Un juge du Manitoba se range du côté d’un étudiant en médecine chrétien expulsé pour publication de messages pro-vie sur Facebook
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : beeboy/AdobeStock
Winnipeg, Manitoba (LifeSiteNews) — Un juge provincial a « annulé » la décision de l’Université du Manitoba d’expulser l’étudiant copte orthodoxe Rafael Zaki pour avoir exprimé publiquement ses convictions religieuses pro-vie dans un message publié sur Facebook en 2019.
Selon le National Post, Zaki, un étudiant en médecine à l’Université du Manitoba dont la famille a émigré d’Égypte pour des raisons de liberté religieuse, a été renvoyé de l’université il y a deux ans. Son expulsion a été confirmée à deux reprises en 2020 par des comités universitaires, jusqu’à ce que son cas soit porté devant un tribunal provincial, qui lui a donné raison.
« La décision est annulée », a énoncé de façon expresse le juge provincial Ken Champagne, mercredi 11 août 2021.
Dans sa décision, le juge Champagne a déclaré que l’université n’avait pas tenu compte des droits de Zaki à la liberté d’expression garantis par la Charte.
Le comité d’avancement de l’université, composé de membres du corps enseignant chargés d’examiner la conduite des étudiants, a rejeté cinq lettres d’excuses différentes écrites par Zaki, affirmant qu’elles « manquaient de sincérité » et qu’il n’avait pas « changé d’avis ».
Le juge a décidé que le fait d’exiger de Zaki qu’il « change » ses croyances constituait une violation des droits garantis par la Charte et il a indiqué : « M. Zaki n’a pas voulu et n’a pas pu changer ses convictions religieuses pro-vie profondément ancrées ».
En plus de violer les droits de Zaki en vertu de la Charte, la décision de Champagne montre également qu’il y avait un parti pris envers l’étudiant de la part du doyen associé pour la formation médicale de premier cycle, le Dr Ira Ripstein.
Lire la suiteUn étudiant de l’Université du Manitoba renvoyé pour convictions pro-vie ?
Bâtiment administratif de l'Université du Manitoba.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Sancho McCann/Flickr
Rafael Zaki, Copte pro-vie, se serait fait mettre à la porte du Collège de médecine Max Rady de l’Université du Manitoba pour ses opinions pro-vie et pro-armes-à-feu. Le chef d’accusation qui a été retenu contre lui par le Comité disciplinaire de l’université est d’avoir tenu des opinions « misogynes et hostiles aux femmes », ce qui peut évidemment n’être qu’un prétexte…
Rafael Zaki a porté plainte devant la Cour du Banc de la Reine (Cour suprême de la province), ce qui indique la plausibilité de ses dires, de l’injustice dont il fait l’objet, ainsi que le véritable but de son renvoi. C’est pourquoi, sur ces bases, cela vaut la peine que je vous rapporte l’affaire suivante. Il est évidemment dommage que Rafael Zaki n’eût pas enregistré les sept incroyables séances de rééducation auxquelles le collège l’aurait astreint.
C’est en février 2019 que dix-huit plaintes anonymes furent portées contre Rafael Zaki, citant des billets Facebook pro-vie et pro-armes-à-feu, dont le dernier de la série était un long essai dans le cadre de l’école du dimanche (Sunday School). Le collège fit suite aux plaintes en astreignant l’inculpé à sept séances de, dirais-je, rééducation où on lui demanda de supprimer les billets en question, et de produire des excuses, ce qu’il fit dix fois. Malgré tout, Rafael Zaki ne trouva pas grâce aux yeux du Dr Ripstein, chargé de la rééducation de l’étudiant, car Rafael Zaki n’avait pas fait preuve d’un assez grand remord puisqu’il n’avait pas changé d’opinions ! selon The Post Millennial :
Lire la suiteLes plaignants anonymes déclarèrent que les messages les faisaient se sentir en « insécurité ». Une enquête fut donc lancée, qui mena directement à un processus de réparation, dans le cadre duquel Zaki fut convoqué à sept réunions avec le Dr Ira Ripstein, vice-doyen de la Faculté de médecine Max Rady à l’enseignement médical de premier cycle.