Cinq nouvelles du front pro-vie américain
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : rohappy/Adobe Stock
Le premier site d’actualité bioéthique Généthique liste dans une synthèse de presse 5 différents états américains qui ont récemment fait un pas vers la protection de la vie :
- « Lundi 14 mars, l’Idaho a adopté une loi comparable à un texte voté par le Texas qui introduit la possibilité pour les citoyens de faire respecter l’interdiction d’avorter après six semaines de grossesse. »
- « Dans l’Etat de Virginie-Occidentale, le gouverneur, Jim Justice, a signé lundi 21 mars un projet de loi interdisant l’avortement pour cause de handicap. »
- « la Chambre basse de l’Etat d’Oklahoma a approuvé mardi [22 mars] un projet de loi interdisant l’avortement, sauf en cas de danger pour la vie de la mère. »
- « mercredi 23 mars, le gouverneur du Dakota du Sud, Kristi Noem, a signé un projet de loi restreignant l’avortement médicamenteux. »
- « En Arizona, les législateurs ont approuvé jeudi [24 mars] l’interdiction “de la plupart des avortements après 15 semaines de grossesse” ».
En rétrécissant le volet d’accès à l’avortement, et en dressant des limites, ces 5 états américains ne reconnaissent pas la valeur inestimable ni l’humanité de la vie de l’enfant à naître dès la conception. Ils définissent arbitrairement le moment lorsque l’embryon devient humain, sans bases scientifiques ou logiques.
Mais il y a quand même de l’espoir : ces avancées reflètent le désir plus ou moins fort de restreindre l’une des plus graves injustices commises à l’échelle mondiale. Même si la victoire n’est pas complète, ni l’injustice de l’avortement entièrement abolie, un meilleur avenir pour les enfants à naître se dessine dans les 5 états.
Le gouverneur de la Virginie-Occidentale signe une loi protégeant de l’avortement les bébés à naître handicapés
Par Kelli (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 21 mars 2022, en l’honneur de la Journée mondiale de la trisomie 21, le gouverneur de la Virginie-Occidentale, Jim Justice, a signé la loi SB468, « The Unborn Child with Down Syndrome Protection and Education Act ».
Comme Live Action News l’a précédemment rapporté :
... la loi protégerait les enfants qui reçoivent le diagnostic d’un « handicap physique, émotionnel ou intellectuel » dans l’utérus, d’être avortés sur la base de ce diagnostic. Dans les 15 jours suivant un avortement, les avorteurs doivent soumettre un rapport qui indique la date de l’avortement, le type de procédure d’avortement utilisé et si l’enfant tué présentait ou non un handicap.
Les parents qui reçoivent un diagnostic prénatal pour leur enfant devront recevoir « des informations récentes et fondées sur des preuves concernant tout handicap ou diagnostic physique, émotionnel ou intellectuel in utero, qui auront été examinées par des experts médicaux et par toute organisation nationale de défense des droits des personnes handicapées ». Ces informations doivent inclure des documents concernant les ressources ainsi que « les organisations nationales et locales de défense des droits des personnes handicapées et les programmes d’éducation et de soutien ».
Un avorteur « qui enfreint intentionnellement ou sciemment » la loi « commet un acte de conduite non professionnelle et sa licence d’exercice de la médecine dans l’État de Virginie occidentale sera suspendue ou révoquée par le Conseil de médecine de Virginie occidentale », selon la loi. En outre, un avorteur qui remet au commissaire un faux rapport sera « passible d’une amende ou d’une sanction civile déterminée par le West Virginia Board of Medicine ».
Bien que les groupes pro-avortement puissent encore intenter un procès contre la loi, en avril 2021 la Cour d’appel du sixième circuit a confirmé l’interdiction des avortements discriminatoires dans l’Ohio. Live Action News rapportait à l’époque : « La Cour a déterminé que la loi ne créait pas d’obstacle substantiel à la capacité d’une femme d’obtenir un avortement, malgré les arguments des groupes qui ont intenté un procès pour bloquer la loi. »
La loi de Virginie occidentale doit entrer en vigueur le 1er juillet 2022.
Pour les militants de l’avortement, les mesures « sanitaires » représentent l’occasion idéale pour atteindre leurs objectifs politiques
Par Jonathon Van Maren ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : AdobeStock
15 avril 2021 (LifeSiteNews) ― Alors que les restrictions covid-19 rendent plus difficile l’obtention d’avortements, les démocrates s’activent pour rendre le meurtre des enfants dans le ventre de leur mère aussi accessible que faire se peut. La FDA de l’administration Biden vient de rendre les pilules abortives disponibles par la poste sans consultation en personne ou supervision médicale. Cette semaine également, le gouverneur démocrate d’Hawaï, David Ige, a signé le projet de loi 576, qui autorise les infirmières en pratique avancée (APRN) à prescrire des pilules abortives et à pratiquer l’avortement par succion de fœtus « non viables », c’est-à-dire trop jeunes pour survivre hors de l’utérus.
Douze autres États autorisent déjà certaines infirmières à pratiquer ou à ordonner des avortements du premier trimestre, notamment le Vermont, le Colorado, le Maine, le Massachusetts, le Montana, la Californie, le New Hampshire, le Vermont, la Virginie et la Virginie-Occidentale. Cette décision n’est pas due à de nouvelles informations médicales — jusqu’à lundi encore, Hawaï réservait la pratique de l’avortement aux médecins — mais plutôt au fait qu’il y a une pénurie de médecins prêts à pratiquer des avortements, et que l’avortement est donc pratiquement inaccessible sur de nombreuses îles hawaïennes.
Celles qui cherchent à avorter prennent souvent l’avion pour Honolulu, la capitale d’Hawaï, sur l’île d’Oahu, où vivent et travaillent la plupart des avorteurs. Il est possible de se procurer des avortements sur l’île d’Hawaï, mais uniquement à Hilo, au nord-est de l’île.
Selon plusieurs médias, il n’y a pas d’avorteurs sur Kauai, Molokaï et Lanai, tandis qu’un avorteur se rend à Maui deux fois par mois (comme c’est le cas dans de nombreux autres États où il n’y a pas d’avorteur local). L’année dernière, lorsque les restrictions covid-19 étaient en vigueur, les avorteurs n’ont pu prendre l’avion, rendant l’avortement inaccessible pendant des mois.
Lire la suiteLes suicides de désespérés sont de plus en plus nombreux
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pikist
Comptera-t-on un jour le nombre de morts qu’auront occasionnés les mesures anticoronavirus, dont le confinement ? Les décès attribuables à l’hystérie entretenue par les gouvernements et les médias ? Le confinement semble faire monter le nombre de suicides, selon la Coalition pour la prévention de l’euthanasie (CPE) :
Un article de Shannon Roberts publié par Mercatornet suggère que la crise COVID-19 a amené une augmentation en suicide de désespoir. Roberts fait le lien entre les recherches indiquant que les décès liés aux opioïdes sont souvent alimentés par la solitude et le manque d’espoir, des facteurs qui ont été amplifiés par la crise COVID-19. Roberts écrit :
« De nombreux conseillers en toxicomanie vous diront qu’il s’agit de décès causés par un manque de contact, alimentés par la solitude et le manque d’espoir. Il est également bien documenté qu’un nombre croissant de jeunes hommes sans but ni emploi se sont adonnés aux opioïdes. Il est révélateur que le confinement du Covid-19 et la perte d’emploi semblent augmenter considérablement le taux de mortalité. »
Roberts cite un article de Chris McGreal publié dans The Guardian, qui indique :
« … le coronavirus semble anéantir les progrès réalisés contre l’épidémie de drogue qui a fait près de 600 000 morts aux États-Unis au cours des deux dernières décennies. »
Je dirais plutôt que c’est la façon dont on réagit au coronavirus qui est la cause de tant de désastres. CPE continue, reprenant Shannon Roberts citant Chris McGreal :
« Pire, il jette également les bases d’une recrudescence à long terme de la toxicomanie en aggravant nombre des conditions, notamment le chômage, le faible revenu et l’isolement, qui ont contribué à la montée de l’épidémie d’opiacés et aux “morts de désespoir”.
… “Le nombre de surdoses d’opiacés monte en flèche et je ne pense pas qu’il sera facile de revenir en arrière”, déclara le Dr Mike Brumage, ancien directeur du West Virginia office of drug control policy.
“Je suis un fervent partisan de l’idée que le contraire de la dépendance n’est pas la sobriété, le contraire de la dépendance est le contact. Il est clair que ce que nous avons perdu avec la pandémie, c’est le contact”, déclara-t-il. »
J’imagine que ce médecin veut dire par là que le contact social est essentiel à la sobriété. CPE poursuit, plus loin :
Lorsque l’on considère l’épidémie de suicide sous le rapport de notre culture, il semble que Brumage ait raison, que l’augmentation du taux de suicide est étroitement liée à l’augmentation de la solitude culturelle et de l’isolement social.
La ville de San Francisco interdit à ses fonctionnaires de faire affaire avec 22 États pro-vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le conseil de municipal de San Francisco a tant à cœur la défense de l’avortement, qu’il pousse son soutien à cette répugnante pratique jusqu’à mettre en place une « liste noire » de 22 États américains ayant passé des lois pro-vie, et qu’il interdit à ses fonctionnaires d’avoir des relations d’affaires avec les États en question. On fait difficilement plus ridicule que ça… extrait de LifeSiteNew :
Dans sa dernière déclaration de soutien à l’avortement -sur-demande, et de mépris pour ses opposants, la ville de San Francisco, solidement gauchiste, a annoncé une liste noire pour les fonctionnaires qui font affaire avec un des États ayant des lois « restrictives » pro-vie, ou qui s’y rendent pour des raisons professionnelles ; ce geste, qui s’élève contre près de la moitié du pays, proteste contre lesdites lois.
« Tout comme nous avons limité nos dépenses dans les États qui ont des lois discriminatoires à l’égard des personnes LGBTQ, nous nous dressons contre les États qui mettent la santé des femmes en danger et qui s’efforcent activement de limiter les libertés en matière de reproduction », a déclaré le maire de San Francisco, London Breed, selon Fox News. « En limitant les voyages et les contrats avec certains États, nous envoyons un message clair aux États qui ne respectent pas le droit à l’avortement. »
À compter du 1er janvier 2020, la liste noire s’appliquera à l’Alabama, à l’Arkansas, à la Floride, à la Géorgie, à l’Indiana, à l’Iowa, au Kansas, au Kentucky, à la Louisiane, au Massachusetts, au Mississippi, au Nebraska, au Nevada, au Dakota du Nord, à l’Ohio, à l’Oklahoma, à la Pennsylvanie, à la Caroline du Sud, au Dakota du Nord, au Texas, à la Virginie-Occidentale et au Wisconsin, qui, selon les dirigeants de la ville, ont tous « des politiques anti-choix sévères » dans les registres.
Bonne nouvelle : 145 établissements d’avortement ont fermé au cours des cinq dernières années
Par Mark Hodges (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
(LifeSiteNews) — L’Abortion Care Network (Réseau de soins d’avortement) (ACN), un groupement d’entreprises en avortement indépendantes, a publié un rapport sur la baisse du nombre de centres d’avortement. Au cours des cinq dernières années, 145 « cliniques » indépendantes ont fermé.
L’ACN soutient les entreprises d’avortement qui ne sont pas affiliées à Planned Parenthood ou à une chaîne d’hôpitaux. Le nombre de ces dernières est passé de 510 installations en 2012 à 365 aujourd'hui, sans compter les centaines de centres du Planning Familial.
Sur une page d’accueil intitulée « les communautés ont besoin de cliniques », ACN a écrit que les entreprises d’avortement, ferment à un « rythme alarmant », en particulier les indépendantes, qui pratiquent souvent des avortements tardifs.
Significativement, ACN a reconnu l’efficacité des lois pro-vie qui diminuent le nombre d’avortements et de centres d’avortement à travers le pays. Ils ont cité aussi d’autres facteurs ayant une incidence sur les fermetures, incluant l’activisme de trottoir des pro-vies et les États qui refusent que la taxe de l’aide médicale soit utilisée pour payer des avortements.
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