Vietnam : un bébé naît avec le dispositif contraceptif de sa mère à la main !
Bébé né avec le dispositif intra-utérin de sa mère dans la main, 30 juin 2020.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (côté flous rajoutés) : Hai Phong International Hospital
Un bébé est né, pognant au passage le dispositif intra-utérin (DIU) qui sortait avec lui durant l’accouchement, à l’Hôpital international de Haiphong au Vietnam, serrant dans la main gauche le trophée, pour ainsi dire, de sa victoire sur ce contraceptif, qui est aussi un abortif précoce. Selon VnExpress :
Lorsque le garçon naquit, le dispositif sortait avec lui et il l’attrapa, déclare Tran Viet Phuong, chef du deuxième service d’obstétrique de l’hôpital.
[...]
Les médecins affirment que sa mère de 34 ans avait donné naissance à deux fois auparavant. Deux ans avant ce jour, elle s’était fait insérer le dispositif intra-utérin dans son utérus à un hôpital local. Elle découvrit plus tard qu’un fœtus de cinq semaines s’était formé dans ventre, à l’endroit où se trouvait le dispositif.
Elle a donné naissance mardi matin à un petit garçon en bonne santé, qui pèse 3,2 kg. La mère et l’enfant sont observés à l’hôpital.
Le DIU est un implant contraceptif qui est supposé empêcher la fertilisation de l’ovule par le sperme, mais il peut aussi prévenir l’implantation du zygote humain sur la paroi utérine, ce qui amène sa mort et représente donc un avortement : le DIU est donc un abortif. Heureusement, dans ce cas exceptionnel, le brave petit gars a survécu à cet engin.
40 % des grossesses au Vietnam se terminent par un avortement
Sur le site du journal Le Figaro du 24 novembre 2014 :
(Photo : Craig Bellamy sur flickr.com, licence creative commons)
(...)Dans un petit cimetière d'Hanoï, Nguyen Van Thao ouvre la porte d'un frigo. A l'intérieur, un grand sac plein de foetus ensanglantés. Au Vietnam, qui a l'un des taux d'avortement les plus élevés au monde, fossoyeurs improvisés et médecins sont débordés. (...)
"Pour notre journée la plus chargée, nous avons reçu 30 foetus", explique Thao, qui dirige une équipe de volontaires, la plupart catholiques, qui se chargent de les collecter dans des cliniques pratiquant l'avortement dans la capitale.
"Il est difficile de dire combien nous en avons enterré", précise Nguyen Thi Guy, un volontaire de 62 ans, qui aide à envelopper les foetus avant qu'ils ne soient enterrés dans un coin du cimetière. (...)
Du moins, grâce à la compassion de ces chrétiens, ces enfants ont une sépulture, alors qu'au Québec, ils terminent aux ordures, ou dans la fabrication de produits cosmétiques...
Il y a certainement une oeuvre à accomplir ici, procurer une sépulture pour ces enfants morts dans des conditions atroces. Mais comme un certain «profit » supplémentaire pour les avorteurs peut être tirés des dépouilles de ces enfants, ils seraient étonnants qu'elles soient remises aux personnes compatissantes désirant les inhumer.