En Russie, de plus en plus de femmes ont recours au médicament annulant les effets de la pilule abortive
Par Karen Ingle (LiveActionNews) Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : andrei 77/AdobeStock
(Pregnancy Help News) Le réseau russe en pleine expansion Abortion Pill Rescue® Network, supervisé par le Dr Alexey Alexandrovich Fokin de Saint-Pétersbourg, est bien engagé dans sa cinquième année d’aide aux femmes pour inverser les avortements chimiques qu’elles ont commencés, mais qu’elles ont vite regrettés. Dans plusieurs régions de Russie, trois médecins et plusieurs infirmières diplômées ont rejoint le réseau, permettant aux femmes de choisir une thérapie qui sauve la vie d’un nombre croissant d’enfants.
Le Dr Fokin et ses collègues sont les premiers à proposer un traitement d’inversion de la pilule abortive dans un pays où, selon les estimations, 95 à 98 % des gynécologues ne savent même pas que l’inversion est possible. Ce manque de connaissances au sein de la communauté médicale laisse à la plupart des femmes qui ont déjà pris la première pilule abortive (mifépristone) seulement 72 heures pour parcourir l’Internet par elles-mêmes afin de trouver un espoir de sauver leur bébé.
Des femmes russes cherchent en ligne comment inverser la pilule abortive
Le réseau de Fokin touche les femmes qui ont changé d’avis au sujet de l’avortement médicamenteux, par le biais du site internet peredumala.ru (traduit, cela donne changerdidee.ru). Le site fournit des informations sur les méthodes d’inversion de la pilule abortive par le biais de doses de progestérone de remplacement, ainsi que des témoignages de femmes réelles ayant bénéficié de cette thérapie.
Le réseau russe de sauvetage de la pilule abortive rejoint également les femmes sur la plupart des grandes plateformes de réseaux sociaux, notamment Facebook et Instagram, ainsi que sur WhatsApp et Viber.
Les femmes peuvent appeler ou envoyer des messages textes sur la ligne d’assistance du groupe pour obtenir en temps réel l’aide dont elles ont besoin. Selon Christa Brown, BSN, RN, directrice de l’impact médical chez Heartbeat International, qui supervise le réseau de sauvetage de la pilule abortive, « des femmes ont demandé l’inversion de la procédure au Kazakhstan, en Biélorussie et en Ukraine », ce qui indique que les femmes de ces pays ont besoin de la même aide, mais y ont encore moins accès. Rien que l’année dernière, le réseau a aidé des femmes de 46 pays différents et des 50 États des États-Unis.
Lire la suiteGéorgie : une nouvelle loi restreint l’accès à la GPA
Nathalie Burckhardt (Avenir de la Culture) ― Photo: PxHere
Le vingt-cinq août dernier, la loi concernant les mères porteuses en Géorgie a été modifiée : les amendements introduits par la ministre de la Justice, Tea Tsulukiani, apportant de nouvelles restrictions, ont été votés.
Désormais, les « parents d’intention », « impliquant à nouveau une femme et un homme seulement », doivent avoir vécu ensemble depuis au moins un an avant d’entamer les procédures de GPA.
Marié ou non, le couple, confronté ou non à des problèmes d’infertilité, qui souhaite réellement avoir et élever un enfant doit s’engager à l’éduquer et « ne pas prendre l’enfant en Géorgie pour violer ensuite ses droits », rapporte le site d’information Gènéthique.org.
« Les changements visent à prévenir le crime international de la traite des nourrissons », précise la ministre de la Justice, qui estime que « les changements devraient empêcher les couples fictifs d’avoir un enfant en Géorgie à des fins criminelles ».
Lire la suiteL’horreur de la gestation pour autrui (GPA)
Par Jean-Pierre Dickès (Medias-Presse.info) — Photo (montage) : TatianaVdb/Flickr, Clker-Free-Vector-Images/Pixabay
La Convention européenne sur le statut juridique des enfants nés hors mariage (STE n° 085), ouverte à la signature le 15 octobre 1975, prévoit à son article 2 que « la filiation maternelle de tout enfant né hors mariage est établie du seul fait de sa naissance ». En clair l’enfant est considéré comme sans mère ou n’importe quelle femme peut être considérée comme la mère. C’est cela qui permet d’acheter les enfants à la naissance. Ainsi, la législation ukrainienne prévoit que la filiation maternelle peut également être établie non pas à la naissance de l’enfant, mais par un accord de maternité de substitution ; c’est la GPA ou grossesse pour autrui : la mère porteuse qui pourra remettre l’enfant dans le cadre d’une autre filiation avec d’autres parents parfois pédophiles ; en fait changer de parents. C’est seulement une question d’entente entre les deux parties. En raison des restrictions de voyage imposées à la suite de la crise de COVID-19, des centaines d’enfants nés par le biais d’accords de maternité de substitution sont actuellement apatrides car leurs « futurs parents » ne peuvent pas les prendre en charge en raison du confinement. Ils sont devenus des orphelins sans père ni mère, en pleine déshérence. C’est vers cette horreur de la maternité de substitution que veut nous mener Macron [en France] en faisant voter la PMA sans père*. Il y a là une attaque intolérable aux droits de l’enfant les plus élémentaires : ils n’ont plus de parents biologiques et seront vendus comme des objets ou des animaux. Ils en souffriront toute leur vie.
L’extension de la PMA avec donneur aux couples de femmes et aux femmes seules (« PMA pour toutes ») ajoute une nouvelle violation aux droits des enfants.
*Remarque, la PMA en soi est répréhensible, car ce n’est autre que l’intervention directe d’une tierce partie dans la procréation. — A. H.
Quand un organisme de George Soros invente des théories du complot
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Un récent article de l’Open Democracy, organisme financé par George Soros, parlait des buts cachés des organismes pro-vie ukrainiens, de leurs mensonges et de leurs puissants soutiens, tels que la Maison-Blanche ! n’assénant pour prouver ses assertions que des propos pour le moins sans fondements. D’après International Family News (IFN) :
Le quotidien ukrainien Kyiv Post a reproduit un article publié par le site Open Democracy de George Soros. Il commence sans nuance ainsi : « L’avortement est légal en Ukraine depuis des décennies — mais des groupes soutenus par la Maison Blanche de Trump trompent les femmes vulnérables. »
Rien que cette première phrase est une merveille de désinformation ! Tout d’abord, elle « oublie » opportunément de rappeler que l’avortement a été légalisé en Ukraine, comme dans l’ensemble de l’Union soviétique, par le bolchevisme qui a laissé des souvenirs particulièrement sinistres en Ukraine, où l’Holodomor, le génocide par la faim perpétré par Staline et ses sbires, a fait autour de 5 millions de victimes au début des années 1930. Par ailleurs, qui donc trompe les femmes vulnérables ? Les organisations pro-vie qui leur proposent de les aider à garder leur bébé ou le Planning familial qui leur assure que l’avortement est une banale opération sans conséquence ? Enfin, je reste toujours sidéré par le complotisme des anti-complotistes : telle qu’est écrite la phrase, on a l’impression que les organisations pro-vie agissant en Ukraine auraient demandé soit un soutien officiel, soit même un soutien financier à la Maison-Blanche. Mais c’est parfaitement farfelu. Que Donald Trump soutienne moralement le mouvement pro-vie est une chose ; que la collaboration des différents groupes pro-vie du monde entier se décide dans le bureau ovale en est une autre — tout à fait différente et tout à fait délirante !
Des méthodes de recherches qui ne respectent pas la déontologie journalistique internationale… :
Lire la suiteLa suite de l’article n’est pas beaucoup plus sérieuse. La « journaliste » Tetiana Kozak appelle le Karkhiv Pregnancy Assistance Center, établissement qui est soutenu tout à fait officiellement et publiquement par la belle œuvre Heartbeat International (elle aussi tout à fait officiellement et publiquement pro-vie). Comme de bien entendu, son appel téléphonique est basé sur un mensonge : elle se fait passer pour une étudiante réfugiée, enceinte après un viol, qui songe à l’avortement. Je rappelle que la déontologie journalistique internationale interdit en principe ce genre de pratique. Sauf cas exceptionnel (comme aller filmer des chefs de guerre ou des criminels mafieux), un journaliste doit normalement se présenter comme journaliste pour ses enquêtes. Mais Mme Kozak doit sans doute penser que les pro-vie sont de dangereux criminels !