De musulman à catholique : Le cheminement de Sohrab Ahmari vers la foi
Sohrab Ahmari.
Par Joseph Chaw — traduit par Campagne Québec-Vie
Le 15 août 2019 (LifeSiteNews) — Je viens de terminer la lecture de From Fire by Water (Venir du feu par l’eau) de Sohrab Ahmari (Ignace, 2019), un récit engageant, perspicace et édifiant de son parcours spirituel et intellectuel, d’une petite enfance peu observatrice de l’islamisme au catholicisme, en passant par de nombreuses allégeances modernes de ce siècle.
Ahmari est né en Iran dans une famille intellectuelle, laïcisée, de classe moyenne. Ayant un certain accès à la culture américaine, en particulier au cinéma, Ahmari a été séduit par le mode de vie américain avant même d’avoir eu un contact personnel avec celui-ci. Quand lui et sa mère eurent réussi à émigrer en Amérique alors qu’il avait 13 ans, la réalité d’une vie financièrement précaire dans l’Utah rural fut une déception. Lecteur précoce, il découvrit avec le temps Nietzsche et les existentialistes, puis le communisme trotskiste, et le post-modernisme à son passage au collège.
Du point de vue de l’Iran, l’Amérique représente la liberté, la prospérité et le divertissement, contrairement à la religion islamique et à ses interdits, qui n’étaient tempérés que par la corruption. Lorsque le rêve américain ne se matérialisa pas comme il l’avait espéré et attendu, Ahmari fut attiré par des idéologies qui tentaient d’expliquer ce qui n’allait pas dans la société américaine, et de la renverser.
Après le collège, l’expérience de l’enseignement dans les zones défavorisées, cependant, l’a confronté à l’échec total des approches des problèmes sociaux proposées par la gauche antitraditionnelle. Cela n’est nulle part plus clair que dans le domaine de l’éducation, où Ahmari fut profondément impressionné par un collègue juif qui avait refusé d’accorder des notes élevées à des élèves qui ne le méritaient pas, au lieu de faire des heures d’héroïsme pour amener ses critiques à ce niveau. Le succès, voire la popularité auprès des élèves eux-mêmes, de cette approche démodée, qui consiste à imposer de grandes exigences aux enfants, mais aussi à leur donner les moyens d’y répondre, n’est pas directement lié à une croyance en Dieu ou à un ensemble très spécifique de valeurs conservatrices, mais elle suppose qu’il existe une vérité objective, une valeur objective à rechercher et embrasser cette vérité, et une vertu objective d’excellence intellectuelle. Ce sont trois bombes massives sous les idées existentialistes et postmodernistes qui avaient valu à Ahmari de bonnes notes tout au long de ses études collégiales, et l’ont amené à adopter le conservatisme.
Lire la suiteL’Assemblée législative d’Arkansas adopte une période d’attente de 72 heures pour l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
L’utilité de cette période d’attente, entre une consultation pour un avortement et son exécution, est que la femme peut mieux y réfléchir, loin de la pression de proches ou même d’employés de l’avortoir. En effet, les périodes d’attente sauvent la vie à bien des enfants à naître. Extrait de LiveActionNews :
La semaine dernière, l’Assemblée législative d’Arkansas a adopté un projet de loi visant à porter à 72 heures la période d’attente de 48 heures entre la consultation en matière d’avortement et la procédure d’avortement. Le projet de loi a été approuvé par le Sénat par un vote de 29 à 5, et le gouverneur Asa Hutchinson a déclaré qu’il prévoyait de le signer. Selon l’Associated Press, ce projet de loi est considéré comme « l’un des plus stricts » du pays. Seuls six autres États ont une période d’attente de 72 heures : le Missouri, la Caroline du Nord, l’Oklahoma, le Dakota du Sud et l’Utah.
En mars, l’Arkansas a également adopté une interdiction d’avorter à partir de 18 semaines, qui était aussi, à l’époque, appelée « la plus stricte du pays ». Mais la plupart des Américains préféreraient limiter l’avortement au premier trimestre ou aux trois premiers mois (12 semaines).
En dix ans, neuf États américains ont renforcé leurs lois contre l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Euthanasia Prevention Coalition) — traduit par Campagne Québec-Vie
Margaret Dore a publié cette liste de victoires législatives et judiciaires pour contrer le discours médiatique selon lequel les États-Unis légalisent le suicide assisté.
Au cours des dix dernières années, au moins neuf États ont renforcé leurs lois contre le suicide assisté et l’euthanasie. Ce sont (par ordre alphabétique) :
- L’Alabama : En 2017, l’Alabama a promulgué la Assisted Suicide Ban Act (loi sur l’interdiction du suicide assisté).
- L’Arizona : En 2014, l’Arizona a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- La Géorgie : En 2012, la Géorgie a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- L’Idaho : Le 5 avril 2011, l’Idaho a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- La Louisiane : En 2012, la Louisiane a renforcé son interdiction du suicide assisté et de l’euthanasie.
- Le Nouveau-Mexique : En 2016, la Cour suprême du Nouveau-Mexique a annulé une décision d’un tribunal inférieur reconnaissant le droit au suicide assisté d’un médecin. Le suicide aidé par un médecin n’est plus légal au Nouveau-Mexique.
- L’Ohio : En 2017, l’Ohio a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- Le Dakota du Sud : En 2017, l’Assemblée législative du Dakota du Sud a adopté le Concurrent Resolution 11, s’opposant au suicide assisté par un médecin.
- L’Utah : En 2018, l’Utah a modifié sa loi sur l’homicide involontaire pour y inclure le suicide assisté [si vous suivez le lien, cliquez ensuite sur « status »].
Les médias font la promotion de la légalisation de l’aide au suicide, mais ils ignorent le succès de la prévention de l’euthanasie et du suicide assisté.
L'Utah vote l'interdiction de l'avortement eugénique
Enfant atteint de trisomie 21.
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Vanellus Foto/Wikimedia Commons
Il ne manque plus que la signature du gouverneur pour que ce projet de loi puisse entrer en fonction. C'est un projet de loi qui requiert l'annulation du jugement Roe c. Wade pour être effectif. Extrait de Gènéthique :
Les législateurs de l’Utah, aux Etats-Unis, viennent de voter une loi qui interdira tout avortement de fœtus s’il a été diagnostiqué porteur d’une anomalie génétique telle que la trisomie 21. La loi doit encore passer entre les mains du gouverneur, Gary Herbert, qui « a refusé de dire s'il signerait la loi, mais a ajouté qu'il est généralement un ‘homme pro-vie’ ».
Une avorteuse : Les bébés ne pourraient pas crier pendant qu'elle les avorte parce qu'elle coupe le « cord » d’abord
L’avorteuse Leah Torres.
Mise à jour le 15 mars 2018 à 4 h 50 EST : Une ancienne version de cette histoire disait que Torres faisait référence aux cordes vocales des bébés. Ce n’est pas clair si elle voulait parler de la moelle épinière (spinal cord), du cordon ombilical (umbilical cord) ou des cordes vocales (vocal cords).
Par Claire Chretien — traduit par Campagne Québec-Vie
15 mars 2018 (LifeSiteNews) — Les bébés à naître ne crient pas au moment où ils sont avortés, car déclare une avorteuse connue « je coupe le “cord” en premier donc il n’y a vraiment aucune opportunité ».
Leah Torres, une avorteuse très présente sur Twitter, a tweeté que si les bébés qu’elle tue sont suffisamment développés pour avoir un larynx, elle coupe le « cord » pour qu’ils ne crient pas. Torres a ensuite supprimé le tweet.
Non. Vous savez que les fœtus ne peuvent pas crier. D’accord ? Je coupe le « cord » en premier de telle sorte qu’il n’y a aucune opportunité, même s’ils sont rendus assez loin pour avoir un larynx. Je ne m’excuse pas de pratiquer la médecine. Je suis aussi une « arracheuse d’utérus, » si c’est comme ça que vous aimez décrire [quelqu’un qui pratique] une hystérectomie.
Ces jumelles siamoises, qui partagent une unique paire de jambes, auraient pu être avortées si leur mère avait cédé
Callie et Carter Torres.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Les jumelles siamoises Callie et Carter Torres, de l’État de l’Utah, sont en train d’apprendre à marcher, un peu plus d’un an après que les médecins aient recommandé à leur mère de les avorter.
Le Daily Mail rapporte que les jumelles de 9 mois ont récemment reçu un trotteur fait sur mesure, pour les aider dans l’apprentissage des jambes et des pieds qu’elles partagent.
Callie et Carter sont des jumelles omphalo-ischiopages, ce qui signifie qu’elles sont reliées par l’estomac et qu’elles partagent le même bassin et la même paire de jambes. Dans les parties supérieures de leur corps elles sont tournées l’une vers l’autre.
Les jumelles ont leurs propres organes vitaux, de tel sorte qu’il serait possible de les séparer un jour. Cependant, leurs parents Chelsea and Nick Torres, originaires de l’Idaho mais vivant en ce moment dans l’Utah, ont affirmé que les possibilités n’étaient pas pour tout de suite.
Lire la suiteL’Utah déclare la pornographie une « crise de santé publique » alors que le gouverneur signe une résolution
Par Ben Johnson de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
L’Utah est le premier État des États-Unis à déclarer que la pornographie engendre une « crise de santé publique ».
Le gouverneur Gary Herbert a signé une résolution non contraignante, la S.C.R. 9, dans laquelle on reconnaît que la pornographie peut altérer le développement cérébral, augmenter la fréquence des comportements sexuels dangereux et créer une dépendance sexuelle.
« Ce que nous faisons, c’est sonner l’alarme, a dit Herbert à une conférence de presse tout juste avant que l’on signe le projet de loi, à 10 h, heure locale. Il y a de vrais risques pour la santé associés à la consommation de la pornographie ».
Le sénateur d’État Todd Weiler, qui présente la résolution, s’est joint à de nombreux experts qui disent aborder la pornographie non dans son aspect moral, mais plutôt en le voyant comme un danger pour la santé publique.
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