Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Il ne suffit apparemment pas à Justin Trudeau et ses libéraux qu’un projet de loi pour rendre criminel la « thérapie de conversion » soit présentée au Sénat du Canada, ils prévoient présenter un projet de loi semblable à la Chambre des communes, dès la rentrée parlementaire en janvier, selon LifeSiteNews :
Présenté la semaine dernière par le sénateur indépendant Serge Joyal, le projet de loi S-202 rendra passible d’une peine d’emprisonnement maximale de cinq ans le fait de bénéficier matériellement ou financièrement, indirectement ou directement, de la prestation d’une « thérapie de conversion » à toute personne de moins de 18 ans.
Le projet de loi modifie en outre le Code criminel pour faire de la publicisation de la « thérapie de conversion » [si celle-ci comprend un revenu] un crime passible d’un emprisonnement maximal de cinq ans.
De plus, le gouvernement libéral du Premier ministre Justin Trudeau prévoit présenter un projet de loi semblable à la Chambre des communes lors de l’ouverture de la nouvelle session parlementaire en janvier.
Dans ses lettres de mandat aux ministres, énonçant les objectifs législatifs des libéraux, Trudeau a demandé au ministre de la Justice David Lametti de « modifier le Code criminel de façon à interdire les thérapies de conversion et travailler avec les provinces et les territoires pour mettre fin aux thérapies de conversion au Canada. »
Étant donné que c’est le cas, on s’attend à ce que le projet de loi S-202 du Sénat « progresse très rapidement », affirme David Cooke, directeur de campagne de Campaign Life Coalition.
Le projet de loi S-202 définit la « thérapie de conversion s’entend de pratiques, traitements ou services visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’un individu ou visant à éliminer ou réduire l’attirance sexuelle ou le comportement sexuel entre personnes de même sexe. Il est entendu que la présente définition ne vise pas le changement chirurgical de sexe ou tout service qui s’y rapporte. »
Cette définition globale inclut « la dispensation de conseils chrétiens, la prière et l’évangélisation dirigées vers la communauté LGBT » ainsi que « les pratiques médicales ou psychologiques », déclare Cooke.
|
|
Jack Fonseca de Campaign Life Coalition explique l’innocuité de la « thérapie de conversion », selon LifeSiteNews :
Ce que les « psychologues et psychiatres professionnels » utilisent aujourd’hui pour aider à surmonter les attirances non désirées envers le même sexe « est simplement une » thérapie par la parole « clinique standard, dans laquelle les patients qui veulent de l’aide parlent à un conseiller ou à un thérapeute des moments importants de leur vie, en particulier des traumatismes de l’enfance qui ont pu contribuer aux sentiments homosexuels ou transsexuels indésirés » affirme-t-il.
Ce processus, que l’on appelle aussi « thérapie réparatrice », est « très efficace », a ajouté Fonseca.
Pionnier et autorité dans le domaine de la thérapie réparatrice, le Dr Joseph Nicolosi a « invariablement constaté » qu’un tiers de ses patients luttant avec leur attirance pour le même sexe « recouvrent leur nature hétérosexuelle¹, arrivent à se marier avec une personne du sexe opposé² et ont une famille », explique-t-il.
Un autre tiers d’entre eux « fait des progrès significatifs, mais continue à lutter une attirance envers le même sexe », tandis qu’« un tiers n’a connu aucun changement », fait remarquer Fonseca. « En termes d’efficacité par rapport à d’autres formes de traitement psychiatrique ou de conseil, c’est en fait un très bon taux de réussite. »
¹Même les personnes ayant une attirance pour les personnes de même sexe ont une nature normale (hétérosexuelle). Il s’agit plutôt d’un retour à cette nature qu’un recouvrement. — A. H.
²Redondant : on ne se marie qu’avec une personne de sexe opposé. — A. H.