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Un démocrate pro-vie défie courageusement son parti et demande à la Cour suprême d’annuler Roe v. Wade

Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie

Il faut beaucoup de courage et d’intégrité pour s’opposer au Parti démocrate et à l’un de ses plus puissants soutiens, les groupes de pression de l’avortement.

Mais Dan Lipinski, membre du Congrès de l’Illinois, l’a toujours fait. Cible du lobby de l’avortement, Lipinski est l’un des derniers démocrates fidèlement pro-vie au Congrès.

Jeudi, lui et son collègue démocrate Collin Peterson, du Minnesota, se sont joints à plus de 200 législateurs républicains pour demander à la Cour suprême des États-Unis d’envisager de renverser l’arrêt Roe v. Wade. Ils ont demandé à la haute cour de maintenir une Loi de la Louisiane concernant les cliniques d’avortement et qui protège les femmes souffrant de complications d’urgence. L’affaire est June Medical Services v. Gee.

Bien que la plupart des leaders démocrates soient de plus en plus favorables à l’avortement, Lipinski défend fidèlement les droits des bébés dans l’utérus. Sa signature sur le dossier d’amicus curiae a rapidement suscité des critiques de la part des militants de l’avortement, y compris de son adversaire politique Marie Newman, rapporte Newsweek.

Le militant et cinéaste Adam Best a critiqué la décision de Lipinski et de Peterson de soutenir les droits des bébés à naître, la qualifiant de « complètement inacceptable », selon l’article. Il a exhorté le parti démocrate à rejeter les pro-vie.

« Il ne devrait pas y avoir de place pour les radicaux anti-droits des femmes au sein du parti démocrate », a écrit M. Best sur Twitter.

La branche de l’Illinois de Planned Parenthood, la plus grande chaîne d’avortement du pays, a également dénoncé le démocrate pro-vie jeudi, selon CBS Chicago. Plus tôt cette année, la chaîne d’avortement, qui vaut des milliards de dollars, avait soutenu son adversaire.

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Lipinski et Peterson se sont joints à 39 sénateurs américains et 166 législateurs de la Chambre des représentants pour signer le mémoire d’amicus curiae. L’affaire de la Louisiane remet en question le précédent de la Cour suprême des États-Unis relatif à la « charge indue », qui a permis des avortements sans restriction pour pratiquement n’importe quelle raison jusqu’à la naissance. L’arrêt Roe v. Wade a fait de l’Amérique l’un des sept seuls pays au monde à autoriser les avortements électifs après 20 semaines de grossesse.

La loi en question exige que les établissements pratiquant l’avortement respectent des normes similaires à celles des autres cliniques en exigeant que les avorteurs aient des privilèges d’admission à l’hôpital pour les urgences des patients. Les militants de l’avortement affirment que cette loi constitue une « charge excessive » pour l’accès des femmes à l’avortement.

La Cour suprême a annulé une loi similaire du Texas en 2016, estimant qu’elle entravait l’accès des femmes à l’avortement. Cependant, la Cour d’appel du cinquième circuit a confirmé la loi de la Louisiane en 2018, affirmant qu’elle « n’impose pas une charge substantielle à une grande fraction des femmes ».

« Quarante-six ans après que Roe a été décidé, il reste un précédent radicalement non réglé », ont répondu les législateurs pro-vie dans leur mémoire d’amicus curiae. « Les amici suggèrent respectueusement que la lutte de la Cour — semblable aux luttes herculéennes de douzaines d’autres cours dans ce domaine — illustre l’inapplicabilité du “droit à l’avortement” trouvé dans Roe et la nécessité pour la Cour d’aborder la question de savoir si Roe et [Planned Parenthood v. Casey] devraient être reconsidérés et, le cas échéant, annulés. »

Les législateurs ont déclaré que le centre d’avortement au centre de l’affaire, Hope Medical Group, ne donne pas la priorité à la sécurité des femmes.

« Il existe un conflit d’intérêts inhérent entre les fournisseurs d’avortement et leurs patients », ont-ils écrit. « Il est impossible pour les cliniques d’avortement et les médecins de partager ou de représenter les intérêts de leurs patients lorsqu’ils cherchent à éliminer les règlements spécifiquement conçus pour protéger la santé et la sécurité de leurs patients. »

En décembre, une décision de la Cour du cinquième circuit a indiqué que la clinique d’avortement pourrait avoir couvert des abus sexuels de jeunes filles et qu’il se pourrait que l’un de ses avorteurs pratique des avortements qui conduisent à la naissance de bébés du deuxième trimestre vivants.

La Cour suprême doit entendre l’affaire en mars.



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