Une Canadienne a demandé l’euthanasie parce qu'elle manquait de soins médicaux
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DC Studio/Adobe Stock
Une Canadienne a récemment été euthanasiée dans le cadre des lois sur l’Aide médicale à mourir (AMM) du pays, mais elle a admis dans sa propre notice nécrologique que c’est le manque de soins médicaux appropriés, et non sa maladie, qui l’a poussée à choisir de mourir.
Selon Radio-Canada, News, Sathya Dhara Kovac, 44 ans, de Winnepeg, souffrait de sclérose latérale amyotrophique (SLA). Bien que la maladie soit dégénérative et qu’elle affaiblisse les muscles au fil du temps, Mme Kovac estimait qu’elle pouvait encore profiter de la vie — mais les soins à domicile qu’elle recevait ne lui permettaient pas de le faire.
« En fin de compte, ce n’est pas une maladie génétique qui m’a emportée, c’est un système », a écrit Mme Kovac dans sa propre notice nécrologique en guise de message à ses proches. « Il y a un besoin désespéré de changement. C’est la maladie qui cause tant de souffrance. Les personnes vulnérables ont besoin d’aide pour survivre. J’aurais pu avoir plus de temps si j’avais eu plus d’aide ».
L’amie de Kovac, Shayla Brantnall, qui travaille comme aide au maintien à domicile, a déclaré à Radio-Canada que Kovac ne recevait pas le soutien médical dont elle avait besoin. « C’est difficile parce que mentalement, elle était là... Elle acceptait les changements dans son corps, mais sans un soutien suffisant, comment quelqu’un pourrait-il continuer ? » a déclaré Brantnall. « Vous êtes constamment stressé, vous luttez constamment, vous demandant “Comment vais-je aller aux toilettes ? Comment vais-je manger ?” Ce n’est pas vraiment une bonne qualité de vie non plus. »
Lire la suiteCérémonie de suicide assisté dans un lieu de culte de Winnipeg
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : aijiro/Adobe Stock
21 avril 2022, Winnipeg, Manitoba (LifeSiteNews) — Une église « progressiste » et faisant de l'« affirmation » LGBT à Winnipeg a utilisé son sanctuaire comme un lieu où les membres peuvent volontairement mettre fin à leur vie par le biais du suicide assisté.
Selon le Winnipeg Free Press, une femme âgée de 86 ans souffrant de sclérose latérale amyotrophique (SLA), également connue sous le nom de maladie de Lou Gehrig, a reçu l’autorisation de mettre fin à ses jours par suicide médicalement assisté le 9 mars au cours d’une « simple cérémonie de passage » à l’église unie Churchill Park de Winnipeg.
En raison de la nature hautement progressive de la SLA, qui affecte le système nerveux au point de provoquer une paralysie et finalement la mort, la femme âgée a décidé qu’elle voulait mettre fin à sa vie avant de perdre le contrôle de toutes ses facultés, selon sa fille.
Comme l’euthanasie est légale au Canada et que la confession de l’église unie Churchill Park avait voté en 2017 pour autoriser cette pratique très controversée au « cas par cas », la femme a souhaité mettre fin à ses jours dans l’église où elle a élevé sa famille.
En fin de compte, l’église progressiste a tenu compte de la demande de cette femme et, selon sa nécrologie, elle est morte « alors que le soleil traversait les vitraux du sanctuaire empli de musique. »
L’avortement est souvent considéré comme la question pro-vie prééminente pour les chrétiens, et la position doctrinale communément admise sur le suicide assisté a été similaire à travers les siècles, cette pratique étant largement condamnée dans la plupart des confessions.
Par exemple, la plus grande Église chrétienne, l’Église catholique, condamne carrément l’euthanasie dans le Catéchisme comme « gravement contraire à la dignité de la personne humaine et au respect dû au Dieu vivant, son Créateur ».
Lire la suiteUne province canadienne maintient le droit de manifester devant les cliniques d’avortement
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : University of Toronto Students for Life/Flickr
18 octobre 2021 Winnipeg, Manitoba (LifeSiteNews) — Le gouvernement du Manitoba a voté contre un projet de loi visant à interdire aux militants pro-vie de manifester pacifiquement devant les cliniques d’avortement.
Le 1er octobre, la législature du Manitoba a voté par 30 voix contre 20 sur le projet de loi 207 « anti-liberté d’expression et proavortement ». Proposé par le Nouveau Parti démocratique (NPD), le projet de loi 207 visait à criminaliser les manifestations pro-vie devant les cliniques d’avortement.
Le projet de loi 207 a été proposé par le chef parlementaire du NPD Nahanni Fontaine dans le but de créer des « zones de protection » mises en place par le gouvernement autour des cliniques d’avortement, interdisant aux militants pro-vie de protester contre l’avortement ou de tenter de dissuader les femmes d’avorter leurs enfants à proximité ou autour des cliniques proposant ces services infanticides.
La présidente de Campaign Life Coalition Manitoba, Maria Slykerman, a applaudi la décision du gouvernement.
« Le projet de loi 207 (Abortion Protest Buffer Zone Act), qui prétendait prévenir le harcèlement des femmes enceintes entrant dans un centre d’avortement, visait en fait à criminaliser les voix antiavortement et à refuser à ces mères le droit de connaître les alternatives à l’avortement, telle que l’adoption », a déclaré Slykerman
Lire la suiteUn homme de Winnipeg est accusé du meurtre de sa fille de trois ans qu’il avait auparavant tenté d’avorter
La petite fille de trois ans de Winnipeg, assassinée.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : GoFundMe
14 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Au Canada, l’avortement est discuté de deux manières principales. Premièrement, les libéraux utilisent la question de l’avortement pour accuser les conservateurs d’avoir un programme pro-vie caché afin de diviser la base conservatrice. Cela se produit, inévitablement, lors de chaque élection. Parallèlement, les médias canadiens insistent sur le fait que lorsque les conservateurs perdent des élections, c’est parce qu’ils sont trop opposés à l’avortement et qu’ils « effraient » ainsi la population votante. Aucune preuve de cela n’est jamais fournie, et cette affirmation peut être utilisée même lorsque les conservateurs ont un chef fièrement pro-avortement comme Erin O’Toole.
En fait, l’avortement au pays et à l’étranger est devenu, sous le gouvernement de Justin Trudeau, un élément fondamental de l’identité canadienne. Stephen Harper avait ses initiatives de soins maternels à l’étranger ; Justin Trudeau envoie des dizaines de millions de dollars de l’argent des contribuables pour faire avorter des bébés dans les pays en voie de développement (y compris les pays où l’avortement est encore illégal). Lorsque l’avortement est évoqué, c’est en tant qu’aspect merveilleux des soins de santé pour les femmes, auquel tout le monde a droit.
Cela signifie que même les lois populaires en faveur de la vie et bénéficiant du soutien d’une grande partie de la population sont condamnées comme une attaque contre la « liberté de choix en matière de reproduction ». Deux projets de loi de la députée Cathay Wagantall de la Saskatchewan, par exemple, ont été utilisés par les libéraux comme preuve que le Parti conservateur était « anti-choix ». L’un de ces projets de loi prévoyait l’instauration de sanctions pénales pour les hommes qui assassinent des femmes enceintes ou les agressent pour que leur enfant à naître meure, et l’autre visait à interdire l’avortement par sélection du sexe. Même ces initiatives de bon sens ont été jugées dangereuses.
Il est donc intéressant de constater le silence qui règne lorsqu’émerge une histoire qui prouve que l’avortement n’est pas seulement un acte violent qui prend la vie d’un enfant ─ c’est souvent une arme utilisée par des parents indignes qui souhaitent se débarrasser de la responsabilité d’un enfant. Par exemple, il y a le cas horrible d’un homme de Winnipeg qui est accusé d’avoir enlevé et poignardé à mort sa petite fille.
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