La Virginie-Occidentale adopte un amendement interdisant l’euthanasie
Par Leslie Wolfgang (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Lors d’un vote historique mardi soir, la Virginie-Occidentale est devenue le premier État américain à interdire le suicide assisté dans sa constitution.
L’assistance au suicide est une pratique qui consiste à aider délibérément une personne à se suicider. Elle est parfois appelée par euphémisme « aide à mourir » et, au Canada, elle est qualifiée d’« aide médicale à mourir (AMM) », ou euthanasie.
Selon le délégué républicain de l’État, Pat McGeehan, qui a soutenu la mesure visant à interdire le suicide assisté dans l’État, « il y a ce phénomène de nihilisme qui se répand dans tout le pays, et je pense que c’est une question importante que nous devons aborder. À ma connaissance, nous serons les premiers à inscrire cette question et à prendre position dans la constitution de l’État ».
Comme l’a rapporté LiveAction News en février 2024, le processus a commencé lorsque la Chambre de Virginie-Occidentale a adopté, par 88 voix contre 9, une résolution visant à interdire cette pratique par le biais d’un amendement constitutionnel de l’État. Depuis lors, une coalition composée de la WV Alliance for Ethical Health Care, de West Virginians for Life et d’autres organisations a travaillé sans relâche pour sensibiliser les habitants de la Virginie-Occidentale aux dangers du suicide assisté pour les populations vulnérables et à la nécessité de soutenir l’amendement 1.
Lire la suiteLe mouvement des parents s’opposant aux spectacles de travestis destinés aux enfants est porteur de lois
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lostia/Adobe Stock
18 février 2023 (LifeSiteNews) — Le soir du 14 février, un groupe de parents a protesté contre le « Love it or Leave It Drag Show » [Spectacle de travestis « Aime ou quitte »] dans un bar sans alcool pour gens férus d’informatique et de jeux vidéo, appelé The Bronze Dragon, à La Crosse dans le Wisconsin. Le spectacle avait été annoncé spécifiquement pour les jeunes — un spectacle « tous âges » — et les parents qui se sont présentés avec des pancartes pour exprimer leur désapprobation font partie d’un mouvement de rejet croissant et plus large des divertissements sexualisés destinés aux enfants.
Le manifestant Larry Schneider a expliqué à la presse que son inquiétude concerne les jeunes. « Nous pensons simplement que les enfants sont très impressionnables et que le fait qu’ils soient influencés par des adultes dans un cadre adulte est, à notre avis, inapproprié », a-t-il déclaré. Le spectacle, pour la Saint-Valentin, faisait partie de l’inauguration du Dragon de Bronze et mettait en scène des hommes travestis.
Un autre manifestant, Jerry Hatlevig, était d’accord avec Schneider. « Les adultes peuvent faire ce qu’ils veulent »*, a-t-il dit. « Nous ne sommes pas ici pour dire aux adultes qu’ils ne peuvent pas aller à un spectacle de travestis. C’est leur privilège, mais s’il vous plaît, épargnons nos enfants. »
Les manifestants ont brandi des pancartes avec des slogans tels que « L’innocence de nos enfants est très précieuse — s’il vous plaît, ne la prenons pas » ; « Les spectacles pour adultes ne sont pas pour les enfants » ; « Gardons nos enfants en sécurité. » Un groupe qui soutenait le spectacle de drag queens pour tous âges se tenait près des portes pour s’assurer que les participants puissent entrer, ce qui s’est avéré inutile puisque tout est resté paisible.
Lire la suiteL’avortement est désormais limité dans au moins 13 États américains, d’autres suivront
Pro-vie manifestant devant la Cour suprême des États-Unis le 13 juin 2022.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Doug Mainwaring/LifeSiteNews
25 juin, 2022 (LifeSiteNews) — Dans une décision historique vendredi 24 juin 2022, la Cour suprême des États-Unis a annulé Roe v. Wade, mettant fin à près de 50 ans d’avortement à la demande à l’échelle nationale et permettant à nouveau aux États de protéger la vie à naître dès le moment de la conception.
À la suite de cette victoire sismique en faveur de la vie, une dizaine d’États ont déjà éliminé l’avortement sur leur territoire pour la première fois depuis 1973, tandis qu’une dizaine d’autres sont prêts à interdire cette pratique barbare dans les jours et les semaines à venir.
Mise à jour — Lundi 27 juin :
- Le projet de loi sur les battements de cœur de la Caroline du Sud interdisant l'avortement à environ six semaines est entré en vigueur après qu'un tribunal fédéral ait levé une injonction, antérieure au jugement Dobbs, sur la loi.
- Un juge de l'État a temporairement bloqué l'interdiction de l'avortement en Louisiane à la demande des activistes de l'avortement. Cependant, la Constitution de la Louisiane nie spécifiquement le "droit" à l'avortement, et cette pause ne devrait pas durer longtemps. Au moins une clinique a déclaré qu'elle reprendrait les avortements dans l'intervalle.
- Un juge de l'Utah a bloqué la loi « à déclenchement » interdisant l'avortement dans cet État à la demande de Planned Parenthood, qui a invoqué la clause de confidentialité de la Constitution de l'Utah. L'ordonnance dure 14 jours, et le tribunal doit entendre d'autres arguments d'ici là. Les dirigeants républicains de l'État ont promis de défendre la loi.
- L'interdiction quasi-totale de l'avortement dans le Mississippi entrera en vigueur dans 10 jours, après que le procureur général Lynn Fitch eût certifié lundi que la Cour suprême avait annulé l'arrêt Roe.
- [Le Tennesse est maintenant le 13e État a voir fait entrer en vigueur ses lois sur l'avortement suite au jugement Dobbs.]
Consultez la liste ci-dessous pour connaître la position de chaque État sur l’avortement dans l’Amérique post-Roe.
États où l’avortement est illégal
L’avortement est désormais pratiquement illégal ou fortement limité dans au moins 10 États, dont la plupart ont mis en œuvre des lois dites « de déclenchement » conçues pour entrer en vigueur immédiatement après l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade et criminaliser l’avortement tout au long de la grossesse.
Les interdictions nouvellement applicables sont un coup dévastateur pour l’industrie de l’avortement : depuis vendredi matin, les cliniques ont arrêté les avortements en Alabama, Arkansas, Louisiane, Kentucky, Missouri, Oklahoma, Texas, Dakota du Sud, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Près de 100 000 avortements ont eu lieu dans ces États en 2019, selon les données du CDC.
Environ un quart des femmes âgées de 13 à 44 ans aux États-Unis vivent dans des États où des interdictions sont entrées en vigueur depuis la chute de Roe, dont plus de 6 millions rien qu’au Texas. Pour beaucoup de ces femmes, le centre d’avortement le plus proche peut se trouver à des centaines de kilomètres, et même là, il peut être inaccessible.
Les pénalités pour l’avortement dans de nombreux États conservateurs sont prohibitives. Au Texas et en Alabama, pratiquer un avortement volontaire est désormais un crime équivalent au viol ou à la tentative de meurtre et peut conduire à la prison à vie. En Louisiane, avorter le bébé d’une mineure peut entraîner jusqu’à 50 ans de prison.
Tous les États où les interdictions post-Roe sont en vigueur, à l’exception d’un seul (l’Utah), interdisent l’avortement en cas de viol ou d’inceste, ce qui témoigne de manière frappante d’une prise de conscience accrue de la qualité de personne du fœtus et d’une rupture avec la politique républicaine de longue date.
Chaque État continue cependant à autoriser des exceptions pour, le cas échéant, sauver la vie de la mère en raison d’une condition physique. Des experts ont attesté cependant que l’avortement n’est jamais médicalement nécessaire, et de nombreux partisans de la vie et l’Église catholique soulignent qu’il s’agit toujours du meurtre délibéré d’une vie humaine innocente.
Alabama
Depuis vendredi, l’avortement est illégal à tous les stades de la grossesse en Alabama, à quelques exceptions près.
Un tribunal fédéral a levé une injonction sur l’interdiction quasi totale de l’avortement dans l’État, promulguée en 2019, a annoncé le procureur général Steve Marshall dans les heures qui ont suivi l’arrêt Dobbs. La loi de 2019, connue sous le nom de Loi sur la protection de la vie humaine, fait de l’avortement un crime de classe A qui peut entraîner une peine de prison à vie.
La loi prévoit des exceptions en cas de « risque grave pour la santé » de la mère ou d’anomalies fatales du fœtus. En Alabama, une autre interdiction datant de 1951, antérieure à l’arrêt Roe, interdit l’avortement sauf pour préserver la vie ou la santé de la mère.
Les trois derniers centres d’avortement de l’Alabama ont interrompu toute procédure vendredi.
Lire la suiteUne nouvelle loi de Virginie-Occidentale interdit l’avortement des bébés trisomiques
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Cavan for Adobe/Adobe Stock
Une nouvelle loi de la Virginie-Occidentale entre en vigueur le 10 juin et interdit l’avortement des bébés atteints de trisomie 21.
En mars, le gouverneur de la Virginie-Occidentale, Jim Justice, a signé un projet de loi pro-vie qui constitue une nouvelle étape pour mettre fin aux avortements et protéger les enfants à naître contre l’avortement.
Les législateurs de l’État ont approuvé un projet de loi qui interdirait les avortements pratiqués sur des bébés atteints de trisomie ─ qui sont souvent la cible d’avortements lorsque les tests prénataux indiquent que le bébé pourrait être atteint de cette maladie. À cinq minutes de la fin de la session ordinaire de 60 jours, la loi sur la protection et l’éducation des enfants à naître atteints de trisomie (SB 468), un projet de loi soutenu par West Virginians for Life (WVFL), a été adopté par le Sénat de Virginie-Occidentale par un vote bipartite de 27 à 5, après un vote de 81 à 17 à la Chambre des délégués plus tôt dans la journée.
La nouvelle loi protégera les bébés à naître contre l’avortement en raison d’un diagnostic de handicap et obligera les médecins à fournir du matériel éducatif et des informations sur les systèmes de soutien disponibles pour les familles qui élèvent des enfants handicapés.
La justice a déclaré que cette loi était nécessaire en raison de la manière discriminatoire dont certains bébés sont ciblés par les avortements.
« Selon moi, cela semble terriblement discriminatoire », a-t-il déclaré.
Le juge a signé le projet de loi lors de la Journée mondiale de la trisomie 21qui est célébrée le 21 mars pour plaider en faveur de la pleine intégration dans la société des personnes atteintes de trisomie.
Le groupe pro-vie Susan B. Anthony List a applaudi la signature et sa présidente Marjorie Dannenfelser a déclaré à Lifenews : « La Virginie-Occidentale fait aujourd’hui un pas en avant audacieux dans la lutte contre la discrimination eugénique en Amérique. Les recherches montrent que 99 % des personnes atteintes de trisomie 21 mènent une vie heureuse, mais au lieu d’être chéries et incluses, elles sont trop souvent la cible d’une destruction dans l’utérus, là où elles sont le plus vulnérables. Nous sommes fiers de nous tenir aux côtés des Virginiens de l’Ouest, de la communauté des défenseurs de l’autonomie et de leurs proches pour demander à notre nation d’embrasser, et non d’effacer, la trisomie 21. »
« Nous sommes reconnaissants de l’action rapide du gouverneur Justice et de tous nos alliés pro-vie locaux, en particulier les membres du National Pro-Life Caucus, Del. Kayla Kessinger et Sen. Patricia Rucker, qui ont travaillé sans relâche jusqu’aux dernières minutes de la session pour que ces protections vitales soient inscrites dans la loi. Dans l’attente d’une décision dans l’affaire historique Dobbs, nous espérons que les citoyens de chaque État auront bientôt la possibilité de moderniser nos lois. »
Lire la suite26 États interdiront les avortements lorsque la Cour suprême aura annulé Roe vs Wade
Par Steven Ertelt, Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mallivan/Adobe Stock
Plus de la moitié du pays protégera les bébés à naître en interdisant tous les avortements ou la plupart d’entre eux lorsque le jugement Roe v. Wade sera annulé, comme on l’espère, le mois prochain.
Cette estimation provient de l’Institut Guttmacher, une organisation pro-avortement précédemment affiliée à Planned Parenthood, la plus grande entreprise d’avortement du pays. Selon son analyse, 26 États « sont certains ou susceptibles d’interdire les avortements » si la Cour suprême des États-Unis abolit Roe.
Le juge Samuel Alito ayant rédigé un projet d’avis renversant Roe qui a récemment fait l’objet d’une fuite, l’accent sera mis sur la protection des bébés contre les avortements dans le plus grand nombre d’États possible. La bonne nouvelle est que la moitié du pays protégera légalement les enfants à naître assez rapidement, certains États commençant à les protéger dès le premier jour.
De nombreux États ont déjà pris des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement en prévision du jour où Roe sera annulé. L’analyse de Guttmacher a identifié 21 États qui ont des lois ou des amendements constitutionnels qui interdiraient les avortements lorsque le pouvoir de le faire reviendra aux États.
Il s’agit des États : Alabama, Arizona, Arkansas, Géorgie, Idaho, Iowa, Kentucky, Louisiane, Michigan, Mississippi, Missouri, Dakota du Nord, Ohio, Oklahoma, Caroline du Sud, Dakota du Sud, Tennessee, Texas, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Certains de ces États ont encore des lois antérieures à Roe qui interdisent les avortements, et d’autres ont des lois de déclenchement qui interdiront immédiatement le meurtre des bébés à naître par avortement une fois que Roe sera annulé. Plusieurs d’entre eux ont également mis en place de multiples lois pro-vie, y compris des lois sur le battement de cœur et d’autres lois qui limiteraient ou interdiraient les avortements si les tribunaux les autorisaient à le faire.
En outre, Guttmacher prévoit que cinq autres États prendraient rapidement des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement si l’arrêt Roe était annulé. La Floride, l’Indiana, le Montana, le Nebraska et le Wyoming ont adopté un certain nombre de lois pro-vie ces dernières années et, selon l’analyse, ils prendraient probablement des mesures « dès que possible » pour protéger les bébés à naître en interdisant l’avortement.
Lire la suiteCinq nouvelles du front pro-vie américain
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : rohappy/Adobe Stock
Le premier site d’actualité bioéthique Généthique liste dans une synthèse de presse 5 différents états américains qui ont récemment fait un pas vers la protection de la vie :
- « Lundi 14 mars, l’Idaho a adopté une loi comparable à un texte voté par le Texas qui introduit la possibilité pour les citoyens de faire respecter l’interdiction d’avorter après six semaines de grossesse. »
- « Dans l’Etat de Virginie-Occidentale, le gouverneur, Jim Justice, a signé lundi 21 mars un projet de loi interdisant l’avortement pour cause de handicap. »
- « la Chambre basse de l’Etat d’Oklahoma a approuvé mardi [22 mars] un projet de loi interdisant l’avortement, sauf en cas de danger pour la vie de la mère. »
- « mercredi 23 mars, le gouverneur du Dakota du Sud, Kristi Noem, a signé un projet de loi restreignant l’avortement médicamenteux. »
- « En Arizona, les législateurs ont approuvé jeudi [24 mars] l’interdiction “de la plupart des avortements après 15 semaines de grossesse” ».
En rétrécissant le volet d’accès à l’avortement, et en dressant des limites, ces 5 états américains ne reconnaissent pas la valeur inestimable ni l’humanité de la vie de l’enfant à naître dès la conception. Ils définissent arbitrairement le moment lorsque l’embryon devient humain, sans bases scientifiques ou logiques.
Mais il y a quand même de l’espoir : ces avancées reflètent le désir plus ou moins fort de restreindre l’une des plus graves injustices commises à l’échelle mondiale. Même si la victoire n’est pas complète, ni l’injustice de l’avortement entièrement abolie, un meilleur avenir pour les enfants à naître se dessine dans les 5 états.
Le gouverneur de la Virginie-Occidentale signe une loi protégeant de l’avortement les bébés à naître handicapés
Par Kelli (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 21 mars 2022, en l’honneur de la Journée mondiale de la trisomie 21, le gouverneur de la Virginie-Occidentale, Jim Justice, a signé la loi SB468, « The Unborn Child with Down Syndrome Protection and Education Act ».
Comme Live Action News l’a précédemment rapporté :
... la loi protégerait les enfants qui reçoivent le diagnostic d’un « handicap physique, émotionnel ou intellectuel » dans l’utérus, d’être avortés sur la base de ce diagnostic. Dans les 15 jours suivant un avortement, les avorteurs doivent soumettre un rapport qui indique la date de l’avortement, le type de procédure d’avortement utilisé et si l’enfant tué présentait ou non un handicap.
Les parents qui reçoivent un diagnostic prénatal pour leur enfant devront recevoir « des informations récentes et fondées sur des preuves concernant tout handicap ou diagnostic physique, émotionnel ou intellectuel in utero, qui auront été examinées par des experts médicaux et par toute organisation nationale de défense des droits des personnes handicapées ». Ces informations doivent inclure des documents concernant les ressources ainsi que « les organisations nationales et locales de défense des droits des personnes handicapées et les programmes d’éducation et de soutien ».
Un avorteur « qui enfreint intentionnellement ou sciemment » la loi « commet un acte de conduite non professionnelle et sa licence d’exercice de la médecine dans l’État de Virginie occidentale sera suspendue ou révoquée par le Conseil de médecine de Virginie occidentale », selon la loi. En outre, un avorteur qui remet au commissaire un faux rapport sera « passible d’une amende ou d’une sanction civile déterminée par le West Virginia Board of Medicine ».
Bien que les groupes pro-avortement puissent encore intenter un procès contre la loi, en avril 2021 la Cour d’appel du sixième circuit a confirmé l’interdiction des avortements discriminatoires dans l’Ohio. Live Action News rapportait à l’époque : « La Cour a déterminé que la loi ne créait pas d’obstacle substantiel à la capacité d’une femme d’obtenir un avortement, malgré les arguments des groupes qui ont intenté un procès pour bloquer la loi. »
La loi de Virginie occidentale doit entrer en vigueur le 1er juillet 2022.
Pour les militants de l’avortement, les mesures « sanitaires » représentent l’occasion idéale pour atteindre leurs objectifs politiques
Par Jonathon Van Maren ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : AdobeStock
15 avril 2021 (LifeSiteNews) ― Alors que les restrictions covid-19 rendent plus difficile l’obtention d’avortements, les démocrates s’activent pour rendre le meurtre des enfants dans le ventre de leur mère aussi accessible que faire se peut. La FDA de l’administration Biden vient de rendre les pilules abortives disponibles par la poste sans consultation en personne ou supervision médicale. Cette semaine également, le gouverneur démocrate d’Hawaï, David Ige, a signé le projet de loi 576, qui autorise les infirmières en pratique avancée (APRN) à prescrire des pilules abortives et à pratiquer l’avortement par succion de fœtus « non viables », c’est-à-dire trop jeunes pour survivre hors de l’utérus.
Douze autres États autorisent déjà certaines infirmières à pratiquer ou à ordonner des avortements du premier trimestre, notamment le Vermont, le Colorado, le Maine, le Massachusetts, le Montana, la Californie, le New Hampshire, le Vermont, la Virginie et la Virginie-Occidentale. Cette décision n’est pas due à de nouvelles informations médicales — jusqu’à lundi encore, Hawaï réservait la pratique de l’avortement aux médecins — mais plutôt au fait qu’il y a une pénurie de médecins prêts à pratiquer des avortements, et que l’avortement est donc pratiquement inaccessible sur de nombreuses îles hawaïennes.
Celles qui cherchent à avorter prennent souvent l’avion pour Honolulu, la capitale d’Hawaï, sur l’île d’Oahu, où vivent et travaillent la plupart des avorteurs. Il est possible de se procurer des avortements sur l’île d’Hawaï, mais uniquement à Hilo, au nord-est de l’île.
Selon plusieurs médias, il n’y a pas d’avorteurs sur Kauai, Molokaï et Lanai, tandis qu’un avorteur se rend à Maui deux fois par mois (comme c’est le cas dans de nombreux autres États où il n’y a pas d’avorteur local). L’année dernière, lorsque les restrictions covid-19 étaient en vigueur, les avorteurs n’ont pu prendre l’avion, rendant l’avortement inaccessible pendant des mois.
Lire la suiteLes suicides de désespérés sont de plus en plus nombreux
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pikist
Comptera-t-on un jour le nombre de morts qu’auront occasionnés les mesures anticoronavirus, dont le confinement ? Les décès attribuables à l’hystérie entretenue par les gouvernements et les médias ? Le confinement semble faire monter le nombre de suicides, selon la Coalition pour la prévention de l’euthanasie (CPE) :
Un article de Shannon Roberts publié par Mercatornet suggère que la crise COVID-19 a amené une augmentation en suicide de désespoir. Roberts fait le lien entre les recherches indiquant que les décès liés aux opioïdes sont souvent alimentés par la solitude et le manque d’espoir, des facteurs qui ont été amplifiés par la crise COVID-19. Roberts écrit :
« De nombreux conseillers en toxicomanie vous diront qu’il s’agit de décès causés par un manque de contact, alimentés par la solitude et le manque d’espoir. Il est également bien documenté qu’un nombre croissant de jeunes hommes sans but ni emploi se sont adonnés aux opioïdes. Il est révélateur que le confinement du Covid-19 et la perte d’emploi semblent augmenter considérablement le taux de mortalité. »
Roberts cite un article de Chris McGreal publié dans The Guardian, qui indique :
« … le coronavirus semble anéantir les progrès réalisés contre l’épidémie de drogue qui a fait près de 600 000 morts aux États-Unis au cours des deux dernières décennies. »
Je dirais plutôt que c’est la façon dont on réagit au coronavirus qui est la cause de tant de désastres. CPE continue, reprenant Shannon Roberts citant Chris McGreal :
« Pire, il jette également les bases d’une recrudescence à long terme de la toxicomanie en aggravant nombre des conditions, notamment le chômage, le faible revenu et l’isolement, qui ont contribué à la montée de l’épidémie d’opiacés et aux “morts de désespoir”.
… “Le nombre de surdoses d’opiacés monte en flèche et je ne pense pas qu’il sera facile de revenir en arrière”, déclara le Dr Mike Brumage, ancien directeur du West Virginia office of drug control policy.
“Je suis un fervent partisan de l’idée que le contraire de la dépendance n’est pas la sobriété, le contraire de la dépendance est le contact. Il est clair que ce que nous avons perdu avec la pandémie, c’est le contact”, déclara-t-il. »
J’imagine que ce médecin veut dire par là que le contact social est essentiel à la sobriété. CPE poursuit, plus loin :
Lorsque l’on considère l’épidémie de suicide sous le rapport de notre culture, il semble que Brumage ait raison, que l’augmentation du taux de suicide est étroitement liée à l’augmentation de la solitude culturelle et de l’isolement social.
La ville de San Francisco interdit à ses fonctionnaires de faire affaire avec 22 États pro-vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le conseil de municipal de San Francisco a tant à cœur la défense de l’avortement, qu’il pousse son soutien à cette répugnante pratique jusqu’à mettre en place une « liste noire » de 22 États américains ayant passé des lois pro-vie, et qu’il interdit à ses fonctionnaires d’avoir des relations d’affaires avec les États en question. On fait difficilement plus ridicule que ça… extrait de LifeSiteNew :
Dans sa dernière déclaration de soutien à l’avortement -sur-demande, et de mépris pour ses opposants, la ville de San Francisco, solidement gauchiste, a annoncé une liste noire pour les fonctionnaires qui font affaire avec un des États ayant des lois « restrictives » pro-vie, ou qui s’y rendent pour des raisons professionnelles ; ce geste, qui s’élève contre près de la moitié du pays, proteste contre lesdites lois.
« Tout comme nous avons limité nos dépenses dans les États qui ont des lois discriminatoires à l’égard des personnes LGBTQ, nous nous dressons contre les États qui mettent la santé des femmes en danger et qui s’efforcent activement de limiter les libertés en matière de reproduction », a déclaré le maire de San Francisco, London Breed, selon Fox News. « En limitant les voyages et les contrats avec certains États, nous envoyons un message clair aux États qui ne respectent pas le droit à l’avortement. »
À compter du 1er janvier 2020, la liste noire s’appliquera à l’Alabama, à l’Arkansas, à la Floride, à la Géorgie, à l’Indiana, à l’Iowa, au Kansas, au Kentucky, à la Louisiane, au Massachusetts, au Mississippi, au Nebraska, au Nevada, au Dakota du Nord, à l’Ohio, à l’Oklahoma, à la Pennsylvanie, à la Caroline du Sud, au Dakota du Nord, au Texas, à la Virginie-Occidentale et au Wisconsin, qui, selon les dirigeants de la ville, ont tous « des politiques anti-choix sévères » dans les registres.