Les libéraux et autres gauchistes ne supportent pas le succès du conservatisme ou de la tradition — qui réussit mieux qu’eux
Joe Biden.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Il semble, bien que cela ne soit qu’un aspect de leurs motivations, que les libéraux, gauchistes et autres socialistes ne réussissent pas à digérer le succès des nations adoptant une approche conservatrice, traditionnelle et chrétienne dans leur politique — une des raisons pour lesquelles ils n’ont de cesse de critiquer, mépriser, dénigrer, vilipender, contrarier, contrecarrer, obstruer enfin autant qu’ils le peuvent les nations et mouvements conservateurs. C’est le constat que pose Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie, quand il commente les propos de Joe Biden qui l’avait traité de « voyou » en faisant référence aux chefs d’État dont Donald Trump faisait cas. Selon l’entrevue de Tucker Carlson avec Viktor Orbán sur Fox News :
M. Orbán évoque une question politique plus large, en ce sens que des politiciens de gauche comme M. Biden ne peuvent imaginer une idéologie différente nationaliste ou conservatrice, qualifiant la Hongrie d’« histoire de succès ».
« Les libéraux occidentaux ne peuvent pas accepter qu’à l’intérieur de la civilisation occidentale, il existe une alternative nationale conservatrice qui a plus de succès dans la vie quotidienne, à leur niveau — les libéraux », déclare-t-il. « C’est la raison pour laquelle ils nous critiquent. Ils se battent pour eux-mêmes, pas contre nous. Mais nous sommes l’exemple qu’un pays qui est basé sur des valeurs traditionnelles, sur l’identité nationale, sur la tradition du christianisme peut réussir — parfois plus qu’un gouvernement de gauche-libéral. »
M. Orbán a déclaré que M. Biden et le Parti démocrate ne peuvent pas accepter le succès que la Hongrie a connu dans la protection de ses frontières serbes et croates.
Comment ne pas faire le parallèle — sans pour autant poser de diagnostic définitif — entre le comportement des politiciens libéraux et le motu proprio cyniquement intitulé « Traditionis custodes » du pape François, qui vise à limiter la liturgie tridentine dans le but de la faire disparaître ?
Similairement, on peut voir le succès de la liturgie traditionnelle au sein de l’Église catholique, attirant toujours plus de fidèles, ramenant les catholiques non-pratiquant à la foi, suscitant de nouveaux membres à l’Église et se caractérisant par l’intérêt qu’elle engendre (oh, ironie de la « vieille » liturgie !) parmi les jeunes générations. Tandis que le « Novus ordo », nouvelle liturgie qui devait vivifier l’Église et que je qualifierais, comment dire, disons, d’étrange, se dirige lentement dans une longue agonie vers une probable extinction. Ce n’est pas seulement une question liturgique qui distingue les deux rites, c’est le genre de théologie auquel adhèrent les tenants de l’antique rite qui manifeste une profonde différence. En effet, c’est rarement parmi les prêtres célébrant la liturgie tridentine que vous en trouverez prêts à « bénir » les « “unions” homosexuelles ». Bien sûr, j’espère qu’une certaine idée n’aura pas eu le temps de germer dans votre esprit sur ce que je suis en train de dire, il existe des milliers de prêtres qui célèbrent le novus ordo et qui ne se livrent pas à de pareilles extrémités. Force est de constater cependant que nombre de prêtres et de prélats font rimer théologie nouvelle avec liturgie nouvelle et qu’il doit leur être difficile de voir l’essor juvénile de ce qui devait appartenir à un passé vétuste : une liturgie traditionnelle qui semble favoriser une théologie traditionnelle (et inversement).
Comment expliquer autrement le geste du pape François qui tente de réduire à néant un mouvement florissant et si orthodoxe ?
Viktor Orbán annonce un referendum sur la loi protégeant les enfants contre la propagande LGBT
Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie.
Par le Visegrád Post — Photo : Facebook
Hongrie — Le premier ministre hongrois Viktor Orbán s’est adressé au pays ce mercredi 21 juillet pour annoncer — par une vidéo sur son compte Facebook — la tenue prochaine d’un référendum au sujet de la loi de protection des mineurs, aussi appelée loi anti-pédophiles ou loi anti-LGBT par certains de ses détracteurs. Cette annonce fait suite à un chantage de la part de la Commission européenne à propos de cette loi que les instances européennes considèrent comme discriminatoire vis-à-vis du mouvement LGBT.
Bruxelles veut obliger la Hongrie à accepter la propagande LGBT dans les écoles, « Bruxelles a clairement attaqué la Hongrie ces dernières semaines à propos de la loi sur la protection de l’enfance », a ainsi expliqué le chef du gouvernement. « Les lois hongroises n’autorisent pas la propagande sexuelle dans les jardins d’enfants, les écoles, les télévisions et les publicités. […] Bruxelles réclame désormais une modification de la loi sur l’instruction publique et des règles de protection de l’enfance […] Ils se plaignent que ce qui est déjà établi en Europe occidentale ne soit pas possible ici. Là-bas, les activistes LGBTQ vont dans les jardins d’enfants et les écoles et font l’éducation sexuelle. Ils veulent la même chose ici, alors les bureaucrates de Bruxelles menacent, ils lancent des procédures d’infraction, ils abusent de leur pouvoir ».
Un référendum pour dire non à la propagande LGBT à destination des mineurs
En conséquence, « le gouvernement [hongrois] lance un référendum sur cinq questions » :
- Êtes-vous favorable à la tenue d’exposés traitant d’orientation sexuelle dans l’enseignement public, sans accord parental, à destination des mineurs ?
- Soutenez-vous la promotion des traitements de changement de sexe auprès des mineurs ?
- Êtes-vous favorable à ce que les traitements de changement de sexe soient accessibles aux mineurs ?
- Êtes-vous favorable à ce que les mineurs soient exposés, sans restriction, à du contenu multimédia de nature sexuelle influençant leur développement personnel ?
- Êtes-vous favorable à ce que des contenus parlant de changement de sexe soient montrés aux mineurs ?
Viktor Orbán a conclu son intervention de la manière suivante :
« Je vous demande donc que nous disions ensemble non à ces questions, comme nous l’avons fait il y a cinq ans, lorsque Bruxelles a voulu forcer la Hongrie à accepter les immigrés ».
Selon le premier ministre hongrois, à l’époque, « un référendum et une volonté commune ont arrêté Bruxelles. Nous avons réussi une fois et nous réussirons à nouveau, ensemble ».
La Hongrie applique sa nouvelle loi et pénalise un libraire pour un livre promouvant l’homosexualité auprès des enfants
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : gpointstudio/AdobeStock
Budapest, Hongrie, 8 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Les autorités hongroises ont infligé une amende à un distributeur de livres pour avoir vendu un livre sans avertir les clients qu’il encourage l’homosexualité chez les enfants.
Invoquant les règles relatives aux pratiques commerciales déloyales, les responsables locaux ont infligé une amende à un distributeur anonyme pour un livre publié par la Fondation pour les familles arc-en-ciel. Le livre, intitulé « What a Family » [Quelle famille !], est la traduction d’un livre d’un activiste LGBT américain qui met en scène des couples de même sexe avec enfants, afin de normaliser la parentalité homosexuelle.
Le bureau du gouvernement du Comté de Pest, un comté entourant Budapest (qui n’en fait pas partie), a infligé une amende de 250 000 forints, soit environ 830 dollars, selon Reuters.
« Ce livre a été placé parmi d’autres livres de contes de fées et de cette façon ils ont enfreint la loi », a déclaré Richard Tarnai, commissaire du comté de Pest, à la chaîne de télévision hongroise HirTV. « Il n’y a aucun moyen de savoir que ce livre parle d’une famille différente de la famille normale. »
La Hongrie a insisté pour que des avertissements soient inclus dans les livres décrits comme de la « propagande homosexuelle ».
Le mois dernier, le gouvernement conservateur au pouvoir, dirigé par le Premier ministre Viktor Orbán, a également approuvé une loi contre la pédophilie, qui interdit notamment la promotion de l’homosexualité ou du transgenrisme auprès des mineurs.
Cette loi de grande envergure, qui entre en vigueur jeudi, interdit spécifiquement « les contenus qui dépeignent la sexualité pour elle-même, ou qui promeuvent ou montrent des déviations de l’identité par rapport au sexe de naissance, le changement de sexe ou l’homosexualité ». De même, l’éducation sexuelle « ne doit pas viser à changer de sexe ou à promouvoir l’homosexualité ».
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé peu après l’adoption de la législation anti-pédophilie hongroise que l’Union européenne utiliserait « tous les pouvoirs de la Commission » contre cette loi. Elle a de nouveau menacé la Hongrie mercredi, déclarant que « la Commission utilisera ses pouvoirs en tant que gardienne des traités », rapporte EuroNews.
Viktor Orbán a répondu jeudi en déclarant que « nous ne laisserons pas les militants LGBTQ parmi nos enfants », quelles que soient les représailles. « Le Parlement européen et la Commission européenne veulent que nous laissions les militants et les organisations LGBTQ entrer dans les jardins d’enfants et les écoles. La Hongrie ne veut pas de cela », a déclaré M. Orbán. « Les bureaucrates de Bruxelles n’ont rien à faire ici, et quoi qu’ils fassent, nous ne laisserons pas les militants LGBTQ parmi nos enfants. »
Le Parlement européen adopte une résolution contre la Hongrie pour sa loi protégeant les mineurs de la propagande LGBT
Par Olivier Bault (Présent)
Le nouveau Rideau de fer
Parlement européen : une résolution contre la Hongrie
« Cette pensée me revient depuis que j’assiste avec étonnement aux attaques […] contre notre paquet de lois sur la protection de l’enfance. De plus en plus, je constate que les chemins de l’Europe occidentale et de l’Europe centrale se séparent à nouveau en termes de culture et de valeurs, mais maintenant, nous sommes enfin du bon côté. » Ces mots sont de l’éditorialiste hongrois Tamás Fricz qui les écrivait lundi dans le quotidien conservateur Magyar Nemzet. Son éditorial est intitulé « Un rideau de fer culturel et des valeurs est descendu à travers l’Europe ». Le Hongrois y fait référence au célèbre discours de Winston Churchill de 1946, qu’il paraphrase.
Comme pour lui donner raison, le Parlement européen, dans sa résolution adoptée jeudi et intitulée « Résolution sur les violations du droit de l’UE et des droits des citoyens LGBTIQ en Hongrie par suite de l’adoption de modifications de la législation au Parlement hongrois », pointe du doigt un certain nombre d’anciens pays de l’Est.
La loi hongroise accentuant les peines pour les crimes de pédophilie et interdisant la promotion auprès des mineurs de l’homosexualité et des pratiques de changement de sexe entrait justement en vigueur jeudi, en dépit des menaces de sanctions fusant de toutes parts : de la Commission européenne qui a promis d’utiliser tous les instruments à sa disposition pour forcer la Hongrie à changer une loi relevant pourtant des compétences nationales, du Parlement européen qui exige donc des sanctions financières immédiates et de 18 chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, dont Emmanuel Macron, qui ont signé une lettre appelant au respect des personnes homosexuelles faisant l’objet de discriminations. La Hongrie n’y est pas nommée, mais la lettre a été signée et publiée immédiatement après le vote de la loi hongroise.
Lire la suiteL’UE s’enflamme contre Orbán et la loi hongroise protégeant les mineurs de la propagande LGBT
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info)
« Dis-moi qui tu aimes, je te dirai qui tu hais. » Les paroles de Victor Hugo s’appliquent à merveille à l’Union européenne, à ses amours et à ses haines.
L’Union européenne aime le monde Lgbtqi+ et hait tout ce qui s’y oppose. Elle hait cette Hongrie attachée aux valeurs familiales traditionnelles et à l’innocence de l’enfance.
L’aversion des stipendiés bruxellois pour la Hongrie est patente ces derniers jours : Viktor Orbán et sa récente loi protégeant les enfants de la propagande homosexuelle et réprimant la pédophilie lui reste en travers de la gorge et l’a fait s’enflammer de rage. L’Union européenne veut faire plier la Hongrie afin qu’elle renonce à sa loi. De tout son poids technocratique le mastodonte européen, qui est incapable par ailleurs de mettre un terme à l’invasion clandestine, pèse sur le petit pays des Magyars.
La Commission européenne présidée par l’Allemande Ursula von der Leyen menace Viktor Orbán de lancer une procédure d’infraction, par l’envoi d’une première lettre de mise en demeure, contre la Hongrie si la loi est maintenue. Pourtant le premier ministre Orbán avait souligné que les préceptes de la loi « ne concernent pas l’homosexualité », mais « la défense des droits des enfants et des parents. Les lois concernent la manière dont les parents veulent éduquer leurs enfants ». Explications jugées insatisfaisantes par ce bras armé des lobbies lgbt et de la révolution arc-en-ciel qu’est l’UE.
La procédure d’infraction peut conduire à divers types de sanctions ou à la demande explicite de retrait d’une règle, d’une disposition, d’un règlement édicté par l’État auquel la violation est imputée ou par des entités qui lui sont liées. Une fois la lettre envoyée, le pays visé par l’enquête dispose d’un délai de deux mois pour présenter ses observations mais, s’il ne répond pas à la lettre de mise en demeure dans le délai imparti ou fournit à la Commission des réponses jugées insatisfaisantes, ce dernier peut se réserver le droit d’autres actions. La Commission a la possibilité d’émettre l’avis motivé avec lequel il constate comme un fait et avec l’aval de la loi le manquement contesté de l’Etat mis en examen, appelé à remédier au problème.
Lire la suite«Les rouleaux compresseurs libéraux roulent à nouveau contre la Hongrie», qui interdit l'endoctrinement LGBT des enfants
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
En réaction à l’assaut qui redouble de rage contre la Hongrie, tant mené par les médias que les personnalités ou les politiciens européens face à la nouvelle loi hongroise qui interdit la propagande LGBT auprès des enfants, notamment à l’école, Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie, réplique que son pays protège les enfants et les droits parentaux, selon LifeSiteNews :
« Les rouleaux compresseurs libéraux sont une fois de plus à l’œuvre contre la Hongrie », affirme-t-il. « Ils tirent maintenant la sonnette d’alarme dans toute l’Europe au sujet des nouvelles lois hongroises visant à punir sévèrement les pédophiles et à protéger nos enfants. »
« L’éducation dans les écoles ne doit pas être en conflit avec la volonté des parents », poursuit-il. « Elle doit tout au plus être supplétive, sa forme et son contenu doivent être clairement définis, et elle doit être soumise au consentement des parents. »
« Les parents s’attendent également, à juste titre, à ce que sur les plateformes utilisées par nos enfants, la pornographie, la sexualité pour elle-même, l’homosexualité et les programmes de changement de sexe ne soient pas disponibles », déclare Orban. « Ces restrictions doivent également être définies avec une précision chirurgicale ».
La Hongrie interdit la promotion de l’homosexualité et du transgenrisme auprès des enfants
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStock
La Hongrie a adopté aujourd’hui à son parlement de Budapest une loi dirigée contre la pédophilie et interdisant, entre autres, le fait de montrer de la pornographie aux mineurs (moins de 18 ans) et de promouvoir l’homosexualité ou le transgenrisme auprès de ceux-ci, rapporte LifeSiteNews :
Un projet de loi interdisant de montrer du contenu pornographique ou du matériel encourageant l’homosexualité et le transgenrisme aux mineurs de moins de 18 ans.
La mesure, proposée par le parti Fidesz du Premier ministre Viktor Orbán, interdit explicitement « le contenu qui dépeint la sexualité pour elle-même, ou qui encourage ou montre des déviations de l’identité du sexe de naissance, [comme] le changement de sexe ou l’homosexualité ».
La nouvelle loi prohibe la propagande LGBT dans l’enseignement scolaire, souligne le Visegrád Post :
Mais ce qui a suscité le boycott de l’opposition et la mobilisation de la militance LGBT, c’est que, pour protéger les mineurs, cette loi vise aussi à interdire et réprimer la propagande homosexuelle à destination des enfants. Ainsi, la promotion et l’affichage — y compris de manière indirecte par la publicité —, vis-à-vis de mineurs, de l’homosexualité ou des pratiques de « changement de sexe » seront interdits. En conséquence, toute propagande LGBT sera totalement exclue des établissements scolaires.
Oui, quelques milliers de militants LGBT, appelés aux armes par des organismes dont Amnesty International de Soros, ont manifesté sur la Place Kossuth devant le Parlement hongrois à Budapest.
Avec des lois telles que celle-ci, le pays va être plus sûr pour les enfants.
Viktor Orbán en réponse au geste de soutien à Black Lives Matter : « Les Hongrois ne ploient le genou que devant Dieu »
Viktor Orbán, Premier ministre de Hongrie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Európa Pont/Flickr/Wikimedia Commons
Récemment, lors d’une rencontre sportive et amicale de soccer entre l’Irlande et la Hongrie chez cette dernière, l’équipe irlandaise a décidé avant le début de la partie de mettre le genou en terre, produisant là le geste nouvellement usuel de soutien au mouvement dit « antiraciste » Black Lives Matter (mouvement qui a attaqué des monuments et des églises catholiques en 2020…). Ce geste de propagande fut de trop pour le public hongrois qui se mit à huer et à siffler les génuflecteurs. Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a pris la défense des supporters hongrois en soulignant le fait que le geste symbolique en question ne faisait décidément ni partie de la culture hongroise ni du soccer et que, somme toute, cette affaire étrangère ne concernait pas la Hongrie, selon Catholic Arena :
Si vous êtes un invité dans un pays, comprenez sa culture et ne le provoquez pas.
Ne provoquez pas l’hôte... De notre point de vue culturel, ce système de gestes nous paraît inintelligible, provocateur.
Les supporters ont réagi de la façon dont ceux qui sont provoqués réagissent habituellement à la provocation. Ils ne choisissent pas toujours la forme la plus élégante (de réaction), mais nous devons comprendre leurs raisons... Je suis d’accord avec les supporters.
Cette histoire de se mettre à genoux. Je pense que cela n’a pas sa place sur le terrain. Le sport, c’est autre chose.
C’est un fardeau moral difficile et sérieux, mais chaque nation doit porter ce fardeau d’elle-même. Elles doivent régler cela elles-mêmes.
Planter le genou en terre avant les rencontres sportives nous est étranger. Les Hongrois ne ploient le genou que devant Dieu, leur patrie et lorsqu’ils demandent la main de leur dulcinée. Nous attendons de ceux qui portent l’uniforme national qu’ils se battent et, si nécessaire, qu’ils meurent debout.
Ployer le genou avant un match sportif nous est étranger.
Augmentation spectaculaire du nombre des mariages en Hongrie depuis 2010
Par le Visegrád Post ― Photo (modifiée) : Elvis Bekmanis/Unsplash
Hongrie — Les chiffres publiés par l’agence européenne de statistiques Eurostat indiquent que la politique favorable à l’épanouissement des familles menée par le gouvernement Orbán depuis son retour au pouvoir en 2010 commence à porter ses fruits. En effet, le taux de mariages par habitant a fortement augmenté entre 2010 et 2020.
Du 23ème au 3ème rang européen entre 2010 et 2020
Selon les données publiées par Eurostat, le nombre de mariages célébrés est de 4,5 par an pour 1 000 habitants dans l’Union européenne, un chiffre relativement stable dans les vingt dernières années. Pour ce qui est de la Hongrie, ce nombre s’élevait à 3,6 mariages par an pour 1 000 habitants (23ème rang sur les 27 pays membres de l’UE) à l’issue de huit années de gouvernements socialo-libéraux qui n’avaient pas vraiment mené de politique familiale. En 2016, soit au cours du deuxième mandat (depuis son retour au pouvoir en 2010) du gouvernement Orbán, ce nombre avait dépassé la moyenne européenne et se trouvait à 5,3 mariages par an pour 1 000 habitants. En 2019, la hausse du nombre de mariages se poursuivait avec 6,7 mariages par an pour 1 000 habitants, et enfin, les chiffres publiés par l’agence hongroise de statistiques (KSH) pour 2020 montrent que la progression s’est poursuivie pour atteindre 6,9 mariages par an pour 1 000 habitants, le taux le plus élevé depuis 1985 et le troisième plus élevé dans l’Union européenne, derrière Chypre et la Lituanie.
Felix Hungaria nube
Cette augmentation du nombre des mariages, qui aussi forte qu’elle soit, n’atteint pas (encore) les chiffres des années 1960 et 1970 — on recensait 9,8 mariages par an pour 1 000 habitants en 1975 —, sont néanmoins un passage obligé en vue d’augmenter significativement le nombre des naissances, un objectif affiché du gouvernement Orbán depuis son retour aux affaires. Viktor Orbán avait ainsi déclaré en 2018 : « Dans toute l’Europe, il y a de moins en moins d’enfants, et la réponse de l’Occident à cela est la migration. Ils veulent que les migrants [remplacent les] enfants disparus, pour que les chiffres s’additionnent. Nous, Hongrois, avons une manière de penser différente. Au lieu de simples chiffres, nous voulons des enfants hongrois. »
Hausse des mariages et des naissances, et baisse des avortements en Hongrie en 2020
Par Gontran Paume (Médias Presse Info) ― Photo : gpointstudio/Freepik
La Hongrie a publié son bilan démographique provisoire pour les 11 premiers mois de l’année 2020. La bonne surprise est la forte hausse de la natalité, après 3 années consécutives de baisse (-1,4 % par an de 2017 à 2019 inclus) due à la stagnation de l’indice de fécondité à un niveau insuffisant (1,49 enfant par femme). Si le mois de décembre suit la tendance des 11 premiers mois, il y aura eu 92 700 naissances vivantes en Hongrie en 2020, soit une hausse de 3,9 % par rapport à 2019 (89 193) et un nombre à peine inférieur à celui de 2016 (93 063) et supérieur à celui de 2010 (90 335), année qui avait vu le retour de Viktor Orbán au pouvoir après son premier gouvernement de 1998 à 2002. L’indice de fécondité devrait être d’environ 1,55 et rejoindrait donc à peu près la moyenne européenne (entre 1,5 et 1,6 ces dernières années). Il était tombé jusqu’à 1,23 en 2011 et était l’un des plus faibles de l’Europe et du monde à ce moment-là.
C’est surtout la nuptialité qui a très fortement progressé en Hongrie ces 10 dernières années puisque le nombre de mariages a presque doublé entre 2010 et 2019 en passant de 35 520 à 65 268 (+83,75 % en 9 ans). Entre 2018 et 2019, il a augmenté de 28,4 % (50 828 mariages en 2018). Sur les 11 premiers mois de l’année 2020, la progression est encore de 3,1 % par rapport à la même période (63 994 contre 62 048). Précisons qu’il y a eu de nombreux mariages de régularisations ces dernières années. Le taux de nuptialité est de 7,2 pour 1000 habitants pour les 11 premiers mois de 2020, soit nettement plus du triple du niveau enregistré en France métropolitaine dans la même période (2,1, chiffre provisoire de 2020, ce qui constitue le 2e plus bas niveau depuis qu’il y a des statistiques annuelles, à savoir depuis 1801). Le plus mauvais en France était en 1915, en pleine 1re guerre mondiale ! Le taux de nuptialité de la Hongrie est désormais plus proche des taux des pays africains que des taux européens !
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