Le fils de Nicolas Tétrault.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Nicolas Tétrault/X
2 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Un ancien politicien canadien a déclaré qu’il avait dû fuir avec sa famille aux États-Unis après que le personnel du Montreal Children’s Hospital lui ait dit que son fils, qui s’était noyé, serait débranché du respirateur artificiel et que ses organes pourraient alors être « prélevés ».
Dans un message publié sur les réseaux sociaux après Noël, Nicolas Tétrault, ancien conseiller municipal de Montréal, a raconté comment il avait été contraint d’obtenir des soins appropriés pour son fils, Arthur, au centre médical Ochsner de la Nouvelle-Orléans.
Selon M. Tétrault, son fils s’est noyé le 8 octobre 2024 et a été transporté à l’hôpital du Lakeshore à Pointe-Claire, au Québec, où il a été « réanimé ».
Il a ensuite été transféré au Montreal Children’s Hospital pour des soins urgents et, selon M. Tétrault, il a reçu « un très bon service », sauf à la fin lorsque, environ cinq ou six semaines après l’incident, les médecins « ont décidé qu’Arthur n’avait aucune chance de survie et qu’ils allaient le débrancher le 29 novembre ».
M. Tétrault note que le personnel de l’hôpital lui a dit qu’il fallait préparer les funérailles de son fils, car il était [tout juste] « bon pour donner les organes ».
M. Tétrault a déclaré que le personnel de l’hôpital de Montréal lui a dit que son fils était « bon pour les ordures », ajoutant qu’il avait également été « surmédicamenté » par le personnel de l’hôpital.
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« Ils (le personnel de l’hôpital) ont dit qu’ils allaient prélever les organes et le tuer, et qu’ils allaient le débrancher à partir du 29 novembre — c’est ça le système de santé du Québec pour vous », a-t-il déclaré dans le message vidéo.
À la suite de cette épreuve, M. Tétrault a trouvé un moyen de transporter son fils aux États-Unis par ambulance aérienne pour qu’il reçoive des soins appropriés et urgents au centre médical Ochsner.
Son fils est actuellement en convalescence, sans ventilateur, au centre médical Ochsner.
M. Tétrault, qui est originaire de la Nouvelle-Orléans, a indiqué dans la vidéo qu’il envisageait actuellement d’ouvrir une enquête sur l’hôpital de Montréal.
« Ils refusaient [d’appliquer] les traitements des médecins les plus avancés au monde », a déclaré le père, ajoutant que les choses qu’ils avaient demandées à l’Hôpital de donner à son fils afin « d’améliorer l’état » de celui-ci « ont été refusées ».
« Y compris des choses simples comme augmenter l’oxygène à 30 % deux fois par jour pendant 45 à 60 minutes, ce qui a donné des résultats étonnants au département médical de l’université de l’État de Louisiane », a-t-il déclaré.
M. Tétrault a ajouté qu’il était déçu par le système de santé canadien, déclarant : « Nous pensons tout savoir au Canada — je vous le dis, des têtes vont tomber lorsque j’aurai terminé mon enquête ».
La vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre le personnel de l’hôpital Ochsner Medical Center en train d’encourager la famille alors que le garçon sort des soins intensifs.
Le père a remercié « Dieu » et le personnel de l’hôpital pour ce « miracle »
L’épreuve vécue par M. Tétrault, qui a été conseiller municipal de Montréal de 2001 à 2005, a attiré l’attention de personnalités canadiennes.
Dans une vidéo publiée sur X le 27 décembre, il a remercié Dieu d’avoir sauvé son fils avec l’aide du personnel de l’hôpital.
« Un miracle à la Nouvelle-Orléans en Louisiane, une quantité infinie de mercis à Dieu, au OchsnerHealth Hospital, au PICU et à tous ceux qui ont aidé ma famille y compris le Docteur Paul G Harch, le Docteur Pierre Marois et le Docteur Michel Bazinet, plus TOUS les autres DOCTEURS, INCROYABLES ! »
Ben Mulroney, le fils de l’ancien Premier ministre conservateur canadien Brian Mulroney, dans un message publié sur X la veille du Nouvel An, a appelé à la réalité de l’état du système médical socialisé du Canada.
« Nicolas Tétrault @NicolasTetrault est allé à l’encontre des souhaits des médecins canadiens de son fils, l’envoyant se faire soigner aux États-Unis », a écrit Ben Mulroney. « S’il était resté au Canada, il serait mort. Après 30 jours aux États-Unis, il est sorti de l’unité de soins intensifs et se rétablit bien ».
Ben a interrogé Tétrault dans une entrevue sur son épreuve, et celui-ci a expliqué plus en détail la façon dont sa famille [qui compte six enfants] a dû fuir pour obtenir des soins appropriés pour leur fils.
L’expérience de M. Tétrault n’est pas unique au Canada. En 2023, un tribunal québécois a jugé que le personnel médical de l’hôpital Sainte-Justine de Montréal était autorisé à débrancher le tube respiratoire d’un jeune garçon plongé dans le coma après être tombé dans une piscine.
Au Canada, l’aide au suicide sanctionnée par l’État, ou l’assistance médicale à mourir (AMM), ne permet pas aux mineurs de bénéficier de cette procédure. Cela n’a pas empêché les militants de réclamer un élargissement de la loi.
Les leaders canadiens pro-vie ont critiqué la volonté du gouvernement Trudeau d’étendre l’AMM.
En effet, la plupart des Canadiens craignent que le régime d’euthanasie du pays ne cible injustement les personnes financièrement et socialement vulnérables, tout en soutenant de façon générale cette pratique immorale.