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Trudeau débat de l’avortement avec des étudiants, mais jamais avec des pro-vie chevronnés


Justin Trudeau argumentant avec un jeune homme inexpérimenté sur la question de l'avortement, à l'Université du Manitoba à Winnipeg.

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Laurie Gagnon pour Campagne Québec-Vie — Photo : NoahFromCanada/Reddit

17 avril 2023 (LifeSiteNews) — Plus tôt cette année, les militants pro-vie ont eu l’occasion de confronter le premier ministre Justin Trudeau, le politicien le plus pro-choix de l’Histoire du Canada. À Hamilton, en Ontario, des partisans pro-vie de Hamilton Against Abortion et de Campaign Life Coalition ont brandi des pancartes représentant des victimes de l’avortement à l’extérieur d’un lieu où Trudeau se réunissait avec les gros bonnets du parti pour une séance de stratégie. Lorsqu’il est sorti, un militant pro-vie lui a demandé : « Que pensez-vous de l’avortement ? »

Il a répondu : « Le droit des femmes de choisir… » puis s’est promptement esquivé. Il a rapidement rencontré un autre groupe pro-vie qui lui a posé une autre question : « Monsieur le Premier Ministre, croyez-vous en l’égalité des droits pour tous les êtres humains ? »

« Je crois au droit des femmes de choisir », a-t-il répondu. « Qu’en est-il de cet être humain qui a été tué ? », lui a demandé un partisan pro-vie en lui montrant une pancarte sur laquelle on voyait un bébé avorté. « Je défendrai les droits des femmes tous les jours », a-t-il répondu en passant rapidement devant lui. Ses réponses, bien sûr, n’étaient que des mots creux qui refusaient d’humaniser le personnage central du grand drame moral dans le débat sur l’avortement : l’enfant à naître. M. Trudeau a affirmé croire au « droit des femmes de choisir », mais n’a pas voulu discuter de la conséquence de ce choix en question : la destruction d’un bébé dans l’utérus. La position de Trudeau sur la question n’est qu’une phrase inachevée.

Il est très probable que vous n’ayez jamais entendu parler de la rencontre, en janvier, du premier ministre avec deux jeunes femmes pro-vie aux arguments convaincants et pleins de compassion pour la défense de l’enfant à naître. Le portrait est loin d’être flatteur : un premier ministre dont le bilan avec les femmes est douteux déclarant à deux jeunes femmes opposées à l’avortement que sa position est favorable aux femmes — c’est pourquoi le Parti libéral a choisi de rendre publique l’interaction de M. Trudeau avec un adolescent ce mois-ci.

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M. Trudeau demande au jeune homme pourquoi il soutient le Parti populaire du Canada, un parti politique dirigé par l’ancien politicien conservateur Maxime Bernier. Le jeune homme répond qu’il est opposé à la vaccination obligatoire et à l’avortement. M. Trudeau lui demande alors : « D’accord, pensez-vous que les femmes devraient avoir le droit de choisir ce qu’il advient de leur propre corps ? »

À ce stade, un militant pro-vie chevronné soulignerait probablement le fait que l’enfant dans l’utérus ne fait pas partie du corps de la femme. Mais le jeune homme est pris au dépourvu et répond par la négative, avant d’ajouter que si les femmes « couchent à droite et à gauche, elles ne devraient pas être autorisées à avorter le bébé, à son avis. » Trudeau sent qu’il s’agit d’une occasion à saisir et pousse le jeune homme dans ses derniers retranchements : « Vous ne pensez pas que les femmes devraient pouvoir choisir ce qu’elles font de leur corps ? » Le jeune homme exprime son point de vue et, lorsque Trudeau lui demande s’il est favorable à l’avortement en cas de viol, il lui répond que « c’est là que ça se complique ».

Lorsque l’adolescent répond qu’il est « ambivalent » sur la question et qu’il ne sait « honnêtement pas », M. Trudeau réplique : « Eh bien, il semble que vous ayez besoin de méditer et de prier un peu plus sur la question » — le premier ministre ne sort sa piété que pour justifier le meurtre d’enfants ou la révolution sexuelle.

Si le premier ministre avait pris la peine de discuter avec les jeunes femmes désireuses de débattre de l’avortement avec lui, il aurait reçu des réponses cohérentes à toutes ses questions — et il aurait été forcé de faire face aux victimes de l’avortement. C’est pourquoi Trudeau a délibérément évité, en passant rapidement devant elles, ces femmes pro-vie capables de défendre leur vision du monde en s’appuyant sur la science, l’éthique et une philosophie cohérente des droits de l’homme, mais a été ravi de discuter avec un jeune homme inconfortable avec l’avortement, mais qui, comme beaucoup de gens, était incapable d’en expliquer le pourquoi.

Trudeau est un partisan extrémiste de l’avortement parce que l’avortement est une partie intégrante de son « héritage familial ». Son père a été le premier à décriminaliser l’avortement au Canada ; sa mère a révélé dans une entrevue accordée à un grand magazine qu’elle avait avorté le demi-frère de Trudeau ; Trudeau lui-même revient sans cesse sur l’avortement et attaque fréquemment les organisations pro-vie (y compris le Canadian Centre for Bio-Ethical Reform où j’occupe le poste de directeur des communications). Il semble véritablement passionné par la question. Mais s’il était prêt à parler aux jeunes femmes pro-vie qui sont aussi passionnées par la protection de la vie que lui l’est par la garantie que les bébés puissent être tués dans l’utérus à n’importe quel moment, il pourrait s’instruire sur la question.

C’est, bien sûr, la raison pour laquelle il a délibérément évité les militants pro-vie.



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