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Un beau bébé né prématurément « plus petit qu’un paquet de lingettes » à 24 semaines


Isabella Evans.

Par LifeSiteNews — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ITV News

29 avril 2019 (Society for the Protection of Unborn Children) — Le plus petit bébé du Royaume-Uni à être né en seize ans est retourné vivre chez ses parents, Kim Brown et Ryan Evans, dans le village de Tewkesbury, après avoir défié les probabilités médicales qu’il avait de survivre.

Isabella Evans était plus petite qu’un paquet de lingettes pour bébé lorsqu’elle est née prématurément à l’âge de vingt-quatre semaines seulement — la limite actuelle de temps pour avorter au Royaume-Uni. Ne pesant que douze onces, les médecins ont donné à Isabella une mince chance de survie de cinq pour cent. Cependant, la minuscule fille prématurée dont les mains étaient plus petites qu’une pièce d’un penny refusait de renoncer à la vie.

Décrivant Isabella comme « leur petite combattante », la mère d’Isabella, Mme Brown, a subi une césarienne d’urgence après que les médecins eurent découvert qu’Isabella avait cessé de se développer à 21 semaines, son rythme cardiaque commençant à ralentir.

Les médecins ont averti les parents de la faible chance de survie de leur fille. S’adressant à ITV News, Mme Brown a déclaré : « C’était la première fois qu’on entendait dire qu’elle pourrait ne pas s’en sortir. Ils ont dit que s’ils nous l’amenaient pour un câlin, elle ne survivrait pas. C’est à ce moment qu’il a été clair qu’elle pourrait ne pas [survivre]. »

À sa naissance, Isabella pesait moins qu’une boîte de jus et a subi deux opérations. Pendant la première semaine de sa vie, les parents d’Isabella ne pouvaient la tenir une couverture que pendant cinq minutes à la fois. Cependant, les parents, Kim et Ryan, étaient déterminés à ce qu’elle « devienne comme n’importe quel autre enfant ».

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Contre toute attente

Isabella n’est pas le premier bébé à naître avant les 24 semaines, stade limite pour l’avortement au Royaume-Uni, et à survivre. En 2016, Amelia Taylor est née à l’âge de 21 semaines et six jours, soit deux semaines entières avant la limite de l’avortement. Amelia est l’un des plus jeunes bébés prématurés au monde à avoir survécu. De même, en 2013, Lucas Georgiou est né à seulement 23 semaines de grossesse. Lucas a été placé en soins intensifs néonatals, mais on ne s’attendait pas à ce qu’il survive. Cependant, quatre mois plus tard, il a quitté l’hôpital en étant un bébé en bonne santé.

L’augmentation du taux de survie

Malgré le nombre croissant d’enfants prématurés qui naissent et survivent avant la limite légale de l’avortement au Royaume-Uni, le seuil de 24 semaines reste inchangé. La pratique britannique actuelle en vertu de la loi de 1967 sur l’avortement permet à une femme de se faire avorter jusqu’à la 24e semaine de grossesse pour quelque raison que ce soit. Au-delà, des avortements peuvent se produire jusqu’à la naissance si l’on soupçonne que l’enfant à naître puisse présenter une anomalie.

Les données fournies par le professeur de pédiatrie néonatale, John Wyatt, montrent qu’un bébé né à l’âge de 23 semaines a 50 % de chances de survivre. Son témoignage montre qu’il y a 30 ans, moins de 20 % des bébés nés avant 28 semaines de grossesse ont survécu. Cependant, les progrès des soins médicaux pour le début de la vie ont transformé les perspectives de survie des bébés prématurés. Actuellement, au Royaume-Uni, plus de 80 % des bébés nés prématurément vont survivre. Ses études suggèrent en outre qu’une amélioration significative des taux de survie peut être obtenue lorsque les services de maternité et de néonatalogie fournissent un personnel, des ressources et des politiques de traitement cohérents.

Michael Robinson, directeur parlementaire du SPUC, a déclaré : « Toute vie humaine innocente mérite la protection et un soutien de base, quels que soient son stade de développement et ses capacités. Le nombre croissant de bébés qui survivent maintenant à notre “limite de temps” de l’avortement souligne l’attitude pro-avortement absurde qui pèse sur notre pays. »

Il a continué : « Il est terrible de considérer que des vies humaines innocentes sont détruites à n’importe quel stade du développement. Des efforts devraient être faits pour sauver et préserver la vie humaine, quel que soit l’âge de développement. En effet, il est effrayant de penser que dans le même hôpital où l’on s’est occupé avec amour et soin de la petite Isabella, d’autres enfants au même stade de développement fœtal puissent faire l’objet d’un avortement ».



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