Des Antifas vandalisent deux églises catholiques à Munich en raison de leur soutien à la Marche pour la vie
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie
29 mars 2023, Munich (LifeSiteNews) — Un groupe d’activistes Antifa a vandalisé deux églises catholiques à Munich après que des membres de ces églises aient soutenu la Marche pour la Vie locale.
Avant la Marche pour la vie à Munich le 25 mars 2023, un groupe d’activistes de gauche a pulvérisé du bitume [forme noire et collante de pétrole], du vernis et de la peinture sur l’extérieur des deux églises catholiques et de la « Hansahaus », le lieu de réunion du groupe pro-vie « Démocrates chrétiens pour la vie » (CDL).
L’une des églises visées par Antifa était le prieuré de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) de Munich, l’autre étant l’église Maria vom Guten Rat (Marie du Bon Conseil).
Dans un message anonyme, Antifa a revendiqué l’attaque et expliqué qu’ils avaient spécifiquement ciblé ces lieux parce qu’ils étaient associés à la Marche pour la https://www.lifesitenews.com/news/antifa-vandalizes-two-catholic-churches-in-munich-over-support-for-the-march-for-life/ie et au mouvement pro-vie.
« Nous avons profité des nuits de ces dernières semaines, avant le spectacle de m** qui s’appelle “Marche pour la vie”, pour rendre visite à certaines structures et figures du “mouvement” fondamentaliste/pro-vie à Munich et dans les environs », a écrit l’auteur anonyme.
« C’est pourquoi, pleins de haine, nous avons décidé de mener la lutte contre ces porcs là où ils ne nous attendent pas et où les flics ne peuvent pas les protéger. Leurs maisons de prière et leurs locaux ».
Le père Helmut Trutt, prieur de la chapelle de la FSSPX à Munich, a déclaré à LifeSiteNews que la police avait estimé les dommages causés à leur église à environ 10 000 € (10 845 $).
Lire la suiteAprès 160 attaques contre des églises et des centres de grossesse, le FBI n’a pas arrêté une seule personne
Par Mary Margaret Olohan (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
L’administration de Joe Biden refuse d’expliquer pourquoi elle concentre ses efforts sur l’arrestation de militants pro-vie, alors que des dizaines d’attaques contre des églises et des centres pro-vie suscitent un tollé national.
Au moins 86 églises catholiques et 74 centres de ressources pour la grossesse et organisations pro-vie ont été attaqués depuis la fuite, en mai, du projet de décision de la Cour suprême renversant Roe v. Wade, selon un outil de suivi du vote catholique. Beaucoup de ces bâtiments ont été vandalisés avec des menaces telles que « Si les avortements ne sont pas sécuritaires, vous n’êtes pas non plus en sécurité ».
Le FBI a déclaré qu’il enquêtait sur les attaques visant « les centres de ressources sur la grossesse, les organisations confessionnelles et les cliniques de santé génésique à travers le pays » comme « des actes potentiels d’extrémisme domestique violent, des violations de la loi sur la liberté d’accès aux entrées des cliniques ou des crimes violents », mais le bureau n’a apparemment arrêté personne en relation avec les attaques contre les centres pro-vie et les églises.
Entre-temps, le ministère de la Justice a inculpé au moins 13 personnes pour violation de la loi FACE [Freedom of Access to Clinic Entrance Act ou Loi sur la liberté d’accès à l’entrée des cliniques] depuis le début du mois d’octobre. Parmi ces personnes figure Mark Houck, un catholique, militant pro-vie et père de 7 enfants, accusé d’avoir poussé un bénévole pro-avortement alors qu’il priait devant une clinique d’avortement. M. Houck a déclaré que le bénévole harcelait son fils de 12 ans.
Bien que la Maison-Blanche ait condamné « la violence, les menaces ou le vandalisme » lors des manifestations en faveur de l’avortement cet été, le secrétaire de presse adjoint de la Maison-Blanche, Andrew Bates, n’a pas voulu répondre au refus du ministère de la Justice et du FBI de dire si des arrestations avaient été effectuées pour les nombreuses attaques et a renvoyé The Daily Signal au ministère de la Justice.
M. Bates a également rappelé les précédentes remarques de Karine Jean-Pierre, porte-parole de la Maison-Blanche, qui a souligné la « totale indépendance » du ministère de la Justice par rapport à la Maison-Blanche : « Elle a dit à plusieurs reprises que le Département de la justice (DOJ) est indépendant lorsqu’il s’agit d’enquêtes ».
Lire la suiteThe Atlantic minimise la violence radicale en faveur de l’avortement mais qualifie le Rosaire d’« extrémiste »
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Thérèse Westby/Unsplash
15 août 2022 (LifeSiteNews) — Quelques jours seulement après avoir minimisé le groupe pro-avortement radical et souvent violent appelé Jane’s Revenge, le magazine américain The Atlantic a tenté de dépeindre le Saint Rosaire comme un outil « extrémiste » utilisé par des catholiques « radicaux-traditionnels ».
Dans un article publié par The Atlantic le 12 août intitulé « The Right's New Bogeyman », le magazine populaire tente de minimiser l’importance du groupe pro-avortement souvent violent appelé Jane’s Revenge en mettant en doute la réalité du groupe et en se demandant si le collectif radical est réellement à l’origine des actes de violence et de vandalisme dont il s’est attribué le mérite.
Deux jours plus tard, le 14 août, The Atlantic a publié un autre article intitulé « How Extremist Gun Culture Co-Opted the Rosary » (Comment la culture extrémiste des armes a coïncidé avec le rosaire), qui cherche à démontrer qu’un certain nombre de « traditionalistes radicaux armés ont repris une notion spirituelle selon laquelle le rosaire peut être une arme dans la lutte contre le mal et l’ont transformée en quelque chose de dangereusement littéral ».
Il convient également de noter que, si le titre actuel de l’article est assez nuancé, le titre de l’article a été modifié à de multiples reprises. On pouvait lire auparavant « Guns and Rosaries » et « How the Rosary Became an Extremist Symbol ».
Néanmoins, on ne peut s’empêcher de remarquer le contraste frappant entre la couverture par The Atlantic de l’organisation Jane’s Revenge, certes violente, et celle des catholiques traditionnels américains qui considèrent le chapelet comme une arme tout en soutenant leur droit au deuxième amendement.
Jane’s Revenge, qui s’est attribuée le mérite d’avoir incendié un cabinet médical pro-vie à Buffalo, dans l’État de New York, ainsi que d’autres actes de destruction dans « 16 villes des États-Unis », est qualifiée de « mystérieuse » dans The Atlantic, et malgré des actes réels de violence et de vandalisme, l’article précise que cela « n’implique pas l’existence d’une campagne complexe et coordonnée de violence ».
Cependant, lorsqu’il s’agit de ceux qui créent et diffusent « des images de chapelets drapés sur des armes à feu, de guerriers en prière... des représentations humoristiques de croisés, et des exhortations pour que les hommes se lèvent et deviennent des militants d’église », eh bien ce groupe fait partie des « constellations de milieux en ligne violents, racistes et homophobes » qui sont connus pour « fournir une voie vers la radicalisation et des attaques terroristes réelles ».
Lire la suiteLe mois de mai : un mois d’espoir pour l’enfant à naître
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
Le mois de mai, c’est le mois de celle qui a changé le cours de l’histoire par son oui à la volonté de Dieu, son oui à la vie. Au lieu de crier hystériquement « Mon corps, mon choix » comme tant de femmes pro-avortement le font, la Sainte Vierge a humblement et pleinement accepté sa maternité et la noble mission que Dieu lui donnait.
Si les pro-mort s’attaquent avec tant de haine aux vies que Dieu a créées, leur combat n’est pas seulement un combat contre la dignité de la personne humaine, mais aussi un combat contre Dieu. Nous l’avons bien vu avec la dégradation des églises aux États-Unis en réponse au possible renversement de Roe vs Wade, le combat pour la vie est inséparable du combat pour la Foi.
Ainsi, puisque le combat pour la vie n’est pas simplement un combat contre l’avortement, mais aussi un combat contre le mal, le mois de Marie, de celle qui « écrase le serpent », est un mois particulier pour le mouvement pro-vie.
Comme le disait Zacharie King, un ancien sataniste, « Pourquoi le diable tente-t-il de tuer l’enfant à naître ? Satan a peur de certaines choses. L’innocence en est une. Vous ne pouvez atteindre plus innocent que le bébé dans le ventre de sa mère. »
Mais Notre-Dame nous a donné une arme puissante pour vaincre le mal, et cette arme c’est le chapelet. « La prière la plus forte que je puisse dire est le chapelet », assurait King.
En ce mois de Marie, demandons-lui de protéger les plus faibles et les plus innocents menacés par l’injustice de l’avortement. Nous pouvons faire autant de manifestations, de marches pour la vie, de pétitions, de procédures légales que possible pour combattre l’avortement, mais si nous ne prions pas, notre combat sera vain.
Justin Trudeau, le dictateur pro-mort du Canada
Par Peter Borromeo (peterborromeo.com) — Traduit et publié par Campagne Québec-Vie avec permission
Pour se préparer à prendre le contrôle absolu du peuple, les marxistes en Chine et en Russie, et les nazis en Allemagne ont créé des divisions parmi les citoyens, désignant des groupes distinctement identifiables à considérer comme des ennemis. Une fois les préjugés inculqués, les citoyens maltraitaient et attaquaient les groupes ciblés. Le gouvernement donnait son approbation tacite par son silence ou en encourageant la violence. C’était le cas pour les Juifs en Allemagne. Les nazis présentaient les Juifs comme la cause de tous les problèmes du pays. Ce préjugé instillé à l’égard des Juifs a conduit à des attaques violentes et à la persécution de ceux-ci par leurs concitoyens. En fin de compte, ce sont les nazis qui ont déclenché le génocide des Juifs, tandis que la population générale, pleine de préjugés, est restée les bras croisés pendant que l’holocauste se déroulait.
Lorsque les régimes communistes ont pris le contrôle de certains pays, ils ont mis la main sur les médias afin de maîtriser et de subvertir la population. Ils ont également reconnu que l’Église catholique est une religion universelle (mondiale) qui enseigne que toute vie humaine est sacrée pour Dieu et que la famille nucléaire est fondamentale pour établir une société juste. L’Église condamne formellement le communisme comme un mal et, par conséquent, les communistes interdisent la pratique de la foi catholique. En introduisant le divorce sans faute et en légalisant la contraception, l’avortement et l’euthanasie, les communistes tentent de détruire l’Église et la famille nucléaire. Cependant, ils savent qu’être humain, c’est être religieux et ils ne peuvent donc pas se contenter de laisser un vide, mais ils veulent plutôt introduire une nouvelle religion où les gens vénéreront l’État.
Le contrôle des médias grand public est essentiel pour exercer le contrôle souhaité par les marxistes sur la population. La Société Radio-Canada (SRC), qui a un passé de partialité anti-chrétienne, est financée par les contribuables à hauteur d’un milliard de dollars par an. Selon le journaliste Derek Fildebrandt, Trudeau a progressivement influencé le contenu de divers médias et magazines par un long processus de réglementation, d’octroi de licences et de subventions. Écrivant dans le journal Western Standard le 10 octobre 2020, il a révélé comment l’infiltration marxiste a permis à Trudeau de mener à bien son plan visant à placer l’ensemble des médias canadiens sous la supervision du gouvernement.
« Dans son budget 2019, le gouvernement Trudeau a déployé près de 600 millions de dollars de subventions pour les médias sélectionnés qui obtiennent l’approbation du gouvernement fédéral. Désormais, l’écrasante majorité des médias canadiens est achetée et payée par le gouvernement fédéral. En particulier, par le Parti libéral, qui a accordé de généreuses subventions des contribuables aux médias qui se conforment à ses diktats. »
La « presse libre », qui est essentielle à la protection de la démocratie canadienne, a été achetée par Trudeau et, comme telle, n’existe plus.
Ayant réussi sur ce front, Trudeau a présenté au Parlement un projet de loi qui donnerait à son gouvernement le contrôle du contenu des médias sociaux. Il n’a pas été en mesure de mener à bien cette facette de son plan avant que le Sénat n’aille en vacances d’été. Si des élections sont déclenchées entre-temps [ce qui est le cas*], le projet de loi mourra, mais s’il est réélu, il peut et veut réessayer. Les libéraux ont déjà rédigé une proposition de ce qu’ils aimeraient voir figurer dans cette nouvelle législation. La majeure partie de cette proposition est remplie de sujets tels que les discours haineux et l’incitation à la violence, qui sont déjà couverts par la législation existante. La répétition de ces questions a pour but de dépeindre les opposants au projet comme étant en faveur de ces crimes, tout en dissimulant ce qu’ils cherchent réellement à accomplir. C’est-à-dire censurer ce qu’ils considèrent comme un discours nuisible dirigé contre eux-mêmes. En cas de succès, critiquer Trudeau et d’autres politiciens sur les médias sociaux pourrait devenir une infraction.
Lire la suite53 églises au Canada ont été incendiées ou vandalisées pendant que la persécution antichrétienne se poursuit
Église Saint-George de Surrey en Colombie-Britannique.
Par Mary Margaret Olohan (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
La Gendarmerie royale du Canada de Surrey a déclaré dans un communiqué de presse que l’église copte orthodoxe Saint-Georges a été détruite dans un incendie survenu tôt lundi matin, dont la cause fait encore l’objet d’une enquête. L’incendie est considéré comme « suspect », notamment en raison des images de vidéosurveillance obtenues par CTV Vancouver montrant une femme tentant d’incendier l’église quelques jours auparavant.
L'église copte orthodoxe Saint-George de Surrey, en Colombie-Britannique, a été détruite par un incendie suspect. La police enquête actuellement sur l'incident. Mgr Mina du diocèse copte orthodoxe de Mississauga, Vancouver et de l'ouest du Canada a exprimé sa tristesse face à cet incident.
— SW News (@shalomworldnews) July 20, 2021
Les autorités n’ont pas établi que les incidents sont liés. Le sergent Elenore Sturko a déclaré mardi à la Daily Caller News Foundation (DCNF) que l’individu suspect de la vidéo du 14 juillet, décrit comme une « femme de race blanche, mesurant 5 pieds 7 pouces, de forte corpulence et aux cheveux foncés », n’a pas encore été identifié.
La GRC de Surrey a confirmé qu'il y a eu une tentative d'incendie criminel sur l'église orthodoxe copte Saint-George mercredi dernier. Les responsables disent qu'il est trop tôt pour confirmer si l'incendie d'aujourd'hui était aussi un incendie criminel ou si les deux incendies sont liés. Ils sont toujours à la recherche de ce suspect.
— Regan Hasegawa (@rhasegawaCTV) 19 juillet 2021
L’église, fréquentée par plus de 380 familles, servait également de garderie à 65 enfants, a rapporté CTV.
« Nous ne serons pas découragés et nous reconstruirons », a déclaré Mgr Mina du diocèse copte orthodoxe de Mississauga, Vancouver et de l’ouest du Canada, selon le Vancouver Sun.
« Le moment choisi pour cet incendie […] soulève de nombreuses questions sur ce que les autorités ont fait pour protéger notre église, surtout si l’on considère l’attentat perpétré contre cette même église mercredi dernier », a-t-il ajouté, toujours selon le Vancouver Sun.
La Gendarmerie royale du Canada a déclaré mardi à la DCNF que, bien qu’elle enquête sur les crimes contre les églises, elle ne dispose pas de statistiques sur le nombre d’églises qui ont été vandalisées ou brûlées.
« La GRC suit et enquête sur ces crimes là où nous sommes le corps de police de la juridiction. Nous n’avons pas le mandat de recueillir ni de suivre les statistiques des crimes sur lesquels d’autres services de police enquêtent », a déclaré Robin Percival, porte-parole de la GRC, à la DCNF.
Lire la suiteJournaliste canadien : les incendies d’église en cours sont l’équivalent canadien de BLM aux É.-U.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
Au moment de publier cette traduction, il y a 47 églises qui ont été brûlées ou vandalisées au Canada, suite à la propagande médiatique et gouvernementale sur les pensionnats autochtones — deux de plus qu'hier quand j'ai lu la première fois cette article. Je constate qu'au moins ce mouvement criminel n'a pas encore atteint le Québec où aucune église n'a été jusqu'à maintenant endommagée, en rapport avec cette affaire. — A. H.
Canada, 15 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Le rédacteur en chef de Rebel News, Ezra Levant, a déclaré à Tucker Carlson, animateur de FOX News, que les multiples incendies criminels d’églises au Canada représentent le « moment Black Lives Matter » de la nation, et il a dénoncé le quasi-silence des principaux dirigeants de la nation concernant ces incendies.
« C’est l’équivalent canadien du moment où les Black Lives Matter ont brûlé des entreprises appartenant à des Noirs dans des quartiers noirs ─ cela n’aide pas les Noirs », a déclaré Levant à Carlson la semaine dernière.
La découverte de tombes non marquées sur le terrain de pensionnats, aujourd’hui fermés, autrefois gérés par l’Église dans certaines régions du Canada, a fait l’objet d’une importante couverture médiatique. Quelque temps plus tard, près de 40 églises, pour la plupart catholiques, ont été incendiées ou vandalisées.
Une carte en ligne publiée par True North News montre l’emplacement de ces églises.
« Tout à coup, le Canada ressemble beaucoup à l’Union soviétique », a commenté Carlson.
« Vous avez l’impression que nous exagérons un peu ? Eh bien, ils brûlent des églises catholiques et anglicanes ces derniers jours. Ce sont des groupes gauchistes qui font cela. Mais les dirigeants du Canada ne condamnent pas l’incendie des églises. Non, ils les approuvent. », a-t-il poursuivi.
Lire la suiteHaine antichrétienne : quatorze églises brûlées ou vandalisées au Canada
Incendie de l'église Saint-Jean-Baptiste de Morinville en Alberta.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Oui, quatorze églises ont été brûlées ou vandalisées au Canada ces derniers temps, suite à la découverte (ou redécouvertes plutôt) de centaines de tombes non marquées sur le site d’anciens pensionnats autochtones, tenus autrefois pour la plupart par l’Église catholique, dans le cadre d’un programme créé par le gouvernement canadien. Une vague de haine, de délire et d’accusations irrationnelles à l’encontre de l’Église s’en est suivie, soigneusement attisée par les médias et le gouvernement. Comment la réaction aurait-elle pu être différente puisqu’on insinue que l’Église a réalisé une sorte de génocide autochtone par le biais de ces pensionnats ?
Onze églises catholiques, une anglicane, une église presbytérienne et une autre église protestante en tout ont été l’objet d’incendies suspects ou de vandalisme — dont onze à Galgary seulement selon un rapport de police, la plupart dans la nuit du 1er juillet, rapporte le Galgary Herald rapporte :
- Saint Bonaventure Catholic Church au 1600 Acadia Dr. S.E.
- Saint Elizabeth of Hungary Catholic Church au 819 13th Ave. S.W.
- Saint Mary’s Cathedral au 219 18th Ave. S.W.
- Sacred Heart Church and Columbarium au 1307 14th St. S.W.
- Grace Presbyterian Church au 1009 15th Ave. S.W.
- Saint Luke’s Parish u 1566 Northmount Dr. N.W.
- Holy Trinity Church at 1525 45th St. S.E.
- Saint Anthony’s Catholic Parish au 5340 4th St. S.W.
- All Nations Full Gospel Church au 1403 8th Ave. S.E.
- Saint Joseph Catholic Church u 640 19th Ave. N.W.
- Assumption of the Blessed Virgin Mary Ukrainian Catholic Church au 704 6th St N.E.
Plusieurs églises vandalisées — statue de Jésus couverte de peinture rouge, graffitis sur les portes — portaient des messages peints en rouge, tels que : « Condamnez les prêtres », « Nos vies comptent » ou encore « 751 » — sans doute par allusion aux 751 tombes récemment découvertes sur l’ancien site de la Marieval Indian Residential School en Saskatchewan, rapporte le Galgary Herald.
L’église catholique Saint-Jean-Baptiste de Morinville, située au nord d’Edmonton en Alberta, a été réduite en cendre le 30 juin, rapporte Le Devoir
L’église catholique Sainte-Kateri-Tekakwitha, sur le territoire de la première nation mi’kmaq Sipekne’katik au nord d’Halifax en Nouvelle-Écosse, a été endommagée par un incendie le 30 juin, selon Le Devoir.
L’église anglicane St. John’s, située sur la réserve des Six Nations en Ontario, a pris feu le 14 juin, rapporte Horizon Québec Actuel.
Lire la suiteCe qu’on ne dit jamais : certains Autochtones ont grandement apprécié leur pensionnat
Élèves autochtones au pensionnat d'Assiniboia, Winnipeg, Manitoba.
Par LifeSiteNews — Traduction de Richard Décarie — Photo : BiblioArchives/Flickr
Noëlville, Ontario 28 juin 2021 (LifeSiteNews) — Alors que les églises catholiques du Canada sont vandalisées ou incendiées, il est bon de se rappeler que deux éminents autochtones ont attribué à leurs pensionnats le mérite de leur réussite dans la vie. Il s’agit du dramaturge cri de renommée mondiale Tomson Highway et de la défunte chef de bande dénée d’Inuvik, Cece Hodgson-McCauley. En outre, un certain nombre de personnes ont écrit des récits à la sénatrice Lynn Beyak, aujourd’hui à la retraite, témoignant avoir eu des expériences positives ou avoir entendu des récits de première main de bonnes expériences dans les pensionnats. En 2015, Tomson Highway a déclaré au désormais défunt Huffington Post Canada qu’il avait passé neuf des « années les plus heureuses » de sa vie dans un pensionnat. L’école, appelée le pensionnat Guy Hill, était gérée par les Missionnaires Oblats de Marie Immaculée. Né dans le nord du Manitoba, Highway a été envoyé au pensionnat à l’âge de six ans et y est resté jusqu’à l’âge de 15 ans, rentrant chez lui pour les deux mois de vacances d’été. Il a ensuite été mis en pension dans des familles d’origine européenne tout en terminant ses études secondaires à Winnipeg. « Tout ce qu’on entend, ce sont les choses négatives ; personne ne s’intéresse au positif, à la joie dans cette école », a déclaré Highway au journaliste Joshua Ostroff à propos de Guy Hill. « Neuf des années les plus heureuses de ma vie, je les ai passées... dans cette école », a-t-il poursuivi. « J’ai appris votre langue, pour l’amour de Dieu. Avez-vous appris ma langue ? Non, alors qui est le privilégié et qui est le défavorisé. »
M. Highway a laissé entendre qu’il y avait autant d’histoires « positives » sur les pensionnats que d’histoires « négatives » entendues par l’enquête « Vérité et réconciliation du Canada » sur le système de pensionnat qui a vu des dizaines de milliers d’enfants des communautés nordiques emmenés loin de leurs familles pour leur éducation. Il a également attribué à son école sa réussite, et aux autres pensionnats la réussite d’autres anciens élèves. « Vous avez peut-être entendu des histoires négatives de la part de 7 000 témoins dans le processus », a déclaré le dramaturge primé. « Mais ce que vous n’avez pas entendu, ce sont les 7 000 rapports qui étaient des histoires positives. Il y a aujourd’hui beaucoup de gens qui ont réussi dans ces écoles, qui ont des carrières brillantes et qui sont des gens très fonctionnels, très heureux, comme moi. J’ai une carrière internationale florissante, et cela ne serait pas arrivé sans cette école ».
« La vérité les ronge parce qu’ils ont peur de parler du bon côté du pensionnat »
Cece Hodgson-McCauley a été la première femme chef parmi les 23 chefs de bande des Territoires du Nord-Ouest du Canada. Chroniqueuse de longue date pour le Northern News Service, Mme Hodgson-McCauley a écrit en 2012 une description de ce qu’elle a appelé « L’autre côté du pensionnat ». Lorsque sa mère est morte, la future chef avait six ans et son frère deux ans et demi. Son père était trappeur et n’avait donc « pas d’autre choix » que d’envoyer ses enfants au pensionnat de Fort Providence, administré par des religieuses, pour qu’ils soient pris en charge pendant l’année scolaire. « J’ai passé 10 ans là-bas, rentrant chaque été pour les vacances sur le bateau de la mission », écrit Hodgson-McCauley. « Les nonnes nous ont appris tellement de choses. Je me souviens seulement d’une nonne qui était très stricte et d’une autre qui nous faisait trop prier. Dans chaque société, il y a des gens qui ont des personnalités qui sont du mauvais côté », a-t-elle poursuivi. « Mais je peux jurer sur la Bible que mon séjour au couvent a été bon. Nous mangions trois repas par jour, pas fantaisistes mais nourrissants, beaucoup de loisirs, chaque hiver ils nous construisaient un grand toboggan et nous nous amusions à glisser et nous faisions beaucoup de pique-niques en été et en hiver nous faisions des promenades en foin, en traîneau tiré par des bœufs. » « On posait des collets à lapins et on mangeait du lapin. Ils avaient du pemmican, c’est de la viande pilée que les indigènes apprécient grandement. Ils nous ont appris à tricoter des bas pour nous-mêmes, à faire des perles fantaisie pour les mocassins et à faire du travail à la plume, de deux à douze plumes. Nous avons appris à faire nos propres robes, ils nous ont appris à cuisiner et à faire le ménage. » « Les garçons avaient le hockey et le baseball. Les garçons autochtones essayaient toujours de battre les garçons métis, c’était très amusant. » Hodgson-McCauley décrit ses années à l’école comme les meilleures de sa vie. « Ma famille dit la même chose, ma sœur ne jure que par elle », a-t-elle déclaré à un intervieweur. « Nous avons été traités merveilleusement bien ».
Lire la suiteTrump prêt à châtier les vandales s’attaquant aux statues et aux églises catholiques
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Donald Trump, président des États-Unis promet de punir « avec toute la rigueur qu’impose la loi » les iconoclastes s’attaquant aux monuments ou aux églises catholiques aux États-Unis, affirme un haut responsable de la Maison-Blanche. Le président a par ailleurs signé un décret le 26 juin sanctionnant quiconque s’en prendrait aux monuments ; Trump avait déclaré, « ils s’en prennent également à Jésus-Christ, mais tant que je serai là, cela n’arrivera pas ». Selon Sputnik News :
Donald Trump a promis de punir « avec toute la rigueur qu’impose la loi » ceux qui attaquent des monuments ou églises catholiques aux États-Unis, relate le journal Daily Caller qui cite des propos d’un haut représentant de la Maison-Blanche.
« Le Président Trump se joint à la communauté catholique et exprime sa solidarité en ces temps difficiles. Rassurez-vous, le Président Trump exigera toujours le respect de la loi et de l’ordre dans les communautés américaines et veillera à ce que les criminels à l’origine de ces actes sacrilèges soient poursuivis avec toute la rigueur qu’impose la loi », a informé le responsable.
Et le responsable de rappeler le vandalisme mené contre les monuments catholiques comme cette statue de Jésus décapitée à Miami et celle de Marie brûlée à Boston.
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