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Un district scolaire public qui « change » le « genre » des enfants sans le consentement des parents

Par Martin Bürger ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : jcomp/freepik

Madison, Wisconsin, 19 février 2020 (LifeSiteNews) ― Des parents poursuivent le Madison Metropolitan School District du Wisconsin pour avoir permis à leurs enfants de transiter socialement en membre du sexe opposé à l'école, sans avis ni consentement parental. Les enseignants ont pour consigne de tromper les parents en utilisant le nom de naissance et le sexe biologique* de l'enfant chaque fois qu’il y a un risque que les parents en aient vent.

Les demandeurs du procès affirment que le district scolaire viole les droits des parents « en adoptant une politique visant à contourner l'implication des parents dans une décision cruciale affectant la santé et l'avenir de leurs enfants ».

« La politique permet aux enfants, quel que soit leur âge, de passer socialement à une identité sexuelle différente à l'école sans avis ou consentement parental, elle exige de tous les enseignants de permettre cette transition, puis interdit aux enseignants de communiquer sans le consentement de l’enfant avec les parents au sujet de ce choix qui pourrait changer la vie de l'enfant », ajoute la poursuite.

Le district scolaire « ordonne également à ses enseignants et à son personnel de tromper les parents en revenant au nom de naissance de l'enfant et aux pronoms correspondants lorsque les parents de l'enfant sont à proximité ». Selon la plainte déposée mardi le 18 février, il s'agit d'une violation du « droit fondamental et constitutionnel des parents à diriger l'éducation de leurs enfants ».

Rick Esenberg, président et directeur juridique du Wisconsin Institute for Law and Liberty (WILL), a dit dans une déclaration : « Les écoles Madison ont adopté des politiques qui violent des droits parentaux reconnus par la constitution. Un district scolaire public ne devrait pas, et ne peut pas, prendre des décisions réservées aux parents ».

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Le district scolaire de la capitale de l'État a adopté ses « Orientations et politiques de soutien aux étudiants transgenres, non binaires et sexospécifiques » en avril 2018. Selon ce document, tout le personnel « désignera les élèves par leurs noms et pronoms choisis ».

Le « refus de respecter le nom et les pronoms d'un élève » est considéré comme une violation de la politique de non-discrimination du district scolaire. Les lignes directrices affirment qu'il est important de faire reconnaître et de valider son identité sexuelle, tout en garantissant la confidentialité et le respect de la vie privée dans le processus.

« Le personnel scolaire ne doit pas divulguer d'informations susceptibles de révéler l'identité sexuelle d'un élève à d'autres personnes, y compris les parents ou les tuteurs et les autres membres du personnel scolaire, sauf si la loi l'exige ou si l'élève a autorisé cette divulgation », indiquent les lignes directrices.

Les parents, qui gardent l'anonymat, affirment que si leurs enfants commençaient à souffrir de dysphorie de genre, ils « "ne confirmeraient" pas immédiatement les croyances de leurs enfants sur leur identité de genre et leur permettraient de passer à un rôle de genre différent, mais poursuivront plutôt une approche de traitement pour les aider à identifier et à traiter les causes sous-jacentes de la dysphorie et à apprendre à embrasser leur sexe biologique* ».

Le procès illustre la politique des districts scolaires concernant les élèves transgenres en indiquant quels matériels de formation pour les enseignants et les ressources pour les élèves sont utilisées dans les écoles publiques de Madison.

Un programme de formation pour tous les membres du personnel a eu lieu entre août et novembre dans presque toutes les écoles du district, « y compris la plupart des écoles primaires », indique la poursuite.

« La formation présente aux enseignants un scénario hypothétique dans lequel un élève nommé "Jadyn" informe un enseignant qu'il souhaite changer d'identité sexuelle à l'école », poursuit-elle. Après que les participants à la formation eussent discuté de ce scénario, la vidéo de formation informe les enseignants de ce que « Jadyn a le droit d'utiliser son nom et ses pronoms choisie à l'école, même sans changement dans le Campus Infinite [les documents officiels] ou sans l'autorisation de sa famille ».

Les enseignants furent également invités à demander à Jadyn « si la famille soutient leur** [celle de Jadyn] identité sexuelle ». Ce n'est que si c'est le cas que les parents sont censés être impliqués « dans le processus de planification du soutien au genre ».

Sinon, « la formation insiste sur le fait que les enseignants doivent "s'assurer de ne pas divulguer d'informations sur l'identité sexuelle de Jadyn sans leur** permission" », indique le procès.

Le Madison Metropolitan School District consacre un site internet officiel sur son approche des « écoles accueillantes », et prétend soutenir « la croissance académique et émotionnelle sociale de nos élèves ».

« Nous nous sommes engagés à créer un environnement antiraciste et non discriminatoire où toutes les identités sont vues, valorisées et respectées », se vante le district scolaire.

De nombreuses ressources font avancer l'agenda homosexualiste et transsexualiste. Entre autres, le district scolaire a établi des liens avec le « New LGBTQ-Inclusive Books for the Very Youngest Children » et le « 18 Multicultural Children's Books featuring LGBTQIA Characters ».

Le Wisconsin Institute for Law and Liberty avait déjà pris contact avec le district scolaire en décembre 2019. Dans une « lettre de demande », WILL avait déclaré : « Guide et les politiques de soutien aux étudiants transgenres, non binaires et de genre évolutif » contiennent « certaines politiques qui violent les droits constitutionnels de nos clients en tant que parents ».

À l'époque, WILL avait exprimé l'espoir que le district scolaire « supprime ces politiques problématiques et s'engage à recycler ses enseignants et son personnel en conséquence »


*Remarquez que puisqu’un homme l’est du fait de sa biologie, de sa génétique même, il ne peut donc pas devenir femme, d’où il est absurde de parler d’« homme biologique » quand on veut mentionner un vrai homme, car en fait d’homme, il n’y a que des hommes biologiques. La même chose est vraie pour les « femmes biologiques ». — A. H.

**Pronom transgenre. — A .H.



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