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Un député néo-démocrate dépose un projet de loi qui criminaliserait le « déni » du récit officiel sur les pensionnats autochtones

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Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : diegoparra/Pixabay

27 septembre 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Un député d’arrière-ban du très socialiste Nouveau Parti démocratique (NPD) a présenté un nouveau projet de loi qui cherche à criminaliser le déni de l’affirmation non prouvée selon laquelle le système de pensionnats indiens, en vigueur autrefois au Canada, était un « génocide ».

Le nouveau projet de loi, présenté par la députée néo-démocrate Leah Gazan, s’il est adopté, pourrait conduire à des peines de prison pour ceux qui remettent en question la version officielle du gouvernement concernant les pensionnats autrefois obligatoires.

Le projet de loi C-413, tel qu’il est rédigé, incrimine les personnes qui « encouragent la haine à l’égard des peuples autochtones en approuvant, en niant, en minimisant ou en justifiant le système des pensionnats indiens au Canada par des déclarations communiquées autrement que dans le cadre d’une conversation privée ».

Le NPD affirme, sans preuve, que le « système des pensionnats indiens a été un génocide » et qu’il a été « conçu pour anéantir les cultures, les langues, les familles et le patrimoine indigènes. Le minimiser, le nier ou le justifier est cruel, nuisible et haineux. Cela ne devrait pas avoir sa place au Canada ».

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Les personnes reconnues coupables en vertu de la proposition de loi pourraient se voir infliger une amende de 5 000 dollars ou une peine d’emprisonnement de deux ans.

La nouvelle du projet de loi a été immédiatement dénoncée par plusieurs personnes qui soulignent que la criminalisation du « déni » d’une affirmation encore non prouvée et douteuse dépasse l’entendement.

« Un député néo-démocrate de gauche radicale vient de déposer un projet de loi qui criminaliserait le soi-disant négationnisme des pensionnats. S’il était adopté, il serait illégal au Canada de dire que le système des pensionnats n’était PAS un génocide... ce qu’il n’était pas. C’est totalement insensé », a écrit Harrison Faulkner, commentateur politique et journaliste de True North.

LifeSiteNews a récemment rapporté comment l’un des épisodes de l’émission en ligne de Faulkner, qui parlait des pensionnats, a été censuré par Spotify parce qu’il s’agissait d’un « contenu dangereux ».

Cory Morgan, du Western Standard, qui a beaucoup écrit sur la façon dont le récit officiel du gouvernement sur le « génocide » n’est pas soutenu par un seul organisme ou par des preuves tangibles, a « mis au défi » le gouvernement de s’en prendre à lui si cette loi était adoptée.

« Le nombre de cadavres au pensionnat de Kamloops reste nul. Inculpez-moi. Je vous mets au défi », a écrit Morgan.

Comme l’a rapporté LifeSiteNews en août, le cabinet fédéral du premier ministre Justin Trudeau a déclaré qu’il allait développer un fonds de plusieurs millions de dollars destiné à documenter les allégations jusqu’ici infondées selon lesquelles des centaines de jeunes enfants seraient morts et auraient été enterrés clandestinement dans des pensionnats aujourd’hui fermés, dont certains étaient gérés par l’Église catholique.

Le ministère canadien des Relations entre la Couronne et les autochtones a même confirmé avoir dépensé des millions pour rechercher des « tombes anonymes » sur le site d’un pensionnat aujourd’hui fermé, autrefois géré par l’Église catholique, sans trouver de restes humains.

En 2021 et 2022, les médias grand public et le gouvernement fédéral ont diffusé des déclarations incendiaires et douteuses selon lesquelles des centaines d’enfants avaient été enterrés et négligés par des prêtres et des religieuses catholiques qui dirigeaient certains de ces pensionnats.

La Première nation Tk'emlups te Secwepemc est plus ou moins à l’origine du tollé international suscité en 2021 par la découverte de 215 « tombes anonymes » d’enfants du pensionnat de Kamloops. Ces affirmations n’étaient toutefois pas étayées par des preuves matérielles, mais plutôt par des perturbations du sol détectées par un radar à pénétration de sol.

La Première nation a maintenant changé sa revendication de 215 tombes en 200 « sépultures potentielles ».

Les pensionnats autochtones canadiens, bien que gérés par l’Église catholique et d’autres églises chrétiennes, ont été mandatés et mis en place par le gouvernement fédéral et ont fonctionné de la fin du XIXe siècle jusqu’à la fermeture de la dernière école en 1996.

Si certains catholiques ont effectivement commis de graves abus à l’encontre d’enfants autochtones, la thèse non prouvée des « charniers » a suscité un sentiment anticatholique généralisé depuis 2021.

Depuis le printemps 2021, plus de 100 églises, pour la plupart catholiques, ont été incendiées ou vandalisées au Canada.



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