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Un appel à Mgr Francis Leo au sujet des encouragements à la transition de genre dans les écoles publiques catholiques de son archidiocèse

Par Josie Luetke (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie) — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock

Josie Luetke
Coalition nationale pour la Vie
157 Catharine St N, 2e étage
Hamilton, Ontario, L8L 4S4

31 mai 2023

Monseigneur Francis Leo, archevêque de Toronto
Archidiocèse de Toronto
1155, rue Yonge
Toronto, Ontario, M4T 1W2

Monseigneur,

Bienvenue dans l’archidiocèse de Toronto !

Je suis une pécheresse comme tout le monde, une paroissienne de St. John of the Cross à Mississauga, et aussi directrice de l’éducation et de la sensibilisation de la Coalition nationale pour la Vie.

Je sais qu’en raison de votre récente installation, vous avez probablement été bombardé de nombreuses demandes urgentes. Je suis désolée d’ajouter à la liste des domaines qui requièrent votre attention, mais les conseils scolaires catholiques qui relèvent de votre juridiction sont en grande difficulté, et je ne dis pas cela avec désinvolture.

Les conseils scolaires catholiques de Dufferin-Peel, Durham, Simcoe Muskoka, Toronto et York célèbrent tous, à des degrés divers, le mois de la « Fierté », certains allant même jusqu’à hisser le drapeau arc-en-ciel à devant les écoles ou les bureaux des conseils. Cette évolution, bien que présentée de manière trompeuse comme un geste d’amour et de tolérance, est erronée.

Nous pourrions avoir une longue discussion théorique à ce sujet, mais je vous écris pour partager une histoire réelle de ses répercussions pratiques.

Une de mes amies a une sœur de 15 ans qui fréquente une école de la Commission scolaire catholique du district Durham ; cette jeune fille est confuse quant à son identité de genre et souhaite être traitée comme un garçon.

Ses parents sont catholiques et opposés au transgenrisme, mais l’école, au lieu d’aider leur fille, l’encourage activement à faire la transition. Veuillez consulter le document qu’elle a reçu à l’école de la part d’une assistante sociale.

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Pourquoi conseille-t-on à un élève (alors âgé de 14 ans) d’utiliser « des bandages de compression de la poitrine, des rembourrages ou prothèses évoquant les organes masculins, des STP (dispositifs pour faire uriner debout), des prothèses mammaires, des sous-vêtements de compression, des sous-vêtements rembourrés », etc.

Cela ne vous retourne-t-il pas l’estomac ? Cela ne vous paralyse-t-il pas de peur et de détresse ?

Il est dégoûtant pour un adulte d’encourager une telle expérimentation perverse chez les jeunes, surtout dans une école catholique.

Pourquoi l’a-t-on encouragée à « faire des plans, des recherches ou des petits pas vers [ses] objectifs de transition sociale, médicale ou juridique à long terme » ?

Cela ne va-t-il pas à l’encontre de l’enseignement catholique ? N’est-ce pas profondément contraire à l’éthique, compte tenu des dommages physiques, psychologiques et spirituels de la transition que de nombreux détransitionneurs ont utilement mis en lumière ?

Et pourquoi les étudiants sont-ils éloignés de leurs parents et orientés vers des étrangers anonymes sur internet ?

Mon amie se sent presque impuissante à empêcher sa sœur de s’engager dans cette voie, et cela fait des ravages sur la santé mentale de toute la famille.

Les parents devraient pouvoir envoyer leurs enfants dans des écoles catholiques en étant certains que ces établissements sont sécuritaires et, bien sûr, catholiques.

Malheureusement, il ne s’agit pas d’un incident isolé.

Je connais d’autres jeunes qui luttent contre la dysphorie de genre et dont les parents fidèles ne savent pas comment les aider et se sentent trahis par les institutions catholiques.

La Commission scolaire catholique de Toronto (TCDSB) continue d’afficher sur son site internet le LGBTQ YouthLine comme une « ressource pour la santé mentale et le bien-être des étudiants ». YouthLine, à son tour, énumère des douzaines de ressources problématiques, y compris des informations sur « l’achat de votre premier aplatisseur de poitrine », des formulaires sur la façon de changer légalement le sexe sur les documents d’identité, des « guides de sexualité à moindre risque » pour les « hommes trans » et les « femmes trans », etc.

Le site internet de la TCDSB consacré au Mois de la Fierté est tout aussi déchirant, et je vous invite à le parcourir vous-même. On y trouve une ressource de l’agence The 519 qui prétend faussement que « toutes les personnes ont le droit d’accéder aux toilettes, aux vestiaires ou à d’autres espaces genrés en fonction de leur identité vécue — la façon dont elles choisissent de s’identifier et de se présenter au monde. Le sexe assigné à la naissance n’est pas nécessairement lié à l’identité vécue ».

En tant que catholiques, nous savons que cette affirmation est fausse et nuisible.

Je pourrais multiplier les exemples de mensonges et de tromperies qui encouragent la dépravation sexuelle et corrompent les écoles catholiques ; ils sont nombreux.

Cependant, j’espère qu’il est déjà évident que la situation exige votre intervention immédiate.

S'il vous plaît, veuillez ordonner aux écoles « catholiques » de votre juridiction de cesser de tolérer le transgenrisme, l’activité homosexuelle et tout ce qui viole les enseignements catholiques et nuit aux élèves (entre autres). Si les conseils scolaires refusent d’obéir à votre autorité, soyez prêt à leur retirer leurs titres catholiques.

À ce stade, l’étiquette « catholique » fait plus de mal que de bien et contribue grossièrement au péché de scandale. Les parents de mon amie, par exemple, ont envoyé leur enfant dans une école catholique avec l’espoir raisonnable qu’elle serait instruite dans la foi. Au lieu de cela, ils craignent maintenant qu’elle leur soit enlevée et que son corps subisse des dommages irréversibles.

Nous en sommes arrivés là parce que d’autres dirigeants de l’Église n’ont pas pris de mesures suffisantes, convaincus que le financement public justifiait leur tolérance à l’égard de l’infiltration de groupes LGBTQ dans les écoles — avec les Alliances Gay-Hétéros, la participation de l’Ontario English Catholic Teachers' Association au défilé de la Fierté, l’ajout des termes « identité de genre » et « expression de genre » dans les codes de conduite, etc. Ces dirigeants portent la responsabilité de ce qui s’est passé, et il en sera de même pour vous si vous choisissez de ne pas agir. Je dis cela en toute charité et humilité, mais j’avoue que je suis aussi désabusée par la conduite de trop de membres du clergé qui ont laissé tomber leur troupeau.

Je vous supplie d’intervenir pour le bien de ces jeunes troublés et confus et pour la préservation de la foi, qui est menacée par chaque compromis.

Le moment est venu de faire preuve d’un grand courage, et je prie le Seigneur de vous accorder la force nécessaire pour prendre des mesures décisives. Je ne peux imaginer l’ampleur des retombées si vous exigez que toutes les institutions « catholiques » de l’archidiocèse cessent de promouvoir le transgenrisme et l’homosexualité, sous peine de perdre le nom de « catholique », mais je n’ai pas besoin d’imaginer les retombées si vous ne le faites pas. J’en suis témoin presque tous les jours, et mon âme en est ébranlée.

En vous remerciant par avance de l’attention que vous porterez à cette question dans la prière, je vous prie d’agréer, Monseigneur, l’expression de mes respectueuses salutations.

Josie Luetke
Directrice de l’éducation et de la sensibilisation
Coalition nationale pour la Vie



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