La CECC dit la même chose que la Congrégation pour la doctrine de la Foi et le pape François sur les vaccins covid-19
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Rawpixel.com/AdobeStock
Revoyons quelques extraits de la note de la Congrégation de la doctrine de la Foi :
Lire la suite2. En ce sens, lorsque des vaccins Covid-19 éthiquement irréprochables ne sont pas disponibles (par exemple dans les pays où des vaccins sans problèmes éthiques ne sont pas mis à la disposition des médecins et des patients, ou où leur distribution est plus difficile en raison de conditions particulières de stockage et de transport, ou lorsque divers types de vaccins sont distribués dans le même pays mais que les autorités sanitaires n’autorisent pas les citoyens à choisir le vaccin avec lequel ils doivent être inoculés), il est moralement acceptable de recevoir des vaccins Covid-19 qui ont utilisé des lignées cellulaires de fœtus avortés dans leurs recherches et processus de production.
3. La raison fondamentale pour laquelle l’utilisation de ces vaccins est considérée comme moralement licite est que le type de coopération dans le mal (coopération matérielle passive) dans l’avortement procuré dont ces lignées cellulaires proviennent est de la part de ceux qui utilisent les vaccins qui en résultent., plus éloigné. Le devoir moral d’éviter une telle coopération matérielle passive n’est pas obligatoire en cas de danger grave, tel que la propagation autrement incontrôlable d’un agent pathologique grave [3] — dans ce cas, la propagation pandémique du virus SRAS-CoV-2 qui provoque Covid-19. Il faut donc considérer que, dans un tel cas, toutes les vaccinations reconnues comme cliniquement sûres et efficaces peuvent être utilisées en toute bonne conscience avec la certitude que l’utilisation de tels vaccins ne constitue pas une coopération formelle avec l’avortement dont dérivent les cellules utilisées dans la production des vaccins. Il faut cependant souligner que l’usage moralement licite de ces types de vaccins, dans les conditions particulières qui le font, ne constitue pas en soi une légitimation, même indirecte, de la pratique de l’avortement, et suppose nécessairement l’opposition à cette pratique par ceux qui utilisent ces vaccins.
4. En fait, l’utilisation licite de ces vaccins n’implique et ne devrait en aucune manière impliquer qu’il existe une approbation morale de l’utilisation de lignées cellulaires issues de fœtus avortés. [4] Les sociétés pharmaceutiques et les agences gouvernementales de santé sont donc encouragées à produire, approuver, distribuer et offrir des vaccins éthiquement acceptables qui ne créent pas de problèmes de conscience ni pour les prestataires de soins de santé ni pour les personnes à vacciner.
[...]
6. Enfin, il est également impératif moral pour l’industrie pharmaceutique, les gouvernements et les organisations internationales de veiller à ce que les vaccins, efficaces et sûrs d’un point de vue médical, ainsi qu’éthiquement acceptables, soient également accessibles aux pays les plus pauvres d’une manière qui ne leur coûte pas cher. Sinon, le manque d’accès aux vaccins deviendrait un autre signe de discrimination et d’injustice qui condamne les pays pauvres à continuer de vivre dans la pauvreté sanitaire, économique et sociale. [5]
Le Souverain Pontife François, lors de l’Audience accordée au Préfet soussigné de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le 17 décembre 2020, a examiné la présente Note et en a ordonné la publication.
Rome, des Bureaux de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le 21 décembre 2020, Mémorial liturgique de Saint Pierre Canisius.
Une centaine de femmes — dont Wanda Półtawska, amie de Jean-Paul II — appellent au rejet des vaccins «souillés» par l’avortement
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Freepik
Un groupe international de près de cent femmes — médecins, religieuses consacrées et responsables et militantes pro-vie — ont lancé un appel aux chrétiens et à toutes les personnes de bonne volonté pour que l’on cesse de justifier moralement l’utilisation de vaccins « souillés par l’avortement », c’est-à-dire ayant recours pour leur développement, leur production ou leur contrôle à des lignées de cellules provenant de bébés avortés. La déclaration, que j’ai moi-même eu l’honneur de signer, souligne que le fait de ne pas s’opposer à cette pratique alimente et fait avancer la culture de la mort à travers le trafic et l’exploitation de bébés avortés à des fins d’expérimentation médicale.
Sa publication initiale en anglais a été faite par le vaticaniste Edward Pentin.
Parmi les signataires, originaires de 25 pays de par le monde, figure le docteur Wanda Półtawska [...], médecin polonais centenaire, amie personnelle de feu le pape Jean-Paul II et victime d’expériences pseudo-médicales menées par le médecin personnel d’Adolf Hitler dans le camp de concentration nazi de Ravensbrück. Le Dr Półtawska, également spécialiste en psychiatrie, aujourd’hui âgée de 100 ans, a consacré ces 70 dernières années à œuvrer pour la vie et pour la famille.
On notera aussi la présence, parmi les signataires, de trois anciens membres de l’Académie pontificale pour la vie : le Dr Pilar Calva (Mexique), Mercedes Wilson de Arzu (Guatemala) et Christine de Marcellus Vollmer (Venezuela). Ainsi que de l’Allemande Gabriele Kuby, amie de Benoît XVI.
Parmi les autres signataires figure Abby Johnson, une militante américaine anti-avortement qui a travaillé comme directrice de clinique pour Planned Parenthood jusqu’en 2009, et dont les mémoires ont servi de scénario pour le film Unplanned de 2019 ; et sœur Deirdre Byrne, ancienne chirurgienne générale militaire et ancienne missionnaire qui a servi au Kenya, en Afghanistan, en Haïti, en Irak et au Soudan, et dont la prise de position en faveur des enfants à naître a attiré l’attention de la nation américaine en août 2020.
L’opposition aux vaccins développés ou produits au moyen de cellules fœtales obtenues lors d’avortements a déjà suscité la controverse en France et ailleurs, autour de la question de savoir si le recours aux vaccins constitue une coopération au mal, et à quel degré. Le pape et les instances vaticanes ont implicitement ou ouvertement rejeté cette opposition en allant jusqu’à dire que la réception du vaccin constitue un devoir de charité pour le catholique.
Lire la suiteLe Père Peter Lang : l’immoralité des vaccins covid-19 développés sur des lignées cellulaires de bébés avortés
Par Fabien Laurent (Médias Presse Info) ― Photo : Rawpixel
Voici une intéressante analyse écrite par le Père Peter Lang, reprenant nombres d’avis émis notamment par des évêques et des cardinaux comme le cardinal Burke, Mgr Schneider, Mgr Viganò sur l’illicéité des vaccins développés sur des lignées cellulaires issues de bébés avortés, rassemblant plusieurs avertissements lancés par des scientifiques sur les dangers des vaccins covid-19 développés hâtivement et comprenant des technologies inusitées. J’émettrais toutefois quelques réserves sur l’importance à attacher, dans le présent jugement moral, du possible futur marquage inclus dans les vaccins covid-19 (puisque ce n'est pas le cas maintenant). Je ne suis pas certain qu’il faille forcément parler des vaccins covid-19 liés à l’avortement comme étant une sorte de « marque de la Bête » ; cependant, il est éminemment vrai que recevoir de tels vaccins est hautement immoral. C’est pourquoi je propose à votre lecture le présent article. ― A. H.
*
Au milieu des mensonges et de la peur, des pressions et des intérêts personnels et financiers pour certains, voici une démonstration claire et étayée des motifs qui interdiraient à tout catholique la prise du « vaccin » contre la Covid-19. Et notre lecteur le constatera par lui-même : il ne s’agit pas ici d’une simple opinion personnelle, mais bien d’un jugement réfléchi et objectif.
Nous remercions vivement M. l’Abbé Peter Lang (1) pour sa participation à ce débat, à son honnêteté intellectuelle et à son courage [Traduction de l’allemand par le correspondant de MPI en Suisse alémanique].
(1) [Ex-]Econome en poste dans le District d’Allemagne de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X [Priorat St. Athanasius, Stuttgarter Str. 24 70469 STUTTGART FEUERBACH].
*
Le vaccin contre la Covid-19 : un programme satanique ?
Les médias et les politiciens ne cessent de nous répéter, à travers une propagande massive, constante et savamment orchestrée, qu’il n’y aurait d’autre alternative contre le « Coronavirus 2019 » (Covid-19 ; SARS-CoV-2) que le vaccin. Ces derniers sont unanimes : seule la vaccination de l’ensemble de la population mondiale sera à même de garantir à l’avenir la santé et la prospérité générale. Mais est-ce vrai ? Bien sûr que non. Et même l’OMS nous avertit : « Le vaccin ne ramènera pas l’ancienne normalité » [1]. Néanmoins, partout à travers le monde, les programmes de vaccination se mettent en place. C’est pourquoi, face à toutes ces contradictions, il est de notre devoir, en tant que catholiques, de nous interroger : quels jugements devons-nous porter sur ces faits couverts par de nombreuses zones d’ombre ?
I — Remarques préliminaires
- Il conviendrait idéalement de développer la question du vaccin de façon générale, or cela nécessiterait toute une étude qui nous éloignerait du cœur de ce dont il est question ici.
- En 2005, c’était la grippe aviaire, en 2009 la grippe porcine [2], en 2014 le virus Ebola [3] et en 2016, le virus Zika [4], qui furent systématiquement présentés comme très dangereux et face auxquels la vaccination fut proposée comme étant la solution ultime, le remède miracle pour maîtriser leur propagation. Ainsi, certains gouvernements ont-ils commandé des millions de doses de vaccins, qui furent toutefois détruites par la suite [5].
- En parallèle, le mensonge du réchauffement climatique (à savoir que le CO2, qui ne représente guère plus de 0,39 % de l’atmosphère, en serait seul responsable) se propageait à travers la face de la terre.
- Une simple analyse objective agrémentée d’un peu de bon sens montre que les mensonges se succèdent les uns après les autres : ne perdons pas de vue cet état de fait lorsque nous appréhendons la question de la Covid-19. Restons donc toujours prudents face à ce qui nous est présenté comme sans alternative par les hautes sphères politiques mondiales et nationales, tout particulièrement lorsqu’elles se mettent à évoquer un « salut de l’humanité » par le vaccin contre la Covid-19.
Joe Biden refuse de dénoncer le génocide des Ouïghours et la répression de Hong Kong
Joe Biden.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr/Wikimedia Commons
L’inénarrable Joe Biden a déclaré lors d’une émission de CNN qu’il ne s’élèverait pas contre le génocide que les peuplades ouïghoures subissent en Chine communiste, pas plus qu’il ne dénoncera la répression dont les Hongkongais font l’objet, car, là-bas, dans ce lointain pays d’extrême Orient, il y a des « normes culturelles » différentes… et après tout, les États-Unis doivent également faire le ménage chez eux avant de pointer du doigt un pays étranger. Je ne sais trop à quels problèmes récurrents américains auxquels le président Bidon fait référence, mais ce n’est sûrement pas à ceux auxquels je pense.
Ce qu’il dit n’a pas grand sens, si ce n’est d’affirmer que parce que les Chinois sont différents cela veut dire qu’ils peuvent commettre des génocides et tyranniser des populations entières…
LifeNews rapporte :
Lire la suiteLors d’un forum organisé par CNN hier soir, Joe Biden déclara qu’il ne « parlerait pas contre » les avortements forcés et le génocide qui ont lieu en Chine contre les Ouïghours, car il s’agit de leurs « normes culturelles ». Biden déclara aussi qu’il ne dénoncerait pas le génocide de la minorité ethnique ouïghoure en Chine, ajoutant que le président chinois Xi Jinping « comprend ».
Biden déclara également qu’il refusait de dénoncer l’oppression de la population de Hong Kong, la fin brutale de la « politique d’une seule Chine » entre la Chine et Taiwan, et le génocide des musulmans ouïghours, un groupe ethnique minoritaire, affirmant que « culturellement, il y a différentes normes que chaque pays, et eux, leurs dirigeants, sont censés suivre ».
La Chine a été « victime du monde extérieur », expliqua Biden, et il déclara qu’il ne critiquerait pas les violations flagrantes aux droits de l’homme commises par le régime communiste, parce qu’« elles n’ont pas été unifiées chez nous » [j’imagine qu’il veut dire par là qu’il y a des problèmes aux États-Unis*].
Avortement, euthanasie : questions à propos des nouveaux membres de l’Académie pontificale pour la vie nommés par le pape François
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Wikimedia Commons
Le pape François a nommé vendredi quatre nouveaux membres ordinaires de l’Académie pontificale pour la vie (APV), parmi lesquels au moins trois soulèvent de sérieuses questions quant à l’orientation future de cette institution créée par le pape Jean-Paul II en 1993 pour la mise en œuvre d’Evangelium vitæ et de la culture de la vie. Actifs dans les domaines de la bioéthique et de la théologie morale, de l’intelligence artificielle et de la robotique ainsi que de la santé publique et des vaccins, les quatre candidats ont été clairement choisis en tenant compte des questions contemporaines allant du contrôle des naissances et de l’idéologie du genre à la « quatrième révolution industrielle » et à la réponse à la crise COVID-19.
Sœur Margarita Bofarull i Buñuel, de la Société du Sacré-Cœur de Jésus, médecin et chirurgien, enseigne la théologie morale à la faculté de théologie de Catalogne et à l’Universidad Centroamericana José Simeón Cañas au Salvador. Elle est également présidente de l’Instituto Borja de Bioética de l’Université Ramon Llull à Barcelone, connu pour sa justification de certains avortements et de l’euthanasie.
Elle était déjà membre correspondant de l’APV, tout comme le deuxième membre ordinaire nommé vendredi, Paolo Benanti, religieux italien du Tiers Ordre Régulier des Franciscains, spécialisé en théologie morale, en bioéthique et en neurotechnologies. Il enseigne à l’Université grégorienne de Rome.
Le professeur Gualtiero « Walter » Ricciardi dirige le département des sciences de la santé de la femme et de l’enfant ainsi que de la santé publique à l’Université catholique du Sacré-Cœur, en Italie, mais il a également été un conseiller scientifique éminent du gouvernement italien au plus fort de la crise du COVID-19 au printemps 2020. De 2016 à 2020, il représentait l’Italie au sein du Comité exécutif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En avril, il a fait la une des journaux italiens à cause d’un tweet agressif contre Donald Trump, illustré par une vidéo montrant un certain nombre de personnes frappant une marionnette du président américain.
Enfin, le professeur Maria Chiara Carrozza est professeur d’ingénierie industrielle à l’Institut de bio-robotique de l’École normale de Pise, en Italie. Elle est particulièrement active dans le domaine de la robotique de réadaptation pour les amputés, des exosquelettes portables et de la « symbiose homme-machine ». Elle est également une femme politique, membre du Parti démocrate (centre-gauche, affilié au Parti socialiste européen au Parlement européen) ; elle a été ministre de l’Instruction, des Universités et de la Recherche dans le gouvernement Letta en 2013-2014.
Lire la suiteMgr Viganò : la juste obéissance et la juste désobéissance
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Laurent Fabien (Médias Presse Info)
Dans une réponse à la lettre d’un prêtre l’interrogeant sur la question de l’autorité, Mgr Carlo Maria Viganò souligne l’importante distinction entre la désobéissance à un ordre immoral provenant de celui qui détient l’autorité, fut-il pape, et la reconnaissance d’une telle autorité. Quand celui qui détient l’autorité ordonne une chose immorale, sortant par conséquent du cadre de l’autorité qui lui est inférée, nul n’est tenu de lui obéir.
Le subalterne peut même contredire celui qui détient l’autorité dans ce qu’il déclare d’erroné, comme la déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi sur la licéité des vaccins covid développés sur des lignées cellulaires de bébés avortés. ― A. H.
*
Ce texte long et très étayé rappelle aux catholiques qu’obéissance ne veut pas dire soumission à tout ce que l’autorité édicte surtout quand elle s’éloigne de la vérité : la réponse nous vient de la doctrine catholique, qui fixe des limites d’action très claires à l’autorité des prélats et à l’autorité suprême du pape. On y comprend aussi, et ce n’est pas rien, que Mgr Viganò, malgré ses fortes « réserves » sur le Pape François, n’est pas un adepte du sédévacantisme. On pouvait le présupposer, mais il vaut mieux le lire.
*
Révérend et cher prêtre du Christ,
J’ai reçu votre lettre, dans laquelle vous me soumettez des questions graves sur la crise d’autorité dans l’Église, crise qui s’est intensifiée ces dernières années et en particulier lors de « l’urgence pandémique », à l’occasion de laquelle la gloire de Dieu et le salut des âmes ont été mis de côté au profit d’une prétendue santé du corps. Si j’ai l’intention de rendre publique ma réponse détaillée à votre lettre, c’est parce qu’elle répond aux nombreux fidèles et prêtres qui m’écrivent de partout, m’exposant leurs interrogations et tourments de conscience sur ces mêmes questions graves.
Le problème d’une autorité pervertie — c’est-à-dire qui n’agit pas dans les limites qui sont les siennes ou qui s’est donnée de manière autonome une fin opposée à celle qui la légitime — est abordée par les Saintes Écritures pour nous rappeler que omnis potestas a Deo (Rm 13, 1) et qui resistit potestati, Dei ordinationi resistit (Rm 13, 2). Et si saint Paul nous dit d’obéir à l’autorité civile, à plus forte raison nous sommes tenus d’obéir à l’autorité ecclésiastique, en raison de la primauté des questions spirituelles sur les questions temporelles.
Vous observez que ce n’est pas à nous de juger l’autorité, car le Fils de l’homme reviendra pour faire justice à la fin des temps. Mais si nous devions attendre le jour du Jugement pour voir les méchants punis, dans quel but la Majesté divine aurait-elle établi une autorité temporelle et spirituelle sur terre ? N’est-ce pas leur travail, en tant que vicaires du Christ Roi et Grand Prêtre, de gouverner leurs sujets sur cette terre, d’administrer la justice et de punir les méchants ? Quel sens auraient les lois s’il n’y avait pas quelqu’un pour les faire respecter, sanctionnant ceux qui les violent ? Si l’arbitraire de ceux qui sont constitués en autorité n’était pas puni par ceux qui ont autorité sur eux, comment les sujets — civils et ecclésiastiques — pourraient-ils espérer obtenir justice sur terre ?
Lire la suiteLes vaccins covid-19 et l’utilisation de cellules problématiques, prélevées sur des bébés avortés, pour leur développement
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo (rognée) : Freepik
Voici un article complémentaire de Pamela Acker, où elle fournit ses source. ― A. H.
Je vous propose ci-dessous ma traduction intégrale, à quelques détails près, de la transcription de l’entretien réalisé par John-Henry Westen de LifeSiteNews avec Pamela Acker, spécialiste des questions vaccinales. Cette jeune femme, remarquablement structurée dans sa tête, apporte des réponses claires et pertinentes sur la dangerosité et les risques de différents vaccins COVID, de leur mode d’élaboration et de leurs effets secondaires insuffisamment connus sur la durée.
Surtout, elle évoque la question de l’utilisation de cellules fœtales obtenues à partir d’avortement (et pas qu’un seul !), à la fois dans la phase de développement et de contrôle qualité, que dans le vaccin lui-même, s’agissant des vaccins développés par Astra Zeneca et Johnson & Johnson.
Est-il moral d’avoir recours à ces vaccins ? C’est une question sur laquelle je reviendrai dans les jours à venir, notamment avec le concours de Mgr Athanasius Schneider qui rejette les arguments de ceux qui n’y voient qu’une très, très lointaine coopération au mal.
Chose à laquelle on ne pense pas souvent dans ce dossier, ce n’est pas un bébé qui a été avorté pour obtenir ces précieuses cellules, mais plusieurs centaines ; les prélèvements ont été faits dans certains cas dans des conditions d’une affreuse cruauté ; l’utilisation des lignées de cellules embryonnaires prospère, notamment parce que personne n’exige des vaccins « éthiques ».
Je vous laisse découvrir ce passionnant entretien, dont la vidéo a été censurée par YouTube. Elle est actuellement disponible sur Rumble (pour voir la vidéo, cliquez ici). La retranscription anglaise est ici. Il est long, mais c’est un document qui doit faire partie du débat. – J.S.
Lire la suiteMgr Viganò commente le pacte entre le Vatican et la Chine : l’Église est devenue « une caverne de voleurs »…
Xi Jinping à gauche et Mgr Marcelo Sorondo à droite, chancelier de l’Académie pontificale des sciences sociales, grand louangeur du régime communiste en Chine.
Par Jeanne Smits (Le blogue de Jeanne Smits)
Le quotidien italien La Verità a publié samedi une violente charge contre l’accord secret entre la Chine et le Saint-Siège, récemment renouvelé, par le directeur du Council on Middle East Relations, Arthur Tane, suivie d’un commentaire musclé de Mgr Carlo Maria Viganò, ancien nonce apostolique, qui inscrit ces faits parmi de nombreux signes d’« apostasie » venant du Vatican.
Vous trouverez ci-dessous ma traduction intégrale de l’article de Mgr Viganò, qui me rappelle les rumeurs entendues l’an dernier de source sérieuse à Rome à propos d’importants versements pécuniaires de la Chine au Saint-Siège. Si leur exactitude reste à vérifier, on peut s’interroger devant les faits qui s’accumulent.
La Verità publie in extenso la lettre adressée le 20 octobre dernier par Arthur Tane au cardinal Parolin pour demander à celui-ci de ne pas renouveler le pacte du Vatican « avec le Parti communiste chinois », au risque de « compromettre son autorité morale ». Tane y accusait le pacte de mettre l’Eglise, « et spécialement le pape François », « du mauvais côté de l’histoire », donnant l’image d’un pape « d’une arrogance ignare » mais aussi en état de « faillite spirituelle ».
Il observait que ce pacte, jamais rendu public, donne notoirement aux autorités chinoises un « pouvoir considérable sur les nominations épiscopales ». « Un tel pouvoir ne figurait même pas dans le tristement célèbre Reichskonkordat de juillet 1933 entre le Vatican et le gouvernement nazi, nouvellement formé, en Allemagne. Jusqu’à maintenant ce pacte honteux, signé par le cardinal Eugenio Pacelli (le futur Pie XII), secrétaire d’Etat sous Pie XI, fut la dernière instance où l’Eglise commit une telle bourde à l’égard d’un régime totalitaire », écrivait Tane.
(Cela mériterait quelque analyse : l’Ostpolitik et l’accord de Metz, ce n’était pas mal non plus, mais il est ici question de documents diplomatiques officiels, fussent-ils secrets…)
Ce pacte devait donner lieu à un « rétropédalage », observe Tane : dès mars 1937, Pie XI publiait Mit Brennender Sorge, l’encyclique par laquelle « il condamnait les théories raciales et les mauvais traitements réservés aux personnes en fonction de leur nationalité ou de leur race ».
Tane soulignait que l’Eglise pouvait encore se soustraire à l’accord avec la Chine, « tant qu’il est encore temps », énumérant ensuite les « détériorations » que constituent les agressions et autres actions politiques auxquelles la Chine s’est livrée depuis sa signature en septembre 2018.
Lire la suitePourquoi donc le Vatican publie-t-il un document approuvant l’usage des vaccins liés aux lignées cellulaires issues de bébés avortés ?
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) ― Photo : Freepik
Il est troublant que la Congrégation que la doctrine de la foi publie un document permettant l'usage des vaccins développés sur des lignées cellulaires issues de bébés avortés, nonobstant la question morale de tels produits, car c'est une reconnaissance implicite de la « dangerosité » du covid-19 ; elle n'insisterait pas autant sur le « devoir » envers le bien commun, relatif au covid-19, si elle ne donnait un aval au discours officiel sur le coronavirus. Il ne peut exister un devoir de se faire injecter de tels produits quand on a affaire à une maladie semblable à une forte grippe saisonnière ; cela est même un empêchement moral vu le manque de fondement pour l'emploi de produits ainsi liés à l'avortement. — A. H.
*
Le Vatican, à travers une note de la Congrégation pour la doctrine de la foi, signée par le Préfet cardinal Ladaria et le Secrétaire Monseigneur Morandi, approuvée par le pape François le 17 décembre, a publié des spécifications morales sur les vaccins créés ou testés grâce à l’utilisation de lignées cellulaires dérivant de fœtus avortés.
Le document déclare qu’il est « moralement acceptable d’utiliser des vaccins anti-covid-19 qui ont utilisé des lignées cellulaires de fœtus avortés dans leur processus de recherche et de production ». Dans le cas de la pandémie actuelle, « nous pouvons utiliser toutes les vaccinations reconnues comme cliniquement sûres et efficaces avec la certitude que l’utilisation de tels vaccins ne signifie pas une coopération formelle en matière d’avortement dont dérivent les cellules avec lesquelles les vaccins ont été produits ».
Cette note « sur la moralité de l’utilisation de certains vaccins anti-covid 19 », explicitement bénie par le pontife argentin, donne donc le feu vert, en cette période de pandémie, aux vaccinations réalisées à partir de lignées cellulaires de deux fœtus avortés dans les années 1960.
Elle rappelle trois déclarations précédentes sur le même thème : celle de l’Académie pontificale pour la vie (Pav) en 2005, l’Instruction de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi Dignitas Personæ de 2008, et enfin une nouvelle note de la Pav de 2017. La Congrégation pour la Doctrine de la Foi n’a pas « l’intention de juger de l’innocuité et de l’efficacité » des vaccins actuels contre le covid-19, qui relève de la responsabilité des chercheurs et des agences de médicaments, mais se concentre sur l’aspect moral de l’utilisation de ceux développés avec des lignées cellulaires de tissus obtenus à partir de deux fœtus non spontanément avortés dans les années 1960.
Lire la suiteCinq évêques publient une déclaration contre les vaccins du covid-19 liés aux cellules de fœtus avortés
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) ― Photo : Freepik
« L’évêque Athanasius Schneider a publié le 12 décembre une déclaration contre les vaccins du covid-19 fabriqués à partir de tissus de bébés avortés », peut-on lire sur le site fr.news avant d’ajouter :
La déclaration a été cosignée par le cardinal Janis Pujats de Riga, en Lettonie, l’archevêque d’Astana, Tomasz Peta, Kazakhstan, l’ancien archevêque de Karaganda, Jan Pawel Lenga, l’évêque Joseph Strickland de Tyler, au Texas.
Fr.news résume cette claire déclaration épiscopale ainsi :
Lire la suiteUn groupe international de scientifiques et de médecins a participé à l’élaboration de la déclaration qui réfute le « chœur grandissant » de conférences épiscopales, d’évêques individuels et de prêtres qui « autorisent » de tels vaccins.
Les cinq prélats réfutent deux documents du Vatican (2005, 2008) qui soutiennent la théorie selon laquelle un vaccin immoral peut être « moralement licite » dans des « cas exceptionnels de nécessité urgente » s’il n’y a pas d’alternative.