Cela fait 50 ans qu’on utilise des cellules de bébés avortés dans des vaccins…
Par Caryn Lipson (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : nuttawutnuy/Adobe Stock
26 octobre 2021 (America's Frontline Doctors) — Récemment, Melissa Strickler, inspectrice de la qualité de fabrication chez Pfizer, a lancé l’alerte et révélé certains des courriels internes de la compagnie. Mme Strikler a été horrifiée par les informations qu’ils contenaient et a parlé avec Project Veritas de ce qu’elle avait découvert ─ l’utilisation de cellules fœtales de bébés avortés pour tester leur vaccin COVID-19. Voici une partie de ce que la direction avait écrit :
« Du point de vue des affaires de l’entreprise », Vanessa Gelman, directrice principale de la recherche mondiale chez Pfizer, a écrit dans un courriel : « Nous voulons éviter que l’information sur les cellules fœtales ne circule dans la nature... Le risque de communiquer cette information maintenant dépasse tout bénéfice potentiel que nous pourrions en tirer ; en particulier, des membres du public pourraient s’emparer de cette information et la diffuser d’une manière que nous ne voulons peut-être pas voir. »
Dans un autre échange de courriels entre Advait Badkar, directeur principal du groupe Novel Delivery Technologies au sein de l’organisation Biotherapeutics Pharmaceutical Sciences de Pfizer, on peut voir Gelman admettre à Badkar qu’« Une ou plusieurs lignées cellulaires dont l’origine peut être retracée jusqu’à du tissu fœtal humain ont été utilisées dans des tests de laboratoire associés au programme de vaccination ».
Elle l’a averti que « nous avons essayé autant que possible de ne pas mentionner les lignées cellulaires fœtales ».
Project Veritas a tenté de parler avec Mme Gelman. Voici sa réponse (si le clip vidéo est retiré de YouTube, vous pouvez le voir sur la chaîne Telegram de Project Veritas ici)… [Mme Gelman ne répond pas et se met à courir.]
On doit se demander ce que Gelman savait et qui l’a poussée à « prendre son envol ».
Lire la suiteLa tyrannie des vaccins covid n’est pas catholique : analyse des arguments de la moralité des vaccins
Par le P. Christopher Paul — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : marchsirawit/AdobeStock
24 août 2021 (LifeSiteNews) — Alors que les mandats de vaccination se profilent et entrent même en vigueur à travers notre nation et le monde, la question morale de la licéité des vaccins COVID actuellement sur le marché devient de plus en plus pressante. De plus en plus souvent, les apologistes de la licéité s’appuient sur un document publié par la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF), Note sur la moralité de certains vaccins anti-Covid-19, ainsi que sur certaines déclarations du Saint-Père.
Les arguments pour ou contre l’utilisation de vaccins compromis sur le plan éthique s’appuient nécessairement sur les principes de coopération matérielle, qui fournissent en général les bases de certaines des questions morales les plus difficiles et les plus incertaines rencontrées par les théologiens et les éthiciens. Les questions de coopération matérielle nécessitent inévitablement l’identification et la mise en balance de divers principes moraux avec des circonstances concrètes, et n’admettent donc généralement que des solutions probables et contingentes. Les solutions n’auront de force que si leurs suppositions de faits concrets représentent des conditions réelles et si leurs conclusions mettent précisément ces faits en balance avec les principes moraux en jeu. En ce qui concerne les vaccins compromis sur le plan éthique, il est impératif que des jugements précis soient portés sur la nature du mal qui exige une coopération matérielle, ainsi que sur le besoin proportionné et grave qui l’excuse. La première et le second sont difficiles à mesurer, et les individus les mesurent souvent différemment en toute bonne foi.
Les apologistes des vaccins occultent de plus en plus la nature contingente des arguments concernant la coopération matérielle et ─ tragiquement ─ présentent les déclarations de la CDF comme faisant autorité, et comme contraignantes pour la conscience catholique, alors qu’en fait la CDF elle-même ne le fait pas. « La raison pratique, écrit le dicastère, rend évident que la vaccination n’est pas, en règle générale, une obligation morale et que, par conséquent, elle doit être volontaire. » Elle admet que certains catholiques refuseront la vaccination « pour des raisons de conscience » et, loin d’identifier une telle conscience comme erronée, donne des instructions pratiques pour des moyens alternatifs de garantir le bien commun.
Les raisonnements en faveur des vaccins ont tendance à tenir pour acquises plusieurs suppositions qui sont manifestement fausses, ou du moins douteuses et controversées ; en outre, certaines d’entre elles sont des jugements médicaux ou sociopolitiques, et dépassent donc le cadre de la compétence ecclésiastique. Ces suppositions et ma réponse à celles-ci suivent.
Lire la suiteNon possumus — étude par le R.P. Joseph de la question sur la moralité des vaccins covid-19, notamment liés à l’avortement
Par Alain Escada (Médias Presse Info) ― Photo : Freepik
Au vu de la gravité de la question qui entoure la vaccination contre le coronavirus Covid-19 et de la confusion qui règne dans les esprits, Civitas a décidé de mettre dès à présent à disposition de tous la remarquable étude de notre aumônier le R.P. Joseph, capucin, qui conclut à l’impossibilité morale, pour un catholique, de recourir à un tel vaccin. Cette étude fait partie d’un vaste dossier exceptionnel publié par la revue Civitas que vous pourrez vous procurer dans quelques jours et dont je vous recommande la lecture intégrale.
Alain Escada, président de Civitas
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De l’usage de la lignée criminelle HEK 293 :
la question de la moralité des vaccins contre la Covid
En hommage au Docteur Alexandra Henrion-Caude et à Madame Pamela Acker pour leur courage.
« Tout homme d’entre les enfants d’Israël qui livre un de ses enfants à Moloch, sera mis à mort… Je le retrancherai du milieu de son peuple, parce qu’il aura livré un de ses enfants à Moloch, de manière à rendre impur mon sanctuaire et à profaner mon saint Nom. » [1]
« […] Ceux qui mènent une vie conforme aux préceptes du Seigneur, s’abstiennent de tous les remèdes que Dieu n’a pas destinés à cette fin ; quand même ils seraient assurés de guérir par ce moyen, ils ne laisseraient pas de les avoir en horreur comme des artifices et des enchantements du démon ». Ces paroles sont tirées du Catéchisme du Concile de Trente dans son explication de la septième demande de l’Oraison Dominicale. Elles nous poussent à nous interroger, ainsi que la réaction instinctive de beaucoup de catholiques, sur ces informations géniques — improprement appelées vaccins —, dont l’élaboration fait appel à des cellules humaines issues d’un fœtus avorté. Le fait n’est pas contesté. Madame Pamela Acker, dans ses entretiens successifs sur Life Site News et dans son livre « Vaccination : a Catholic Perspective » nous livre une documentation de la plus haute importance sur le sujet et de laquelle nous nous servirons pour notre étude, qui se limitera essentiellement à estimer la moralité de l’acceptation de se faire vacciner lorsque le vaccin fait appel à des cellules HEK-293 dans sa confection [2]. Nous la remercions de nous avoir également transmis les réflexions de Alvin Wong dans « The Ethics of HEK-293 » et de nous avoir ainsi donné l’occasion de découvrir d’autres auteurs américains qui communiquent une argumentation théologique sur le sujet depuis près de vingt ans.
Il faut reconnaître que les catholiques des États-Unis, dans les milieux conservateurs ou traditionnels, ont une forte avance sur nous sur la question et que nous aurions bien tort de négliger leur pensée. Dans le présent travail, après avoir décrit l’origine de la lignée cellulaire HEK-293 (I), expliqué ses relations dans la fabrication et la production des vaccins contre la COVID (II), nous chercherons à identifier et énumérer les péchés qui sont commis au cours de la confection des vaccins (III) et nous proposerons ensuite une réflexion d’ordre moral sur la conductibilité du péché (IV). Nous chercherons enfin à estimer à quelle distance le consentement de se faire vacciner se trouve des péchés commis (V).
Lire la suiteP. Acker: plusieurs vaccins covid emploient une lignée cellulaire de bébés avortés, peut-être vivants lors de la récolte des tissus
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Freepik
A la suite de l’entretien accordé à la mi-janvier par Pamela Acker à John-Henry Westen pour LifeSite, Pamela Acker a vu certaines de ses affirmations sur l’inacceptabilité de l’utilisation de lignées cellulaires trouvant leur origine dans des fœtus avortés contestés par des lecteurs. D’autres ont demandé des éclaircissements et des précisions.
Je vous propose ci-dessous ma traduction intégrale de sa réponse publiée vendredi dernier par LifeSite, où figure la totalité des sources citées par Pamela Acker par le biais de liens actifs. Il est donc possible à chacun de vérifier le sérieux de ses dires. — J.S.
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Un certain nombre de questions ont été posées à LifeSiteNews à propos d’une interview que j’ai donnée à John-Henry Westen le 12 janvier 2021 [traduction française intégrale ici]. On m’a demandé de répondre à certaines de ces questions, en commençant par des interrogations sur l’origine de la lignée cellulaire HEK-293, qui a été utilisée dans le développement de nombreux vaccins COVID actuellement à l’essai.
Frank Graham, le chercheur qui a développé cette lignée, a tiré son nom de son origine (rein embryonnaire humain) et aussi de la méthode qu’il a utilisée pour numéroter ses expériences (c’était la 293e). Dans l’interview accordée à LifeSite, j’ai émis l’hypothèse que cette lignée cellulaire pourrait avoir été le fruit de centaines d’avortements. D’aucuns ont remis cette hypothèse en question, affirmant que Frank Graham lui-même a déclaré que ladite lignée cellulaire était basée sur un seul avortement et deux expériences. Il est allégué que par conséquent, c’est l’affirmation selon laquelle un seul avortement a été pratiqué qui est correcte, ce que cela a des répercussions sur la nature morale de la décision d’utiliser ou non ces vaccins entachés par l’avortement.
Plusieurs aspects de ce raisonnement doivent être abordés. Le premier est celui qui concerne le développement d’une lignée cellulaire.
Lorsqu’une lignée cellulaire est développée (qu’il s’agisse d’une lignée cellulaire humaine ou animale), elle est généralement produite à partir d’un échantillon de tissu provenant d’un seul individu (les lignées cellulaires hybrides font exception). Ainsi, d’une part, il est techniquement correct de dire que la lignée cellulaire a été développée en utilisant un seul bébé avorté. Cependant, cela ne donne pas une idée exacte du nombre de vies qui ont été réellement sacrifiées dans le processus de développement d’une lignée cellulaire de fœtus avorté.
Lire la suiteLes vaccins covid-19 et l’utilisation de cellules problématiques, prélevées sur des bébés avortés, pour leur développement
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo (rognée) : Freepik
Voici un article complémentaire de Pamela Acker, où elle fournit ses source. ― A. H.
Je vous propose ci-dessous ma traduction intégrale, à quelques détails près, de la transcription de l’entretien réalisé par John-Henry Westen de LifeSiteNews avec Pamela Acker, spécialiste des questions vaccinales. Cette jeune femme, remarquablement structurée dans sa tête, apporte des réponses claires et pertinentes sur la dangerosité et les risques de différents vaccins COVID, de leur mode d’élaboration et de leurs effets secondaires insuffisamment connus sur la durée.
Surtout, elle évoque la question de l’utilisation de cellules fœtales obtenues à partir d’avortement (et pas qu’un seul !), à la fois dans la phase de développement et de contrôle qualité, que dans le vaccin lui-même, s’agissant des vaccins développés par Astra Zeneca et Johnson & Johnson.
Est-il moral d’avoir recours à ces vaccins ? C’est une question sur laquelle je reviendrai dans les jours à venir, notamment avec le concours de Mgr Athanasius Schneider qui rejette les arguments de ceux qui n’y voient qu’une très, très lointaine coopération au mal.
Chose à laquelle on ne pense pas souvent dans ce dossier, ce n’est pas un bébé qui a été avorté pour obtenir ces précieuses cellules, mais plusieurs centaines ; les prélèvements ont été faits dans certains cas dans des conditions d’une affreuse cruauté ; l’utilisation des lignées de cellules embryonnaires prospère, notamment parce que personne n’exige des vaccins « éthiques ».
Je vous laisse découvrir ce passionnant entretien, dont la vidéo a été censurée par YouTube. Elle est actuellement disponible sur Rumble (pour voir la vidéo, cliquez ici). La retranscription anglaise est ici. Il est long, mais c’est un document qui doit faire partie du débat. – J.S.
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