La poursuite pour censure de trisomiques à la télévision française
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) ― Photo : Dear Futur Mom/YouTube
Il s’agit d’une affaire qui se poursuit depuis 6 ans déjà : lors de la journée mondiale pour la trisomie 21 en 2014, une touchante vidéo présentant les témoignages d’enfants et adolescents trisomiques, Dear Future Mom, avait été diffusée sur de grandes chaînes de télévision dans plusieurs pays, en Europe et dans le monde (États-Unis, Nouvelle-Zélande, Russie…). Cette vidéo permettait, entre autres, d’informer et de rassurer « les futures mères inquiètes en raison de ce handicap ».
Or, en France, Dear Future Mom a provoqué l’ire du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), qui a tout simplement ordonné d’en stopper la diffusion. Un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait alors été engagé et aujourd’hui encore la procédure est en cours.
Grégor Puppinck, docteur en droit et directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) revient sur cette affaire sur le site d’informations Genethique.org.
« En France, la diffusion de cette vidéo sur Canal +, M6 et D8 avait dérangé le Conseil supérieur de l’audiovisuel, rappelle M. Puppinck. Après avoir été saisie de seulement deux plaintes de téléspectateurs, l’autorité de régulation avait demandé à ces chaînes de ne plus diffuser la vidéo. Le motif était que la parole de ces jeunes était “susceptible de troubler en conscience des femmes qui, dans le respect de la loi, avaient fait des choix de vie personnelle différents”. » La censure à l’état pur.
Lire la suiteAndrzej Duda, président de Pologne, cherche un compromis sur l’avortement
Andrzej Duda, président de Pologne.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : U.S. Department of State/Flickr,Wikimedia Commons
Suite à la décision du Tribunal constitutionnel de Pologne déclarant inconstitutionnel l’article de la loi sur l’avortement qui le permet pour raisons eugéniques (anomalie génétique, physique ou mort prévisible de l’enfant à naître), qui constituent la plupart des motifs invoqués pour cette pratique dans le pays, le président polonais Andrzej Duda annonce un projet de loi soi-disant conforme à la décision de la cour, selon LifeSiteNews :
Lire la suiteSelon le magazine d’information polonais en ligne Polandin.com, Duda a déclaré « À la suite des consultations, j’ai décidé de soumettre à la Chambre basse un projet de loi modifié sur la planification familiale, la protection du fœtus humain et les conditions permettant l’interruption de grossesse ».
Le nouveau projet de loi, affirme Duda, « tout en reconnaissant les lignes directrices du Tribunal constitutionnel, envisage l’introduction d’une nouvelle disposition qui rétablit la possibilité d’interruption de grossesse conformément à la Constitution polonaise et uniquement lorsque les anomalies dites mortelles sont constatées, lorsque les examens prénataux et autres indications médicales montrent un risque élevé de mortinatalité ou que l’enfant est atteint d’une maladie ou d’une anomalie incurable entraînant la mort inévitable et imminente de l’enfant malgré les traitements appliqués ».
Le Tribunal constitutionnel de Pologne déclare l’avortement eugénique inconstitutionnel !
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Shutterstock
Pour être surprenante, c’est une nouvelle surprenante ! C’est initialement grâce au travail acharné du groupe Zatrzymaj aborcję (Arrêtez l’avortement) que cette victoire pour la Vie est survenue aujourd’hui. Le groupe avait lancé une pétition en 2017, soutenue par les évêques catholiques, qui récolta 830 000 signatures en quelques semaines, obligeant ainsi la Diète (parlement polonais) à se pencher sur la question. Cependant, le débat s’enlisait, ce qui amena plusieurs députés à se saisir judicieusement du Tribunal constitutionnel. Selon Le blog d’Yves Daoudal :
C’est une grande victoire pour les futurs enfants trisomiques et leurs familles, et pour le respect de la vie humaine. Le tribunal constitutionnel de Pologne vient de juger anticonstitutionnel l’article de loi qui permet d’avorter en cas de « déficience fœtale grave et irréversible ou maladie incurable menaçant la vie du fœtus ».
En bref, l’avortement devient quasiment interdit en Pologne. Car il y avait un millier d’avortements par an, la plupart pour cause de trisomie.
Vidéo virale d’un garçon qui chante pour son petit frère trisomique
Rayce berçant son petit frère trisomique Tripp.
Par By Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (côtés flous rajoutés) : Nicole Powell/Facebook
Cabot, Arkansas, 3 janvier 2020 (LifeSiteNews) — La vidéo d’un jeune garçon chantant pour son frère trisomique nouveau-né est en train de conquérir les cœurs à travers le pays, tandis qu’elle devient virale sur les médias sociaux.
Nicole Powell a publié sur Facebook une courte vidéo de son fils Rayce qui berce son petit frère Tripp dans ses bras, en chantant « 10,000 Hours » de Dan + Shay & Justin Bieber.
Rayce et Tripp Powell — Photo : WWZM13
Dans la vidéo, on peut entendre Rayce chanter :
I’d spend ten thousand hours and ten thousand more
Oh, if that’s what it takes to learn that sweet heart of yours
And I might never get there, but I’m gonna try
If it’s ten thousand hours or the rest of my life
I’m gonna love you.(Je passerais dix mille heures et dix mille encore,
Oh, si c’est ce qu’il faut pour connaître ton doux cœur.
Et peut-être n’y arriverai-je jamais, mais je vais essayer,
Quand ce serait dix mille heures ou le reste de mes jours,
Je vais t’aimer.)
Postée sur Facebook lundi, la vidéo a été vue plus d’un million de fois.
« C’est comme ça que Rayce fraternise avec Tripp », écrit Nicole. « Il chante pour lui tout le temps. Il jure que cette chanson parle de lui et de son frère. »
« L’amour ne compte pas les chromosomes », poursuit Nicole, « ou comme le dit Rayce, “Ne sommes-nous pas tous différents ?” »
« Je ne voulais pas que nos garçons aient honte de lui », explique Nicole dans une entrevue à la télévision locale. « Il reste leur petit frère, peu importe ce qu’il a. »
L’avortement était hors de question
JJ Grieves et Nicole Powell avec leur bébé Tripp — Photo : WWZM13
JJ Grieves, le père des garçons, a révélé que les médecins avaient « recommandé mettre fin à la grossesse ».
Sa réponse : « J’ai dit absolument pas. »
« Il faut un peu plus de temps pour apprendre et un peu plus de soins et d’amour », ajoute-t-il, « mais n’est-ce pas ce dont le monde a besoin ? »
La Grande-Bretagne maintient l’imposition de l’avortement à l’Irlande du Nord malgré ses protestations
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Chanikarn Thongsupa/Rawpixel
Le Gouvernement britannique avait profité l’année dernière de l’absence de gouvernement siégeant en Irlande du Nord pour imposer à cette nation constitutive un fort élargissement des limites d’avortement. Depuis que le gouvernement nord-irlandais s’est reformé, il a protesté contre la dictature de Londres qui a profité d’un moment de crise pour le contourner. La majorité de la population également est mécontente de cet empiétement sur leur autonomie, résultant déjà en plusieurs centaines d’avortements de bébés innocents. Selon Gènéthique :
La Chambre des Lords soutient massivement le projet visant à libéraliser l’avortement au Royaume-Uni, malgré l’opposition de l’Assemblée d’Irlande du Nord. Ce projet de loi ouvre la voie à l’avortement des enfants à naître, même avec des handicaps relativement légers. Il permet notamment d’avorter jusqu’à sa naissance un enfant même en bonne santé, dès lors qu’il a une fente labiale, une fente palatine ou encore s’il est atteint de trisomie 21.
L’Irlande du Nord a pourtant clairement manifesté son opposition à ce projet de loi : « Sur nos 90 députés, 75 ont voté contre les dispositions pour des raisons de handicap. Lorsque le Bureau d’Irlande du Nord a mené sa courte consultation, 79 % des personnes interrogées ont rejeté ces propositions » a souligné La Baronne Nuala O’Loan [membre de la Chambre des Lords].
Protocole eugénique au Québec en cas de manque de lits ou de respirateurs dans les hôpitaux
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel
Au Québec, il existe un protocole qui, s’il venait à manquer de lits ou de respirateurs dans les hôpitaux, permettrait à un médecin de refuser les soins intensifs à une personne ayant des déficiences cognitives sévères, comme l’autisme ou la trisomie 21, dans le cadre de la « pandémie », selon La Presse :
L’opposition officielle dénonce un protocole qui refuse les soins intensifs aux personnes avec une déficience cognitive sévère dans le contexte de la pandémie.
Advenant un manque de lits, un médecin pourrait donc refuser l’accès à un respirateur à une personne souffrant de trisomie 21 ou aux prises avec un trouble de l’autisme sévère, a déploré mercredi la députée libérale Jennifer Maccarone.
Le protocole a été mis en ligne sommairement dans le site Triage Québec, qui demande aux citoyens de signer une pétition afin de le faire changer.
« Vous avez une déficience cognitive sévère, comme la trisomie 21 ou un trouble de l’autisme sévère, vous risquez de devoir laisser votre place à une autre personne, a soulevé Mme Maccarone à la période de questions. Je suis scandalisée, je suis mère de deux enfants autistes et je leur donnerais ma vie. »
Interpellé, le ministre de la Santé du Québec, Danielle McCann, a reconnu l’existence de ce protocole, tout en précisant qu’il n’était pas en application puisqu’on ne manquait pas de lit ou de respirateurs en ce moment dans le système de santé québécois. Cependant, le ministre n’a pas condamné le protocole ni ne s’est engagé à le répudier, rapporte La Presse.
Trier les gens selon leurs capacités mentales représente tout simplement de l’eugénisme…
Amazon contraint de retirer un T-shirt pour « l’extinction de la trisomie »
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
C’est sous la pression de plusieurs mamans britanniques que le géant mondial de la vente en ligne, Amazon, a retiré de la vente un T-shirt portant le slogan : « Let’s make Down syndrome extinct » ― « Parvenons ensemble à l’extinction la trisomie 21 ».
Le T-shirt est illustré d’un grand singe vu de dos, marchant tête baissée et avec la plante du pied, d’apparence humaine, visible de l’arrière.
Deux Anglaises, Rachel Mewes et Caroline Wylde, toutes deux mères d'un enfant trisomique de deux ans, sont les premières à avoir réagi à la diffusion par Amazon de cette discrimination contre ces victimes d’anomalie génétique. Dès qu’elles en ont eu connaissance, elles ont soumis une plainte dénonçant la « promotion d’un crime de haine » par la plate-forme. Elles ont dénoncé « l'eugénisme » du slogan.
Amazon a retiré l’objet de la vente mais on attend toujours une réaction et il n’y a pas eu la moindre demande d’excuses, comme c’est pourtant l’usage lorsque d’autres catégories de la population sont visées.
Une maman écossaise, Stacey Corrigan, 34 ans, horrifiée par l’affaire, dénonce désormais dans les médias britanniques l’attitude d’Amazon. Mère d’un petit Daniel, 6 ans, lui-même atteint de trisomie 21, veut clamer sa colère : certes, le T-shirt n’est plus disponible chez le vendeur en ligne abrité par Amazon, mais elle estime que la plate-forme n’aurait jamais dû accepter que cet article fût vendu.
« Je ne peux même pas imaginer qu’ils aient eu le droit de vendre cet objet. Comment peut-on même avoir l’idée de le concevoir ? », a-t-elle déclaré au Daily Record.
Le quotidien britannique montre des photos souriantes et joyeuses de Stacey avec son compagnon Colin Murray et leur petit garçon « tendrement aimé ».
« Jamais ils n’auraient pu écrire des slogans homophobes ou racistes. Viser un groupe en raison de son handicap est tout simplement infect et je suis horrifié de voir qu’Amazon leur a fourni une plate-forme pour partager leur haine », s’est indignée cette jeune maman.
« Pour nous, Danielle était tout simplement parfait et nous le changerions en rien », ajoutait-t-elle.
Le T-shirt est encore disponible en ligne à cette heure auprès de multiples vendeurs directs.
Il est souvent présenté parmi les produits comportant des slogans de mauvais goût.
L’appel visant à « l’extinction » de la trisomie 21 renvoie à une épouvantable réalité, puisqu’aujourd’hui ce n’est pas cette maladie de l’intelligence que les grands systèmes de santé visent à éliminer, mais les malades eux-mêmes, dépistés avant leur naissance est exterminés à grande échelle.
En France, 96 % des bébés souffrant de trisomie 21 dont le handicap est dépisté avant leur naissance sont avortés, et ce bien souvent sous la forte pression du corps médical et du regard de la société.
Dans le même temps, les techniques et les lois ― notamment la loi de bioéthique en cours d’adoption en France ― se conjuguent pour intensifier et faciliter le dépistage à tous les niveaux avant la naissance, en vue d’éliminer ces tout petits êtres humains porteurs d’anomalies génétiques ou de lourdes maladies.
Le T-shirt qu’Amazon a retiré de la vente n’est à cet égard que la pointe visible de l’iceberg, la manifestation choquante d’une réalité qui par ailleurs bénéficie de l’odieuse complicité du législateur et d’une certaine partie du corps médical.
Royaume–Uni : le combat de la maman d’un bébé trisomique
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître)
Dans un entretien accordé au journal The Sun le quatorze décembre 2019, Cheryl Bilsborrow, une réflexologue clinique du Lancashire et maman d’un petit enfant trisomique, confie ses inquiétudes sur la généralisation du dépistage prénatal au Royaume-Uni.
Lorsqu’à 43 ans, Cheryl est tombée enceinte de son quatrième enfant, l’hôpital lui a suggéré de passer un test de dépistage de la trisomie 21.
Les résultats ayant révélé de fortes probabilités pour que le bébé soit porteur de cette anomalie génétique, le couple a contacté une clinique privée proposant un Dépistage Prénatal Non Invasif pour 400 £. Peu de temps après, le couple a reçu un appel téléphonique d’une clinicienne qui leur a annoncé : « Vraiment désolée pour la mauvaise nouvelle, mais il y a 99 % de chances que vous ayez un bébé trisomique. »
Cheryl témoigne que dès le début, la perception de la maladie par les médecins était négative.
Jusqu’à lui proposer d’avorter à 38 semaines de grossesse ! Lors de l’échographie, le gynécologue lui a insinué : « Vous savez, nous avortons les bébés à terme avec le syndrome de Down »… !
Mais le couple est toujours resté ferme sur le fait qu’il voulait garder le bébé.
Aujourd’hui, leur fils Hector fait toute leur joie.
Avec son témoignage, Chéryl veut dénoncer « ce mensonge d’état » qui veut « faire croire qu’avoir un enfant trisomique est une malédiction ». Elle s’insurge contre le corps médical, qui « fait tout pour que les femmes qui portent un enfant atteint d’une malformation génétique avortent ».
« Cela me brise le cœur de penser que tant de bébés, comme le mien, pourraient être privés de leur chance de vivre une vie heureuse », conclut-elle.
En Angleterre, un bébé sur 1 000 naît avec le syndrome de Down.
Selon les chiffres de 26 centres hospitaliers, le test aurait provoqué l’avortement de trente pour cent de bébés atteints du syndrome de Down…
Comment Nettie et Lottie ont bousculé la vie de leur mère
Rachael Prescott avec ses filles, Nettie et Lottie.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photos : Instagram/DoublingDownMom
Voici l’histoire d’une petite famille qui compte maintenant deux garçons et deux filles — des jumelles trisomiques ! À la nouvelle de l’existence des jumelles à naître, les rêves mondains de Rachael et Cody ont chaviré, ils ne s’attendaient pas à ce que leur famille s’agrandît si vite, eux qui avaient déjà deux enfants. Leurs projets, vie professionnelle, économies, l’achat d’une nouvelle maison, se trouvaient contrecarrés selon Aletia :
« Je me sentais terrifiée. L’égocentrisme m’a aveuglée et m’a empêchée de voir plus loin que ma peur ». Mais aujourd’hui, explique-t-elle, elle a d’autres priorités et son rapport au temps a changé.
Sur son blog, la jeune femme raconte qu’elle a rapidement trouvé la force d’accueillir cette situation inattendue. Se confiant à l’Esprit saint, elle a senti la paix l’envahir.
Nettie et Lottie.
Heureusement que ces parents ne se sont pas laissés entraîner par l’égoïsme contemporain qui sacrifie l’enfant à naître sur l’autel du Moi, des affaires professionnelles et du plaisir.
Confiants en Dieu, ces parents ne sont pas au bout de leurs peines… ou de leurs surprises, d’après Aletia :
Ce n’était pourtant que le début de leur aventure familiale. Une échographie révèle en effet des malformations cardiaques et la probabilité d’une trisomie 21 chez ses deux enfants. Inquiets, les médecins conseillent au couple d’interrompre la grossesse, mais Rachael et Cody s’accrochent à la vie de leurs filles. À la naissance, leur trisomie se confirme.
« À première vue, mon monde ne s’effondrait pas », raconte la jeune maman, qui ne nie pas les difficultés. Mais même si leurs projets et leur façon de se projeter dans l’avenir sont fortement ébranlés, ils reçoivent un soutien très fort. « L’amour a jailli autour de nous. La famille, les amis et même des étrangers nous ont apporté leur soutien et leur prière ».
Cody Prescott avec ses deux filles Nettie et Lottie.
Cody et Rachael découvrirent donc ce que comporte le handicap méconnu de la trisomie 21, le dénigrement dont font l’objet les personnes qui en sont atteintes (surtout celles à naître), le peu de cas qui en est fait dans le milieu de la santé. Ces deux parents combattent pour dissiper les préjugés et idées préconçues liés aux trisomiques, témoignant de leur amour pour leurs filles et la joie qu’elles leur procurent, disant : « Je ne les changerais pour rien au monde, mais je changerais le monde pour elles ».
Nettie et Lottie.
Un Britannique porteur de trisomie 21 fête ses 77 ans
Par Lianne Laurence — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : gillnisha/Pixabay
Nottingham, Royaume-Uni, 29 août, 2019 (LifeSiteNews) — On ne s’attendait pas à que Georgie Wildgust vive au-delà de l’âge de 10 ans, mais l’homme de Nottingham a fêté son 77e anniversaire le 24 août dernier, en bonne santé et accompagné par sa famille et ses amis.
Nottingham, la ville de Robin des Bois. — Photo : Max Pixel
Né avec la trisomie 21, Wildgust est un jardinier à la retraite, décrit comme « très indépendant » par sa nièce, Nikki, Wright, qui lui rend visite chaque semaine à Watcombe Circus, une maison de soins pour personnes handicapées à Carrington où il habite avec 11 autres résidents, selon le Nottingham Post.
« Il est si heureux en tout temps. Il est incroyable. À sa naissance, sa mère s’est fait dire qu’il ne vivrait pas au-delà de l’âge de 10, mais regardez-le maintenant ! » s’exclama Wright.
« Sa mère lui a toujours dit qu’il était capable de faire n’importe quoi et c’est pour ça qu’il a toujours été très indépendant. Il n’aime pas qu’on lui dise quoi faire, mais je pense que c’est pour ça qu’il a atteint 77 ans » confia-t-elle au Nottingham Post.
Wright attribue également la longévité de son oncle à sa « vie sociale active » au centre, où il a déménagé en 1993 après la mort de sa mère.
Wildgust aime danser et chanter le karaoké, et « avait l’habitude de suivre des cours de théâtre chaque semaine, ce qu’il aimait. Il le fait moins maintenant, mais il reste occupé, » dit-elle.
« Je pense que le fait d’être occupé et de socialiser l’a vraiment aidé. Le personnel est fantastique ; c’est comme une famille ici. »
L’assistant en soins infirmiers, Javine Lacey a déclaré au Nottingham Post que Wildgust passe des heures à dessiner et à colorier.
« Il adore ça. Il n’écoute que BBC1 à la télé. Il saurait tout de suite s’il n’est pas sur la bonne chaîne » expliqua-t-elle.
« Il est un miracle. Il a connu des problèmes médicaux cette année et il a été mis en soins de fin de vie, mais il a rebondi », a ajouté Lacey.
« À son retour de l’hôpital, il a juste dit “ça va bien, chère ?” comme si rien ne s’était passé. »
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