Valérie Plante supporte les drag queens pour la lecture de conte aux enfants à l’automne
Sébatien Potvin travesti en Barbada de Barbadès, lisant des histoire LGBT aux enfants à la Grande Bibliothèque à Montréal, le 3 mars 2018.
Par Joanne D'Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Jennifer Ricard/Wikimedia Commons
L’automne s’en vient à grand pas et Barbada gagne son mandat. Après l’appui social de Valérie Plante sur la plateforme Twitter, Barbada racontera des histoires aux petits enfants l’arrondissement de Saint-Laurent à l’automne 2022.
Après l’annulation temporaire de l’heure du conte cet été, avec la drag queen connu sous le nom de Barbada de Barbadès, l’événement aura lieu le 5 novembre 2022 aux bibliothèques du Vieux-Saint-Laurent et du Boise.
Pour ceux qui ne la connaissent pas, Barbada est un travesti au nom de Sébastien Potvin. Il lit des histoires aux enfants du Québec depuis environ cinq ans — des histoires qui envoient le message : « qu'il n'y a rien de mal à être différent ». Mais, est-ce que c’est le seul message qu’il communique vraiment aux enfants ?
Puis, que cela signifie-t-il exactement « être différent » ?
Lors de son heure de conte à la bibliothèque de Pointe-aux-Trembles en février 2019, Barbada a demandé aux enfants s'ils savent ce qu’est un drag queen. Un petit enfant répond « t’es un monsieur, mais déguisé en madame ! ». Sébastien corrige l’enfant et lui dit «Je suis une drag queen […] Ça peut aussi être une fille qui se déguise en fille ». Le silence se repend dans la salle, puis il continue un peu névrosé « voyez-vous comment j’ai des cheveux, des gros cheveux, une robe multicolore, alors c’est ça une drag queen ! ». Je doute que les enfants aient compris cette explication, mais Sébastien continue avec la lecture de conte. Il lit un conte sur l’histoire d’amour entre deux garçons en support des unions homosexuelles. Controverse ou nouvelle normale ?
Selon Talar, éducatrice à la garderie Les Génies du St-Laurent, ce n’est pas une pratique commune d’aborder de tels sujets à un jeune âge. Les enfants peuvent être exposés à de tels sujets, mais beaucoup plus tard, selon elle. D’ailleurs, le dernier événement de Barbada en début juin à la bibliothèque de Dorval avait entrainé une vague de messages haineux sur les réseaux sociaux. Chers parents de banlieue, que se passe-t-il ? Avez-vous un problème avec un homme qui se déguise en femme soudainement ?
Lire la suiteUn quartier de Montréal annule temporairement l'heure du conte « Drag Queen » à la bibliothèque pour en revoir le contenu
Par Clare Marie Merkowsky, 14 juillet 2022 — Traduit par Campagne Québec-Vie
Montréal (LifeSiteNews) — Les conseillers d’un arrondissement de Montréal ont annulé une heure de conte « Drag Queen » pour enfants, disant qu’ils doivent revoir le contenu du spectacle du travesti et artiste de la télévision Sébastien Potvin, selon CBC News.
« Tout était parfait. Nous avions signé le contrat », a déploré Sébastien Potvin. « Tout est allé très, très vite la semaine dernière, et j’aurais adoré être informé et j’aurais pu éviter toute cette histoire ».
Le maire de l’arrondissement de Saint-Laurent, Alan DeSousa, a révélé que la ville est « surtout préoccupée par les sujets qui seront abordés ».
En réponse au tollé sur les médias sociaux concernant l’annulation de l’événement, le conseil a planifié une réunion en août pour discuter du contenu de ce spectacle qui devait avoir lieu le 4 novembre.
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Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Sous l’impulsion du maire d’arrondissement Émilie Thuillier, la ville de Montréal cherchera à diminuer la place du masculin au profit du féminin, ou à neutraliser la langue française, quitte à sombrer dans le ridicule. Selon Sophie Durocher dans le Journal de Montréal (JdM) :
La mairesse d’arrondissement Émilie Thuillier, qui est derrière cette idée, pense qu’il y a urgence d’agir contre le fléau du masculin. « À partir du mois de juin, malgré la pandémie, on va commencer les formations ». Et en quoi vont consister ces formations ? À réapprendre aux employés de la Ville à parler français. « Au lieu de dire, par exemple : La Ville recherche un responsable de la communication non genrée, il faudrait dire ou écrire : La Ville cherche responsable de la communication non genrée ». Il faudra apprendre à dire « Le ou la juriste ». Comme on peut le lire dans le document : « Au 21e siècle, il est temps de revoir notre façon de s’exprimer pour assurer l’inclusion des divers types de genre humain ».
Le projet est donc de former le personnel de la municipalité à se livrer à une gymnastique scrupuleuse (et fastidieuse) de la féminisation ou de la neutralisation du français dans les documents officiels.
Le maire de Montréal, Valérie Plante, déplore sans doute le masculin générique ou la prévalence du masculin sur le féminin dans le français. D’après Stéphane Gagné sur DixQuatre :
Lire la suiteLa triste mairesse a présenté ceci comme prétexte : « La langue française n’a pas toujours eu cette suprématie du masculin sur le féminin. Ce n’est qu’à partir du 17e siècle que des règles ont été introduites en la matière ». C’est parce qu’avant ce siècle pauvre madame le français on l’écrivait « comme ça se parle » ; c’est-à-dire n’importe comment ! (Et le parler était celui de l’ancienne langue françoise, comme entendue dans le film Les Visiteurs.) De plus, une minorité seulement savait lire, et parmi ceux qui y arrivaient (certains arrivaient plutôt à « déchiffrer » ce qui était écrit) la majorité demeurait incapable de l’écrire. Puis sont apparus des personnages éduqués […] qui ont milité et travaillé parfois toute leur vie pour que l’on ait un français auquel on donnerait une orthographe officielle. Pour vous donner un exemple, voici ce qu’écrivait textuellement François Fénélon : « Il serait à désirer, ce me semble, qu’on joignît au dictionnaire une grammaire françoise. Elle soulageroit beaucoup nos étrangers, que nos phrases irrégulières embarrassent souvent. L’habitude de parler notre langue nous empesche de sentir ce qui cause leur embarras. La plupart même des François auroit quelque fois besoin de consulter cette règle. Ils n’ont appris leur langue que par le seul usage » (sic).