L’Irlande du Nord rend illégal d’offrir de l’aide aux femmes devant les avortoirs
Par Right to Life UK (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les membres de l’Assemblée législative d’Irlande du Nord ont approuvé un projet de loi qui permettra l’introduction de zones de censure qui criminaliseront l'offre d’aide à l’extérieur des cliniques d’avortement de la région.
Le jeudi 24 mars, par un vote de 55 contre 29, les députés de Stormont ont approuvé le projet de loi sur les services d’avortement (zones d’accès sécurisé) présenté par le député du Parti vert, Clare Bailey. Ce projet de loi érige en infraction pénale le fait d’« influencer … une … personne [cherchant à se faire avorter], que ce soit directement ou indirectement » dans les « zones d’accès sécurisé ». Le projet de loi criminalisera effectivement les offres d’assistance et de prière dans un rayon de 150 m des cliniques d’avortement ou des hôpitaux où une zone de censure est en place.
Claire Bailey MLA a tenté d’accélérer la procédure afin que le projet de loi soit entendu plus tôt que prévu le mardi 22 mars. Cependant, les membres du TUV et du DUP se sont opposés à l’avancement de ce débat. La phase finale du projet de loi a été discutée le jeudi après-midi.
Une consultation publique sur le projet de loi a révélé que seuls 13 des 6 412 répondants étaient favorables au projet.
Elle entraînera presque certainement une longue poursuite en justice.
Au cours du débat de jeudi, un certain nombre de députés ont vivement critiqué le projet de loi. Pam Cameron, du DUP, a déclaré : « Je crois sincèrement que ce projet de loi n’aura pas l’impact que ses partisans croient qu’il aura, et il entraînera presque certainement des actions en justice prolongées. Ce projet de loi n’est pas une bonne législation. Il est vague et laisse de nombreuses zones d’ombre, notamment autour de la définition de l’“influence” en tant qu’infraction ».
Deborah Erskine MLA a critiqué la procédure accélérée du projet de loi, qui n’a pas laissé le temps d’en discuter correctement : « Si nous prenions tous du recul par rapport à la législation, je ne pense pas qu’il y aurait quelqu’un qui ne serait pas d’accord pour dire qu’il y a des choses qui doivent encore être aplanies mais qui ne l’ont pas été, en raison de la nature expéditive de la législation. Nous n’avons pas eu le temps que nous aurions pu avoir, s’il n’y avait pas eu de contraintes de temps, pour nous engager pleinement avec d’autres organisations ».
Lire la suiteLe projet de loi C-3 pourrait mettre fin aux manifestations pro-vie
Par David Cooke (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie
La proposition d’« accès aux soins de santé » du gouvernement libéral (projet de loi C-3) devrait préoccuper tous les Canadiens pro-vie et amoureux de la liberté d’expression.
Le projet de loi C-3 est un mini-bill-omnibus qui combine la promesse de dix jours de maladie payés pour les employés fédéraux avec une interdiction discutable des activités qui « interfèrent » [dans le texte officiel anglais, le verbe est « interferes », dans celui français « gêne », ce qui pourrait aussi être « interfère »] avec l’accès aux soins de santé. Il semble que les libéraux aient ressuscité cette vieille tactique corrompue qui consiste à présenter ensemble deux propositions totalement différentes ─ l’une populaire et l’autre controversée ─ afin de saborder le débat et de garantir l’adoption de la proposition la plus controversée.
L’interdiction de l’« interférence » dans l’accès aux soins de santé soulève beaucoup de questions
Selon le projet de loi C-3, « Commet une infraction quiconque, sans autorisation légitime, empêche ou gêne intentionnellement l’accès légitime par autrui à un endroit où des services de santé sont offerts par un professionnel de la santé ».
Cette disposition semble raisonnable à première vue. Bloquer physiquement l’accès aux hôpitaux peut mettre des vies en danger. Mais est-ce là tout ce que les libéraux ont l’intention d’interdire ? Si oui, alors pourquoi une nouvelle loi, puisque l’intimidation ou le harcèlement d’autrui est déjà un crime en vertu de nos lois existantes ?
La grande question est la suivante : qu’est-ce qui constitue une « interférence » dans cette nouvelle proposition ? S’agit-il de conseiller une femme désireuse d’avorter sur le trottoir devant un hôpital ? Le conseiller de trottoir pourrait-il être accusé de « gêner » si cette femme annule son rendez-vous avec l’avorteur ? L’avorteur ─ qui vient de perdre sa commission sur le meurtre ─ ne sauterait-il pas sur l’occasion pour porter plainte ?
Lire la suite« J’ai vu votre pancarte et je garde mon bébé »
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : motortion/Adobe Stock
Saskatoon, Saskatchewan, 23 novembre 2021 (Campaign Life Coalition) — Une jeune femme enceinte de la Saskatchewan a décidé de ne pas avorter son bébé après avoir vu un défenseur pro-vie témoigner de la vie à l’extérieur d’un hôpital provincial où sont pratiqués des avortements.
Barney Sullivan, 71 ans, a raconté à Campaign Life Coalition qu’il se tenait à l’extérieur de l’hôpital municipal de Saskatoon, où des avortements sont régulièrement pratiqués, lorsqu’une jeune femme qui semblait avoir une vingtaine d’années s’est approchée de lui et a voulu lui parler.
À ce moment-là, M. Sullivan se tenait juste devant l’entrée de l’hôpital avec une grande pancarte pro-vie sur laquelle on pouvait lire : « Les bébés à naître comptent » : « Les bébés à naître sont importants ».
« Je me tenais juste là, tout seul. Et cette dame voulait me parler. Et d’habitude, c’est plutôt négatif », a déclaré M. Sullivan qui, depuis deux ans, se tient chaque jour pendant plus d’une heure devant l’entrée de l’hôpital avec ses panneaux pro-vie, en priant tranquillement.
Elle m’a dit : « J’ai vu votre pancarte et je garde mon bébé ».
Selon Sullivan, la jeune femme a dit qu’il était prévu qu’elle se fasse avorter, mais quand elle a vu l’homme avec son message pro-vie se tenant juste à l’extérieur de l’hôpital, elle l’a interprété comme un signe qu’elle devait faire un choix différent.
Elle a dit : « Vous savez, j’allais me faire avorter, mais, a-t-elle dit, c’est un signe pour moi que je dois garder mon bébé », a raconté M. Sullivan au sujet de sa conversation avec la jeune femme.
Lire la suiteUn projet de loi qui limiterait l’activisme pro-vie autour des lieux d'avortements en Saskatchewan
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CBN News/YouTube
15 novembre 2020, Hamilton, Ontario (LifeSiteNews) — Campaign Life Coalition (CLC) a dénoncé la province canadienne de la Saskatchewan concernant un projet de loi qui rendrait illégal le fait de manifester contre l’avortement près des installations qui pratiquent cette forme d’infanticide.
En effet, le projet de loi propose la création d’un rayon de 50 mètres autour des hôpitaux afin d’interdire aux pro-vie de manifester, de faire du piquetage, de protester ou d’interagir de toute autre manière avec les femmes qui envisagent de se faire avorter.
« La Loi de 2021 modifiant la Loi sur la santé publique (projet de loi 48 sur l’accès sécuritaire aux hôpitaux) priverait les défenseurs de la vie de leur droit démocratique de témoigner librement et pacifiquement du caractère sacré de la vie humaine à l’extérieur des hôpitaux de la Saskatchewan où sont pratiqués des avortements », a déclaré Jeff Gunnarson, président national de Campaign Life Coalition. « Les lois de type “zones-bulles” censurées privent les citoyens canadiens de leurs droits et libertés et n’ont pas leur place dans une société libre et démocratique. »
Le projet de loi 48, qui a été présenté à l’Assemblée législative de la Saskatchewan le 10 novembre, vise à rendre illégale les manifestations, pour quelque raison que ce soit y compris contre l’avortement et les vaccins COVID-19 contaminés par l’avortement, dans un rayon de 50 mètres (150 pieds) autour de tous les hôpitaux de la province. La seule forme de manifestation acceptée par le projet de loi serait le piquetage syndical.
Lire la suiteIrlande du Nord : un projet de loi pourrait empêcher les pro-vie d’offrir de l’aide ou même de prier à proximité des avortoirs
Par Right to Life UK (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bound4LIFE Fort Myers/Facebook
Un certain nombre de députés qui se disent « pro-vie » ont voté en faveur d’un projet de loi qui, s’il était adopté, rendrait illégal en Irlande du Nord le fait d’offrir de l’aide, des conseils ou même de prier devant des cliniques d’avortement et des hôpitaux proposant des avortements.
Le projet de loi, présenté par Clare Bailey, chef du Parti vert, a été adopté en deuxième lecture par 58 voix contre 29. Si le projet de loi est adopté, le fait d’« influencer une [femme souhaitant avorter], que ce soit directement ou indirectement », dans une « zone d’accès sécurisé » constituera une infraction pénale.
Contrairement à d’autres tentatives visant à créer une zone de censure autour des cliniques d’avortement, ce projet de loi ne précise pas les paramètres exacts en mètres. Il stipule que la zone de censure comprend « la zone publique située devant le [lieu où les avortements sont pratiqués] et à proximité immédiate » de ces locaux.
Les propositions de Mme Bailey ont été présentées au palais de Stormont, siège de l’Assemblée législative, dans le cadre d’un projet de loi d’initiative parlementaire et font peser sur le ministère de la Santé la responsabilité d’établir ces zones de censure qui ne permettent pas les protestations, aussi pacifiques soient-elles, ni les offres d’aide ou de conseil.
La législation visant à prévenir le harcèlement existe déjà
M. Jim Allister, membre de l’Assemblée législative (MLA) de la Traditional Unionist Voice, s’est montré très critique à l’égard de la législation proposée, arguant que la législation visant à prévenir le harcèlement existe déjà. Il a déclaré « En vertu de la législation qui existe actuellement... le harcèlement est déjà une infraction pénale, et en vertu du Public Order Order 1987, les désordres et tout ce qui l’accompagne sont déjà une infraction pénale. Où se trouve la nécessité de faire double emploi dans le projet de loi ? »
Lire la suiteUne province canadienne maintient le droit de manifester devant les cliniques d’avortement
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : University of Toronto Students for Life/Flickr
18 octobre 2021 Winnipeg, Manitoba (LifeSiteNews) — Le gouvernement du Manitoba a voté contre un projet de loi visant à interdire aux militants pro-vie de manifester pacifiquement devant les cliniques d’avortement.
Le 1er octobre, la législature du Manitoba a voté par 30 voix contre 20 sur le projet de loi 207 « anti-liberté d’expression et proavortement ». Proposé par le Nouveau Parti démocratique (NPD), le projet de loi 207 visait à criminaliser les manifestations pro-vie devant les cliniques d’avortement.
Le projet de loi 207 a été proposé par le chef parlementaire du NPD Nahanni Fontaine dans le but de créer des « zones de protection » mises en place par le gouvernement autour des cliniques d’avortement, interdisant aux militants pro-vie de protester contre l’avortement ou de tenter de dissuader les femmes d’avorter leurs enfants à proximité ou autour des cliniques proposant ces services infanticides.
La présidente de Campaign Life Coalition Manitoba, Maria Slykerman, a applaudi la décision du gouvernement.
« Le projet de loi 207 (Abortion Protest Buffer Zone Act), qui prétendait prévenir le harcèlement des femmes enceintes entrant dans un centre d’avortement, visait en fait à criminaliser les voix antiavortement et à refuser à ces mères le droit de connaître les alternatives à l’avortement, telle que l’adoption », a déclaré Slykerman
Lire la suiteToute l’Australie désormais criminalise les activités pro-vie à proximité des centres d’avortement
Par Bettina di Flore (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le conseil de trottoir et toute forme de protestation pacifique devant les établissements pratiquant l’avortement sont désormais illégaux en Australie occidentale. Le Public Health Amendment Bill 2021 a été adopté par le Conseil législatif, dominé par les travaillistes, le 11 août dernier. L’Australie occidentale est le dernier État de cette nation à adopter une telle ordonnance. Tous les États et territoires d’Australie ont désormais adopté une législation similaire.
Le projet de loi, également connu sous le nom de projet de loi sur les « zones d’accès sécurisé », prohibe les « comportements interdits dans une zone d’accès sécurisé », qui est définie comme la zone « à l’intérieur de la limite des locaux dans lesquels les avortements sont pratiqués » et « dans un rayon de 150 m de cette limite ».
La définition de « comportement interdit » est large ; selon le texte du projet de loi, « une personne adopte un comportement interdit si elle assaille, harcèle, intimide, interfère avec, menace, gêne, entrave ou empêche une personne accédant, tentant d’accéder ou de quitter des locaux où des avortements sont pratiqués ».
Le « comportement interdit » est également défini comme « la communication, par quelque moyen que ce soit, d’informations sur l’avortement d’une manière qui peut être vue ou entendue par une personne accédant, tentant d’accéder ou quittant des locaux où des avortements sont pratiqués et qui est raisonnablement susceptible de causer de la détresse ou de l’anxiété ».
« Le fait d’interférer ou d’entraver un sentier, une route ou un véhicule en rapport avec l’avortement, d’enregistrer par quelque moyen que ce soit une autre personne accédant, tentant d’accéder ou quittant des locaux où des avortements sont pratiqués, sans le consentement de cette personne », est également inclus dans la définition du « comportement interdit ».
En substance, toute forme de témoignage pro-vie à l’extérieur des établissements pratiquant l’avortement en Australie occidentale est désormais passible d’une peine d’emprisonnement d’un an et d’une amende de 12 000 dollars. L’ordonnance s’applique 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
Mais les adeptes australiens de l’avortement restent insatisfaits.
Jamal Hakim, directeur général de Marie Stopes Australia, a déclaré que l’adoption de ce projet de loi était une étape importante, mais qu’il fallait faire davantage pour « réduire la stigmatisation » autour de « l’accès à l’avortement ». « Ensuite, nous voulons travailler avec le gouvernement pour augmenter l’accès aux soins d’avortement en Australie occidentale. À l’heure actuelle, le Code pénal réglemente toujours l’avortement et il existe d’importants obstacles obsolètes à l’accès aux soins liés à l’avortement qui doivent encore être résolus », a déclaré Hakim.
Seuls trois membres de la Chambre haute du Parlement se sont opposés au projet de loi après sa deuxième lecture — les membres du Parti libéral Nick Goiran et Neil Thomson et James Hayward du Parti national. « Je m’inquiète pour un certain nombre de bénévoles qui se trouvent à l’extérieur des cliniques et qui cherchent à apporter un soutien compatissant et pacifique à toute femme qui a une grossesse inattendue et qui souhaite être soutenue », a déclaré M. Goiran. « Ces personnes qui sont là par souci sincère et par compassion, elles aussi devraient être soutenues. »
L’amendement visant à légaliser l’avortement jusqu’à la naissance est retiré au Royaume-Uni
Par Right to Life UK (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pressmaster/AdobeStock
Une tentative de détourner le projet de loi principal du gouvernement britannique sur la police, la criminalité, les peines et les tribunaux avec deux propositions d’avortement extrêmes a échoué, ce qui constitue une victoire majeure pour les pro-vie.
Le député Diana Johnson a décidé de ne pas soumettre au vote son amendement (NC 55), qui aurait introduit l’avortement sur demande, pour n’importe quelle raison, jusqu’à la naissance. De même, le député Rupa Huq a décidé de ne pas soumettre au vote son amendement (NC 42), qui aurait introduit une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux ans pour avoir offert un soutien aux femmes devant les cliniques d’avortement du pays.
Si les députés Diana Johnson et Rupa Huq avaient soumis leurs amendements au vote et avaient perdu, cela aurait été la première fois dans l’histoire du Royaume-Uni qu’un amendement ou un projet de loi pro-avortement aurait été rejeté lors d’un vote.
Il semble que le lobby de l’avortement ait réalisé qu’il était très probable que les deux amendements seraient rejetés et qu’il ait encouragé les députés à ne pas les soumettre au vote.
Lors du débat, un grand nombre de députés se sont élevés contre ces tentatives de détourner le projet de loi sur la police, la criminalité, les peines et les tribunaux avec des amendements extrêmes sur l’avortement. Les députés Fiona Bruce, Sally-Ann Hart, Danny Kruger et Bob Blackman ont notamment prononcé des discours émouvants, tout comme un certain nombre de députés qui ne sont généralement pas d’accord avec la position pro-vie sur l’avortement mais qui ont été choqués par la proposition d’introduire l’avortement jusqu’à la naissance.
Lire la suiteLes législateurs espagnols veulent emprisonner les pro-vie montrant des « modèles de fœtus » aux femmes
Par Laura Nicole (LifeActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Olivier Bault/Facebook
Afin de créer une « zone tampon » autour des centres d’avortement, un projet de Loi a été présenté à la Chambre basse d’Espagne qui empêcherait toute forme de manifestation ou de conseil pro-vie dans ladite zone.
Le projet de loi, présenté par le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) au Congrès des députés le 21 mai, pénaliserait toute personne qui « harcèle ou restreint la liberté d’une femme qui a l’intention d’exercer son droit » à l’avortement. Les citoyens espagnols pourraient être punis pour avoir « encouragé ou favorisé des rassemblements, ou y avoir participé, à proximité de lieux aptes à interrompre des grossesses » ou pour avoir « porté atteinte à la liberté ou à la vie privée » de femmes souhaitant avorter.
Le projet de loi caractérise le harcèlement pro-vie comme « l’approche des femmes avec des photographies, des modèles de fœtus et des proclamations contre l’avortement avant qu’elles n’entrent dans la clinique. L’objectif est que les femmes modifient leur décision par la coercition, l’intimidation et le harcèlement. En Espagne, l’ACAI a demandé une réglementation qui considère le harcèlement dans les cliniques par ce type d’actions comme un délit d’obstruction à l’avortement ».
Les conseillers pro-vie sur les trottoirs seraient passibles d’une peine de trois mois à un an de prison ou d’un travail d’intérêt général de 31 à 80 jours. Toute personne qui enfreint la loi pourrait également se voir interdire de revenir dans la région pendant une période allant de six mois à trois ans.
Lire la suiteZones tampons de 150 mètres contre les pro-vie autour des écoles à Calgary
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le conseil municipal de la ville de Calgary en Alberta a récemment annoncé son intention d’implanter des zones-bulles de 150 mètres de rayon autour de toutes les écoles de la ville, pour y interdire le message pro-vie sous peine de 1000 $ d’amende, selon Campaign Life Coalition (CLC) :
Le conseil municipal de Calgary a récemment annoncé son intention d’imposer de nouvelles zones-bulles contre la liberté d’expression dans de nombreux sites de la ville, limitant ainsi les droits et libertés de ses 1,3 million citoyens. De vastes « zones tampons » de la taille d’un pâté de maisons seront établies autour de chaque école de Calgary. Cette mesure fait suite à la manifestation d’un groupe d’activistes pacifiques pro-vie devant une école du secondaire de Calgary l’année dernière afin de faire prendre conscience de l’atrocité de l’avortement. Il semble que des politiciens locaux « éveillés »* ne toléreront rien de tout cela et ont décidé d’importer la « culture de la suppression » dans leur ville.
Le règlement de censure proposé va englober tous les trottoirs, rues et parcs publics dans un rayon de 150 mètres autour du terrain de chaque école. À l’intérieur de ces énormes zones où la liberté d’expression est limitée, les pancartes « pro-vie » seront interdites si elles mesurent plus de 3,5 pouces par 5 (soit la taille d’une carte postale). Si vous osez afficher quelque chose de plus grand, vous encourez une amende de 1 000 dollars.
Il convient de noter qu’en vertu de l’Alberta Education Act, à laquelle ce règlement fait référence, le terme « école » comprend les écoles publiques, les écoles privées, les écoles religieuses et les écoles à domicile (Education Act, section 1[1] [x]). Cela placerait une partie importante de la ville dans une zone-bulle !
Ce projet draconien de la part des conseillers municipaux autoritaires de Calgary interdit non seulement les messages pro-vie, mais aussi tout « message de plaidoyer » de quelque type que ce soit — toute communication écrite ou graphique qui « exprime publiquement une opinion sur une question ou une cause ». C’est un diktat totalitaire d’une portée incroyable ! Cela aura un impact sur la capacité de chaque citoyen à communiquer son opinion sur n’importe quelle question en utilisant n’importe quel type de littérature de taille moyenne.
Les zones-bulles anti-pro-vie existaient déjà pour les avortoirs à l’échelle de l’Alberta — comme au Québec — introduites par les soins du Parti néo-démocrate de la province :
Lire la suiteIl y a tout juste deux ans, l’ancien gouvernement provincial néo-démocrate de Rachel Notley imposa une loi sur les zones-bulle à l’échelle de l’Alberta (Bill 9) visant également les pro-vie. En vertu de cette interdiction (que le Premier ministre de l’UCP, Jason Kenney, n’a pas toujours pas abrogée), tout message pro-vie, tout plaidoyer et même tout conseil est strictement verboten dans l’espace public alentour des différents meurtriers centres d’avortement d’Alberta.