Nettoyage des traces de pneus sur le passage-piéton de Waterloo en Ontario.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter
10 juin 2023 (LifeSiteNews) — Les militants LGBT ont conquis toutes les institutions canadiennes — mais selon le gouvernement, le mouvement est confronté à une « marée montante de haine » — une expression utilisée à la fois par le premier ministre Justin Trudeau et d’autres membres de son gouvernement. La quasi-totalité des événements organisés par le mouvement LGBT est financée par les différents niveaux de gouvernement, y compris les événements de la « Fierté », et le gouvernement fédéral accorde « jusqu’à 1,5 million de dollars aux organisations de la Fierté à travers le pays pour renforcer les mesures de sécurité lors des défilés et d’autres événements ».
D’où vient cette « marée montante de haine » ? Vous ne l’entendrez pas dans les sources traditionnelles, mais les principales manifestations qui ont eu lieu récemment au Canada ont été menées par des immigrés musulmans, y compris un affrontement majeur entre des militants LGBT et des parents au cours duquel des enfants ont piétiné des drapeaux de la Fierté à Ottawa. Le reste de la réaction est en grande partie une escroquerie facilitée par un mouvement qui a besoin de se présenter comme victime pour continuer à faire avancer son programme.
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Voici comment cela se passe.
Des activistes peignent un passage piéton arc-en-ciel sur la rue principale. Certains Canadiens disent : « Nous n’aimons pas beaucoup cela ». Le gouvernement Trudeau : « Il s’agit d’une marée montante de haine ». Les médias annoncent : « Le fascisme revient au Canada alors que des traces de pneus ont été identifiées sur un passage pour piétons sur une route où circulent des voitures ». (Il ne s’agit pas d’une hyperbole, d’ailleurs. La ville de Waterloo a publié cette déclaration le 9 juin : « Nous sommes tristes d’annoncer que le passage piéton arc-en-ciel de Willis Way a été vandalisé avec des traces de pneus. La haine n’a pas sa place à Waterloo. Les équipes travaillent d’arrache-pied pour nettoyer les lieux et redonner un coup d’éclat au passage piéton pour l’instant, mais une restauration complète est prévue prochainement ». Ouais, la route a été « vandalisée par des traces de pneus ». Quelle blague !)
Il est essentiel que les Canadiens reconnaissent le véritable programme du mouvement LGBT, qui n’a rien à voir avec l’égalité — il est incroyablement radical. Comme je l’ai noté en début de semaine, le Nouveau-Brunswick a récemment fait un petit geste de bon sens pour rétablir les droits parentaux en déclarant que les parents devaient être impliqués si le personnel de l’école prévoyait de procéder à la transition sociale d’enfants. Comme l’a souligné le premier ministre Blaine Higgs, il s’agit d’une politique pleine de bon sens. Toutefois, le premier ministre Justin Trudeau a presque immédiatement qualifié les parents de dangereux lors d’un discours prononcé jeudi soir au Rainbow Railroad Freedom Party à Toronto, une organisation LGBT.
« Les acteurs politiques d’extrême droite tentent de se surpasser dans le type de cruauté et d’isolement qu’ils peuvent infliger à ces personnes déjà vulnérables », a déclaré M. Trudeau. « En ce moment même, les enfants transgenres du Nouveau-Brunswick se font dire qu’ils n’ont pas le droit d’être eux-mêmes, qu’ils doivent demander la permission. Les enfants transgenres doivent se sentir en sécurité et ne pas être la cible des politiciens. Nous devons nous opposer à cela. Nous devons défendre les libertés auxquelles nous croyons et continuer à faire en sorte que l’amour l’emporte sur la haine ».
Il est très important de comprendre ce que dit ici le premier ministre : il affirme qu’impliquer les parents, c’est « cibler » les enfants. C’est Justin Trudeau qui « cible » les parents comme un danger pour leurs propres enfants. Le premier ministre Higgs a bien réagi : « Il est regrettable que le Premier ministre ne prenne pas en compte la situation dans son ensemble et ne comprenne pas que les parents jouent un rôle dans l’éducation de leurs enfants ».
Comment est-il devenu controversé au Canada de dire que « les parents jouent un rôle dans l’éducation d’un enfant » ?
Le chef conservateur Pierre Poilievre, quant à lui, a répondu à une question sur le changement de politique du Nouveau-Brunswick en disant qu’il laisserait la politique de l’éducation aux provinces. Le Parti conservateur a beau jeu de dire qu’il « lutte contre le wokisme », mais lorsqu’il s’agit de questions concrètes, peu d’entre eux montent au créneau. Il faut le dire clairement : Tout politicien conservateur qui ne soutient pas le droit des parents — de savoir ce que le personnel scolaire fait avec leurs enfants — ne sert à rien.