Bonne nouvelle : Le festival rock n’aura pas lieu dans le cimetière
Nos défunts pourront reposer en paix.
Par Paul-André Deschesnes — Photo : Tibauk/Wikimedia Commons
Au milieu de juillet 2018, un festival rock, rap, punk et métal avait été annoncé dans les médias et devait se tenir dans le cimetière de la paroisse d’une petite ville du Centre-du-Québec un mois plus tard.
Tout avait été soigneusement préparé : les groupes d’artistes, l’installation des tentes de camping pour les spectateurs, la programmation, etc. Le 17 juillet 2018, j’avais écrit une chronique sur ce sujet intitulée : « Profanation des cimetières ».
Bonne nouvelle ! Ce festival organisé dans un cimetière catholique a provoqué un tollé général dans la population. Les autorités et les organisateurs ont été bombardés de pétitions et de commentaires sur les réseaux sociaux pour dénoncer l’utilisation profane du cimetière à des fins commerciales. Les familles des défunts se sont mobilisées et elles ont monté aux barricades.
Face à la pression populaire, les autorités municipale, diocésaine et paroissiale, ainsi que les responsables de ce festival, se sont mis d’accord pour annuler l’événement à cet endroit. Un autre lieu plus approprié sera donc choisi dans les jours qui viennent.
Au Québec, d’après le Journal de Montréal du 21 juillet 2018, il y a d’autres cimetières catholiques au Québec qui auraient accueilli des événements profanes de tout acabit sur leur territoire. C’est honteux et inacceptable.
La conclusion de cette saga n’est pas très compliquée. Quand les catholiques décident de se tenir debout, de faire respecter leurs principes religieux et d’affronter l’Adversaire, au lieu de se montrer « cool » comme c’est la mode actuellement, on gagne la bataille.
Une grosse défaite pour les forces du Mal !
Profanation des cimetières
Par Paul-André Deschesnes
Nous entendons souvent parler de vandalisme dans nos cimetières au Québec. Durant la nuit, des groupes de jeunes en quête de sensations fortes envahissent ces lieux sacrés pour faire la fête (drogues, alcool, etc.) C’est une forme de profanation.
L’entretien des cimetières coûte de plus en plus cher. Les autorités paroissiales cherchent des sources de financement. Les héritiers légaux de toutes ces personnes décédées refusent souvent de soutenir financièrement les cimetières. Aujourd’hui, les enfants et les familles oublient pour toujours leurs parents qui reposent dans ces endroits en toute tranquillité. Pour nos cimetières, l’avenir s’annonce très sombre au Québec.
Les médias nous informaient dernièrement que certaines paroisses catholiques pensent avoir trouvé une façon très originale de régler ce problème (Journal de Montréal, 16 juillet 2018). Au Québec, c’est maintenant devenu banal de transformer les églises en salles de spectacles pour trouver de l’argent. Ne pourrions-nous pas faire la même chose avec les cimetières ?
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