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Un archevêque avertit une Commission scolaire catholique de ne pas arborer le drapeau LGBT ― il est aussitôt ignoré


Mgr Marcel Damphousse, archevêque d'Ottawa-Cornwall.

Par Pete Baklinski ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Archidiocese of Ottawa-Cornwall/YouTube

Ottawa, 26 mai 2021 (LifeSiteNews) ― L’archevêque d’Ottawa-Cornwall, Mgr Marcel Damphousse, a averti les administrateurs de la Commission des écoles catholiques d’Ottawa (OCSB), lors d’une réunion hier soir, de voter contre une motion visant à hisser le « drapeau de la fierté » homosexuelle sur le terrain des écoles catholiques au mois de juin, en leur disant que le drapeau est une « déclaration politique qui endosse des comportements et des styles de vie en contradiction avec l’enseignement de l’Église catholique ». Malgré cet avertissement, le conseil a voté à 9 contre 1 en faveur de l’utilisation du drapeau aux couleurs de l’arc-en-ciel, en commençant par le Centre éducatif de la Commission scolaire cette année, puis en l’arborant sur toutes les écoles l’année suivante, au mois de juin, à perpétuité.

Mgr Damphousse a commencé sa présentation en disant au conseil qu’au lieu d’unir la communauté, la motion visant à arborer le drapeau de la fierté homosexuelle a causé la « division » (voir la présentation ici à partir de 1:05:40).

« Le week-end dernier, j’ai reçu de très nombreux messages de parents, de grands-parents, de membres du personnel et de contribuables des écoles catholiques préoccupés par cette motion », a-t-il déclaré. Il a poursuivi en expliquant que, malgré ce qu’affirment les militants LGBT, le drapeau ne se borne pas à promouvoir l’inclusion, la diversité et la tolérance.

« Il est bien connu que les drapeaux peuvent avoir de nombreuses significations », a déclaré l’archevêque. « Le drapeau de la fierté homosexuelle n’est pas seulement une question d’inclusion. C’est une déclaration politique qui cautionne des comportements et des modes de vie en contradiction avec l’enseignement de l’Église catholique sur la dignité de la personne humaine. »

Mgr Damphousse a rappelé aux commissaires scolaires leur devoir et leur responsabilité de faire respecter et de promouvoir dans les écoles catholiques les enseignements de l’Église catholique.

« Nos écoles catholiques, et ceux qui représentent les membres de nos écoles catholiques, ont le devoir de défendre et de promouvoir les enseignements de l’Église catholique. Tous les adhérents du système scolaire catholique ont fait le choix conscient d’en faire partie, sachant quelles sont nos valeurs et ce qu’elles impliquent », a-t-il déclaré.

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« Nous contredisons nos valeurs, et minons l’identité distincte du système scolaire catholique, si nous faisons semblant d’approuver des idéologies politiques en désaccord avec notre foi catholique », a-t-il poursuivi.

« Cela sème la division », a-t-il ajouté.

L’archevêque a poursuivi en disant qu’il était « vraiment préoccupé par le bien-être spirituel de notre communauté en ce moment ».

Il a souligné que les écoles catholiques ont déjà des symboles qui représentent tout le monde, ne laissant personne de côté.

« Nous avons déjà deux symboles dans nos écoles et sur nos bâtiments, la croix de Jésus-Christ et le drapeau canadien. La croix est un symbole de l’amour de Dieu pour chacun d’entre nous, un amour qui a vu Jésus-Christ donner sa vie pour notre salut », a-t-il dit.

« La croix est le symbole le plus inclusif de notre identité », a-t-il poursuivi.

« En tant que Canadiens, et comme tous ceux qui vivent dans notre grand pays, nous reconnaissons le privilège que nous avons de participer à une société multiculturelle. Et c’est pourquoi nous arborons le drapeau canadien. Ces deux symboles nous incluent tous », a-t-il ajouté.

L’archevêque a déclaré que le drapeau de la fierté homosexuelle, lorsqu’il est comparé à ces deux symboles unificateurs, « soutient un programme politique au détriment des autres, et il divise, il n’unit pas. »

« Je vous demande instamment de reconsidérer cette motion bien intentionnée mais qui ne fera que diviser nos communautés scolaires et ne contribuera pas à favoriser l’unité, la paix et le respect », a-t-il conclu.

Malgré ces mots forts, le conseil d’administration a néanmoins voté en faveur du déploiement des drapeaux. Le commissaire Glen Armstrong a été le seul à voter contre la motion. Il a suggéré, sous forme de questions posées à d’autres commissaires au cours de la réunion, que le fait de voter pour le déploiement du drapeau de la fierté homosexuelle les mettrait en conflit avec le serment qu’ils ont prêté en tant que commissaires de respecter les enseignements de l’Église catholique.

Teresa Pierre, de l’association Parents as First Educators [Les Parents, premiers éducateurs], a critiqué les administrateurs qui ont voté en faveur des drapeaux, les considérant en « rébellion ouverte » contre leur évêque.

« Ces tragédies attirent l’attention sur la nécessité de révoquer ces administrateurs », a-t-elle déclaré dans un courriel adressé à ses partisans.

Pierre a fait remarquer que les commissaires ont également ignoré les parents catholiques qui envoient leurs enfants dans des écoles catholiques pour recevoir une éducation catholique.

« Les parents s’attendent, lorsqu’ils choisissent d’envoyer leurs enfants dans des écoles catholiques, à ce qu’ils reçoivent une éducation catholique. Ainsi, lorsque les commissaires ont voté pour hisser le drapeau de la “fierté”, ils ont piétiné le droit des parents à ce que les choses soient faites dans les écoles catholiques conformément aux enseignements de ces dernières », a-t-elle déclaré.

L’OCSB a défendu cette décision dans un communiqué de presse diffusé immédiatement après la réunion, déclarant qu’elle est guidée par les « enseignements sociaux catholiques » et citant l’auteur de la motion, le commissaire Spencer Warren, ainsi que le directeur de l’éducation de la Commission scolaire, Thomas D’Amico.

« Je crois que nos actions collectives de ce soir démontrent notre engagement constant à favoriser le bien-être des élèves », a déclaré M. Warren. « Le déploiement du drapeau arc-en-ciel indique à notre communauté que nos écoles sont des environnements “inclusifs”, sûrs et accueillants pour les élèves 2SLGBTQ+. C’est quelque chose que je suis très fier de soutenir et qui aura un impact positif sur nos écoles catholiques pour les générations à venir. »

Selon M. D’Amico, « le mois de la fierté doit être bien plus qu’une discussion sur le drapeau ; et dans notre Commission scolaire, il comprend des prières et des pratiques axées sur l’inclusion, l’acceptation et la dignité humaine. »

Un père catholique de la région d’Ottawa a toutefois déclaré à LifeSiteNews que le vote du conseil en faveur du drapeau de la fierté n’est qu’une manifestation extérieure de la façon dont le système scolaire catholique a été détourné par des activistes poursuivant un programme en totale contradiction avec l’enseignement catholique.

« Cela dévoile la “vérité dans l’emballage” et confirme ce qui se passe quotidiennement dans les salles de classe avec des leçons arc-en-ciel, des drapeaux arc-en-ciel, des GSA, etc. », a déclaré le père sous couvert d’anonymat par crainte de répercussions de la part du conseil des commissaires.

L’Église catholique, qui se fonde sur la Bible et la tradition, enseigne que le comportement homosexuel est « intrinsèquement désordonné » et constitue un péché grave. Dans l’une de ses lettres, saint Paul avertit les Corinthiens que les « homosexuels » ainsi que d’autres personnes, comme les « idolâtres » et les « adultères », « n’hériteront pas du royaume de Dieu ». L’enseignement de l’Église sur l’homosexualité et d’autres questions de morale sexuelle vient strictement d’un lieu d’amour où l’Église désire que les hommes et les femmes vivent une vie agréable à Dieu qui conduira à l’épanouissement humain et finalement au Ciel.

L’Église enseigne également que l’« orgueil » dans l’histoire du salut est directement lié à un refus explicite de suivre Dieu et sa règle. Le livre des Proverbes prévient que « l’orgueil précède la ruine ». Dans les années 1970, les activistes LGBT ont détourné l’arc-en-ciel, à l’origine un symbole religieux de l’alliance de Dieu avec l’homme depuis l’époque de Noé, pour en faire un symbole international du mouvement homosexuel et de sa vision de la personne humaine et de la sexualité qui est en contradiction avec la biologie, les sciences sociales, les grandes religions du monde, et spécifiquement avec la foi catholique.

Le père de famille de la région d’Ottawa a déclaré que le clergé et les parents ne peuvent « plus être dans le déni » concernant la principale force motrice derrière les Conseils des Commissions scolaires catholiques qui votent pour hisser le drapeau homosexuel.

« Tout est démasqué maintenant », a-t-il dit.

« Les parents, les prêtres et l’archidiocèse ont maintenant des choix à faire. Un prêtre entrera-t-il dans une école où flotte un drapeau arc-en-ciel ? Les messes de remise des diplômes seront-elles dites dans les écoles en juin ou les parents et les élèves seront-ils informés des raisons pour lesquelles la messe ne peut être dite dans l’école ? Des prêtres entreront-ils un jour dans une école de l’OCSB ? », ajoute le père.

Deux autres Commissions scolaires catholiques ont également voté hier soir en faveur du déploiement du drapeau de la fierté. Les Commissions scolaires de Niagara et du district de Durham se joindront désormais à celles de Toronto, Waterloo, Wellington et Thunder Bay pour arborer le drapeau sur le terrain de leurs écoles. Les commissaires scolaires catholiques du district de Halton ont décidé en avril de ne pas hisser le drapeau de la fierté gaie, mais de donner au personnel des écoles une « formation obligatoire » à propos des élèves LGBT et d’obliger les écoles à « sensibiliser le public pendant le mois de la Fierté ».



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