Un député néerlandais, réduit au silence pour avoir dénoncé la réalité de l’avortement, publie une vidéo pro-vie percutante - Campagne Québec-Vie
M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×
×

Campagne de financement - Carême 2025

prière

$ 12,118 recueillis -- Objectif: 15 000 $. -- Il reste 5 jours -- Merci de votre générosité !

Georges BuscemiChers amis de la Vie,

Pour que nous ayons le nécessaire pour continuer à défendre la foi, la famille et la vie ! Donnez généreusement.

Georges_Signature-transparent.png
Georges Buscemi, Président

Donner à Campagne Québec-Vie

Un député néerlandais, réduit au silence pour avoir dénoncé la réalité de l’avortement, publie une vidéo pro-vie percutante


Gideon van Meijeren.

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gideon van Meijeren/X

20 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Un parlementaire néerlandais qui a été empêché de parler de l’avortement lors d’une réunion du comité sur l’éthique médicale tenue à la Chambre des représentants des Pays-Bas a publié une vidéo virale expliquant pourquoi il a été réduit au silence — et qui expose en détail la barbarie de l’avortement. Il s’agit de l’une des dénonciations les plus honnêtes et les plus percutantes de l’avortement faite par un homme politique européen au cours des dernières années.

La réunion de la commission s’est tenue le 15 janvier et l’ordre du jour prévoyait des discussions sur la communication annuelle des chiffres relatifs à l’avortement, à l’euthanasie et à la recherche sur les embryons. Chaque membre de la commission devait disposer d’un temps de parole de quatre minutes, après quoi les autres membres pouvaient leur poser des questions. Gideon van Meijeren, député du parti Forum pour la démocratie (FvD), a profité de son temps de parole pour évoquer le nombre croissant d’avortements aux Pays-Bas.

« Aujourd’hui, nous débattons de l’éthique médicale et, par essence, de la question de savoir ce qui est bien et ce qui est mal d’un point de vue médical », a déclaré M. Van Meijeren à la commission. « Je voudrais attirer l’attention sur la limite incroyablement tardive de l’avortement autorisée aux Pays-Bas. Et avant d’en arriver là, je voudrais souligner que toute femme qui se trouve dans une situation d’urgence en raison d’une grossesse non planifiée mérite sans aucun doute d’être aidée, soutenue et conseillée. Ce qui m’importe le plus, c’est de pouvoir choisir une solution qui protège à la fois la mère et l’enfant à naître ».

« Les Pays-Bas sont le seul pays de l’Union européenne où les avortements sont autorisés jusqu’à 24 semaines », a-t-il poursuivi. « Dans la plupart des pays qui nous entourent, la limite est fixée à dix ou douze semaines. Pour illustrer mon propos, j’ai ici un modèle anatomique de fœtus. » Il a fouillé dans son sac et en a sorti un modèle de fœtus. Le président de séance, le député Mohammed Mohandis, l’a immédiatement interrompu.

L'article continue ci-dessous...

×

Campagne de financement -- Carême 2025

$ 12,118 recueillis -- Objectif: 15 000 $. -- Il reste 5 jours -- Merci de votre générosité !

Donner à Campagne Québec-Vie

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

« Puis-je vous arrêter ? », a dit rapidement Mohandis. « Non, attendez. Ce n’est pas permis. Vous le savez. Vous devez l’enlever de la table. Pas de photos, je vous le dis tout de suite. Pas d’images. Pas de vidéos. C’est le cas dans cette Assemblée depuis très longtemps déjà. Vous devez l’enlever de la table. Oui, j’ai parlé d’ajournement, donc la rediffusion doit être coupée pour un moment ». Il a ordonné à Van Meijeren de poser le modèle sur le sol, hors de vue. À un moment donné, un autre membre de la commission a tendu la main pour pousser physiquement le fœtus en plastique hors de vue. La diffusion en direct a été coupée pour que les téléspectateurs ne le voient pas.

Van Meijeren a informé la commission que le Parlement ne devrait pas fermer les yeux sur « les dures vérités si nous voulons être en mesure de prendre des décisions responsables », et a souligné que bien que les images ne soient pas autorisées, les objets peuvent l’être. Mohandis lui a répondu qu’il ne serait pas autorisé à utiliser le modèle et qu’il ne pourrait présenter ses arguments qu’en paroles. Van Meijeren a déclaré à la commission que sa liberté d’expression était restreinte et a quitté la réunion en signe de protestation, déclarant : « Je partagerai ces dures vérités sur d’autres plateformes ». (Ces commentaires, ainsi que la transcription de la vidéo de Van Meijeren, ont été traduits par ma collègue Maaike Rosendal.)

C’est ce qu’a fait Van Meijeren, et sa vidéo comprend à la fois des images de la réunion de la commission et une description de ce que l’avortement fait réellement à un enfant à naître. La vidéo a été visionnée plus de 70 000 fois sur X. Mohandis est d’ailleurs membre du parti travailliste néerlandais, favorable à l’avortement, qui s’est battu pour une plus grande disponibilité de la pilule abortive et a œuvré pour l’abolition du délai de réflexion obligatoire de cinq jours, autrefois requis avant de procéder à un avortement.

« Bien sûr, je n’ignore pas que d’autres députés veulent fermer les yeux sur la réalité, mais le fait qu’ils réagissent avec autant de panique lorsque je montre un modèle anatomique d’un fœtus de 22 semaines est révélateur », a déclaré Van Meijeren. « Le modèle fœtal en lui-même n’est évidemment pas choquant du tout. Ce qui est choquant, c’est que ces bébés sont tués quotidiennement aux Pays-Bas. C’est pourquoi le modèle ne doit pas être montré. C’est pourquoi la diffusion en direct a été immédiatement interrompue. Et ils se sont cachés derrière le format, qui interdirait de montrer des objets. Il s’agit bien sûr d’un non-sens. Les règles à ce sujet sont inexistantes. Les objets sont régulièrement autorisés ». S’il avait tenté de montrer un nichoir ou un autre objet, personne ne s’y serait opposé.

« J’avais le choix entre rester et présenter une version affaiblie de ma déclaration sans support visuel, ou quitter le débat et partager ainsi avec vous la version plus forte et complète de ma déclaration », a-t-il poursuivi. « Il est de la plus haute importance d’être pleinement et honnêtement informé, surtout lorsqu’il s’agit de ce genre de sujet, qui concerne l’éthique médicale, le bien et le mal, la vie et la mort. Il ne s’agit pas de choquer, mais plutôt d’assumer la responsabilité des décisions qui sont prises dans cette Assemblée. Il est important qu’un tel débat ne reste pas figé dans des termes abstraits. Souvent, on utilise des euphémismes concernant l’avortement, un amas de cellules — non, ce n’est pas de cela qu’il s’agit ».

Van Meijeren a ensuite décrit en détail l’horreur de l’avortement légal aux Pays-Bas :

Comme vous l’avez vu, j’ai été interrompu au moment où je voulais montrer ce modèle anatomique d’un fœtus de 22 semaines. Il s’agit d’un modèle à l’échelle : il mesure 19 centimètres du crâne au coccyx et, lorsque les jambes sont complètement tendues, il mesure même 29-30 centimètres. C’est de cela qu’il s’agit. À ce stade de la grossesse, tout est là : des ongles aux cils, les organes sont presque entièrement formés et se préparent à la vie hors de l’utérus. Le petit enfant peut bâiller, s’étirer, tenir fermement quelque chose, entendre des sons, et même reconnaître la voix de sa mère, et oui, à ce stade de la grossesse, l’enfant peut aussi ressentir la douleur.

À ce moment, M. Van Meijeren a fait référence à un article publié en 2020 par Derbyshire et Bockman dans le Journal of Medical Ethics, qui souligne que les enfants à naître peuvent ressentir de la douleur dès la 12e semaine de grossesse. Il a ensuite posé le modèle de fœtus sur son bureau, face à la caméra. Sa description de l’avortement — que peu d’hommes politiques en Europe oseraient détailler publiquement — mérite d’être citée dans son intégralité :

À partir de 13 semaines de grossesse, l’enfant est trop gros pour être aspiré et c’est pourquoi, généralement à partir de 13 semaines, c’est-à-dire à partir du deuxième trimestre de grossesse, on opte pour ce que l’on appelle un avortement instrumental [c’est-à-dire avec un instrument — donc un avortement chirurgical]. Pour ce faire, le médecin utilise cet outil, un instrument d’avortement en acier inoxydable de 33 centimètres de long, avec une partie préhensile de 5 cm dotée de dents acérées, de sorte que ce qui est saisi ne sera pas lâché.

Le médecin insère cet outil dans l’utérus pour saisir quelque chose à l’aveugle, en se fiant au toucher, et l’arracher avec la force nécessaire pour le retirer. Il saisit ensuite un petit bras, puis une petite jambe, puis le torse, jusqu’à ce que tout le corps soit enlevé. Cependant, la petite tête est trop grosse à ce stade pour être retirée intacte par le col de l’utérus et c’est pourquoi les forceps sont utilisés pour écraser la tête avant qu’elle ne soit retirée. Et comme je l’ai dit, l’enfant à naître peut déjà ressentir de la douleur à ce stade de son développement.

Le processus que je viens de décrire et de montrer n’est pas exagéré. C’est ainsi que cela se passe. Et ce n’est absolument pas une exception. Ce n’est pas quelque chose qui arrive très rarement. C’est une réalité quotidienne aux Pays-Bas. Cela se produit tous les jours. Rien qu’en 2023 (les chiffres les plus récents dont nous disposons), plus de 5 000 enfants à naître ont été tués de cette manière au cours du deuxième trimestre de la grossesse, sur plus de 39 000 avortements par an aux Pays-Bas. Ce chiffre est en augmentation depuis des années. 39 000 : c’est en moyenne un avortement toutes les 15 minutes, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an.

Cela pose la question de savoir si l’avortement est choisi trop facilement. Selon la loi, l’avortement n’est autorisé que si l’urgence de la situation de la femme rend l’avortement inévitable. La loi stipule également qu’avant tout avortement, il convient d’examiner attentivement s’il n’y a pas d’autres solutions.

M. Van Meijeren a ensuite fait remarquer que si les motivations de l’avortement varient — de la frivolité à la gravité — nous devrions être en mesure de convenir collectivement que nous devrions nous efforcer de trouver des solutions « autres que de tuer le bébé ». Et de conclure :

C’est ce que je voulais dire cet après-midi au cours du débat : ne pas montrer, mais créer une prise de conscience. Parce que l’éthique, c’est créer des limites. Et tuer violemment des bébés à naître au deuxième trimestre de la grossesse, même s’il n’y a pas de situation d’urgence, dépasse bien sûr toutes les limites éthiques. Le Forum pour la Démocratie a quelques propositions concrètes pour améliorer cette situation et pour cela je veux proposer deux motions lors de la partie plénière du débat, qui seront accompagnées d’un appel moral à mes collègues serviteurs du public pour qu’ils aient le courage de mettre un terme à ce terrible mal.

Van Meijeren lui-même certainement fait preuve d’un tel courage, et il est clair que la décision du président de la commission de censurer sa déclaration a provoqué un effet Streisand — je doute que des dizaines de milliers de personnes regardent régulièrement les réunions d’éthique de la commission, mais elles sont bien plus nombreuses à avoir déjà visionné sa vidéo en ligne. Peu de voix s’élèvent pour défendre les enfants à naître, et même ceux qui se disent pro-vie hésitent souvent à détailler les atrocités perpétrées à l’encontre de ces petits. Nous ne pouvons qu’espérer que beaucoup d’autres seront inspirés par son courage et son honnêteté, et joindront leur voix à la sienne.

Campagne de financement - Carême 2025

Merci de votre générosité. L'objectif est de 15 000$.

Ania

« Le site de CQV est un outil de référence et d’information sans précédent pour les défenseurs de la vie au Québec ! »

⁠—Ania

Donner à Campagne Québec-Vie


Laissez un commentaire