The Atlantic minimise la violence radicale en faveur de l’avortement mais qualifie le Rosaire d’« extrémiste »
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Thérèse Westby/Unsplash
15 août 2022 (LifeSiteNews) — Quelques jours seulement après avoir minimisé le groupe pro-avortement radical et souvent violent appelé Jane’s Revenge, le magazine américain The Atlantic a tenté de dépeindre le Saint Rosaire comme un outil « extrémiste » utilisé par des catholiques « radicaux-traditionnels ».
Dans un article publié par The Atlantic le 12 août intitulé « The Right's New Bogeyman », le magazine populaire tente de minimiser l’importance du groupe pro-avortement souvent violent appelé Jane’s Revenge en mettant en doute la réalité du groupe et en se demandant si le collectif radical est réellement à l’origine des actes de violence et de vandalisme dont il s’est attribué le mérite.
Deux jours plus tard, le 14 août, The Atlantic a publié un autre article intitulé « How Extremist Gun Culture Co-Opted the Rosary » (Comment la culture extrémiste des armes a coïncidé avec le rosaire), qui cherche à démontrer qu’un certain nombre de « traditionalistes radicaux armés ont repris une notion spirituelle selon laquelle le rosaire peut être une arme dans la lutte contre le mal et l’ont transformée en quelque chose de dangereusement littéral ».
Il convient également de noter que, si le titre actuel de l’article est assez nuancé, le titre de l’article a été modifié à de multiples reprises. On pouvait lire auparavant « Guns and Rosaries » et « How the Rosary Became an Extremist Symbol ».
Néanmoins, on ne peut s’empêcher de remarquer le contraste frappant entre la couverture par The Atlantic de l’organisation Jane’s Revenge, certes violente, et celle des catholiques traditionnels américains qui considèrent le chapelet comme une arme tout en soutenant leur droit au deuxième amendement.
Jane’s Revenge, qui s’est attribuée le mérite d’avoir incendié un cabinet médical pro-vie à Buffalo, dans l’État de New York, ainsi que d’autres actes de destruction dans « 16 villes des États-Unis », est qualifiée de « mystérieuse » dans The Atlantic, et malgré des actes réels de violence et de vandalisme, l’article précise que cela « n’implique pas l’existence d’une campagne complexe et coordonnée de violence ».
Cependant, lorsqu’il s’agit de ceux qui créent et diffusent « des images de chapelets drapés sur des armes à feu, de guerriers en prière... des représentations humoristiques de croisés, et des exhortations pour que les hommes se lèvent et deviennent des militants d’église », eh bien ce groupe fait partie des « constellations de milieux en ligne violents, racistes et homophobes » qui sont connus pour « fournir une voie vers la radicalisation et des attaques terroristes réelles ».
Lire la suite« J’vais t’mettre une balle dans la tête » : un homme agresse une pro-vie canadienne
Par Pete Baklinski (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une femme pro-vie, à la tête d’un groupe de jeunes venu témoigner en public de la vérité sur l’avortement, a été violemment agressée par un homme. L’homme a d’abord menacé [verbalement] de lui tirer dessus, puis l’a agressée, la frappant et lui arrachant sa caméra des mains.
Josie Luetke, 26 ans, se trouvait jeudi après-midi à Jackson Square, à Hamilton (Ontario), avec une poignée de jeunes gens, pour témoigner de l’horrible réalité de l’avortement qui tue les enfants. Ils tenaient de grandes pancartes montrant les morts violentes que subissent ces enfants. Luetke, qui est la coordinatrice jeunesse de Campaign Life Coalition (CLC), travaillait avec les jeunes, tous stagiaires d’été à CLC, pour leur apprendre à s’engager dans le militantisme pro-vie au nom des enfants à naître.
Vers 2 h 30 de l’après-midi, un homme barbu et tatoué portant un short noir à rayures vertes et un chandail noir, s’est approché de Luetke, lui demandant agressivement de regarder quelque chose sur son téléphone. Luetke a refusé parce que, plus tôt dans la journée, le groupe avait été harcelé par un autre homme qui leur avait jeté au visage des images pornographiques provenant de son téléphone.
« Je veux te montrer quelque chose », a dit l’homme tatoué à Luetke, mentionnant quelque chose à propos de son « fils » avant de lui crier « f*ck you, f*ck you ».
L’échange a été capturé par Luetke sur une caméra vidéo portative, qui enregistrait déjà par mesure de sécurité.
« Non, merci », a répondu Luetke à l’homme.
L’homme s’est ensuite éloigné, et Luetke a continué à enregistrer, mais sans filmer l’homme, tout en demandant à une jeune manifestante du groupe si elle allait « bien ».
À ce moment-là, les images vidéo montrent l’homme en train de crier, menaçant de tirer sur Luetke.
Lire la suiteDes centres de grossesse pro-vie sont victimes d’incendies criminels et d’attentats à la bombe fumigène après l’annulation de Roe v. Wade
Église Sacred Heart of Mary, vandalisée par des pro-avortement dans la même vague de méfaits et de gestes terroristes touchant les centres pro-vie.
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie
27 juin 2022 (LifeSiteNews) — Les centres pro-vie pour femmes enceintes en situation critique du Colorado et de l’Oregon ont été visés par des bombes de peinture, des bombes fumigènes et des incendies après l’annulation de Roe v. Wade vendredi dernier.
Dans le contexte des manifestations pro-avortement qui ont envahi l’Amérique le week-end dernier après la décision de la Cour suprême des États-Unis d’annuler Roe v. Wade, un centre de grossesse chrétien à Longmont, dans le Colorado, a été vandalisé et incendié, et un centre à Eugene, dans l’Oregon, a été touché par des bombes fumigènes.
Selon le New York Post, la police a été appelée à 3 heures du matin samedi dernier à Longmont, dans le Colorado, après que le Centre Life Choices, un centre chrétien pro-vie de crise pour femmes enceintes, ait été couvert de graffitis pro-avortement et incendié.
« Si les avortements ne sont pas sûrs, vous non plus », disait l’un des messages peints à la bombe, qui est devenu une phrase courante chez les vandales pro-avortement.
« Bans off our bodies », « Ôtez les interdits de nos corps », peut-on lire dans un autre.
L’article explique que le bâtiment a subi « d’importants dégâts dus au feu et à la fumée » et que la police est actuellement à la recherche des suspects.
Dans l’Oregon, le centre médical pro-vie Dove a également été la cible de violences pro-avortement, ce qui a conduit la police à procéder à 10 arrestations.
Selon un communiqué de presse de la police d’Eugene, plus de 75 manifestants sont arrivés au Dove Medical Center dans le cadre du mouvement pro-avortement « Night of Rage » [Nuit de rage], dont beaucoup « portaient des vêtements entièrement noirs avec des masques et des capuchons ».
La police a expliqué que « certaines personnes » ont été « observées en train de ramasser des pierres » et de porter des « masques à gaz », tandis que « des inconnus dans la foule ont lancé des bombes fumigènes sur les officiers ainsi que plusieurs bouteilles d’eau pleines ».
Life Choices et Dove Medical Center se présentent tous deux comme des centres de grossesse confessionnels, déclarant d’emblée qu’ils n’orientent pas les femmes vers l’avortement.
Lire la suiteMgr Viganò : l’annulation de Roe — une grande victoire pour la défense du « caractère sacré de la vie humaine »
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Mgr Carlo Maria Viganò, Archevêque — Traduit par Campagne Québec-Vie
27 juin 2022 (LifeSiteNews) — Le 24 juin, la Cour suprême des États-Unis d’Amérique, en annulant la décision Roe v. Wade de 1973, a guéri une vulnus [blessure] constitutionnelle et, en même temps, a restauré la souveraineté des États individuels après presque cinquante ans.
La décision de la Cour suprême n’a pas annulé le « droit à l’avortement » ─ comme le prétend le discours dominant ─ mais elle a plutôt annulé la « légalisation obligatoire de l’avortement dans tous les États », rendant le pouvoir de décider de la « profonde question morale de l’avortement » au « peuple et à ses représentants élus », auxquels Roe v. Wade l’avait retiré, contrairement aux prescriptions de la Constitution des États-Unis.
Ainsi, la tentative d’intimidation à l’égard des juges de la Cour suprême, qui a commencé par la fuite malveillante du projet de décision par des membres du lobby pro-avortement, a échoué, tout comme la rhétorique de mort de la gauche démocrate, alimentée par des mouvements et des groupes extrémistes financés par l’Open Society de George Soros. Et il est significatif de voir à quel point la réaction a été violente et intolérante de la part de libéraux autoproclamés, de Barack et Michelle Obama à Hillary Clinton, de Nancy Pelosi à Chuck Schumer, du procureur général Merrick Garland à Joe Biden, sans parler des déclarations de politiciens et de chefs d’État du monde occidental.
En fait, les éléments suivants devraient suffire à faire comprendre l’importance de cette décision : les attentats perpétrés par les groupes « pro-choix », les agressions contre les organisations pro-vie, la profanation d’églises, les scènes d’hystérie de la part des partisans du droit de tuer la vie innocente de l’enfant à naître, réunissant de manière emblématique les membres du parti démocrate financés par Planned Parenthood, elle-même financée par le gouvernement ; la gauche éveillée ; les adeptes du mondialisme de Klaus Schwab ; les membres de la franc-maçonnerie internationale ; les idéologues du changement vert et de la réduction démographique ; les propagandistes de la théorie du genre, de l’idéologie LGBTQ+ et des drapeaux arc-en-ciel ; les adeptes de l’église de Satan, qui considèrent l’avortement comme l’un de leurs « rites » de culte ; ceux qui récoltent et vendent des fœtus humains dans les cliniques de la mort ; ceux qui vendent des « vaccins » produits au moyen de [lignées de cellules de] fœtus humains ; et ceux qui soutiennent la farce de la pandémie et leur train grotesque d’« experts », qui s’accordent tous à dire que leur hégémonie culturelle est désormais menacée, une hégémonie qui, depuis 1973, a causé la mort de 63 millions d’enfants aux États-Unis, offerts en sacrifice humain au Moloch du politiquement correct.
Le monde globaliste, qui a fait de la violation systématique du corps humain son propre drapeau idéologique en imposant à la population un traitement génique expérimental contre toute évidence scientifique, déchire aujourd’hui ses vêtements en revendiquant le droit à l’autonomie corporelle des femmes et le droit de tuer la vie que la mère porte dans son sein.
Lire la suiteRenversement de Roe v. Wade: la Cour suprême des États-Unis confirme: la Constitution américaine ne confère aucun «droit» à l’avortement
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : PxHere
Historique, miraculeux, un triomphe pour la cause pro-vie ! Qui a dit qu’en politique, tout désespoir est une sottise absolue ? Les Etats-Unis viennent une fois de plus de le confirmer, avec le renversement par la Cour suprême de la décision Roe v. Wade qui impose depuis près de cinquante ans aux Etats fédérés de reconnaître aux femmes un « droit » à l’avortement. Cinquante ans au cours desquelles toutes les tentatives de mettre en place des restrictions à la mise à mort légale d’enfants à naître se sont fracassées sur la jurisprudence de la Cour suprême fédérale à Washington. Ce temps est révolu. La Constitution américaine, c’est confirmé par la décision Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, ne pourra plus être invoquée au secours de l’avortement.
Voilà les vrais Etats-Unis, ceux qui ont élu Trump, ceux qui ont su résister à la vaccination obligatoire, qui ont tout fait pour rompre avec le socialisme. Ce sont les Etats-Unis qui, depuis cinquante ans, ont donné l’exemple d’une mobilisation exemplaire contre les atteintes à la vie humaine innocente. Les Etats-Unis, et non la Russie, soit dit en passant. Certes, il y a aux Etats-Unis un « pays légal » et un « pays réel » ; certes, des batailles formidables s’y déroulent entre vérité et idéologies. Mais ils sont capables d’obtenir de telles victoires, et au plus haut niveau.
Cinquante ans après « Roe v. Wade »
Le mouvement pro-vie américain est en fête. Ce sont cinquante années de mobilisation tenace qui trouvent aujourd’hui leur récompense : cinquante ans au cours desquels ils ont ouvertement plaidé, manifesté, insisté pour que l’avortement ne soit plus légal, sous aucun prétexte. Dans le même temps, ils ont su soutenir des lois de « petits pas » pour la protection de la vie : l’affaire Dobbs par laquelle Roe est tombée vise justement une loi du Mississippi qui entendait interdire l’avortement au-delà de 15 semaines de gestation. C’est le grain de sable qui aura permis l’effondrement de la jurisprudence pro-mort.
Beaucoup ont noté que les cinq juges qui ont adopté l’opinion Dobbs sont tous catholiques.
Comment ne pas ressentir une gratitude émue en constatant que Roe est tombée en la fête du Sacré-Cœur, que nous fêtons en ce mois de juin à rebours des « Gay Prides » du monde qui s’autoproclame maître des avancées sociales ? Comment ne pas trembler d’émerveillement devant la date ce cette victoire, le 24 juin, jour de la saint Jean-Baptiste qui tressaillit de joie dans les entrailles de sa mère devant le Messie, Fils de Dieu, âgé de quelques jours à peine dans le sein de la Bienheureuse Vierge Marie ?
Comment ne pas se rappeler qu’en la fête de l’Annonciation, il y a trois mois à peine, le pape François consacrait la Russie, l’Ukraine et le monde au Cœur Immaculé de Marie ?
Cette « opinion » des juges suprêmes américains, adoptée par cinq voix contre quatre, produit un premier effet immédiat : dans plus de vingt Etats américains, de l’Arkansas au Wyoming, l’avortement n’est plus légal du fait de lois prévoyant que la fin de Roe v. Wade déclencherait automatiquement les dispositifs de protection de la vie. Dans pas moins de treize Etats, parmi lesquels le Texas, le Mississippi, la Louisiane… l’avortement serait automatiquement interdit (avec une seule exception, le danger pour la vie de la mère, cas où on peut en effet discuter de l’opportunité d’une sanction pénale)*.
Lire la suiteUn centre de grossesse du Minnesota vandalisé par le groupe « Jane’s Revenge », dernier acte de violence pro-avortement
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : MCCF/Twitter
20 juin 2022, Minneapolis, Minnesota (LifeSiteNews) — Le groupe militant pro-avortement Jane’s Revenge a attaqué un centre de grossesse du Minnesota, alors que les attaques pro-avortement continuent de se multiplier à travers le pays.
Dans la nuit du 15 juin, des activistes radicaux de Jane’s Revenge ont attaqué le bureau de Minnesota Citizens Concerned for Life, basé à Minneapolis, brisant les fenêtres et laissant le message « l’avortement est une libération » à la peinture rouge.
« La nuit dernière, le bureau du MCCL a été vandalisé pour la deuxième fois au cours des dernières semaines. Mais nous sommes reconnaissants d’être tous sains et saufs », écrit l’organisation sur Twitter.
« Alors que la SCOTUS se prépare à statuer dans l’affaire Dobbs vs Jackson, veuillez prier pour la sécurité des juges et pour le MCCL et d’autres groupes pro-vie », a-t-elle poursuivi.
Bien que le bureau ait été vandalisé le 9 mai également, un porte-parole de Minnesota Citizens Concerned for Life a déclaré à Fox News Digital que l’organisation reste « imperturbable dans son travail pro-vie ».
« Malgré ce ciblage, nous sommes reconnaissants d’être tous sains et saufs », a déclaré le porte-parole. « Nous prenons des précautions à l’avenir et nous ne sommes pas découragés dans notre travail pro-vie. Nous sommes reconnaissants pour les prières et le soutien que MCCL et les autres groupes pro-vie reçoivent pendant cette période ».
La semaine dernière, le groupe radical a déclaré la « saison ouverte » sur les pro-vie, promettant d’intensifier leurs attaques violentes.
Alors que la Cour suprême se rapproche de la publication de son avis et de l’annulation de l’arrêt Roe vs Wade, les radicaux pro-avortement sont devenus plus violents, le groupe Jane’s Revenge étant responsable de bon nombre de ces attaques.
Le ministère américain de la Sécurité intérieure a mis en garde contre une éventuelle violence terroriste liée à la décision en suspens quant à Roe vs Wade, affirmant que les pro-vie ainsi que les activistes pro-avortement ont encouragé la violence, malgré l’absence de preuve de violence ou de menace de violence de la part des pro-vie.
En outre, l’attachée de presse de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre, a refusé de dénoncer publiquement les manifestations illégales au domicile des juges pro-vie de la Cour suprême. Son prédécesseur, Jen Psaki, a affirmé que la Maison-Blanche encourageait les protestations « pacifiques » « devant le domicile des juges, et c’est la position du président ».
Une manifestation a eu lieu quelques heures seulement après qu’un homme armé ayant l’intention de tuer le juge pro-vie Brett Kavanaugh ait été arrêté devant le domicile du juge.
Il y a eu plus de 20 attaques contre des centres de grossesse à travers les États-Unis depuis que le projet d’une décision de la Cour suprême qui annulerait Roe v. Wade a été divulgué en mai.
Autres centres pro-vie incendiés par des pro-avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Adobe Stock
D’autres centres pro-vie ont été incendiés par des pro-avortement tentant d’intimider leurs opposants par des gestes de violences, dans l’expectative d’un jugement de la Cour suprême des États-Unis qui pourrait annuler l’arrêt Roe vs Wade. Les partisans de l’avortement, devant la possibilité que le jugement empêchant les États américains de légiférer selon leur souhait sur la question de l’avortement fût révoqué, explosent de rage, se répandant en manifestations illégales devant la demeure des juges de la Cour suprême, allant jusqu’à les menacer de mort, et à brûler des centres pro-vie.
Selon LifeNews :
Les militants radicaux de l’avortement, qui ont incendié à la bombe les bureaux de groupes pro-vie dans le Wisconsin et l’Oregon, ainsi qu’un centre de grossesse à Buffalo, dans l’État de New York, et qui ont vandalisé plus d’une douzaine d’églises et de centres de grossesse, ont encore frappé.
Aujourd’hui, moins d’une semaine après que des pro-avortement eussent incendié le centre de grossesse de Buffalo, un autre centre de grossesse a été incendié à Gresham, dans l’Oregon.
Le Gresham Pregnancy Resource Center a été incendié samedi matin, selon les responsables du centre de grossesse. D’après les premières investigations de la police et des pompiers, il semblerait qu’un engin incendiaire ait été jeté par une fenêtre.
[...]
La division de Seattle du Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives (ATF) a déclaré qu’elle enquêtait sur cet incendie criminel. Les graffitis laissés sur le bâtiment par les incendiaires ressemblent à ceux laissés par des pro-avortement qui ont frappé ailleurs dans le pays.
Jane’s Revenge a revendiqué avoir jeté une bombe incendiaire dans le centre d’une organisation pro-vie à Madison dans le Wisconsin, en mai, et pourrait être responsable de l’incendie des bureaux de l’Oregon Right to Life au cours du même mois. Ce groupe a également vandalisé et détruit plusieurs églises et centres de grossesse.
Ces attaques révèlent, si ce n’était déjà évident, l’esprit violent de l’avortement. C’est pour défendre le « droit » de tuer son propre bébé que des gens vont jusqu’à incendier des centres d’aide aux femmes enceintes…
Clarence Thomas condamne les manifestations pro-avortement au domicile des juges: «Agissez comme il se doit» et cessez de «piquer des crises»
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Au cours d’un événement public vendredi soir, le juge Clarence Thomas a condamné les manifestations en faveur de l’avortement qui ont eu lieu ces derniers jours au domicile de membres de la Cour suprême, après la nouvelle, diffusée la semaine dernière, d’une fuite d’un projet de décision de la Cour suprême des États-Unis qui annule Roe v. Wade.
Dans tout le pays, les partisans radicaux de l’avortement se livrent à des actes de violence, lançant des bombes incendiaires contre des groupes pro-vie, vandalisant et perturbant des églises, forçant les centres de grossesse à fermer et organisant des manifestations d’intimidation devant les maisons des membres de la Cour suprême.
Le juge Thomas a déclaré que les conservateurs ne protesteraient pas au domicile des juges de la Cour suprême si les rôles étaient inversés sur une éventuelle décision de la Cour suprême.
« Vous ne vous rendriez jamais chez les juges de la Cour suprême lorsque les choses ne vont pas dans notre sens. Nous ne faisions pas de crises de colère. Je pense qu’il nous incombe [...] de toujours agir de manière appropriée et de ne pas rendre la monnaie de la pièce », a-t-il déclaré.
M. Thomas a déclaré que la fuite du projet d’annulation de l’arrêt Roe a endommagé à jamais la Cour suprême et la confiance qui s’était établie entre ses membres pendant des centaines d’années.
« Lorsque vous perdez cette confiance, surtout dans l’institution dans laquelle je me trouve, cela change fondamentalement l’institution », a déclaré M. Thomas au sujet du projet d’avis qui suggère que la Cour suprême est prête à annuler Roe v. Wade. « Vous commencez à regarder par-dessus votre épaule. C’est comme une sorte d’infidélité que vous pouvez expliquer, mais que vous ne pouvez pas défaire. »
Selon l’Associated Press, un participant à l’événement public a interrogé Thomas sur la relation entre les juges et le Congrès et il a répondu que le plus gros problème est au sein de la Cour.
« Eh bien, je suis juste inquiet de le garder à la Cour maintenant. » Il a ajouté: « Ce n’est pas la Cour de cette époque ».
Il a déclaré qu’avant la fuite de l’avis à Politico, le 2 mai, « personne n’aurait pu imaginer que même une ligne d’un projet d’avis serait divulguée à l’avance, et encore moins un projet entier de près de 100 pages ».
Associated Press note : « Thomas a déclaré qu’auparavant, “si quelqu’un avait dit qu’une ligne d’une opinion” serait divulguée, la réponse aurait été : “Oh, c’est impossible. Personne ne ferait jamais ça." »
« Maintenant, cette confiance ou cette croyance a disparu pour toujours ».
Lire la suite26 États interdiront les avortements lorsque la Cour suprême aura annulé Roe vs Wade
Par Steven Ertelt, Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mallivan/Adobe Stock
Plus de la moitié du pays protégera les bébés à naître en interdisant tous les avortements ou la plupart d’entre eux lorsque le jugement Roe v. Wade sera annulé, comme on l’espère, le mois prochain.
Cette estimation provient de l’Institut Guttmacher, une organisation pro-avortement précédemment affiliée à Planned Parenthood, la plus grande entreprise d’avortement du pays. Selon son analyse, 26 États « sont certains ou susceptibles d’interdire les avortements » si la Cour suprême des États-Unis abolit Roe.
Le juge Samuel Alito ayant rédigé un projet d’avis renversant Roe qui a récemment fait l’objet d’une fuite, l’accent sera mis sur la protection des bébés contre les avortements dans le plus grand nombre d’États possible. La bonne nouvelle est que la moitié du pays protégera légalement les enfants à naître assez rapidement, certains États commençant à les protéger dès le premier jour.
De nombreux États ont déjà pris des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement en prévision du jour où Roe sera annulé. L’analyse de Guttmacher a identifié 21 États qui ont des lois ou des amendements constitutionnels qui interdiraient les avortements lorsque le pouvoir de le faire reviendra aux États.
Il s’agit des États : Alabama, Arizona, Arkansas, Géorgie, Idaho, Iowa, Kentucky, Louisiane, Michigan, Mississippi, Missouri, Dakota du Nord, Ohio, Oklahoma, Caroline du Sud, Dakota du Sud, Tennessee, Texas, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Certains de ces États ont encore des lois antérieures à Roe qui interdisent les avortements, et d’autres ont des lois de déclenchement qui interdiront immédiatement le meurtre des bébés à naître par avortement une fois que Roe sera annulé. Plusieurs d’entre eux ont également mis en place de multiples lois pro-vie, y compris des lois sur le battement de cœur et d’autres lois qui limiteraient ou interdiraient les avortements si les tribunaux les autorisaient à le faire.
En outre, Guttmacher prévoit que cinq autres États prendraient rapidement des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement si l’arrêt Roe était annulé. La Floride, l’Indiana, le Montana, le Nebraska et le Wyoming ont adopté un certain nombre de lois pro-vie ces dernières années et, selon l’analyse, ils prendraient probablement des mesures « dès que possible » pour protéger les bébés à naître en interdisant l’avortement.
Lire la suiteTucker Carlson : La violence pro-avortement est motivée par la volonté « d’évincer Dieu » et de « miner le christianisme »
Tucker Carlson.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie – Photo :
10 mai 2022 (LifeSiteNews) — Tucker Carlson estime que la récente vague de violence contre les pro-vie a pour but ultime « d’évincer Dieu et d’attaquer le christianisme ».
Le populaire présentateur de Fox News a exprimé cette opinion dans son monologue d’ouverture le soir du 9 mai après qu’une vague de vandalisme et de violence ait été lancée contre les pro-vie par les partisans de l’avortement en raison de la fuite d’un projet d’avis de la Cour suprême qui semble vouloir renverser Roe v. Wade.
Carlson a commencé par faire référence à un tweet du groupe radical pro-avortement « Ruth Sent Us », dans lequel ils ont annoncé un plan pour « brûler l’Eucharistie afin de montrer notre dégoût pour les abus que les églises catholiques ont tolérés pendant des siècles ».
I'm offering my Rosaries this weekend for the protection of the clergy and Mass-goers, the police/security, and for the safety and change-of-heart of the pro-abortion protestors.❤️🔥❤️🔥❤️🔥
— Barbara Martin (@trustanddare) May 6, 2022
« Joe Biden prétend être catholique », a déclaré Carlson, « mais non, l’administration Biden n’a pas essayé d’empêcher cela ».
Joe Biden n’a pas non plus empêché qu’un cocktail Molotov soit jeté dans les bureaux d’un groupe pro-vie dans le Wisconsin dimanche, a noté Carlson. Les pro-vie « ne faisaient rien d’agressif du tout, mais parce que leurs opinions sont répugnantes pour la gauche, leur bâtiment a été incendié ».
Le présentateur de l’émission a critiqué tout aussi sévèrement l’absence de réaction de Biden concernant une manifestation pro-avortement devant la cathédrale Saint-Patrick de New York, le 7 mai dernier, alors qu’une partisane de l’avortement a crié qu’elle « tuait les bébés » et a poursuivi en simulant l’avortement de façon choquante à l’aide de bébés poupées.
« Pourriez-vous vous en tirer comme ça devant n’importe quel autre centre religieux ? N’importe quel autre groupe de croyants ? », a demandé Carlson. « Probablement pas. Ce serait intolérable ».
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