La chaîne française C8, expulsée des ondes publiques, passe le film pro-vie Unplanned dans ses dernières heures d’émission
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
La chaîne française C8, qui s’est fait refuser le renouvellement de sa fréquence TNT (télévision numérique terrestre) par l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) à cause de divers faits qui lui sont reprochés, a diffusé impromptu le film pro-vie Unplanned dans ses dernières heures sur les ondes.
Que reprochait-on à C8 ? Diverses choses, certaines sans doute justifiées, comme des manquements à la bienséance, d’autres moins justifiées, comme le manque de diversité d’opinions — alors que C8 présentait un éventail d’opinions bien plus large que nombre de chaînes de télévision française qui se rangent, pour la plupart, bien à gauche. C8 était-elle pire qu’une autre chaîne ? C8, ainsi que CNews, qui appartiennent au groupe Bolloré, ont également fait l’objet d’avertissements et d’amendes pour la diffusion d’opinions que vous ne trouveriez pas, ou que rarement, sur d’autres chaînes, telle que l’opposition à l’avortement.
Précisément, sur ce dernier point, de remise en question du « droit-de-la-femme-de-choisir-de-tuer-son-bébé » (horresco referens!), C8 avait déjà diffusé en août 2021 le film pro-vie Unplanned, ce qui lui a valu d’être accusée de « délit d’entrave condamné dans notre pays » par le ministre délégué à l’Égalité hommes femmes, Élisabeth Moreno, et de recevoir une mise en garde du CSA (prédécesseur de l’Arcom). On peut se demander si la fermeture de C8, ratifiée jusque par le Conseil d’État lui-même, n’était pas motivée par une raison d’ordre politique...
Dans ses dernières heures d’émission, C8 a fait la diffusion surprise, pour ainsi dire « non planifiée », du film pro-vie Unplanned. Voilà qui s’appelle partir avec panache face à la censure anti-vie.
En France, le gratin féministe de gauche est furieux de la diffusion du film pro-vie « Unplanned »
Ashley Bratcher (à droite) dans le rôle d'Abby Johnson, dans le film Unplanned.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie
19 août 2021, France (LifeSiteNews) — Une petite chaîne de télévision privée française, C8, est dans la ligne de mire du CSA (« Conseil supérieur de l’audiovisuel »), l’organisme national de surveillance des médias, parce qu’elle a diffusé Unplanned, l’histoire vraie de la conversion pro-vie d’Abby Johnson après une carrière chez Planned Parenthood. Des ministres du gouvernement sont même intervenus pour condamner l’émission, suggérant qu’elle pourrait être contraire à la loi.
Le long-métrage a été diffusé le lundi soir à une heure de grande écoute et a rassemblé 304 000 téléspectateurs (1,5 % du total des téléspectateurs ce soir-là en France, au lieu de 2 % en moyenne les autres soirs, selon « PureMedias », une agence de notation de l’audience). Mais l’événement a fait les gros titres de la presse nationale après trois semaines d’une controverse qui a commencé à la fin du mois dernier lorsque deux voix « off » de C8, Chloé Sitbon et Guillaume Orsat, ont rendu public leur refus de contribuer aux publicités annonçant le film.
Au cours des semaines suivantes, C8 et sa chaîne d’information sœur, CNews, ont été pointées du doigt en raison de leur décision de diffuser des émissions « catholiques » aux alentours du 15 août, jour de la fête de l’Assomption de la Sainte Vierge, patronne de la France et fête nationale. Dimanche, deux messes ont été diffusées, l’une célébrée par Mgr Dominique Rey à Cotignac, où le roi Louis XIII a obtenu la grâce de la naissance d’un fils à son épouse Anne après 20 ans de mariage sans enfant, l’autre à Lourdes. Des mises en scène de la vie du pape Jean-Paul II, de Mère Teresa et de saint Philippe Néri ont été diffusées sans interruption sur C8 dimanche dernier ; Unplanned a suivi lundi.
Les commentateurs en colère des médias grand public ont critiqué le propriétaire de la chaîne, l’industriel milliardaire et propriétaire de médias Vincent Bolloré. Bolloré est connu comme un catholique pratiquant, bien que le catholicisme ne soit que très peu présent dans les programmes de ses chaînes grand public.
Avant la diffusion d’Unplanned, lundi, une pétition lancée par « Grossesse imprévue » a obtenu quelque 20 000 signatures, demandant la déprogrammation de ce « film de propagande mensonger » en raison du « danger qu’il représente pour la population vulnérable des femmes enceintes ». Si C8 devait continuer à diffuser ce film, la pétition demandait qu’elle le « contextualise » en rappelant avant sa diffusion que « le droit à l’interruption volontaire de grossesse est ancré dans le droit français et permet à celles qui choisissent d’avorter de bénéficier d’un accompagnement médical et social adapté, si nécessaire ».
Si C8 a tout de même diffusé Unplanned, la chaîne a cédé à la pression en présentant le démenti suivant avant le début du film : « En France, chaque femme a le droit de disposer de son corps comme elle le souhaite. Ce droit est garanti par la loi. Cette histoire, qui ne reflète que l’opinion de son auteur, ne signifie pas une remise en cause de ce droit, mais permet plutôt d’en mesurer l’importance. »
Lire la suitePour regarder quelque chose de mieux que ce qui passe à la télé
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Depositphotos
De gré ou de force, nos soirées sont confinées à la maison. Il peut arriver bien sûr, que la paresse du soir nous écrase dans un fauteuil en face, tiens, d’un écran…
Mais voilà, par expérience vous savez que le contenu présenté sur l’écran d’une télé éteinte, est plus intéressant, et surtout plus intelligent, que ce qui paraîtra une fois la télé allumée. Gros dilemme, vous vous rappelez avoir déjà vu l’émission paraissant sur la télé éteinte…
Voici quelques suggestions qui vous permettront de trouver une raison à l’existence de cet élément plat qui semble plus vous regarder que l’inverse…
Si vous avez un ordinateur, prenez connaissance de « Pure flix » à ne pas confondre avec la copie au titre trompeur « Netflix » qui nettoie votre portefeuille, mais dont l’opération de nettoyage du cerveau, si elle enlève bien toute forme de pensée, les remplace par des cases vides alternant avec les cases poubelles que vous pensiez préalablement avoir mises au chemin lors de la dernière confession…
Vérifiez sur votre ordinateur, Pure Flix présente du contenu récent de divertissement chrétien. Le défaut est que tout est en anglais seulement. Si comme moi la langue de « Brasse la poire » (Shakespeare) vous apporte une version inusitée lorsque vos méninges vous présentent la traduction, il vaut mieux alors vous rabattre sur les vidéos qui, de moins en moins, vous présenteront la traduction française. Par contre, des sous-titrages en français sont fréquents. Cela vaut la peine d’investir pour un bon film, que vous pourrez revoir aussi à l’occasion. Vous pouvez trouvez ou commander ces livres à des librairies comme Bertrand Foucher et Bélanger, l’oratoire Saint-Joseph, les librairies protestantes CLC qui ont beaucoup de DVD en stock.
Lire la suiteUne gynécologue : la souffrance engendrée par l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : wirestock/Freepik
Contrairement à ce que racontent les organismes en avortement, et les médias à leur suite, l’avortement est réellement source de souffrances psychologiques pour la femme. Le Dr Frédérique Mardon-Lerolle, gynécologue-obstétricienne de son état, répond aux questions de Padreblog dans le cadre d’une entrevue sur le film Unplanned, dont la version française était sortie en séances sur internet en octobre :
Padreblog : Pourquoi est-il si difficile pour des femmes de se confier à quelqu’un avant ou après un avortement ?
Dr F. M.-L. : On leur dit « ce n’est rien » ou bien « tu as le choix ». Comment peuvent-elles être libres de leur choix ? Et si c’est leur choix, de quoi se plaignent-elles ? N’est-ce pas « un droit » acquis de haute lutte ? Elles retournent alors souvent cette culpabilité contre elles, une culpabilité pourtant partagée entre le conjoint, l’entourage et le corps médical. Elles ont peur du jugement aussi. D’un côté, cela, cet acte soi-disant anodin et banal, et puis la réalité de ce qui se passe vraiment, entretenue par la prodigieuse mémoire du corps et par la richesse de la psychologie. Moi-même, lors d’une consultation, je devine qu’il s’est passé quelque chose et ce n’est pas une simple intuition féminine, croyez-moi ! Par exemple, une femme qui a subi un avortement a plus de difficultés à se laisser examiner. Figurez-vous qu’en Ehpad, l’une des plus fréquentes souffrances évoquées est la non-venue au monde de ces enfants avortés parfois quarante ans auparavant.
Plus loin, répondant à une autre question, elle affirme que l’avortement et la pilule ne profitent pas à la femme, mais à l’homme hédoniste :
Lire la suiteOn a dit que la pilule et l’avortement avaient libéré les femmes, c’est profondément faux. Ils ont surtout libéré les hommes, afin qu’ils puissent fuir leurs responsabilités.
L’Américaine Abby Johnson mobilise les Polonais contre l’avortement
Par Olivier Bault (Présent)
Connue mondialement depuis la sortie du film Unplanned, basé sur son histoire telle qu’elle l’a racontée dans le livre du même nom, la militante pro-vie américaine Abby Johnson était en Pologne du 11 au 15 février. Cette ancienne directrice de clinique-avortoir de Planned Parenthood (nommée « employée de l’année en 2008 ») s’est convertie à la défense de la vie en 2009 après avoir assisté à un avortement réalisé avec échographie sur un enfant à la 13e semaine de grossesse, puis s’est convertie à la foi catholique en quittant l’Eglise épiscopale (qui est ouvertement pro-avortement et pro-LGBT) en 2012. Elle est aujourd’hui mère de huit enfants et dirige l’organisation And Then There Were None spécialisée dans l’aide aux employés et personnels médicaux souhaitant quitter l’industrie de l’avortement (près de 560 personnes aidées à ce jour), mais elle est aussi très engagée dans l’aide aux femmes enceintes en difficulté. Elle milite en outre aux Etats-Unis et dans le monde en faveur de l’interdiction de l’avortement.
En Pologne, Abby Johnson s’est exprimée dans plusieurs églises du pays, y compris à l’important sanctuaire de la Providence divine de Lagiewniki, à Cracovie. Le dernier jour de sa tournée polonaise, elle participait à Varsovie à une conférence à la Diète où elle avait été invitée par le groupe parlementaire pour la vie et la famille. Abby Johnson s’en est alors pris à ces gens qui recherchent le « compromis » sur l’avortement, appelant les Polonais à voter pour les politiciens inconditionnellement pro-vie. Certes, a-t-elle convenu, la législation polonaise est bien meilleure que la législation américaine en ce qui concerne la protection du droit à la vie. « Mes amis, je suis ici aujourd’hui pour vous mettre en garde », a-t-elle toute fois lancé aux quelque 350 personnes réunies, parmi lesquelles votre correspondant, « vous pouvez penser “nous avons une meilleure loi” et “nous protégeons mieux nos enfants”, mais des compromis ont été passés même ici, en Pologne. Il y a toujours trois raisons qui permettent de déchiqueter des enfants innocents dans le ventre de leur mère. » Abby Johnson faisait allusion aux grossesses issues d’un viol, comme celle qui a donné naissance à son fils Jude, qu’Abby et son mari ont adopté en 2015 alors qu’il était un nouveau-né.
Elle faisait aussi allusion aux grossesses mettant en danger la santé physique ou la vie de la femme enceinte, qui sont des cas exceptionnels, mais surtout aux avortements eugéniques, dont une majorité, en Pologne comme ailleurs, concerne des enfants avec trois chromosomes 21 ou avec d’autres syndromes compatibles avec la vie. Or ces avortements sont généralement réalisés à un stade tardif, durant le deuxième trimestre de grossesse ― autorisés jusqu’à la fin du deuxième semestre de grossesse en Pologne, ils sont sans limite de délai en France –, et la militante américaine a raconté à l’assistance médusée comment, de l’aveu même de sages-femmes polonaises qui lui avaient livré leur témoignage trois jours plus tôt, des enfants sont noyés dans un seau rempli de formol sans aucune forme d’anesthésie quand ils ont le malheur de sortir vivants du ventre de leurs mères après un avortement raté (ce qui arrive assez régulièrement avec les avortements tardifs, et pas seulement en Pologne).
« Pouvez-vous imaginer une mort plus douloureuse pour un enfant ? », a demandé l’ancienne directrice de clinique de Planned Parenthood. « Cela se passe ici, dans vos hôpitaux, en Pologne. Le problème de l’avortement vous concerne aussi [...] Il y a eu des compromis de faits en Pologne, dans votre Parlement », a poursuivi Abby Johnson en appelant les Polonais à exiger de leurs députés qu’ils votent le projet de loi citoyen bloqué au Parlement depuis début 2018 par la majorité PiS. Un projet de loi visant à interdire les avortements eugéniques qui avait pourtant recueilli plus de 800 000 signatures dans ce pays de 38 millions d’habitants.
Son appel sera-t-il entendu par les Polonais ? Il a en tout cas été relayé dans de nombreux médias de droite. En outre, le Tribunal constitutionnel a été saisi une nouvelle fois le 23 décembre dernier par un groupe de 119 députés de la Diète (sur un total de 460) qui remettent en cause la constitutionnalité de la clause de la loi polonaise de 1993 autorisant les avortements en cas de maladie ou anomalie grave et incurable de l’enfant à naître, c’est-à-dire ceux que l’on qualifie justement d’avortements eugéniques. La saisine précédente, réalisée en 2017, n’avait pas été examinée et s’était éteinte avec la fin de la législature en cours en octobre dernier. Rappelons par ailleurs que le président Andrzej Duda, candidat à sa propre réélection en mai prochain, s’est engagé à ne pas opposer son veto à une éventuelle loi interdisant les avortements eugéniques. S’il est un pays européen où l’Américaine Abby Johnson a une chance d’être entendue après le succès du film Unplanned, c’est bien la Pologne. Egalement présent, le défenseur des droits des enfants Mikolaj Pawlak a fait remarquer qu’une telle conférence n’aurait pas pu avoir lieu dans l’enceinte du Parlement d’un pays comme l’Islande ― qui se vante d’avoir éliminé la trisomie 21 ― ou... la France.
Séance de cinéma à Lévis : le film Unplanned
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
Yves Gilbert, candidat du Parti Héritage chrétien dans la circonscription Bellechasse—Les Etchemins—Lévis, présentera le film Unplanned à Lévis le samedi 12 octobre.
Yves Gilbert, Candidat du
Parti héritage chrétien dans
la circonscription Bellechasse
—Les Etchemins—Lévis.
Le film Unplanned raconte l’histoire de la conversion d’Abby Johnson, ancienne directrice d’avortoir et maintenant directrice du groupe pro-vie And Then There Were None qui se consacre à l’aide aux travailleurs de l’industrie de l’avortement qui désirent la quitter.
Message de M. Gilbert à Campagne Québec-Vie :
Bonjour, Monsieur Buscemi nous allons présenter le film Unplanned version originale anglaise à Lévis le 12 octobre prochain, tous sont les bienvenus, entrée gratuite. Pour réservation mon courriel ou texto 1 418 446 5610
Merci et bonne journée.
Yves Gilbert,
Candidat du Parti de l’Héritage Chrétien du Canada.
Unplanned projeté devant le « méga-centre d’avortement » de Planned Parenthood à Washington
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :
Les dirigeants de cet avortoir n’ont pas dû beaucoup aimer que des pro-vie projettent devant leur établissement le film pro-vie Unplanned, qui montre ce qui se passe réellement dans les cliniques de Planned Parenthood (au Québec une telle projection devrait se faire au minimum à cinquante mètres de l'avortoir). Extrait de LifeSiteNews :
Unplanned, le film racontant la conversion d’Abby Johnson de directrice d’établissement en avortement à celui de militante pro-vie, a été projeté sur le trottoir devant le complexe d’avortement de Planned Parenthood à Washington.
Patrick Mahoney, directeur de Christian Defense Coalition, fortement impliqué dans cette projection inusitée exprime ses pensées, selon LifeSiteNews :
« Montrer Unplanned devant un centre de Planned Parenthood est un témoignage puissant de la dignité de chaque vie et de l’exemple que nous devons tous suivre pour protéger les droits de la personne et mettre fin à la violence dans notre société », poursuit Mahoney. Le film explique aussi pourquoi la Dr Wen a été congédiée alors qu’elle révélait que Planned Parenthood avait « doublé » le nombre d’avortements et négligé les vrais soins de santé féminins.
Un vaste projet à la grandeur des États-Unis :
« Notre espoir est de lancer une campagne à l’échelle nationale pour éventuellement montrer Unplanned devant les centres d’avortement de Planned Parenthood à travers les États-Unis, » a-t-il ajouté.