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Un élève d’une école catholique canadienne suspendu pour avoir défendu les toilettes réservées aux filles


Josh Alexander.

Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ottawa CityNews

10 janvier 2023 (LifeSiteNews) — Josh Alexander, un lycéen canadien suspendu de son école catholique l’année dernière pour avoir protesté contre l’autorisation donnée aux garçons d’utiliser les toilettes des filles, cherche à faire appel de sa suspension avec l’aide juridique de Liberty Coalition Canada (LCC).

Le 5 janvier, la LCC a envoyé, au nom d’Alexander, un « Avis d’intention de faire appel de la suspension » à Mary-Lise Rowat, surintendante des services éducatifs du Renfrew County Catholic District School Board (RCCDSB).

M. Alexander fréquente l’école secondaire catholique St. Joseph, à Renfrew, en Ontario, qui est desservie par le district catholique du comté de Renfrew.

« M. Alexander fait appel de la suspension conformément à l’article 1.1 (b) (ii) de la politique du RCCDSB intitulée Pupil Suspension Appeal (la “politique d’appel”). Aux fins de cet appel, M. Alexander s’est soustrait à l’autorité parentale, est un mineur mature et est apte à donner des instructions à un avocat pour la conduite de l’appel », peut-on lire dans la déclaration, signée par l’avocat du LCC, James Kitchen.

LCC a noté que, comme « la suspension a déjà été signifiée, il n’y a pas d’urgence concernant l’opportunité d’une audience d’appel ».

« M. Alexander consent à ce qu’une date d’audience soit fixée au plus tard 15 jours de classe après la date du présent avis et suggère de choisir une date qui convienne à toutes les personnes concernées, y compris son avocat », ajoute l’avis.

Alexander, qui a 16 ans, s’est vu infliger une longue suspension de 20 jours le 23 novembre 2022, après avoir organisé une grève de l’école le même mois pour défendre le droit des filles à accéder à leurs installations sans avoir à supporter la présence d’élèves masculins.

Il a déclaré à LifeSiteNews l’année dernière qu’il croyait, conformément à l’enseignement catholique et à la Bible, qu’il n’y a que deux sexes.

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L’avis d’appel adressé au RCCDSB indique que M. Alexander demande au « Comité d’audience d’exercer son pouvoir discrétionnaire de se dispenser de la section 2.8 de la politique d’appel et d’ouvrir ainsi l’audience au public ».

LCC a déclaré que M. Alexander pense que les « questions sous-jacentes à l’appel de la suspension sont des questions d’intérêt public et que l’intérêt public est mieux servi en retirant l’audience du couvert du secret ».

« M. Alexander consentira à l’anonymisation de tous les noms, à l’exception du sien et de celui de M. Lennox », explique encore la lettre.

L’avis indique également que M. Alexander demande que l’audience soit « menée par voie électronique conformément aux lignes directrices sur les audiences électroniques » et que « permettre à un maximum de 100 membres du public d’assister à l’audience virtuelle satisfera l’intérêt du public pour une audience ouverte dans cette affaire ».

Outre l’organisation du débrayage, la justification de la suspension d’Alexander comprend également des déclarations qu’il a faites en classe ainsi que sur les médias sociaux. Ces déclarations comprenaient l’affirmation qu’il n’existe que deux sexes, masculin et féminin, que l’on ne peut pas passer de l’un à l’autre et que, par conséquent, les hommes biologiques ne devraient pas être autorisés à entrer dans les salles de bains des filles.

Alexander a également déclaré à LifeSiteNews l’année dernière que certaines des filles de son école, avant qu’il ne décide d’organiser le débrayage, lui ont dit qu’elles n’étaient pas à l’aise avec le fait que des hommes utilisent leurs salles de bains. Il a également déclaré que l’école dispose déjà de plusieurs salles de bains non mixtes.

Dans un courriel du LCC, Kitchen a affirmé que sous « le couvert de la “sécurité”, comme ce terme a été révisé par les activistes du genre qui sont maintenant omniprésents dans les institutions publiques, Josh a été pénalisé pour avoir exprimé ses croyances chrétiennes concernant le genre et la modestie, croyances qui se trouvent également être en accord avec la vérité objective et la sécurité réelle ».

« Josh a non seulement le droit de s’exprimer pendant les discussions en classe et par le biais de forums publics, mais il a également le droit de ne pas être discriminé par son école pour ses croyances religieuses sincères. Être suspendu et exclu des cours est le comble de la discrimination », a affirmé l’avocat.

Le LCC a également noté que M. Alexander apprécierait une « manifestation pacifique sur un terrain public près de l’école », effectuée « avec respect, mais avec audace », afin d’exprimer qu’on le soutient et s’opposer au « traitement injuste » qu’il « a reçu ».

Selon le LCC, Alexander encourage également les gens à exprimer leurs préoccupations « à la fois publiquement et dans vos propres vies, concernant la perpétuation de la fiction que les jeunes peuvent choisir leur genre et qu’il est acceptable pour les garçons et les hommes d’infiltrer les espaces des filles et des femmes ».

La suspension d’Alexander survient dans un contexte où les pays occidentaux, en particulier les États-Unis et le Canada, s’efforcent de promouvoir activement l’idéologie du genre auprès des jeunes.

L’année dernière au Canada, le gouvernement fédéral du premier ministre Justin Trudeau a promis un financement énorme de 100 millions de dollars pour les groupes d’activistes LGBT.

Le rédacteur en chef de LifeSiteNews, John-Henry Westen, a récemment réalisé une entrevue avec Alexander, dans laquelle le jeune homme parle de sa situation et de l’omniprésence de l’idéologie du genre dans les écoles canadiennes aujourd’hui.



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