La compagnie YouTube pointée du doigt
Par Pascal Bergeron (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : The New York Times / Voici la source de la photo : truthseeker08/Pixabay
Les algorithmes de la compagnie suggèrent à des pédophiles des vidéos qui comportent des enfants.
Selon des représentants du géant californien YouTube, plus de 70 % du contenu visionné sur sa plateforme est lié aux recommandations faites aux utilisateurs par son logiciel qui utilise l’intelligence artificielle. Ce qu’il faut savoir, c’est que cette fonction aurait un effet pour le moins pervers, soit celui de suggérer à des pédophiles des vidéos qui comportent des enfants.
Les algorithmes sont conçus de manière à augmenter graduellement l’intensité des recommandations pour attirer l’attention de ses utilisateurs, et ce, en se basant sur leurs intérêts. Aussi inquiétant que cela puisse sembler, cette tendance est également omniprésente dans le contenu à caractère sexuel, où les vidéos promues sont celles qui mettent de l’avant des personnes de plus en plus jeunes, pour enfin déboucher vers des clips qui montrent des enfants.
Soulignons que ces vidéos sont bien souvent anodines et qu’elles ont été téléversées sur la plateforme par des parents qui veulent partager de beaux moments vécus en famille. Cela dit, l’algorithme de YouTube, de fil en aiguille, fait en sorte que ce contenu soit visionné par des individus mal intentionnés. Une femme vivant au Brésil l’a d’ailleurs apprise à ses dépens après avoir constaté que la vidéo de sa fille et de son amie qui jouaient dans une piscine avait été regardée plus de 400 000 fois. [Les costumes de bain modernes ne protègent surtout pas de la curiosité malsaine, et si ces petites filles en portaient, on peut bien penser que ça n’améliorait pas les choses.*]
Le professeur Marcus Rogers de l’Université Purdue, en Illinois, craint que cette fonction insidieuse contribue à normaliser la pédophilie en érodant le tabou qui interdit moralement la société à sexualiser les enfants. « C’est extrêmement puissant, et les gens se font entraîner [dans cette spirale] », a déclaré pour sa part Stephen Blumenthal, un psychologue spécialisé dans les comportements sexuels déviants.
Bien que désactiver la fonction qui recommande des vidéos incluant des enfants puisse permettre de régler le problème, cette solution a été écartée par la société californienne sous prétexte qu’elle causerait un trop grand « préjudice » aux créateurs de contenu en limitant le trafic.
*Commentaire d’Augustin Hamilton.
Google fait descendre les pro-vie dans les résultats de recherche
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Elvert Barnes/Flickr
Les vidéos You Tube pro-vie présentes parmi les 10 premiers résultats de recherche sur l’avortement ont été descendues et mises plus bas par la compagnie Google, alors que le président-directeur général de l’entreprise avait affirmé sous serment devant le Sénat américain que Google n’intervenait « manuellement sur aucun résultat de recherche ». Extrait de Breitbart :
Lire la suiteDans un témoignage sous serment, Sundar Pichai, PDG de Google, a déclaré au Congrès le mois dernier que son entreprise n’intervenait « manuellement » sur aucun résultat de recherche particulier. Pourtant, un fil de discussion interne divulgué à Breitbart News révèle que Google intervient régulièrement dans les résultats de recherche sur sa plate-forme vidéo YouTube — encore récemment. Il a mis des vidéos pro-vie hors des dix premiers résultats de recherche pour « avortement » (abortion).
Le terme « avortement » a été ajouté à un fichier « liste noire » pour les « controversial YouTube queries » (requêtes YouTube controversées), qui contient une liste de termes de recherche que l’entreprise considère comme sensibles. Selon la fuite, il s’agit notamment de certains de ces termes de recherche comme : abortion, abortions, the Irish abortion referendum, Democratic Congresswoman Maxine Waters, and anti-gun activist David Hogg (avortement, avortement, le référendum irlandais sur l’avortement, député démocrate Maxine Waters, et militant anti-armes à feu David Hogg).
L’existence de la liste noire a été révélée dans un fil de discussion interne de Google divulgué à Breitbart News par une source interne à l’entreprise qui souhaite rester anonyme. Une liste partielle de termes figurant sur la liste noire a également été divulguée à Breitbart par une autre source de Google.
Soros derrière la censure des médias conservateurs?
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Je peux voir de plus en plus d'articles selon lesquels les médias conservateurs sont censurés par les géants des réseaux sociaux comme Facebook; notre expérience corrobore leurs dires, nous connaissons nous-même une baisse inexpliquée de lecteurs. Le WND explique :
Lire la suite«La récente vague de censure des voix conservatrices sur Internet par les géants de la technologie Facebook, Twitter, YouTube et Apple, reflète un plan créé par une coalition de groupes progressistes financés par George Soros pour reprendre le pouvoir sur Washington à l'administration du président Trump.
En janvier 2017, le fondateur de Media Matters, David Brock, a présenté un document confidentiel de 49 pages, pour vaincre Trump en travaillant avec les principales plateformes de médias sociaux à éliminer la "propagande de droite et les fausses nouvelles", lors d'une réunion de réflexion en Floride à laquelle participaient environ 100 donateurs, rapporta le Washington Free Beacon à l'époque.