Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pkanchana/Adobe Stock
2 janvier 2024, Ottawa (LifeSiteNews) — Le premier ministre canadien Justin Trudeau a été ridiculisé dans le monde entier sur les médias sociaux pour avoir rendu obligatoires les produits d’hygiène féminine dans les toilettes pour hommes, certains affirmant que cette politique est une attaque systématique « contre la masculinité ».
« À l’époque où seules les femmes avaient leurs règles, nous devions payer pour nos propres produits », a déclaré la sénatrice conservatrice Linda Frum le 12 décembre dans un message publié sur X (Twitter) qui comprenait une photo d’un panier de menstruation dans les toilettes pour hommes du Parlement canadien.
« Mais maintenant que les hommes aussi ont leurs règles, ces produits doivent, depuis cette semaine, être gratuits dans les toilettes pour hommes de tous les lieux de travail fédéraux, y compris la Colline du Parlement — où cette photo a été prise aujourd’hui ».
En réponse à la publication de Mme Frum, l’usagère de X Vivian Bercovici a répondu : « Non, c’est pas vrai. Bientôt des urinoirs dans les toilettes des femmes ».
Frum a répondu par un « 100 % ».
|
|
Un nouveau mandat fédéral entré en vigueur le 15 décembre oblige tous les lieux de travail fédéraux canadiens, y compris les bases militaires, à fournir ce que l’on appelle des « kits de menstruation » dans les toilettes pour hommes afin de promouvoir l’« inclusivité ».
La directive a été émise par Emploi et Développement social Canada, qui affirme que la distribution gratuite de serviettes et de tampons dans les toilettes pour hommes permet aux « personnes menstruées de participer pleinement au marché du travail et à la société en général ».
Un utilisateur de X (Twitter), @therealmrbench, a noté que le New York Post a repris l’histoire, ce qui montre que « le premier ministre canadien Justin Trudeau continue de faire du Canada la risée du monde ».
Un autre utilisateur de X, @FedUpWithGovmt, a posté le 26 décembre : « Yo Canada vous avez un très sérieux problème. Ce cinglé woke (Trudeau) est à la tête de votre pays ».
En réponse à ce message, @LegacyGunns a répondu : « Oh, il n’est pas woke. Il sait juste comment obtenir des votes ».
Ce à quoi @FedUpWithGovmt a répondu : « Il est dégoûtant. Combien d’imbéciles ont voté pour lui au Canada ? Les Américains qui ont voté pour Biden sont tout aussi stupides ».
L’article du Post a été publié le 26 décembre et comprenait à la fois les commentaires de Frum et ceux du chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier qui, juste avant Noël, a déchiré une page de la nouvelle directive du gouvernement fédéral imposant la présence de produits d’hygiène féminine dans les toilettes pour hommes.
« La décision des libéraux de distribuer des tampons dans les toilettes pour hommes partout, y compris dans les bases militaires, n’est qu’une nouvelle étape dans l’attaque systématique contre la masculinité, et fait partie d’une bataille idéologique plus large », a écrit Bernier sur X (Twitter), ce qui a été rapporté par LifeSiteNews.
Bernier s’est toujours opposé aux idéologies extrêmes de changement de sexe, affirmant qu’il n’y a que deux « sexes » et que « le bon sens l’emportera » dans le débat sur le genre. Il s’est également opposé à l’endoctrinement LGBT dans les écoles publiques et a reproché au Parti conservateur du Canada de ne pas s’exprimer suffisamment sur ces questions.
Au cours des dernières années, les pays occidentaux, en particulier les États-Unis et le Canada, se sont efforcés de promouvoir activement l’idéologie du genre auprès des jeunes.
Le gouvernement libéral de M. Trudeau adhère pleinement à l’agenda LGBT. Récemment, il s’est engagé à verser la somme colossale de 100 millions de dollars aux groupes militants LGBT, la majeure partie de cette somme étant consacrée aux jeunes et aux initiatives sur le terrain.
En 2017, le Sénat a adopté ce que l’on appelle le projet de loi sur les droits des transgenres, qui ajoute l’« expression de genre » et l’« identité de genre » au code des droits de la personne du Canada et à l’article du Code criminel relatif aux crimes haineux.
À peu près au même moment, les fonctionnaires fédéraux ont été contraints de suivre un cours féministe obligatoire sur l’« égalité des sexes », sous peine de subir des conséquences non précisées.