Un juge de Colombie-Britannique reconnaît trois « parents » pour un enfant…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : jcomp/Freepik
Décidément, ça ne va pas au Canada. En Colombie-Britannique un juge vient de décider que les trois membres d’un groupe de concubins (« triade polyamoureuse ») allaient se voir tous reconnaître « parents » de l’enfant que deux d’entre eux ont eu naturellement. Selon Gènéthique :
Olivia vit avec Bill et Eliza depuis 2016. En 2018, Eliza a donné naissance à Clarke, dont Bill est le père biologique. Clarke ayant été conçu naturellement, Eliza et Bill ont été reconnus automatiquement comme ses parents sur son certificat de naissance, mais Olivia voudrait aussi être « parent à part entière ». Si Clarke avait été conçu par procréation assistée, Olivia, Bill et Eliza « auraient pu conclure un accord pour que tous soient déclarés parents en vertu d’un article différent de la loi sur le droit de la famille ».
Et pour le juge britanno-colombien, les membres de ce groupe où un enfant a été conçu par voie naturelle devraient tous pouvoir également se faire reconnaître comme « parents » ― ce qui est somme toute logique, mais d’une logique qui découle de prémisses absurdes, comme le fait de reconnaître la PMA comme une chose bonne et le fait de reconnaître trois parents à un enfant issu d’un tel procédé…
Un juge demande la reconnaissance des familles à trois parents
Dans la série : le Québec toujours à la fine pointe du progrès (voir nos précédents épisodes : À dépenses similaires, l’Ontario diplôme de plus en plus alors que le Québec fait du surplace et Québec : jamais aussi peu de naissances depuis 10 ans, jamais autant de décès depuis la tenue des statistiques).
Le gouvernement devrait permettre à un enfant d’avoir trois parents, demande un juge de Joliette qui devait trancher le sort d’un enfant mis au monde « coopérativement » par un couple de lesbiennes et un homme trouvé sur l’internet.
« Raisonnement » : parce qu’on est en 2018
Le couple lesbien a éclaté, mais les trois individus continuent à prendre soin de la fillette, maintenant âgée de 3 ans. La loi devrait reconnaître cette situation, selon le magistrat, parce que l’impossibilité actuelle « pose problème eu égard à la réalité sociale de 2018 ».
À défaut, le juge a dû à contrecœur expulser la mère non biologique du certificat de naissance afin de faire de la place pour le père biologique de l’enfant, qui souhaitait y apparaître.
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