Bonne nouvelle : Pornhub se retire de l’Utah !
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : photoroyalty/Freepik
Pornhub, l’un des plus gros sites de pornographie en ligne au monde (dirigé par MindGeek, basé à Montréal…), a bloqué l’accès à tous les usagers utahains plutôt que de se conformer aux exigences de l’État de la ruche de vérifier l’âge de ses visiteurs. En effet, l’Utah a récemment adopté une loi exigeant la vérification de l’âge sur les sites à contenu pornographique par le biais du téléchargement de son identité digitale par le biais d’une application approuvée par le gouvernement, ou d’autres moyens de vérification par une tierce partie basés sur des données : en d’autres termes, de façon efficace.
L'Utah a également instauré des règles exigeant la permission des parents pour l'usage par les mineurs des réseaux dits sociaux.
L’Utah est le premier État à exiger le consentement parental pour l’utilisation des médias sociaux par les enfants
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
24 mars 2023, Slat Lake City (LifeSiteNews) — Le gouverneur républicain de l’Utah, Spencer Cox, a signé jeudi de nouvelles lois qui imposent de nouvelles réglementations sur les comptes de médias sociaux, comprenant des limites sur leur utilisation par les mineurs, la surveillance parentale, au nom de la protection des enfants en ligne.
La loi S.B. 152, intitulée Social Media Regulation Amendments, exige que tous les utilisateurs de médias sociaux dans l’État de la ruche confirment qu’ils ont 18 ans ou plus pour créer un compte ou, dans le cas des mineurs, qu’ils ont obtenu le consentement de leurs parents pour le faire, permet aux parents d’accéder aux comptes de leurs enfants, impose un couvre-feu par défaut que les parents peuvent ajuster sur l’utilisation des médias sociaux, interdit l’envoi de messages directs aux mineurs par des étrangers, empêche les mineurs de figurer dans les résultats de recherche et interdit la collecte de données et la publicité ciblée sur les comptes des mineurs.
Le projet de loi 311, intitulé « Social Media Usage Amendments », rend les entreprises de médias sociaux responsables de « toute dépendance, tout préjudice financier, physique ou émotionnel subi suite à l’utilisation » de leurs plateformes. Les deux mesures ont été approuvées par les deux chambres de la législature de l’État.
En outre, le gouvernement de l’État a mis en place un nouveau site internet intitulé « Utah Protecting Minors Online », où les résidents peuvent trouver plus d’informations sur la loi et les raisons qui la sous-tendent, ainsi que déposer des plaintes liées aux médias sociaux auprès du ministère du Commerce de l’Utah.
« En fin de compte, [le projet de loi] vise à protéger nos enfants » a déclaré à CNN Michael McKell, sénateur républicain de l’État et principal auteur du projet de loi S.B. 152. « En tant que législateur et parent, je pense que ce projet de loi est le meilleur moyen d’empêcher nos enfants de succomber aux effets négatifs et parfois mortels des médias sociaux. »
Lire la suiteL’Utah interdit les « transitions de genre » pour les mineurs et limite les bloqueurs de puberté
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Natali/Adobe Stock
30 janvier 2023, Salt Lake City (LifeSiteNews) — Le gouverneur de l’Utah a signé la semaine dernière un projet de loi qui empêche réellement les mineurs souffrant de confusion de genre d’accéder à des opérations mutilantes et aux bloqueurs de puberté et hormones transsexuelles.
Le gouverneur républicain Spencer Cox, qui soutient ouvertement le programme LGBT, a signé la loi SB 16, qui protège les mineurs victimes du mensonge selon lequel ils peuvent « passer » au sexe opposé.
Le projet de loi, intitulé « Transgender [sic] Medical Treatments and Procedures Amendments », a été parrainé par le sénateur républicain Michael Kennedy et prend effet immédiatement.
Le SB 16 « interdit à un prestataire de soins de santé de fournir un traitement hormonal transgenre [sic] à de nouveaux patients qui n’ont pas reçu de diagnostic de dysphorie de genre avant une certaine date » et « interdit de pratiquer des procédures chirurgicales portant sur les caractéristiques sexuelles d’un mineur dans le but d’effectuer un changement de sexe [sic] ». La loi impose un moratoire indéfini sur les médicaments hormonaux.
Les personnes « peuvent intenter une action pour faute professionnelle médicale » en réponse à des procédures qui altèrent leur vie et « désavouer leur consentement » aux opérations chirurgicales et aux hormones mutilantes.
La législation insiste également pour qu’un « examen systématique des preuves médicales concernant les traitements hormonaux des transsexuels » soit effectué par le ministère de la Santé et des Services sociaux afin de proposer d’autres « recommandations à la législature ».
Lire la suiteL’avortement est désormais limité dans au moins 13 États américains, d’autres suivront
Pro-vie manifestant devant la Cour suprême des États-Unis le 13 juin 2022.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Doug Mainwaring/LifeSiteNews
25 juin, 2022 (LifeSiteNews) — Dans une décision historique vendredi 24 juin 2022, la Cour suprême des États-Unis a annulé Roe v. Wade, mettant fin à près de 50 ans d’avortement à la demande à l’échelle nationale et permettant à nouveau aux États de protéger la vie à naître dès le moment de la conception.
À la suite de cette victoire sismique en faveur de la vie, une dizaine d’États ont déjà éliminé l’avortement sur leur territoire pour la première fois depuis 1973, tandis qu’une dizaine d’autres sont prêts à interdire cette pratique barbare dans les jours et les semaines à venir.
Mise à jour — Lundi 27 juin :
- Le projet de loi sur les battements de cœur de la Caroline du Sud interdisant l'avortement à environ six semaines est entré en vigueur après qu'un tribunal fédéral ait levé une injonction, antérieure au jugement Dobbs, sur la loi.
- Un juge de l'État a temporairement bloqué l'interdiction de l'avortement en Louisiane à la demande des activistes de l'avortement. Cependant, la Constitution de la Louisiane nie spécifiquement le "droit" à l'avortement, et cette pause ne devrait pas durer longtemps. Au moins une clinique a déclaré qu'elle reprendrait les avortements dans l'intervalle.
- Un juge de l'Utah a bloqué la loi « à déclenchement » interdisant l'avortement dans cet État à la demande de Planned Parenthood, qui a invoqué la clause de confidentialité de la Constitution de l'Utah. L'ordonnance dure 14 jours, et le tribunal doit entendre d'autres arguments d'ici là. Les dirigeants républicains de l'État ont promis de défendre la loi.
- L'interdiction quasi-totale de l'avortement dans le Mississippi entrera en vigueur dans 10 jours, après que le procureur général Lynn Fitch eût certifié lundi que la Cour suprême avait annulé l'arrêt Roe.
- [Le Tennesse est maintenant le 13e État a voir fait entrer en vigueur ses lois sur l'avortement suite au jugement Dobbs.]
Consultez la liste ci-dessous pour connaître la position de chaque État sur l’avortement dans l’Amérique post-Roe.
États où l’avortement est illégal
L’avortement est désormais pratiquement illégal ou fortement limité dans au moins 10 États, dont la plupart ont mis en œuvre des lois dites « de déclenchement » conçues pour entrer en vigueur immédiatement après l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade et criminaliser l’avortement tout au long de la grossesse.
Les interdictions nouvellement applicables sont un coup dévastateur pour l’industrie de l’avortement : depuis vendredi matin, les cliniques ont arrêté les avortements en Alabama, Arkansas, Louisiane, Kentucky, Missouri, Oklahoma, Texas, Dakota du Sud, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Près de 100 000 avortements ont eu lieu dans ces États en 2019, selon les données du CDC.
Environ un quart des femmes âgées de 13 à 44 ans aux États-Unis vivent dans des États où des interdictions sont entrées en vigueur depuis la chute de Roe, dont plus de 6 millions rien qu’au Texas. Pour beaucoup de ces femmes, le centre d’avortement le plus proche peut se trouver à des centaines de kilomètres, et même là, il peut être inaccessible.
Les pénalités pour l’avortement dans de nombreux États conservateurs sont prohibitives. Au Texas et en Alabama, pratiquer un avortement volontaire est désormais un crime équivalent au viol ou à la tentative de meurtre et peut conduire à la prison à vie. En Louisiane, avorter le bébé d’une mineure peut entraîner jusqu’à 50 ans de prison.
Tous les États où les interdictions post-Roe sont en vigueur, à l’exception d’un seul (l’Utah), interdisent l’avortement en cas de viol ou d’inceste, ce qui témoigne de manière frappante d’une prise de conscience accrue de la qualité de personne du fœtus et d’une rupture avec la politique républicaine de longue date.
Chaque État continue cependant à autoriser des exceptions pour, le cas échéant, sauver la vie de la mère en raison d’une condition physique. Des experts ont attesté cependant que l’avortement n’est jamais médicalement nécessaire, et de nombreux partisans de la vie et l’Église catholique soulignent qu’il s’agit toujours du meurtre délibéré d’une vie humaine innocente.
Alabama
Depuis vendredi, l’avortement est illégal à tous les stades de la grossesse en Alabama, à quelques exceptions près.
Un tribunal fédéral a levé une injonction sur l’interdiction quasi totale de l’avortement dans l’État, promulguée en 2019, a annoncé le procureur général Steve Marshall dans les heures qui ont suivi l’arrêt Dobbs. La loi de 2019, connue sous le nom de Loi sur la protection de la vie humaine, fait de l’avortement un crime de classe A qui peut entraîner une peine de prison à vie.
La loi prévoit des exceptions en cas de « risque grave pour la santé » de la mère ou d’anomalies fatales du fœtus. En Alabama, une autre interdiction datant de 1951, antérieure à l’arrêt Roe, interdit l’avortement sauf pour préserver la vie ou la santé de la mère.
Les trois derniers centres d’avortement de l’Alabama ont interrompu toute procédure vendredi.
Lire la suite26 États interdiront les avortements lorsque la Cour suprême aura annulé Roe vs Wade
Par Steven Ertelt, Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mallivan/Adobe Stock
Plus de la moitié du pays protégera les bébés à naître en interdisant tous les avortements ou la plupart d’entre eux lorsque le jugement Roe v. Wade sera annulé, comme on l’espère, le mois prochain.
Cette estimation provient de l’Institut Guttmacher, une organisation pro-avortement précédemment affiliée à Planned Parenthood, la plus grande entreprise d’avortement du pays. Selon son analyse, 26 États « sont certains ou susceptibles d’interdire les avortements » si la Cour suprême des États-Unis abolit Roe.
Le juge Samuel Alito ayant rédigé un projet d’avis renversant Roe qui a récemment fait l’objet d’une fuite, l’accent sera mis sur la protection des bébés contre les avortements dans le plus grand nombre d’États possible. La bonne nouvelle est que la moitié du pays protégera légalement les enfants à naître assez rapidement, certains États commençant à les protéger dès le premier jour.
De nombreux États ont déjà pris des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement en prévision du jour où Roe sera annulé. L’analyse de Guttmacher a identifié 21 États qui ont des lois ou des amendements constitutionnels qui interdiraient les avortements lorsque le pouvoir de le faire reviendra aux États.
Il s’agit des États : Alabama, Arizona, Arkansas, Géorgie, Idaho, Iowa, Kentucky, Louisiane, Michigan, Mississippi, Missouri, Dakota du Nord, Ohio, Oklahoma, Caroline du Sud, Dakota du Sud, Tennessee, Texas, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Certains de ces États ont encore des lois antérieures à Roe qui interdisent les avortements, et d’autres ont des lois de déclenchement qui interdiront immédiatement le meurtre des bébés à naître par avortement une fois que Roe sera annulé. Plusieurs d’entre eux ont également mis en place de multiples lois pro-vie, y compris des lois sur le battement de cœur et d’autres lois qui limiteraient ou interdiraient les avortements si les tribunaux les autorisaient à le faire.
En outre, Guttmacher prévoit que cinq autres États prendraient rapidement des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement si l’arrêt Roe était annulé. La Floride, l’Indiana, le Montana, le Nebraska et le Wyoming ont adopté un certain nombre de lois pro-vie ces dernières années et, selon l’analyse, ils prendraient probablement des mesures « dès que possible » pour protéger les bébés à naître en interdisant l’avortement.
Lire la suiteUne revue médicale encourage l’utilisation d’un implant d’euthanasie programmée pour les malades mentaux
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : motortion/AdobeStock
Une prestigieuse revue médicale spécialisée dans l’éthique a publié un article prônant l’utilisation d’implants euthanasiques pour les personnes atteintes de démence.
Rédigé par Margaret Battin, philosophe, éthicienne médicale et professeur émérite de l’université de l’Utah, âgée de 80 ans, et Brent Kious, professeur adjoint à l’université de l’Utah, l’article Ending One’s Life in Advance [Mettre fin à sa vie à l’avance] demande aux lecteurs d’envisager l’idée d’un « implant de directive anticipée » (IDA) qui permettrait à une personne d’utiliser un implant doté d’une minuterie qui la tuerait automatiquement sans l’aide de quiconque.
Le Hastings Center Report est une revue médicale évaluée par des pairs qui examine les questions de bioéthique. Il souligne que des millions d’Américains souffrent chaque année de la maladie d’Alzheimer ou de démence. Cette maladie est dépeinte par les auteurs comme un sort pire que la mort, ainsi qu’ils l’expliquent : « Certains d’entre nous, du moins lorsqu’ils sont en possession de leurs facultés, pensent qu’ils ne voudraient pas vivre avec la démence. » Ils estiment que le fait d’être atteint de démence transformerait la personne en un fardeau, entraînant des coûts financiers et émotionnels pour les membres de sa famille, mais que se suicider alors que l’on est encore lucide gâcherait la « vie encore bonne » de la personne.
Ils affirment qu’une meilleure alternative à la vie avec la démence serait d’implanter, essentiellement, une bombe à retardement à l’intérieur de soi. L’article indique :
Lire la suiteSupposons qu’il existe un dispositif médical simple, basé sur la triple technologie de la capsule à libération retardée, de l’implant contraceptif sous-cutané et d’un médicament euthanasique indolore et à action rapide mis au point aux Pays-Bas, où l’euthanasie est légale. Il s’agit d’un implant euthanasique indolore, à action rapide et à action retardée. Toute personne chez qui on vient de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer ou une autre démence progressive irréversible, alors qu’elle est encore lucide et compétente, peut en demander un. Placé de manière indolore et invisible dans le corps, l’implant est conçu pour libérer instantanément son médicament mortel après un délai déterminé — disons deux ou trois ans, ou cinq, ou dix, selon ce que stipule le patient qui demande l’implant.
De musulman à catholique : Le cheminement de Sohrab Ahmari vers la foi
Par Joseph Chaw — traduit par Campagne Québec-Vie
Le 15 août 2019 (LifeSiteNews) — Je viens de terminer la lecture de From Fire by Water (Venir du feu par l’eau) de Sohrab Ahmari (Ignace, 2019), un récit engageant, perspicace et édifiant de son parcours spirituel et intellectuel, d’une petite enfance peu observatrice de l’islamisme au catholicisme, en passant par de nombreuses allégeances modernes de ce siècle.
Ahmari est né en Iran dans une famille intellectuelle, laïcisée, de classe moyenne. Ayant un certain accès à la culture américaine, en particulier au cinéma, Ahmari a été séduit par le mode de vie américain avant même d’avoir eu un contact personnel avec celui-ci. Quand lui et sa mère eurent réussi à émigrer en Amérique alors qu’il avait 13 ans, la réalité d’une vie financièrement précaire dans l’Utah rural fut une déception. Lecteur précoce, il découvrit avec le temps Nietzsche et les existentialistes, puis le communisme trotskiste, et le post-modernisme à son passage au collège.
Du point de vue de l’Iran, l’Amérique représente la liberté, la prospérité et le divertissement, contrairement à la religion islamique et à ses interdits, qui n’étaient tempérés que par la corruption. Lorsque le rêve américain ne se matérialisa pas comme il l’avait espéré et attendu, Ahmari fut attiré par des idéologies qui tentaient d’expliquer ce qui n’allait pas dans la société américaine, et de la renverser.
Après le collège, l’expérience de l’enseignement dans les zones défavorisées, cependant, l’a confronté à l’échec total des approches des problèmes sociaux proposées par la gauche antitraditionnelle. Cela n’est nulle part plus clair que dans le domaine de l’éducation, où Ahmari fut profondément impressionné par un collègue juif qui avait refusé d’accorder des notes élevées à des élèves qui ne le méritaient pas, au lieu de faire des heures d’héroïsme pour amener ses critiques à ce niveau. Le succès, voire la popularité auprès des élèves eux-mêmes, de cette approche démodée, qui consiste à imposer de grandes exigences aux enfants, mais aussi à leur donner les moyens d’y répondre, n’est pas directement lié à une croyance en Dieu ou à un ensemble très spécifique de valeurs conservatrices, mais elle suppose qu’il existe une vérité objective, une valeur objective à rechercher et embrasser cette vérité, et une vertu objective d’excellence intellectuelle. Ce sont trois bombes massives sous les idées existentialistes et postmodernistes qui avaient valu à Ahmari de bonnes notes tout au long de ses études collégiales, et l’ont amené à adopter le conservatisme.
Lire la suiteL’Assemblée législative d’Arkansas adopte une période d’attente de 72 heures pour l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
L’utilité de cette période d’attente, entre une consultation pour un avortement et son exécution, est que la femme peut mieux y réfléchir, loin de la pression de proches ou même d’employés de l’avortoir. En effet, les périodes d’attente sauvent la vie à bien des enfants à naître. Extrait de LiveActionNews :
La semaine dernière, l’Assemblée législative d’Arkansas a adopté un projet de loi visant à porter à 72 heures la période d’attente de 48 heures entre la consultation en matière d’avortement et la procédure d’avortement. Le projet de loi a été approuvé par le Sénat par un vote de 29 à 5, et le gouverneur Asa Hutchinson a déclaré qu’il prévoyait de le signer. Selon l’Associated Press, ce projet de loi est considéré comme « l’un des plus stricts » du pays. Seuls six autres États ont une période d’attente de 72 heures : le Missouri, la Caroline du Nord, l’Oklahoma, le Dakota du Sud et l’Utah.
En mars, l’Arkansas a également adopté une interdiction d’avorter à partir de 18 semaines, qui était aussi, à l’époque, appelée « la plus stricte du pays ». Mais la plupart des Américains préféreraient limiter l’avortement au premier trimestre ou aux trois premiers mois (12 semaines).
En dix ans, neuf États américains ont renforcé leurs lois contre l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Euthanasia Prevention Coalition) — traduit par Campagne Québec-Vie
Margaret Dore a publié cette liste de victoires législatives et judiciaires pour contrer le discours médiatique selon lequel les États-Unis légalisent le suicide assisté.
Au cours des dix dernières années, au moins neuf États ont renforcé leurs lois contre le suicide assisté et l’euthanasie. Ce sont (par ordre alphabétique) :
- L’Alabama : En 2017, l’Alabama a promulgué la Assisted Suicide Ban Act (loi sur l’interdiction du suicide assisté).
- L’Arizona : En 2014, l’Arizona a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- La Géorgie : En 2012, la Géorgie a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- L’Idaho : Le 5 avril 2011, l’Idaho a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- La Louisiane : En 2012, la Louisiane a renforcé son interdiction du suicide assisté et de l’euthanasie.
- Le Nouveau-Mexique : En 2016, la Cour suprême du Nouveau-Mexique a annulé une décision d’un tribunal inférieur reconnaissant le droit au suicide assisté d’un médecin. Le suicide aidé par un médecin n’est plus légal au Nouveau-Mexique.
- L’Ohio : En 2017, l’Ohio a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- Le Dakota du Sud : En 2017, l’Assemblée législative du Dakota du Sud a adopté le Concurrent Resolution 11, s’opposant au suicide assisté par un médecin.
- L’Utah : En 2018, l’Utah a modifié sa loi sur l’homicide involontaire pour y inclure le suicide assisté [si vous suivez le lien, cliquez ensuite sur « status »].
Les médias font la promotion de la légalisation de l’aide au suicide, mais ils ignorent le succès de la prévention de l’euthanasie et du suicide assisté.
L'Utah vote l'interdiction de l'avortement eugénique
Enfant atteint de trisomie 21.
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Vanellus Foto/Wikimedia Commons
Il ne manque plus que la signature du gouverneur pour que ce projet de loi puisse entrer en fonction. C'est un projet de loi qui requiert l'annulation du jugement Roe c. Wade pour être effectif. Extrait de Gènéthique :
Les législateurs de l’Utah, aux Etats-Unis, viennent de voter une loi qui interdira tout avortement de fœtus s’il a été diagnostiqué porteur d’une anomalie génétique telle que la trisomie 21. La loi doit encore passer entre les mains du gouverneur, Gary Herbert, qui « a refusé de dire s'il signerait la loi, mais a ajouté qu'il est généralement un ‘homme pro-vie’ ».