Critique de Sapiens de Yuval Noah Harari à la lumière de La Dernière Superstition d’Edward Feser
Campagne Québec-Vie — Image : montage
Introduction
Sapiens : Une brève histoire de l’humanité de Yuval Noah Harari est devenu un ouvrage de référence dans la culture contemporaine, présentant une interprétation matérialiste de l’histoire humaine. Harari dépeint l’évolution de l’homme comme un processus aveugle, où la biologie et l’histoire sont réduites à des mécanismes de survie et de reproduction, rejetant toute transcendance ou téléologie. À la lumière de La Dernière Superstition d’Edward Feser, un ouvrage défendant la métaphysique aristotélicienne-thomiste et critiquant vigoureusement le matérialisme moderne, Sapiens apparaît comme une œuvre réductrice, qui échoue à reconnaître la profondeur de l’expérience humaine et la vérité objective de la métaphysique classique. Cette critique, fidèle à la perspective que nous diffusons à Campagne Québec-Vie, vise à démontrer comment Harari nie des réalités essentielles à l’homme, tandis que Feser rétablit une vision intégrale de la personne humaine, enracinée dans la vérité.
1. Matérialisme et réductionnisme
L’un des fondements de Sapiens est la manière dont Harari réduit l’expérience humaine et ses accomplissements à des phénomènes strictement matériels et évolutionnistes. Selon lui, l’intelligence humaine, les croyances religieuses, les institutions sociales, et même la morale, sont des sous-produits de l’évolution, développés pour maximiser les chances de survie. Ainsi, Harari affirme que les récits fondateurs de l’humanité — les religions, les mythes, les concepts de justice — ne sont que des « fictions intersubjectives » permettant aux hommes de coopérer à grande échelle.
Feser, dans La Dernière Superstition, critique violemment ce réductionnisme matérialiste, qu’il considère comme une « superstition » moderne. Pour Feser, le matérialisme nie une dimension essentielle de la réalité : la téléologie ou la cause finale, c’est-à-dire la notion que chaque être a une finalité intrinsèque en vertu de sa nature. La métaphysique aristotélicienne, reprise par saint Thomas d’Aquin, reconnaît que les êtres naturels ne sont pas de simples amas de matière en mouvement, mais qu’ils ont des essences qui les orientent vers certaines fins. Par exemple, l’intellect humain n’est pas un simple outil de survie ; il est orienté vers la vérité et la connaissance de Dieu. Le rejet de cette téléologie par Harari conduit à une vision tronquée de l’homme, réduisant la quête de sens à des illusions utilitaires.
Lire la suiteUn conseiller homosexuel athée du FEM craint qu’une réélection de Trump ne porte un « coup fatal » à « l’ordre mondial »
Yuval Noah Harari.
Par Patrick Delaney — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
15 janvier 2024 (LifeSiteNews) — Une personnalité très influente auprès de Klaus Schwab et du Forum économique mondial (FEM) estime que si Donald Trump retrouve la présidence des États-Unis au cours de cette année électorale, cela portera probablement un « coup mortel à ce qui reste de l’ordre mondial ».
Yuval Noah Harari est un juif athée homosexuel de 47 ans, philosophe transhumaniste et auteur populaire. Il enseigne à l’université hébraïque de Jérusalem tout en étant l’un des plus proches confidents de Schwab au sein du Forum économique mondial. Il a suscité l’inquiétude en août 2022 lorsqu’il a déclaré de manière troublante que le monde n’a plus besoin de la « grande majorité » des travailleurs « inutiles » qui seront évincés par les progrès technologiques. Il a également affirmé que les « humains » ne sont plus des « âmes mystérieuses », mais simplement des « animaux piratables ».
Dans une entrevue du 11 janvier, Steven Bartlett, animateur britannique de la chaîne YouTube The Diary of a CEO, a demandé à Harari : « Êtes-vous inquiet à l’idée que Trump puisse être réélu ? »
« Je pense que c’est très probable », a-t-il déploré. « Et si cela se produit, ce sera probablement une sorte de coup de grâce à ce qui reste de l’ordre mondial. Et il [Trump] le dit ouvertement. »
Lire la suiteUn conseiller homosexuel athée du FEM prétend que l’« intelligence artificielle » écrira une « nouvelle Bible » et créera des religions « correctes »
Yuval Noah Harari.
Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Warwick Economic Summit/YouTube
14 juin 2023, Lisbonne (LifeSiteNews) — Le conseiller principal du Forum économique mondial (FEM), Yuval Noah Harari, a fait une déclaration stupéfiante selon laquelle, dans un avenir assez proche, l’intelligence artificielle (IA) pourrait créer une religion mondiale « correcte ».
« Tout au long de l’histoire, les religions ont rêvé d’avoir un livre écrit par une intelligence surhumaine, une entité non humaine », a-t-il déclaré. « Dans quelques années, il pourrait y avoir des religions réellement correctes. Il suffit de penser à une religion dont le livre sacré serait écrit par une IA. Cela pourrait être une réalité dans quelques années. »
Harari est un juif athée homosexuel de 47 ans. Philosophe transhumaniste et auteur populaire, il enseigne à l’Université hébraïque de Jérusalem, tout en étant l’un des plus proches confidents de Klaus Schwab. Lors d’une entrevue en août 2022, il a fait remarquer de manière troublante que le monde n’avait plus besoin de la « grande majorité » des travailleurs « inutiles » évincés par les progrès technologiques.
Harari a fait cette prédiction choquante sur les religions générées par IA lors d’un entretien avec le journaliste luso-américain Pedro Pinto à Lisbonne, au Portugal, en mai, à l’occasion d’un événement sur l’avenir de l’humanité. Il a suggéré à Pinto que la Bible n’avait pas été suffisamment scrutée.
« Gutenberg a imprimé la Bible au milieu du 15e siècle. La presse à imprimer a imprimé autant d’exemplaires de la Bible que Gutenberg le lui a demandé. Mais elle n’a pas créé une seule nouvelle page. Elle n’avait pas d’idées propres sur la Bible : Est-elle bonne ? Est-elle mauvaise ? Comment interpréter ceci ? Comment interpréter cela ? L’IA peut créer de nouvelles idées. Elle peut même écrire une nouvelle Bible. »
Lire la suiteLe conseiller du Forum économique mondial Yuval Harari est un marxiste qui croit qu’il n’y a pas de vérité, seulement le pouvoir
Yuval Noah Harari.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
16 août 2022 (LifeSiteNews) — Yuval Noah Harari est considéré à juste titre par les personnes réfléchies comme l’un des intellectuels les plus dangereux qui soient.
Le conseiller du Forum économique mondial est déjà connu pour ses déclarations déshumanisantes, ses prédictions dystopiques et son rôle dans une organisation qui semble accélérer leur réalisation (pensez à la recherche numérique des contacts pour freiner les maladies).
Mais comment savoir si les gens ne réagissent pas simplement de manière excessive à une caricature d’Harari ?
La réponse se résume à cette question : Si, aux yeux d’Harari, nous ne sommes pas plus élevés que les animaux et que la « grande majorité » de la population mondiale est désormais inutile, où cela nous mène-t-il ?
À la vue de tous, il nous a donné un avant-goût inquiétant de la formule de la tyrannie débridée. Harari croit en ce qui est considéré comme un principe fondamental du marxisme culturel : il n’y a pas de vérité, seulement du pouvoir.
En d’autres termes, Harari croit qu’il n’y a pas de « vérité » de la manière la plus radicale et la plus dangereuse qui soit. S’il reconnaît l’existence d’une réalité scientifique objective, il a ouvertement rejeté l’existence de valeurs objectives. Il rejette donc les valeurs fermes, telles que le caractère sacré de la vie humaine, comme fondement de la société et de ses lois.
Il l’a clairement exprimé lors d’une récente entrevue avec Chris Anderson, chef du groupe de médias TED, celle même dans laquelle il a déclaré de manière infâme que le monde n’a pas besoin de la « grande majorité » de sa population.
Au cours de leur discussion, M. Harari a décrit de manière éloquente les valeurs sociétales comme des « fictions » ou des « histoires », en citant les droits de l’homme comme exemple. Il a déclaré que les droits de l’homme ne sont « pas un fait biologique », mais une « histoire que nous avons construite ».
En fait, Harari est déjà allé jusqu’à affirmer que « l’Homo sapiens est une espèce post-vérité, dont le pouvoir dépend de la création et de la croyance en des fictions ».
La portée de sa croyance apparaît de manière inquiétante dans son entrevue avec Anderson, lorsqu’il semble prendre totalement ses distances avec les droits de l’homme en tant que principe fixe.
Lire la suiteDans l’esprit inquiétant d’un célèbre homosexuel athée du Forum économique mondial
Par John-Henry Westen — Traduit par Campagne Québec-Vie
12 avril 2022 (LifeSiteNews) — Dans cet épisode du John-Henry Westen Show, je vais plonger dans l’esprit du professeur Yuval Noah Harari.
Yuval Noah Harari est une figure très influente de la politique moderne, mais pourquoi est-il si impliqué ? En examinant ses principales idées et croyances, nous pouvons commencer à comprendre sa motivation.
Maître de conférences au département d’histoire de l’Université hébraïque de Jérusalem, Yuval Noah Harari utilise l’histoire, la philosophie et la biologie dans ses réflexions sur ce qu’il estime être les défis mondiaux les plus importants auxquels le monde est confronté aujourd’hui, et s’efforce d’orienter le débat public sur ces questions.
Dans ce but, il a écrit cinq livres qui décrivent sa vision du monde et les choses auxquelles, selon lui, les autres devraient donner la priorité. Il a également cofondé Sapienship, une entreprise à impact social qui mène des projets dans les domaines du divertissement et de l’éducation, avec celui qu’il appelle son « mari » et qui fut son agent initial, Itzik Yahav. C’est bien ça, mari. Nous y reviendrons dans un instant. Cette société « milite pour la responsabilité mondiale à travers sa mission : clarifier la conversation mondiale, concentrer l’attention sur les défis les plus importants et soutenir la quête de solutions … et Sapienship met en lumière trois [problèmes] : la rupture technologique, l’effondrement écologique et la menace nucléaire. »
Harari mentionne son « mari » dans de multiples entrevues, et il admet avec fierté que le fait d’être homosexuel affecte ses recherches, ce qui sert d’indicateur majeur de sa vision du monde. Dans cette même entrevue, il rationalise l’homosexualité sous prétexte que « tout ce qui existe est, par définition, naturel ».
Harari soutient que le sexe n’a pas de but, comparant la sexualité humaine à celle du chimpanzé. Il poursuit en affirmant que « l’idée que le sexe n’existe que dans le but de procréer est une absurdité totale inventée par les prêtres et les rabbins ».
« En vérité, nos concepts de “nature” et de “contre nature” ne sont pas tirés de la biologie ; ils sont tirés de la théologie chrétienne », ajoute-t-il.
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