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Trudeau se vante à nouveau de l’engagement inébranlable de son gouvernement en faveur de l’avortement


Justin Trudeau.

Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pete Baklinski/LifeSiteNews

1er octobre 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le principal groupe pro-vie du Canada critique sévèrement le premier ministre Justin Trudeau d’avoir à nouveau défendu l’avortement lors de la « Journée internationale de l’avortement sans risque », dont le nom relève de l’oxymoron.

Le 28 septembre, Trudeau — en contradiction avec son baptême catholique — a publié une déclaration célébrant la soi-disant « Journée internationale de l’avortement sans risque », proclamant son soutien inébranlable à l’avortement et celui de son parti libéral.

« Notre gouvernement est fièrement pro-choix et le sera toujours. C’est pourquoi nous prenons des mesures pour étendre les soins de santé sexuelle et reproductive (SSR) à l’ensemble du pays », a déclaré M. Trudeau.

« En cette Journée internationale de l’avortement sans risque, nous réaffirmons sans équivoque le droit de chaque femme à prendre des décisions concernant son corps, sa vie et son avenir », a-t-il ajouté, en utilisant le langage typique des partisans de l’avortement, qui présentent le meurtre des enfants à naître comme un « droit des femmes » concernant « leur corps ».

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La Coalition nationale pour la vie (CNV) a réagi en critiquant M. Trudeau de s’être vanté du travail qu’il a accompli pour promouvoir le meurtre des enfants à naître.

Trudeau s’est vanté, à l’occasion de la « Journée internationale de l’avortement sans risque » (28 septembre), de tout ce qu’il a fait pour promouvoir l’assassinat d’enfants à naître, tant dans son pays qu’à l’étranger », a écrit Pete Baklinski, directeur de la communication de CNV, en réponse au message de Trudeau sur l’avortement.

« Tout d’abord, il n’existe pas d’avortement “sûr”. C’est un mensonge. Le seul but de l’avortement est de tuer un être humain avant sa naissance. La procédure a échoué si elle n’aboutit pas à la mort du bébé. L’avortement n’est jamais sans danger pour l’enfant à naître », a-t-il écrit.

Baklinski a fait remarquer que l’avortement n’est « pas sûr pour la mère non plus », car les avortements chirurgicaux et chimiques « nuisent aux femmes à de nombreux niveaux, y compris physiquement, émotionnellement, psychologiquement et spirituellement ».

« L’avortement n’est sûr pour personne », a-t-il souligné.

Dans son message, M. Trudeau a proclamé que lui et son gouvernement « se battront — bec et ongles — pour protéger le droit des femmes à choisir » de tuer leurs enfants à naître, qualifiant l’avortement de « soins de santé ».

« La planification familiale est un soin de santé. C’est aussi simple que cela », a affirmé le premier ministre.

M. Baklinski a fait remarquer que le fait que M. Trudeau qualifie l’avortement de « soins de santé » n’est pas du tout exact, car « la grossesse n’est pas une maladie ».

« Les soins de santé sont la fourniture organisée de soins médicaux aux personnes afin qu’elles puissent maintenir ou améliorer leur santé par la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies, des affections ou des blessures. La grossesse n’est pas une maladie, une affection ou une blessure. Mettre fin à une grossesse en tuant le bébé n’est en aucun cas un soin de santé », écrit-il.

« Cela n’a rien à voir avec la santé et tout à voir avec la mort ».

LifeSiteNews a récemment rapporté comment la Coalition nationale pour la vie a rappelé à la députée libérale pro-avortement Soraya Martinez Ferrada qu’il n’existe pas de « droit » officiel à l’avortement dans le pays, un fait souvent ignoré ou méconnu de la plupart des Canadiens.

En fait, aucune loi ne régit l’avortement au Canada, ce qui signifie que la procédure mortelle est autorisée pendant les neuf mois de la grossesse. En même temps, ce vide juridique signifie que rien n’empêche les politiciens d’imposer des restrictions à cette sinistre pratique.

Quant à Trudeau, il professe depuis longtemps son soutien à l’avortement bien qu’il soit catholique. Depuis son entrée en fonction en 2015, son gouvernement libéral s’est fait le champion des politiques pro-avortement, notamment en retirant aux centres de ressources pour femmes enceintes leur statut d’organisme de bienfaisance.

Selon la CNV, l’avortement a tué plus de quatre millions de bébés à naître au Canada depuis sa légalisation en 1969, ce qui équivaut à peu près à la population de la province d’Alberta.



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