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Témoins de l'avortement: Il ne fait aucun doute que l'avortement tue un être humain

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Par Sarah Terzo (LiveActionNews) - traduit de l’anglais pour Campagne Québec-Vie par Dominic Larkin

Je regarde à l'intérieur du seau en face de moi. Il y a une petite personne nue flottant dans un liquide sanglant.

Lors la rédaction d'articles, les auteurs de magazines sont parfois autorisés à assister à des avortements. Des étudiants en médecine qui n'ont jamais eu une opinion sur l'avortement, en viennent à remettre en question la procédure après avoir y avoir été confrontés. Les gens mis en présence de procédures d'avortement ou d’un avortement en ressortent en général convaincu qu’un avortement tue un être humain.

L'auteur Verlyn Klinkenborg du magazine Harper a visité un centre d'avortement en vue de publier un article en 1995. Après avoir vu les restes d'un avortement à dix semaines, il a écrit ce qui suit (1):

J'ai ressenti une parenté profonde et sans équivoque avec le pied et la main dans le plateau, une parenté si forte qu'elle était comme le roulement de la mer sous mes pieds. […]  J'étais surpris de ma propre tristesse, du sentiment de perte que j'ai senti. […] Il me devenait tellement plus facile d'être ému à la vue de la main démembrée, de la taille d'un point d'interrogation luisant sous des lumières fluorescentes. ... Dans cette minuscule main nue, il y avait l'imputation de l'innocence.

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L’auteure Sue Hertz a passé une année comme observateur dans un centre d'avortement occupé. Elle a vu les restes de plusieurs avortements (2):

Il était facile de se débarrasser d’une grossesse avortée, comme rien de plus qu’un sac de sang et de tissus - comme l'ont fait de nombreux militants pro-choix - si l'on ne voyait jamais de restes fœtaux ou de produits de conception (POC), comme on les appelait dans les cercles médicaux. Mais les infirmières, les assistants médicaux et les médecins qui travaillaient à l'intérieur des salles de procédure ... savaient qu'un POC âgé de onze semaines avait des bras, des jambes et des pieds minuscules avec des orteils.

A douze semaines, ces petites mains avaient des ongles minuscules. Bien que la tête fœtale était trop petite à ce stade pour résister à l'aspiration de la machine d'évacuation, des morceaux de visage - un nez et la bouche, ou un œil noir [...] ont parfois été trouvés par la suite. […] Des avortements plus tardifs ont extirpés des restes fœtaux encore plus horribles [...] La tête ne sortait pas entière pendant l'évacuation, mais les jambes, les bras et la cage thoracique restaient intacts. La main d'un fœtus du deuxième trimestre, comme le disait un néonatalogiste, semblait assez grande pour trembler.

Le Dr Anthony Levatino, ancien avortement, décrit ce qui se passe pendant un avortement au deuxième trimestre [dans le vidéo suivant].

Un écrivain du Wisconsin State Journal suivait un avorteur alors qu'il effectuait des avortements dans son établissement. Il raconte (3):

Christensen a effectué deux avortements ce jour-là sur des femmes qui étaient à la fin du premier trimestre. Dans chaque cas, le tissu a été aspiré dans un grand bocal en verre, remplissant le demi-pouce inférieur.

Christensen l'a ensuite versé dans un bassin filtrant et l'a examiné « pour s'assurer que nous avions tout enlevé ».

À un moment donné, il a ramassé un petit pied et l'a placé contre une règle. "Treize millimètres," a-t-il annoncé, "ce qui est compatible avec 12 semaines de grossesse réelle."

Plus tard, il exhibât une tête minuscule. Son tissu cérébral sera envoyé aux Instituts Nationaux de la Santé [NdlT : aux USA] pour la recherche sur les tumeurs cérébrales.

Peter Korn, qui a écrit un livre sur une clinique d'avortement ironiquement nommée "Lovejoy", décrit un avortement de cette façon (4):

Tenant toujours la pince, Lane [le docteur] commence à tirer, déchirant le fœtus. Ses trois premières extractions montrent des tissus indiscernables. La quatrième fait ressortir une masse plus solide. [...] De minuscules mains et pieds, extraits ensuite, sont les plus reconnaissables. La tête l’est moins. Les morceaux du fœtus et du placenta sont placés par Lane sur un plateau chirurgical à ses côtés.

L'auteure pro-choix Magda Denes a assisté à des avortements alors qu’elle écrivait son livre In Necessity and Sorrow : Life and Death Inside an Abortion Hospital [NdlT : Nécessité et douleur : la vie et la mort à l'intérieur d'un hôpital d'avortement]. Elle a été choquée en voyant le corps intact d'un bébé avorté au deuxième trimestre (5):

Je retire d'une main le couvercle d'un seau ... Je regarde à l'intérieur du seau en face de moi. Il y a là une petite personne nue flottant dans un liquide sanglant, manifestement la victime tragique d'un accident de noyade. Mais alors ce n'était peut-être pas un hasard, car le corps est pourpre avec des ecchymoses et le visage a la tension torturée d'un être forcé à mourir trop tôt. La mort me surprend dans une ruée de folie [...] J'ai déjà vu cela. Le visage d'un soldat russe, étendu sur une colline couverte de neige gelée, raidi par la mort et le froid. ... Une usine de la mort est la même partout, et l'agonie de la mort précoce est la même partout.

B.D. Colen, un journaliste au Newsday, a assisté à un avortement « D & E » au deuxième trimestre (5). Un D & E [NdlT : Dilatation & Évacuation] est l'avortement standard au deuxième trimestre et est pratiqué plus de 300 fois par jour:

Après avoir dilaté ou ouvert le col, le médecin a utilisé une curette, la version gynécologique d'une cuillère aiguisée, pour couper le fœtus en morceaux qu'il enlèverait ensuite avec une pince forceps. Un grand vase de pétri était posé sur une étagère d'instruments à droite des pieds de la jeune fille, et la majeure partie du matériel rouge dans le plat était méconnaissable. Mais de temps en temps, au cours de la procédure, le médecin frappait sa pince sur le bord du plat - et dans le liquide il tombait un pied, une main ou une cage thoracique […]

Après avoir vu ce que j'ai vu, je ne peux pas, même un instant, supporter l’inconséquence de ceux qui prétendent que le fœtus n'est pas humain ou de ceux qui se convainquent que l'avortement ne tue pas […]

Un auteur du magazine Salon a décrit deux avortements. L'un était un par dilatation et évacuation –D&E - (images ci-dessous) et l'autre un avortement par naissance partielle, une procédure qui est maintenant illégale en raison des efforts des pro-vie.

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Il raconte à propos du D&E (6) :

Coup après coup, le résident a plongé le Bierer (forceps) dans le ventre de la femme, enlevant une jambe, puis un bras, puis le foie, puis le placenta, suite auquel le docteur maugréât, parce que cela peut rendre l'extraction de la tête fœtale plus difficile. La dernière étape que j'ai vue était l'effondrement du crâne et l'enlèvement de la matière du cerveau.

Un ancien étudiant en médecine écrit ce qui suit (à 11 semaines, donc une dilatation et d'aspiration) (7):

Le docteur continuait à parler d’un ton monotone désintéressé, et je regardais alors que le contenu du ventre de la femme arriva par un dispositif d'aspiration et tomba dans un seau en acier inoxydable assis à ses pieds. Je me reculai et essuyai la sueur de mon front. - C'est horrible, dis-je. « Y a-t-il une raison particulière pour laquelle elle ne voulait pas avoir son bébé? »

« Elle voulait un avortement, répondit l'infirmière, et la loi nous oblige à faire ce qu'elle veut. »

Le docteur avait écouté notre conversation; il se levant, il déclara: « À ce stade de la grossesse, les produits de la conception, il y en a peu ». Je savais à son accent mis sur les « produits de la conception » qu’il s’adressait à moi.

Est-ce ça que vous avez dans ce seau? J'ai pensé. Est-ce que ça vous rend le boulot plus facile? Je n'ai pas eu le courage de dire ce que je pensais. Je l'ai toujours regretté.

Je m'avançai et regardai dans le seau. Cette fois, j'ai frémi d’une sueur froide. O Jésus! ai-je pensé. Je viens de voir quelqu'un se faire assassiner! Et je suis juste rester là à regarder! Pourquoi suis-je descendu ici? Comment pourrai-je jamais évacuer ça de mon esprit?

La voix de l'infirmière me ramena. « Ça va? »

« Je suis désolé », ai-je souri faiblement. « Je n’avais juste jamais réalisé ce que c'était.

« Est-ce que vous les aidez tout le temps? »

« Plus que je voudrais l’admettre », dit l'infirmière. « En fait, je peux en gérer un, mais quand ils commencent à revenir pour la deuxième ou troisième fois, ça vient vraiment me chercher. »

Alors que je quittais le bloc opératoire, je secouai la tête pour tenter d'extraire la vision horrible de ma tête. Je ne pouvais pas. C’était là; ça serait toujours là: une petite main ... une petite cage thoracique.

L'auteur continue à décrire les cauchemars qu'il eut à cause de l'avortement. Maintenant, il est un militant pro-vie.

Ces hommes et ces femmes ont été témoins de l'horreur de l'avortement de première main, et aucun d'entre eux n'est revenu indemne de l'expérience.

Certains, comme l'étudiant en médecine, sont devenus pro-vie. D'autres, comme Magda Denes, ont pu rationaliser leur expérience et rester pro-choix - mais ils comprenaient toujours la réalité derrière la rhétorique.

La grande majorité d'entre nous n'ont jamais vu un avortement - mais nous pouvons tirer profit des conclusions tirées par ceux qui en ont eu l’expérience. L'avortement est une procédure terrible et violente qui tue un bébé. Aucune explication édulcorée ne peut bannir cette réalité. Nous qui sommes dans le mouvement pro-vie devons continuer, sachant que nous luttons contre la plus importante injustice des droits de l'homme de notre temps.

1. “Violent Certainties” Magazine Harper. Janvier 1995, p. 47.

2. Sue Hertz. Caught in the Crossfire: A Year on Abortion’s Front Line. Prentice Hill Press, New York 1991, p. 104.

3. “Women Need Control over Birth Choice, Physician Says”, Wisconsin State Journal, 4 mars 2001 2001. Cité par Life Dynamics.

4. Peter Korn, Lovejoy: A Year in the Life of an Abortion Clinic. Atlantic Monthly Press, New York 1996 pp. 235-236

5. B.D. Colen ,“A High, But Necessary, Toll” , Newsday, 12 mai 1992.

6. Margaret A. Woodbury, “A Doctor’s Right to Choose” Salon Magazine July 24, 2002

7. Don Haines “The Day I Became Pro-Life” Oct. 30, 2002



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