Les effets bénéfiques du coronavirus sur la planète d'après Vatican News...
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Ireen Trummer/Wikimedia Commons
Voici une étrange réflexion, parmi d’autres, qui nous montre que la crise du coronavirus, ou la crise qu’on en fait, représente une occasion pour plusieurs de faire avancer leurs plans, pour certains ce sera l’abolition de la famille, pour d’autres ce sera la guérison de la terre. Dans ce cas précis, ce sont des louanges adressées aux effets bénéfiques du coronavirus sur l’environnement (comme si l’homme n’en faisait pas partie), leur auteur parlant peu des souffrances auxquels ils sont dus. Il faut être vigilant afin qu’aucune idéologie ne tire profit de cette affaire de coronavirus. Au passage, je ne pense pas que le texte de Vatican News soit suffisant pour désigner le P. Benedict Mayaki comme sectateur de Gaïa. ― A. H.
Un tweet ahurissant publié tard, lundi soir, sur le compte Twitter anglophone du service d’informations du Vatican, Vatican News, a provoqué des réactions indignées de nombreux abonnés. Sous le titre « Coronavirus, l’allié inattendu de la Terre », on peut lire : « Les changements du comportement humain en raison de la pandémie du COVID-19 apportent des bénéfices inattendus à la planète. »
C’est ça ! La maladie, les morts, l’épuisement des soignants, l’arrêt brutal de l’économie, le chômage, la misère qui s’installe déjà dans les régions pauvres où des familles entières, privées de leur gagne-pain, n’ont plus de quoi acheter à manger, le collectivisme qui se profile parce que la dépendance vis-à-vis de l’Etat va prendre des proportions inouïes, la violation d’un nombre incroyable de libertés fondamentales, la poussée vers un gouvernement global, l’arrêt des messes publiques et le refus des sacrements dans de nombreux pays… tout cela rend des services « inattendus » !
Mais c’est bon pour la planète, alors de quoi se plaint-on ?
Devant le déferlement de la colère des internautes, peut-être, le site anglophone de Vatican News renvoie désormais un message « 404 Page not found » — page introuvable — ce qui suggère que l’article a été retiré. Trop de cynisme… Trop de dévoilement de ce que signifie réellement le culte de la « Terre Mère » !
Une recherche par le cache d’internet permet cependant de le retrouver.
Signé par le Jésuite Benedict Mayaki, l’article se réjouit de ce que l’arrêt massif d’activités humaines conduise à ce que « la terre » soit « en train de se guérir ».
Et de dresser un portrait idyllique des eaux limpides de Venise et du retour de la faune, de la baisse des émissions carbone de la Chine, de la baisse de la pollution à Hong Kong, de la baisse des voyages internationaux… Il faut que le « redémarrage » permette de prendre un nouveau départ, plus « durable ».
Ce « nouveau départ » qui s’annonce déjà si difficile pour les êtres humains, pour les familles, pour les innombrables entreprises cassées par le confinement, et j’en passe.
Du moins le P. Mayaki a-t-il le mérite de dévoiler exactement ce que pensent les sectateurs de Gaïa, la Terre Mère ! Pas étonnant qu’on ait censuré son article…
Coronavirus : pas de messes dominicales publiques au Québec
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Lepantocon2019/Facebook
Je n’ai pas peur du coronavirus, par contre je crains ceux qui en ont peur. Ce coronavirus est sans doute plus dangereux qu’une grippe mais à quel point ? On parle d’un taux de mortalité plus élevé, mais comment connaître exactement le nombre de personnes atteintes puisque toutes ne se font pas tester et que le temps d'incubation de la maladie serait assez long ? Il demeure que ce n’est pas la peste bubonique.
Sans doute est-il sage de prendre des précautions devant cette maladie, mais non des précautions qui dépassent de loin l’objet qu’elles visent. Tout cela a des relents de panique, mouvement qu’il est mauvais de provoquer. Que l’on ferme les écoles publiques du Québec, ces laboratoires où l’on instille la culture de mort dans l’esprit des jeunes, ne me dérange pas. Que l’on annule les messes publiques dominicales est infiniment plus grave, quoiqu’en pensent les non catholiques.
L’Assemblée des évêques catholiques du Québec (AECQ) a décidé, pour se conformer aux directives du gouvernement interdisant les rassemblements de plus de 250 personnes, d’annuler toutes les messes dominicales publiques à l’échelle du Québec, jusqu’à nouvel ordre, selon le site de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec :
Lire la suiteLe premier ministre du Québec a annoncé aujourd’hui plusieurs mesures de prévention pour endiguer la propagation du COVID-19. Réunis en assemblée plénière, les évêques catholiques du Québec veulent contribuer à cet effort commun de santé publique et agir en solidarité avec les autorités.
Compte tenu de l’impossibilité, à bien des endroits, de gérer la limite de 250 personnes rassemblées, compte tenu également du fait qu’un grand nombre de nos paroissiens sont âgés de plus de 65 ans et sont de ce fait davantage à risque de contracter le virus, à titre préventif, nous avons décidé pour tous les diocèses et les églises catholiques de rite oriental la mise en place des dispositions ci-dessous.
Jusqu’à nouvel ordre :
• Toutes les messes du samedi soir, du dimanche et les célébrations dominicales de la parole [sic] sont annulées ;
Le Pacte éducatif mondial au service d’un étrange humanisme : entretien avec Mgr Vincenzo Zani
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
LifeSiteNews vient de publier un entretien réalisé par Diane Montagna lors de l’atelier en vue du Pacte éducatif mondial à Rome, les 6 et 7 février derniers. Mgr Vincenzo Zani, secrétaire de la Congrégation pour l’Education catholique, chargé de l’organisation de l’événement du 14 mai prochain à Rome — et des rencontres et manifestations qui l’accompagnent — a présenté le « nouvel humanisme » que le pape veut promouvoir par le biais de ce Pacte proposé à de multiples acteurs en provenance de la société civile, multiculturelle et plurireligieuse.
Je vous propose ci-dessous ma traduction intégrale de cet entretien, non sans relever quelques points très révélateurs. On y apprend par exemple que selon cet archevêque, Dieu se « retire » de l’histoire après la Création : « Dieu crée mais se retire ensuite. Il quitte l’homme en disant : “Va !” »
Dans cette curieuse conception de la liberté, quid de l’action surnaturelle de Dieu dans le monde ? Interpellé sur ce point par Diane Montagna, Mgr Zani a un peu aménagé son propos pour rappeler que Dieu intervient pour dire (à Caïn) : « Où est ton frère ? » « Par conséquent, Dieu ne se retire pas. Il est là, mais Il ne veut pas remplacer l’homme. » Tout cela ne brille pas par la clarté, mais on retiendra que la notion du péché originel est absente du propos de Zani, qui interprète d’ailleurs l’Incarnation à cette sauce étrange :
« Et donc, au moment de la Création — ceci est un point de vue chrétien, car le christianisme a sa propre vision spécifique — à un certain moment, Dieu voit l’homme désorienté, et il envoie son Fils — l’Incarnation. » L’Incarnation n’est plus la venue du Messie et du Sauveur, promise depuis l’origine pour racheter l’humanité privée du salut éternel par la faute des premiers parents, mais une espèce de séance de rattrapage au moment où l’homme ne sait plus où il va.
Parmi les propos plus ou moins classiques de Mgr Zani, on retiendra aussi ceux-ci : le pacte éducatif mondial veut se mettre « au service de toute l’humanité dans la liberté », sans qu’il ne soit jamais question de mission, de conversion, d’attirer les jeunes à la vérité. Le premier objectif commun n’est d’ailleurs pas de prêcher la vraie foi, mais de « prendre soin de la création et de l’avenir du monde » – ce n’est pas pour rien que l’affaire s’inscrit dans la logique de Laudato si' et qu’il est placé sur un pied d’égalité avec la COP qui se déroulera en décembre à Glasgow.
Je note aussi avec intérêt que Mgr Zani a refusé catégoriquement de révéler les noms de ceux qui selon lui travaillent déjà depuis un an à l’élaboration du « Manifeste » qui sera signé le 14 mai sous l’égide du pape François : on sait seulement que plusieurs religions sont représentées et que les experts sont de variétés diverses. Pourquoi cette culture du secret ? Qu’y a-t-il à cacher ?
Lire la suiteFinanciers potentiels du Pacte pour l’éducation du pape François selon Jeffrey Sachs : ONU, FMI, UE, Bill Gates et autres
Jeffrey Sachs.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (rognée) : G20 Argentina/Flickr — Une petite remarque incidente, je me demande si la corrélation qu’établissent les malthusiens entre éducation et réduction du nombre d’enfants ne serait pas tout simplement fausse ou exagérée, pour la bonne raison que l’éducation, qu’ils promeuvent dans les pays pauvres, est flanquée d’une « éducation sexuelle » qui comprend la contraception, l’avortement et autres comportements contre nature et infertiles (sans les deux premiers l’« éducation sexuelle » en question ne serait pas terriblement efficace pour éviter la grossesse aux adolescentes, notamment, bien au contraire…), pratiques qui, elles, réduisent à coup sûr la natalité. D’ailleurs, on n’a qu’à regarder les pays occidentaux pour se convaincre du manque de corrélation entre l’éducation, ou même l'« éducation sexuelle », et le fait d’être enceinte, vu qu’on y perpètre des avortements à tour de bras, et que des femmes hautement instruites ont heureusement une nombreuse famille (l'« éducation sexuelle » n'ayant rien à voir avec ce dernier cas). Peut-être faut-il comprendre que pour le malthusien « éducation » veut dire enseigner le malthusianisme. — A. H.
L’économiste américain, Jeffrey Sachs, partisan avoué du contrôle de la population, a annoncé au Vatican le nom de certains partenaires financiers potentiels du Pacte mondial pour l’éducation que le pape François lancera le 14 mai prochain en vue de créer un « nouvel humanisme ». Sur la liste — présentée sur écran lors d’un atelier sur ledit Pacte organisé à l’Académie pontificale des sciences les 6 et 7 février derniers — figurent le milliardaire américain Bill Gates, le magnat des affaires le plus riche de Chine, Jack Ma, Mukesh Ambani, patron de la plus grosse société pétrochimique de l’Inde et l’homme le plus riche d’Asie, l’UNESCO et plusieurs autres agences des Nations Unies, ainsi que la Banque islamique de développement.
Une grande partie des informations et des développements de cet article sont repris dans l’excellent article publié hier par Diane Montagna sur LifeSiteNews, en particulier le compte-rendu de son très révélateur entretien avec Mgr Sanchez Sorondo, organisateur de l’atelier.
Entre l’éducation et la réduction de la fertilité, il y a un lien que les malthusiens contemporains soulignent volontiers. Le propre chancelier de l’Académie pontificale des sciences, Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, avait affirmé lors d’un précédent colloque sur la biodiversité — où il n’avait pas hésité à inviter des partisans de premier plan de la contraception et de l’avortement — que les femmes ayant un plus haut degré d’instruction ont en moyenne moins d’enfants que les autres. Il présentait cela comme une sorte de solution éthique pour que les femmes « aient un ou deux enfants au lieu de sept ».
Notez qu’un tel taux de fécondité serait globalement suicidaire : pour remplacer les générations dans les pays développés, il faut 2,1 enfants par femme, nettement plus dans les pays pauvres. Même là où mortalité maternelle et infantile sont peu importantes, ce sont les familles nombreuses qui doivent compenser l’absence d’enfants chez les femmes qui pour diverses raisons ne peuvent ou ne veulent en avoir.
Sachs et plusieurs de ces bailleurs de fonds potentiels mettent également l’éducation en avant comme un moyen essentiel pour réduire à terme la population mondiale, au motif que les couples — et surtout les femmes — instruits ont des bébés plus tard et comprennent l’avantage matériel qu’il peut y avoir à avoir moins d’enfants.
Les ambitions du Pacte mondial pour l’éducation sont extrêmement élevées. Jeffrey Sachs a ainsi déclaré qu’il avait « parlé avec certaines des personnes les plus riches du monde » : il se dit convaincu de la possibilité de faire abonder un fonds pour l’éducation à hauteur de 26 milliards de dollars par an.
« Voici où nous allons trouver les fonds », a-t-il proclamé en présentant une diapositive intitulée « Partenaires pour le Pacte mondial pour l’éducation et un nouveau fonds pour l’éducation ». En voici la transcription :
- Gouvernements donateurs
- L’Union européenne
- Les grands philanthropes (Bill Gates, Jack Ma, Mukesh Ambani)
- Banque islamique de développement
- UNESCO, UNICEF, autres agences des Nations unies
- Fonds monétaire international
- Les promoteurs des ODD du Secrétaire général de l’ONU
- L’ONG Global Citizens
- « Youth for the Future »
Vatican : Le mondialiste Sachs désigne Trump comme «dangereux» pour le «grand consensus» mondial
Mgr Marcelo Sorondo (à gauche), Jeffrey Sachs (à droite).
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo
Au Vatican, lors d’une conférence de l’Académie pontificale des sciences sociales, dirigée par son chancelier Mgr Marcelo Sorondo, le mondialiste grand contrôleur des populations (promoteur de la contraception, avortement et « éducation sexuelle ») Jeffrey Sachs a donné un petit discours dans lequel il a montré les États-Unis comme un danger, notamment sous la direction de Donald Trump son président, pour le mondialisme et ses objectifs de développement durable. Donald Trump a déjà largement taillé dans le financement des États-Unis à l'étranger de l'avortement. Selon LifeSiteNews :
Sachs était l'orateur principal de la conférence du 5 février sur les « Nouvelles formes de solidarité : Vers l'inclusion fraternelle, l'intégration et l'innovation » à l'Académie pontificale des sciences sociales.
Le correspondant du National Catholic Register à Rome, Edward Pentin, a rapporté les propos de Sachs desquels il a pris une vidéo.
L'évêque argentin Marcelo Sanchez Sorondo, Chancelier des Académies pontificales des sciences et des sciences sociales, souriait et hochait de la tête avec approbation pendant les dix minutes du discours de Sachs. Mgr Sorondo a déjà préconisé que les catholiques n'aient pas plus d'un ou deux enfants, et l'Académie pontificale des sciences, qu'il dirige, est passée sous le feu roulant des critiquée ces dernières années pour avoir accueilli des orateurs pro-avortement et pour le contrôle de la population, en lien avec les Nations unies.
Ainsi, Sachs l'orateur, peu à sa place dans une conférence d’une Académie pontificale (ce n'est pas la première fois qu'il vient), critiquait-il Trump qui se met en travers des beaux projets de M. Sachs et de ses semblables :
Lire la suiteLe thème récurrent du discours de Sachs était que Trump et les États-Unis sont une menace pour le « multilatéralisme », c'est-à-dire la poursuite d'objectifs communs par diverses nations.
[...]
Sachs a commencé son discours en disant que « le multilatéralisme n'est pas menacé, en soi, dans la plus grande partie du monde. Il est menacé à cause des États-Unis, et je tiens à le dire clairement parce que ce n'est pas un jeu ».
Le nouveau président d’Argentine, Alberto Fernandez, pro-avortement et divorcé remarié, communie au Vatican…
Alberto Fernández, président d'Argentine.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo (côtés flous rajoutés) : Nicolás Aboaf/Wikimedia Commons
Pour qui douterait encore des effets concrets du message véhiculé par Amoris lætitia, la récente visite du nouveau président argentin Alberto Fernández est venue apporter une clarification dont il faudra se souvenir. Vendredi 31 janvier, il était reçu par le pape François, son compatriote : un entretien qui fut long et cordial. L’exhortation apostolique qui ouvre la porte à la communion pour les divorcés remariés a été remise au couple présidentiel par le pape François ; ça tombait bien, Fernández est « fiancé », comme on dit, depuis 2014 avec l’actrice argentine Fabiola Yañez, qui vit avec lui au palais présidentiel de Buenos Aires et joue le rôle de Première dame.
Le président argentin s’était marié en 1993 avec Marcela Luchetti, de laquelle il a divorcé en 2005, « laissant » un fils. De 2005 à 2014, il vivait avec Vilma Ibarra, par ailleurs mère de trois enfants. Les thuriféraires de François nous expliqueront peut-être un jour que Fernández a bénéficié d’une déclaration de nullité de son mariage et qu’il s’est en fait marié secrètement avec son actuelle concubine. Dans cette éventualité hautement improbable, une seule réponse : on s’en fiche, le scandale a été public. Si les mariages catholiques sont publics, ce n’est pas pour des prunes !
L’entretien du président et de sa « copine » avec le pape François a été précédé d’une messe célébrée par un autre compatriote, Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, chancelier de l’Académie pontificale des sciences et de l’Académie pontificale des sciences sociales à laquelle le président argentin, partisan actif de la légalisation de l’avortement, a communié, tout comme sa compagne. Vidéo et preuves sur Infovaticana et en français sur Gloria.tv.
Comble de l’ironie, le pape François prêchait le matin même à Sainte-Marthe à propos de ces catholiques qui vont à la messe le dimanche et qui se disent chrétiens mais qui ont « perdu la conscience du péché ». Il ajoutait que ces chrétiens auraient besoin de quelqu’un qui leur dise la vérité, souhaitant que le Seigneur leur envoie un « prophète » qui leur « donne une petite claque » quand ils se laissent glisser « dans cette atmosphère où tout semble permis ». Evidemment, il évoquait ceux qui paient mal leurs domestiques ou les ouvriers des champs, selon des schémas bien usés…
Et comme si cela ne suffisait pas, la première lecture du jour (dans le Nouvel Ordo) de la messe à laquelle assistaient Alberto et Fabiola correspondait au récit du meurtre d’Urie à l’instigation du roi David qui convoitait sa femme, Bethsabée… Cela aussi, on le voit sur la vidéo.
On se demande combien de temps ils ont pu passer à « discerner » sur tout cela avant de convier le couple présidentiel argentin à une messe spécialement célébrée pour eux…
A tout cela s’ajoute un imbroglio diplomatique : peu après sa rencontre avec le pape François, Alberto Fernández a envoyé à son hôte un courriel courroucé pour demander pourquoi le communiqué du Vatican sur la visite avait annoncé que le sujet de l’avortement avait été évoqué. Il venait lui-même d’affirmer expressément que tel n’avait pas été le cas, au cours de la conférence de presse donnée à l’ambassade d’Argentine peu après la rencontre.
Lire la suiteL’alliance du Vatican avec la Chine, ce pays rouge où l’on prélève les organes des prisonniers
Par John Zmirak (The Stream) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Image (montage) : Global Panorama/Flickr/Gcmarino/Wikimedia Commons
Aujourd’hui, je dois écrire sur un sujet qui me dérange profondément. Commençons par un reportage du journal The Daily Caller.
« En ce moment, ceux qui mettent le mieux en œuvre la doctrine sociale de l’Église sont les Chinois », disait Sorondo au Vatican Insider, applaudissant les efforts de la Chine à suivre les mesures vertes énoncées dans l’encyclique du pape François, Laudato Si, en 2015. Sorondo a également accusé le président Donald Trump de se laisser manipuler par les entreprises pétrolières mondiales et a loué la Chine d’avoir défendu l’Accord de Paris sur le climat.
Le « Sorondo » en question est l’évêque Marcelo Sánchez Sorondo. Il est la plus haute autorité du Vatican en matière d’enseignement social catholique. Le Pape François ne l’a jamais corrigé. Donc à partir de ce moment, ç’a été la position officielle du Vatican. Bonne chance pour faire en sorte que les gens prennent « l’enseignement social catholique » au sérieux après cela.
L’évêque Marcelo Sorondo
Sorondo a publié cette déclaration après une visite éclair de la Chine. Il a été soigneusement encadré par les penseurs du Parti communiste. Vous vous souvenez de ces prestigieux pèlerinages que des intellectuels et des ecclésiastiques accomplissaient dans la Russie de Staline ? Ils en sont revenus pleins d’éloges pour ses réalisations « progressistes ». J’avais cru qu’ils avaient pris fin avec la guerre froide. J’avais tort.
Abandonner les catholiques de Chine
Les paroles de Sorondo sont arrivées peu de temps après que le Vatican ait conclu un accord avec le gouvernement communiste chinois. Selon les mots du cardinal retraité Joseph Zen, cet accord était « une incroyable trahison... une église asservie par le gouvernement n’est pas une vraie église catholique. »
Le Vatican a abandonné les catholiques clandestins et loyaux de ce pays. Il a remis le contrôle de l’église chinoise aux marionnettes du parti communiste. Qui est le négociateur de l’accord ? Le pédophile disgracié et ex-cardinal Theodore McCarrick. Ancien archevêque de Washington DC., il a aidé à former et à choisir plusieurs des principaux évêques américains.
Lire la suiteLe Vatican publie un nouveau livre qui réduit le « péché de Sodome » au « manque d'hospitalité »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
C’est plus précisément la Commission biblique pontificale qui a produit un livre étrange qui réduit le « péché de Sodome » à l’inhospitalité de ses habitants, alors qu’il est bien connu que ce péché est la… sodomie. Précisons que la Commission biblique pontificale n’est pas de rang magistériel, et ce, depuis Paul VI. Selon LifeSiteNews :
« L'histoire de la ville de Sodome ... illustre un péché qui consiste en manque d'hospitalité, aggravée d'hostilité et de violence envers l'étranger, un comportement jugé très grave et donc méritant d'être sanctionné avec la plus grande sévérité », affirme le nouveau livre.
Les sources consultées par LifeSite ont qualifié le livre de « pure banalité » et de « manifestement ridicule ». Un théologien s'est même exclamé : « Dieu merci, ce truc n'est pas magistériel. »
Le nouveau volume, intitulé Qu'est-ce que l'homme ? Un itinéraire d'anthropologie biblique (Che cosa è l'uomo ? Un itinerario di antropologia biblica), a été publié le 16 décembre par la Commission biblique pontificale et tente d'examiner la compréhension scripturaire de la personne humaine. Le père jésuite Pietro Bovati, secrétaire de la Commission biblique pontificale, a déclaré que ce travail a été réalisé à la demande expresse du pape François.
Les 100 « genres » seront-ils, ou non, adoptés à l’ONU ?
Cent « genres » ç'en fait plus que deux...
Par Stefano Gennarini, J.D. (C-Fam) ― Photo : pixel2013/Pixabay
New York, le 8 novembre (C-Fam). La semaine dernière, au quartier général de l’ONU, les nations se sont opposées [les unes aux autres] sur une proposition de traité relative aux crimes contre l’humanité. S’il est adopté, le nouveau traité changera la définition du genre dans le droit international pour y inclure plus de cent genres.
« Alors que le mot “sexe” est employé pour désigner les attributs biologiques, “genre” est maintenant utilisé plus largement pour reconnaître la diversité des identités et des expressions de genre ― homme, femme, les deux ou aucun ―, qui peuvent ou non s’aligner avec le genre typiquement ou socialement associé avec le sexe d’une personne » a dit le délégué du Canada en exprimant sa gratitude devant la décision de la Commission du Droit international de supprimer la définition du “genre” telle qu’elle apparaît dans le Statut de Rome de 1998 de la Cour Pénale Internationale.
La Commission du Droit international a proposé un projet de traité sur l’enquête […] des crimes contre l’humanité [et leur poursuite en justice], qui élimine la définition du genre du Statut de Rome. Le traité de 1998 définit le genre comme « homme ou femme dans le contexte de la société ». L’Assemblée générale doit maintenant décider si elle veut adopter ce projet, et le modifier ou non.
Les pays du nord ont salué la décision de supprimer la définition du genre comme homme et femme dans le droit international. D’autres [pays], principalement d’Afrique, s’opposent à cette modification et certains sont catégoriques sur le fait qu’abandonner cette définition du genre les empêcherait d’adhérer au traité.
[S’exprimant …] par la voix de la Norvège, les pays du nord ont dit que la modification reflétait « les réalités actuelles et le contenu du droit international » et « la construction sociale du genre, avec les rôles, conduites, activités et attributs qui en découlent pour les hommes et les femmes, les garçons et les filles ».
Lire la suiteLe prêtre qui a brûlé les Pachamama parle : elles « parodient » Notre Dame de Guadalupe
Par Bree A. Dail (LifeSiteNews) — Traduit par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : capture d'écran vidéo
Notre-Dame de Guadalupe est la patronne des pro-vie, aussi ne saurions-nous rester indifférents aux actes d’idolâtrie rendus aux statuettes de Pachamama, parodies de N.-D. de Guadalupe selon un exorciste mexicain, actes qui, outre leur sens idolâtre, blasphèment contre la Sainte Vierge par le culte qu’ils rendent à une caricature diabolique de l’Auguste Mère de Dieu.
Si nous parlons de cette affaire, c’est également parce que l’un des buts de notre organisme est de promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun. Et un autre, de promouvoir la reconnaissance du fait que la foi chrétienne est raisonnable, et que la raison soutient la foi et la morale chrétiennes.
Pour promouvoir la foi chrétienne il faut donc la défendre de toutes atteintes qui lui sont portées. — A. H.
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Les « Pachamama » vénérées de manière idolâtre au Vatican et dans la ville de Rome au moment du synode sur l’Amazonie étaient une « parodie » de la Vierge de Guadalupe, selon un exorciste mexicain cité par le prêtre qui a brûlé des effigies de la statuette il y a quelques jours au cours d’un rite de réparation que l’on peut voir ici sur le blog d’Yves Daoudal.
Ce prêtre catholique de l’archidiocèse de Mexico, le P. Hugo Valdemar Romero, a expliqué dans un entretien avec LifeSiteNews pourquoi il a décidé de brûler des statues païennes de la « Pachamama ». Son geste, visant à expier le péché public d’idolâtrie au synode sur l’Amazonie, se justifiait par la « loi de Dieu », a-t-il déclaré.
La vidéo de la cérémonie qui a eu lieu en fin de semaine dernière est vite devenue virale sur les réseaux sociaux.
Le P. Hugo Valdemar Romero, ancien porte-parole de l’Archidiocèse de Mexico, actuellement grand pénitencier, a déclaré à LifeSiteNews qu’il avait invité les fidèles à participer à cette cérémonie en raison du « scandale et de la douleur causés par les graves actes d’idolâtrie, réalisés au Vatican avec les idoles amazoniennes pendant le synode sur l’Amazonie ».
Voici ma traduction intégrale de l’interview du P. Hugo Valdemar Romero avec Bree A. Dail de LifeSiteNews.
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Qu’est-ce qui a inspiré votre geste, c’est-à-dire la décision de prendre la tête des fidèles pour prononcer des prières de réparation, puis brûler les effigies de la Pachamama ?
Ce sont le scandale et la douleur causés par les graves actes d’idolâtrie, perpétrés au Vatican avec des idoles amazoniennes pendant le synode sur l’Amazonie. De nombreux fidèles, très blessés et en colère, se sont tournés vers moi ; ils nous demandaient (au clergé) de faire quelque chose pour montrer que nous rejetions l’idolâtrie et pour demander pardon à Dieu pour tant de sacrilèges et de profanations. J’ai donc décidé de faire ces actes de réparation.
Avez-vous parlé à des exorcistes d’Amérique latine et croyez-vous que ces rituels relevaient d’une influence démoniaque ?
Oui, j’ai parlé à un exorciste de Mexico qui m’a affirmé que la figure de la Pachamama était une parodie de la Vierge de Guadalupe. La Sainte Vierge, Notre Dame de Guadalupe apparaît dans sa sainte image comme une femme enceinte. Elle est venue pour donner naissance à Jésus, Lumière du Monde et seul Vrai Dieu, le seul but de notre vie. Elle est venue comme la Femme de l’Apocalypse, revêtue de soleil, et la lune à ses pieds. Cette Pachamama, en revanche, est sur le point de donner naissance à une créature rouge, de couleur démoniaque, et cette créature n’est rien de moins qu’une « nouvelle église ». Cette « église » est née du synode qui vient de s’achever — cette soi-disant « église à visage amazonien » qui prétend célébrer des rites orthodoxes, mais qui promeut (la notion de) diacres féminins et de prêtres mariés, l’exact contraire de la doctrine catholique et de la tradition de l’Église (romaine).
Dans votre vidéo, nous vous voyons parler de Notre-Dame de Guadalupe. A S. Maria in Traspontina, l’image de Notre-Dame de Guadalupe pouvait se voir, poussée sur le côté d’un des autels latéraux — où les Pachamamas ont été placées. Estimez-vous que c’est important ?
Bien sûr, c’est la grande imposture de la déesse satanique Pachamama. Elle cherche à usurper la place de Notre Dame de Guadalupe, à ôter de la foi catholique Celle qui est la Mère du Vrai Dieu, et à mettre à la place de Notre Dame la Terre-Mère, qui en réalité est idolâtrie, panthéisme et superstition.
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