Par Nancy Flanders (LiveActionNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie
Sofia Viktoria Birina pourrait bien être le plus jeune bébé prématuré survivant d’Écosse, puisqu’elle est née à seulement 22 semaines le 2 octobre. Selon The Mirror, les médecins ne lui donnaient que 10 % de chances de survivre à la naissance. Cependant, ce bébé d’une livre et d’une once a surmonté les obstacles et est maintenant à la maison avec sa mère Egija et son père Inars.
« Tout allait bien lors de l’examen à vingt semaines », déclare Egija. « Puis, un peu plus d’une semaine plus tard, j’ai ressenti des douleurs, alors je suis allée à l’hôpital et on m’a dit que j’étais déjà dilatée et que je devais accoucher. »
Egija fut mise au lit pendant dix jours avant la naissance de Sofia. Les médecins n’avaient guère d’espoir et ses parents ne s’attendaient pas à ce qu’elle survécût. Sofia surmonta une malformation cardiaque, une hémorragie cérébrale de stade 1, une rétinopathie de la prématurité (une maladie des yeux) et des infections. Comme ses poumons n’étaient pas assez développés, elle eut besoin d’aide pour respirer.
« Elle a été branchée à de nombreuses machines et on lui a insufflé de l’air pendant plusieurs semaines pour l’aider à respirer », relate Egija. « La première fois qu’ils ont essayé de la faire respirer toute seule, elle ne put tenir que vingt minutes, puis son rythme cardiaque chuta et j’ai eu l’impression de la perdre, mais le personnel médical et infirmier a été formidable. J’ai failli m’évanouir tellement j’avais peur ».
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Après six tentatives en deux semaines, Sofia réussit à ne pas utiliser le respirateur, mais après avoir eu une mauvaise réaction aux vaccins, elle dut être replacée dans l’incubateur. Sofia subit également sept transfusions sanguines, mais elle survécut à tout cela, sa mère lui rendant constamment visite, jusqu’à 16 heures par jour. Son père lui rendait visite après le travail.
« Certains membres du personnel étaient surpris que je vienne tous les jours avec le sourire, mais je voulais être forte pour Sofia », explique Egija. « Je ne voulais pas qu’elle me voie pleurer et je n’ai jamais pleuré devant elle jusqu’à ce qu’elle soit assez forte pour aller dans un lit de bébé. Puis j’ai pleuré de joie ».
Bien qu’elle ait encore besoin d’oxygène, Sofia est de retour à la maison après quatre mois d’hospitalisation. Sa mère dit qu’elle va bien et qu’elle a « le plus grand et le plus beau des sourires ». Elle sera suivie de près par des médecins pendant les deux premières années de sa vie, notamment par des pneumologues.
« Pour toutes les autres mamans qui entrent en travail aussi précocement, il y a de l’espoir », lance Egija. « Ne jamais abandonner. Je veux partager cette histoire car je peux donner de l’espoir aux autres mamans qui attendent un enfant si tôt ».
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