M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Un conseil scolaire « catholique » demande aux élèves s’ils s’identifient comme « trans » ou « bispirituels »

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie

4 mai 2023, Waterloo, Ontario (LifeSiteNews) — Une enquête menée par une commission scolaire catholique de l’Ontario demande aux élèves à quel genre ils s’identifient, tout en proposant comme options « femme trans », « homme trans » et « bispirituel ».

Un récent sondage de la commission scolaire Waterloo Catholic District School Board (WCDSB), envoyé à LifeSiteNews par des parents anonymes, impose l’agenda LGBT aux enfants, selon Jack Fonseca de Campaign Life Coalition.

« Cette enquête est totalement inappropriée et dangereuse, tant sur le plan spirituel que médical », a déclaré Fonseca à LifeSiteNews. « Surtout pour un conseil scolaire catholique qui est censé fonctionner comme une branche de l’Église catholique, avec comme objectif principal (en plus de l’enseignement de base) de former les enfants pour qu’ils deviennent des disciples dévoués de Jésus-Christ, qui croient en la Bible ».

Selon le WCDSB, l’enquête vise à recueillir des commentaires sur le nouveau plan stratégique pluriannuel du WCDSB (2022-2025). Le nouveau plan vise à instaurer des valeurs « d’équité, de diversité et d’inclusion », selon une courte vidéo du directeur du WCDSB, Tyrone Dowling.

L’un des objectifs du WCDSB pour les élèves, intitulé « Awaken to Belong », est que « chaque élève puisse se voir reflété dans son apprentissage ».

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

L’enquête demande également aux participants de choisir leur sexe à l’aide d’options telles que « femme trans », « homme trans » et « bispirituel », ce que Fonseca identifie comme « une forme prédatrice d’abus d’enfants de la part du WCDSB ».

Selon Fonseca, cette question « sème cette idée dans l’esprit de nombreux enfants vulnérables qui peuvent être aux prises avec une série de problèmes émotionnels, sociaux, psychologiques ou de santé mentale, les rendant ainsi susceptibles d’être obsédés par l’idée qu’ils ne sont peut-être pas de sexe masculin ou féminin, et qu’ils devraient s’identifier à l’une de ces autres catégories de “genre” ».

« Il s’agit d’une forme de “toilettage” sexuel de la part du WCDSB, qui peut avoir des conséquences tragiques telles que la mutilation corporelle, et éventuellement le suicide 10 à 15 ans plus tard, lorsque beaucoup de ces jeunes regretteront les changements irréversibles apportés à leur corps », a-t-il ajouté. « Lorsque ce jour viendra, j’espère que les membres du conseil d’administration et du personnel de l’école qui ont approuvé ces décisions seront poursuivis en justice. »

L’enquête demande également aux participants d’indiquer leur race, ce que Fonseca relie à la théorie marxiste de la race critique.

« Pourquoi la commission scolaire a-t-elle besoin de cela ? Est-ce pour attiser les divisions raciales et la haine, comme l’a fait la conseillère scolaire en disgrâce Wendy Ashby ? À mon avis, oui. »

Fonseca a qualifié le conseil scolaire de marxiste des temps modernes, cherchant à « inventer un nouveau type de stratégie de lutte des classes afin de cultiver la haine et la violence au sein de la société, et donc d’attiser les tensions raciales ».

Bien qu’il s’agisse d’une commission scolaire catholique, le WCDSB n’a pas expliqué en quoi le fait d’offrir aux parents et aux élèves de telles options en matière de genre est conforme à l’enseignement de l’Église.

L’idéologie transgenre et la « transition » de genre défient de toute évidence la Bible et les enseignements de l’Église catholique. La Genèse dit clairement : « Homme et femme Il les créa ».

Selon le catéchisme de l’Église catholique, le sexe d’une personne est immuable et « affecte tous les aspects de la personne humaine dans l’unité de son corps et de son âme ». En outre, « toute personne, homme ou femme, doit reconnaître et accepter son identité sexuelle », qui lui a été donnée par Dieu.

« Cette enquête est un acte d’hérésie », a-t-il ajouté. « Le conseil d’administration doit renvoyer le directeur de l’éducation, Tyrone Downing, pour avoir approuvé et mis en œuvre cette enquête nuisible qui est contraire à l’enseignement moral catholique et à l’anthropologie chrétienne de la personne humaine, selon laquelle Dieu n’a créé que des hommes et des femmes. »

Ces dernières années, l’augmentation du nombre d’identifications transgenres a été célébrée et adulée par la culture dominante, tandis que le nombre de mutilations chirurgicales pratiquées sur des mineurs a grimpé en flèche. Dans de nombreuses classes d’écoles publiques, les jeunes enfants sont activement encouragés à nier leur biologie et à vivre comme le sexe opposé.

Récemment, même des organisations catholiques sont devenues anti-famille, imposant aux enfants le programme LGBT.

En début de semaine, un organisme de santé catholique du Texas a été dénoncé pour avoir financé un hôpital proposant à des enfants de 8 ans des procédures irréversibles de « transition de genre ».

Par ailleurs, le conseil scolaire catholique de Waterloo a interdit à Campaign Life Coalition et à Rebel News de participer à une réunion après la diffusion d’une vidéo virale qui montrait les administrateurs de l’école refusant de répondre à des questions sur un tweet anticatholique de leur collègue Wendy Ashby.

En réponse aux sentiments anti-catholiques croissants, même dans les écoles catholiques, Fonseca a appelé les parents à s’exprimer lors des réunions du conseil d’administration contre l’agenda LGBT.

Il a également demandé l’abrogation de la « stratégie d’équité et d’éducation inclusive » de Kathleen Wynne. Enfin, il a demandé au gouvernement PC de Doug Ford de « mettre un terme à la folie “woke” qui affecte le système scolaire de l’Ontario et qui est maintenant si profondément ancrée dans la bureaucratie ».

Il a demandé à Ford d’adopter un système de bons scolaires similaire à ceux utilisés dans plusieurs États américains. Dans ce système, les parents reçoivent une somme d’argent pour chaque élève, qu’ils peuvent utiliser là où ils décident d’envoyer leurs enfants.

Ce système donnerait aux parents le pouvoir de retirer leurs enfants de l’école si celle-ci était pro-LGBT ou ne fonctionnait pas correctement sur le plan académique. Selon M. Fonseca, « cette concurrence introduite sur le marché de l’éducation permettrait de remédier à tous les maux dont souffre le WCDSB ».



Laissez un commentaire