Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lightfield studios/Adobe Stock
27 janvier 2022 (LifeSiteNews) — Une mère et son enfant sont arrivés sains et saufs à la maison après qu’un médecin ait recommandé un avortement parce que le petit garçon n’avait qu’un pour cent de chances de survie.
Ann Rice, une mère britannique, a choisi la vie pour son fils Chester Rice, âgé maintenant de 9 mois. Chester est né avec des poumons sous-développés et pesait moins de deux livres à 30 semaines de grossesse, après 11 semaines de graves complications au cours desquelles Ann a perdu les eaux à 19 semaines de grossesse seulement.
« Je ne savais même pas que cela pouvait arriver, je ne savais pas que l’on pouvait perdre les eaux aussi tôt, et que l’on pouvait encore poursuivre la grossesse », a déclaré Ann à un journal gallois.
« Les médecins m’ont dit : "Écoutez, il n’y a rien que nous puissions faire ─ si ce sont vos eaux, la nature suivra son cours et vous ferez une fausse-couche" », se souvient-elle. Un médecin lui a alors dit : « Vous avez 1 % de chances que le bébé survive à la semaine ».
Un autre médecin a dit à Ann qu’elle devait avorter, car la complication, connue sous le nom de rupture prématurée des membranes, pouvait entraîner une septicémie et menacer sa vie ainsi que celle de l’enfant.
Malgré cela, Ann et son mari Christopher Rice ont décidé que, même avec une chance sur cent de survie, ils devaient choisir la vie.
« C’est très effrayant d’être mis dans cette position, je sais que les médecins doivent être très directs sur les chances, mais pour nous, une chance sur cent était toujours une chance », a déclaré Ann. « Il est la preuve que oui, neuf fois sur dix, ils naissent tôt et il peut y avoir des problèmes comme les poumons de Chester qui sont sous-développés, mais nous avions espoir en cette chance et donc il ne fallait pas abandonner ».
« Si j’avais écouté les médecins et que je n’avais pas pris la journée pour faire des recherches et me renseigner moi-même, je suppose que beaucoup de gens choisiraient l’option de l’interruption de grossesse, mais il y a de l’espoir », a-t-elle déclaré. « Il est notre petit miracle, vraiment ».
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Alors que cette mère a choisi la vie, l’avortement est une industrie gigantesque, les chiffres mondiaux des 100 dernières années suggérant que plus d’un milliard d’avortements ont été pratiqués dans le monde.
Malgré les affirmations selon lesquelles l’avortement consiste simplement à retirer un « amas de cellules » non désiré, la réalité de la procédure est bien plus pernicieuse.
Les avortements chirurgicaux sont généralement pratiqués entre 5 et 13 semaines de grossesse. Un cathéter d’aspiration est inséré dans l’utérus. Le bébé à naître est alors déchiré et expulsé à travers le cathéter. Une curette est utilisée pour racler la paroi de l’utérus afin de s’assurer que toutes les parties du corps sont retirées.
Pire encore, les avortements chirurgicaux pratiqués au cours du deuxième trimestre de la grossesse impliquent l’utilisation d’une pince « sopher » pour saisir et arracher les membres de l’enfant. La tête est agrippée et écrasée, puis l’avorteur doit assembler les parties du corps sur un plateau pour s’assurer qu’il ne reste rien dans l’utérus.
Alors que les partisans de l’avortement insistent sur le fait que l’avortement fait partie intégrante des « soins de santé des femmes », des preuves scientifiques accablantes montrent que les femmes qui ont subi un avortement souffrent souvent de troubles mentaux extrêmes et même permanents, directement liés à la procédure.
Le prestigieux British Journal of Psychiatry (BJP) a récemment publié « Abortion and Mental Health : Quantitative Synthesis and Analysis of Research Published 1995-2009 ». L’article, qui est l’aboutissement de la vaste expérience du Dr Priscilla Coleman dans le domaine de l’avortement et de la santé mentale, révèle que les femmes qui ont subi un avortement présentent une augmentation de 81 % du risque de problèmes de santé mentale, et un risque encore plus grand de toxicomanie et de comportement suicidaire (230 % et 155 % respectivement). Il a été démontré que près de 10 % de l’incidence de tous les problèmes de santé mentale sont directement attribuables à l’avortement.