Un archevêque australien accusé de « discours haineux » pour avoir défendu l’enseignement catholique sur le sexe et l’avortement - Campagne Québec-Vie
M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Un archevêque australien accusé de « discours haineux » pour avoir défendu l’enseignement catholique sur le sexe et l’avortement


Mgr Julian Porteous.

Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Archidiocese of Hobart/YouTube

15 mai 2024 (LifeSiteNews) — Un archevêque australien a rendu furieux les politiciens et les activistes pro-LGBT de son État après avoir publié une lettre pastorale dénonçant l’idéologie du genre et d’autres causes de gauche.

Mgr Julian Porteous, archevêque de Hobart, en Tasmanie, a publié son document de quatre pages intitulé « Nous sommes le sel de la terre » le 2 mai. Il a été envoyé aux écoles catholiques et aux paroisses de l’archidiocèse afin de les guider dans leur enseignement à la lumière des récents développements politiques.

S’appuyant sur les thèmes abordés dans Dignitatis Infinita, Mgr Porteous souligne qu’« au cours des 30 à 40 dernières années, nous avons assisté à une campagne organisée visant à renverser la conception chrétienne traditionnelle du sexe et de la sexualité dans la société occidentale ».

Il note également que « nous considérons que les efforts visant à déconnecter le genre du sexe biologique nient la réalité de ce que nous sommes et l’identité précieuse que nous avons en tant qu’homme ou femme ».

Le document met également en garde contre les efforts visant à libéraliser les lois sur l’avortement, le suicide assisté et les thérapies de conversion.*

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Dans une déclaration publiée le 13 mai, le président d’Equality Tasmania, Rowan Richardson, une femme qui pense être un homme, a affirmé que la lettre de Mgr Porteous « stigmatisait les personnes LGBTIQA+ comme une menace pour les valeurs religieuses, et créait ainsi des environnements d’apprentissage et de travail peu sûr ».

La députée indépendante de Tasmanie Kristie Johnston, dont l’un des enfants est inscrit dans une école catholique, a qualifié cette déclaration de « discours haineux », selon la chaîne australienne ABC.

« Vous pouvez imaginer à quel point cela peut être profondément blessant pour un jeune qui s’interroge sur son identité sexuelle », a-t-elle déclaré. « Je suis très préoccupée par le fait que le gouvernement finance une école ou un système qui tolère ce type de violation des lois antidiscriminatoires ».

De nombreux médias rapportent également que la politicienne libérale Rosalie Woodruff, chef du parti progressiste des Verts de Tasmanie, a qualifié les remarques de Mgr Porteous de « violation évidente, à notre avis, des lois antidiscriminatoires ».

L’archidiocèse de Hobart ne semble pas ébranlé par les menaces, déclarant à ABC que Mgr Porteus, qui dirige l’archidiocèse depuis 2013, écrivait pour informer les parents de « son inquiétude concernant les menaces pour la liberté religieuse que représente la législation proposée par le gouvernement Albanese ».

Mgr Porteus a fait l’objet de critiques similaires en 2015 lorsqu’il a distribué une brochure intitulée « Don't Mess with Marriage » (Ne touchez pas au mariage) aux écoles catholiques avant un vote sur le « mariage homosexuel » qui a finalement été adopté.


*Je ne saisis pas exactement pourquoi Mgr Julian Porteous condamne les « thérapies de conversion », à moins qu'il ne s'agisse d'autre chose qu'aider une personne ayant des attirances pour les personnes du même sexe à s'en défaire. — A.H.



Laissez un commentaire