Infirmière dans une clinique d’avortement, elle partit et Dieu changea sa vie d’une manière miraculeuse
Martínez Gómez.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
María Martínez Gómez a passé des années à travailler dans une clinique d’avortement, niant la réalité de ce qu’elle voyait.
Infirmière en Espagne, elle dit avoir reçu le baptême catholique, mais en grandissant, elle a commencé à mépriser la foi et tout ce qu’elle représente, selon Catholic News Agency.
Lors d’une conférence catholique qui s’est tenue en mai à Saint-Sébastien, en Espagne, Mme Gómez a expliqué pourquoi elle a abandonné son travail dans le domaine de l’avortement et comment Dieu a changé sa vie de manière miraculeuse.
Elle a déclaré que son travail à la clinique d’avortement la stressait ; elle passait ses journées à préparer des femmes pour des avortements chirurgicaux et à essayer de les réconforter par la suite. Mme Gómez dit qu’elle se mentait à elle-même et aux femmes au sujet des bébés à naître qui étaient avortés dans la clinique.
Elle se souvient qu’une fois, elle a cru voir le pied d’un bébé avorté, mais elle s’est convaincue elle-même que ce n’était qu’un caillot de sang, selon l’article.
Et ce n’est pas tout :
Gomez a expliqué que la clinique d’avortement prenait délibérément des mesures pour s’assurer que les femmes ne changeraient pas d’avis avant leur avortement. Les femmes étaient isolées de leur partenaire avant l’opération, afin de les « déconnecter de la réalité », et Gomez était chargée de leur tenir la main et de les maintenir calmes pendant l’avortement.
Après l’opération, elle raconte que les femmes étaient parfois si traumatisées qu’elles pensaient ne pas avoir encore subi l’avortement et la suppliaient d’empêcher l’opération. C’était le travail de Gomez de les informer qu’elles avaient, en fait, déjà avorté.
Elle a fini par démissionner à cause du stress lié à ce travail. Elle est retournée à l’école où elle a obtenu un diplôme de physiothérapie.
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Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WavebreakmediaMicro/AdobeStock
14 mars 2022 (LifeSiteNews) — Une ancienne assistante à l’avortement a raconté comment le travail qu’elle considérait au départ comme une opportunité en or est devenu un « tabassage sectaire jour après jour » qui l’a finalement brisée, l’amenant à couper les liens avec l’avortement une fois pour toutes.
Dans le récit où elle raconte comment elle a quitté, Noemi Padilla, ancienne infirmière, relate qu’après son premier jour de travail à la clinique d’avortement, elle avait « la tête qui tourne ».
« Alors, je me suis dit : “mettons les choses au clair. Ce travail est à cinq minutes à pied de chez moi, je gagne beaucoup plus d’argent, le médecin et moi nous entendons comme de vieux amis, le travail est facile et important, ils m’ont complimentée toute la journée, ils m’ont payé le déjeuner et le feront de nouveau chaque fois que nous atteindrons 12 procédures, ils m’ont remis un chèque de 500 dollars, et ils m’achètent un nouveau téléphone.” C’est parfait ou quoi ? »
Ce début semblable à une lune de miel s’est toutefois transformé en une entreprise de destruction de l’âme.
« Quatre ans plus tard… », écrit Mme Padilla, « la caméra de sécurité m’a filmée ces derniers jours en train de conduire ma voiture jusqu’à ma place de stationnement, d’éteindre le moteur, puis de garder les mains sur le volant, avec l’air de ne pas pouvoir me résoudre à sortir. Je regarde fixement devant moi en essayant de trouver le courage d’ouvrir la portière de la voiture et de m’ouvrir aux tragédies qui m’attendent à l’intérieur de la clinique. Chaque geste, chaque pas que je fais, pèse, semble-t-il, le poids du monde ».
Outre « l’affront à la conscience que représente toute la mort qui se déroule dans les pièces au bout du couloir », explique Mme Padilla, « il y a la mort qui survient pour ceux qui y travaillent, comme moi, la mort par mille coups ».
« On vous demande d’abord de déroger légèrement à la morale, puis vous voilà entraînée à la manipulation des échographies... à la poursuite effrontée de l’argent au détriment de la santé des femmes ; on vous interdit de lever le petit doigt pour aider une femme si cela n’est pas rémunéré (comme lui trouver un abri)... de prononcer le mot “bébé”... on utilise votre faiblesse contre vous (“Tu n’as pas de permis de conduire, Noemi ; vas-y, démissionne. Où vas-tu aller ?”), on dit aux travailleurs de “se taire, de connaître leur place et de faire ce qu’on leur dit”... Bientôt, vous n’avez plus l’énergie de vous battre », a déclaré Mme Padilla.
Lire la suite« Je tuais des bébés » : un avortement tardif amène la conversion pro-vie d’une ancienne travailleuse de l’avortement
Par Nancy FLanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Kathy Sparks Lesnoff, présidente-directrice générale de Mosaic Pregnancy & Health Centers dans l’Illinois, n’a pas commencé sa carrière en tant que militante pro-vie aidant les femmes pendant leur grossesse. Avant même d’avoir obtenu son diplôme universitaire, Mme Lesnoff travaillait dans l’industrie de l’avortement. Mais après avoir été témoin de l’avortement d’un bébé de 23 semaines, elle a su qu’elle ne pouvait plus justifier l’avortement.
Dans le cadre d’un baladodiffuseur « Problematic Women » pour le Daily Signal, Mme Lesnoff a raconté son histoire de conversion pro-vie, y compris les détails concernant son quasi-divorce et sa tentative de suicide. Elle avait fait des études pour devenir infirmière, et pendant ses années d’université, elle a épousé son mari Mike. Lorsqu’ils ont appris qu’ils attendaient un bébé, Mme Lesnoff a pris un congé scolaire et a décidé de trouver un emploi pour rembourser sa dette d’études. Un ami lui parle d’un poste d’assistant médical vacant dans un grand centre d’avortement. L’emploi consiste notamment à fournir une assistance aux opérations d’avortement. Bien qu’elle ait été élevée dans un foyer plus conservateur, elle est devenue « très, très pro-avortement » et pense qu’elle aidera les femmes en travaillant là-bas.
« Ils m’ont engagée pour assister les médecins pendant la procédure d’avortement, mais j’ai pu être formée dans tous les domaines de la clinique », a-t-elle déclaré. « Je répondais au téléphone, j’assistais aux séances de conseil, à la salle de nettoyage, à la salle de réveil, à tout. J’ai donc été témoin de tout, du début à la fin de l’expérience vécue par la femme. Bien que, encore une fois, je n’ai été engagée que pour les assister pendant la procédure proprement dite ».
Lesnoff a expliqué que l’établissement effectuait « un minimum de 40 avortements les jours de semaine et 60 le samedi ». L’établissement était autorisé à pratiquer des avortements du premier trimestre, et il allait jusqu’à pratiquer 10 avortements supplémentaires par jour s’il le pouvait, car, comme elle l’a expliqué, « nous ne voulions pas qu’elles changent d’avis, que leurs parents le découvrent et changent d’avis pour elles, ou qu’elles traversent le Mississippi pour se faire avorter dans l’État du Missouri ».
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Par Sarah Terzo (LiveActionNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Drobotdean/Freepik
MT Hall était l’ancien directeur du centre de ressource pour grossesse Birthright. L’auteur pro-vie Terry Lanora raconte l’histoire d’une femme enceinte ayant visité le centre. La femme arrivant heureuse et joyeuse d’avoir un enfant, fond soudainement en larme lors de son départ et confia à Hall une triste histoire. Hall raconte :
C’était sa quatrième grossesse, mais serait son troisième bébé [à naître vivant]. Lors de sa dernière grossesse elle s’était rendue à Planned Parenthood. Elle laissa savoir que son mari était au chômage et l’employée lui fit ressentir beaucoup de culpabilité. La travailleuse avait une opinion très négative sur le temps que prendrait le mari à obtenir un nouvel emploi. Elle lui lança qu’elle n’avait aucun droit de lui mettre un plus grand fardeau sur les épaules et que cela était injuste pour les enfants qu’elle avait déjà*, et cætera.
Le pire** est que cette femme la convainquit d’avoir un avortement sans même en discuter avec son mari !
Selon d’anciens employés de Planned Parenthood, il y a un quota d’avortements que les employés doivent « vendre ». Selon des témoignages, les travailleurs sont formés afin de mettre la pression sur les femmes afin qu’elles se fassent avorter.
Lire la suiteL’industrie de l’avortement forme des employés pour qu’ils poussent les adolescentes suicidaires à avorter
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) — Photo : freepik
Le livre Abortion Care, paru en 2014, a été écrit pour former les futurs travailleurs de l’avortement sur la façon de travailler dans cette industrie. Dans une section sur le service de « dispensation de conseils » dans le cadre de l’avortement, le livre raconte l’histoire d’une adolescente nommée Michelle. L’interaction de l’établissement d’avortement avec Michelle est présentée aux employés en formation comme un exemple sur la façon dont il faut agir si une situation semblable se présente dans leur centre d’avortement.
Michelle avait 16 ans et était placée en famille d’accueil quand elle est venue à l’établissement en avortements. Selon le manuel, elle était « tendue, anxieuse et tremblante ». Elle était enceinte et elle avait pris plusieurs tests de grossesse dans l’espoir d’un résultat négatif. Elle avait de la difficulté à accepter son état.
Michelle était également aux prises avec de graves problèmes de santé mentale. Elle avait récemment fait une tentative de suicide, qui avait eu lieu avant qu’elle ne se rende compte qu’elle était enceinte. Elle voyait un thérapeute. Le livre n’indique pas si le thérapeute était au courant de la grossesse de Michelle. Selon le livre :
[Michelle] disait qu’elle ne pouvait pas continuer sa grossesse, et qu’elle avait choisi d’avoir un avortement ; mais elle a aussi déclaré qu’elle ne voulait pas se faire avorter parce qu’elle sentait que ce serait « cruel », et qu’un avortement était comme abandonner son propre enfant et à en abuser. Cette information a été lâchée rapidement — une indication qu’elle était tourmentée par rapport à ce choix.
De toute évidence, Michelle était profondément ambivalente sur l’idée de se faire avorter. Elle savait qu’un avortement serait tuer, « abandonner », et « abuser » de son enfant. C’était un signe clair qu’elle se sentirait très coupable si elle en avait un. Michelle avait déjà des antécédents de pensées suicidaires et une récente tentative de suicide à son actif.
Malgré ces évidents facteurs de risque de traumatisme post-avortement, Michelle a avorté après avoir été « conseillée » par l’établissement. Rien n’indique qu’ils aient partagé d’alternative autre que l’avortement avec Michelle, qu’ils lui aient suggéré une façon d’avoir son bébé, ou qu’ils l’aient informée des risques physiques de la procédure.
Lire la suiteQuand elle décida de ne pas avorter ses jumeaux, l’avortoir la retint et ne la remboursa qu’à moitié
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : freepik
Sidewalk Advocates for Life a diffusé une vidéo racontant l’histoire récente d’une femme enceinte de jumeaux qui a décidé de ne pas avorter. Lorsque la femme a essayé de quitter le centre d’avortement, les travailleurs ont refusé de déverrouiller les portes et de la laisser partir.
En se rendant au centre d’avortement, la femme, dont le nom n’a pas été révélé, était incertaine. Elle fit une promesse silencieuse à Dieu dans sa voiture : si elle était enceinte de jumeaux, elle ne se ferait pas avorter.
Lauren Muzyka, avocate et directrice générale de Sidewalk Advocates for Life, raconte ce qui s’est passé :
Alors elle alla au centre d’avortement, elle paya pour son avortement, ils la prirent en charge, elle alla dans la salle des échographes avec le soi-disant « conseiller », et le conseiller dit, « c’est deux sacs [amniotiques] ». Et elle en sauta presque de la table, disant même au soi-disant « conseiller en avortement » le pacte qu’elle avait fait avec Dieu. Et ce travailleur en avortement la regarda et lui dit : « Si tu pensais que tu ne pouvais pas t’en occuper d’une, comment pourrais-tu t’en occuper de deux ? » la pressant de se faire avorter. Et la femme disait : « Je ne sais pas, je ne sais pas maintenant. » Sa tête lui tournait.
Le préposé de l’établissement d’avortement dit à la femme qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas avec l’un des bébés. Le travailleur lui dit que le battement du cœur d’un jumeau était très faible, voire inexistant. Elle affirma à la mère enceinte qu’une fausse couche d’un jumeau ou des deux était probable.
Néanmoins, la femme enceinte voulait quitter l’établissement et laisser ses bébés vivre. Les questions et les doutes émis par le travailleur ne l’ont pas influencée. Elle se rendit à la réception pour récupérer son argent et quitter l’établissement.
Muzyka dit :
Lire la suiteAlors elle quitte la pièce, et on lui dit qu’elle devait aller à la réception pour récupérer son argent. Elle se présenta à l’accueil où on lui dit : « Tu vas devoir attendre avant qu’on puisse rembourser l’argent. Les portes sont fermées maintenant, alors tu vas devoir t’asseoir dans la salle d’attente jusqu’à ce qu’on s’en occupe. »
Pour faire court, ils n’ont remboursé que la moitié de son argent. J’écoutais cette histoire et, en tant qu’avocate, c’était sidérant, bon sang ! ils ont retenu cette femme là contre son gré. Elle a dit qu’ils lui avaient dit que pour récupérer son argent, elle devait rester dans le centre d’avortement et ils lui ont dit : « Tu sais, tu pourrais changer d’avis de toute façon. »
Séance de cinéma à Lévis : le film Unplanned
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : PxHere
Yves Gilbert, candidat du Parti Héritage chrétien dans la circonscription Bellechasse—Les Etchemins—Lévis, présentera le film Unplanned à Lévis le samedi 12 octobre.
Yves Gilbert, Candidat du
Parti héritage chrétien dans
la circonscription Bellechasse
—Les Etchemins—Lévis.
Le film Unplanned raconte l’histoire de la conversion d’Abby Johnson, ancienne directrice d’avortoir et maintenant directrice du groupe pro-vie And Then There Were None qui se consacre à l’aide aux travailleurs de l’industrie de l’avortement qui désirent la quitter.
Message de M. Gilbert à Campagne Québec-Vie :
Bonjour, Monsieur Buscemi nous allons présenter le film Unplanned version originale anglaise à Lévis le 12 octobre prochain, tous sont les bienvenus, entrée gratuite. Pour réservation mon courriel ou texto 1 418 446 5610
Merci et bonne journée.
Yves Gilbert,
Candidat du Parti de l’Héritage Chrétien du Canada.
La championne canadienne de la Vie Mary Wagner encore condamnée pour avoir défendu les enfants à naître
Par Martin M. Barillas — traduit par Campagne Québec-Vie
Vancouver, Colombie-Britannique, 11 septembre 2019 (LifeSiteNews) — La célèbre sentinelle canadienne des droits de la personne Mary Wagner a été reconnue coupable d'intrusion et de perturbation dans le fonctionnement d'une entreprise, après avoir passé plusieurs mois en prison après être entrée dans un centre d'avortement de Vancouver, afin d'informer les femmes enceintes des alternatives à l'avortement.
Dans une déclaration sur Facebook, Wagner a affirmé : « Cette condamnation n'est pas une honte pour moi. Au contraire, je suis heureuse que le tribunal ait trouvé qu'il y avait suffisamment de preuves pour conclure que j'ai entravé l'entreprise de destruction d'enfants à naître sans défense, qui demeurent non protégés et abandonnés par les tribunaux ».
Selon le compte Facebook, Wagner devait être libérer le onze septembre, mais reste sous la garde de la cour.
Mary Wagner (troisième à partir de la droite) avec ses partisans après sa libération,
11 septembre 2019, à Vancouver dans la province de Colombie-Britannique, au Canada.
Lors d'une conversation téléphonique avec LifeSiteNews, l'avocat de la défense Peter Boushy a informé le journal que le tribunal de Vancouver avait déclaré Mme Wagner coupable de méfait en vertu de l'article 430 du Code criminel, mais l'avait condamnée à une peine de prison. Elle était en prison depuis son arrestation du 17 avril. Selon Me Boushy, elle a fait 148 jours de prison. Le droit canadien compte chaque jour passé en prison avant le procès à un taux de 1,5 contre un, ce qui signifie que Wagner a déjà purgé plus que la peine maximale permise pour l'infraction qui lui a été imputée. Bien que la Couronne ait demandé trois ans de probation, le tribunal n'a accordé que deux ans de probation.
Lors de la prononciation de la sentence, le juge Mark Jette a dit directement à Wagner : « J'apprécie que vous veniez d'une famille forte et bonne et que vous soyez une bonne personne », a rapporte Me Boushy. Alors que la Couronne eût demandé 30 jours de service communautaire dans le cadre de la peine, le juge a déclaré : « Je suis convaincu que vous redonnez à la collectivité sur une base quotidienne. C'est dans votre ADN. » Me Boushy a dit qu'il n'avait jamais entendu un tel compliment de la part des juges. Il a noté que le juge avait qualifié Wagner de « guerrier » dans ses propos. Wagner n'aura pas à faire de service communautaire dans le cadre de sa peine.
Lire la suiteTémoignages d’anciens travailleurs en avortement : les instruments n’étaient pas stérilisés entre les opérations
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Une avorteuse raconte dans le pro-avortement Ms. Magazine que l’établissement où elle travaillait exigeait d’elle de pratiquer des avortements rapidement, les uns après les autres. Dans cet établissement, les femmes étaient expédiées dans les salles d’opération et on leur accordait un temps limité dans la salle de récupération. Elle écrit :
J’ai compris pourquoi les activistes antichoix [pro-vie] qualifiaient cet établissement « d’usine ». Je me souviens que je conduisais des heures pour me rendre à la clinique, pratiquais 26 avortements, revenais à la maison et m’endormais sur le plancher de la salle de bain. Avec un personnel composé de prestataires itinérants comme moi, cette clinique était tout simplement trop occupée pour accommoder toutes les patientes. Les femmes avaient peu de temps pour récupérer après les procédures, car elles devaient être déplacées pour qu’une autre patiente prenne place dans la salle d’opération.
D’autres avorteurs ont rapporté des histoires sur des pratiques similaires dans leur propre établissement. Une ancienne travailleuse en avortement, Shelley Guillory, ayant travaillé dans un centre d’avortement en Louisiane, a mentionné que les femmes étaient rapidement menées à travers le centre d’avortements, car plus ils pratiquaient d’avortements, plus ils gagnaient d’argent.
C’était des entrées et sorties continues. Nous faisions près de 50 à 75 avortements par jour. Bien entendu, il y a qu’un nombre limité d’heures par jour. Notre journée était de 8 heures. Imaginez pratiquer 75 avortements en 8 heures. De plus, il faut penser qu’aucun nettoyage n’est effectué entre les opérations. En résumé, le papier était changé, on faisait entrer la prochaine patiente, on mettait de l’absorbant. On se sentait comme dans une usine ; l’avortement était effectué, puis, environ 10 minutes plus tard, on pratiquait un autre avortement.
Elle mentionne qu’il y avait peu de temps pour le nettoyage :
Lire la suiteC’était horrible, dégoûtant. Il y avait du sang sur les murs datant d’opérations ayant eu lieu des semaines auparavant. Le centre n’était pas nettoyé quotidiennement. Il n’était même pas nettoyé chaque mois. L’établissement avait été nettoyé lorsque nous avons su que l’État allait venir.
Subjectivisme journalistique des médias : « Unplanned, un tissu de mensonges »
Par Pour une école libre au Québec — Photo : Maik Meid/Flickr
La pression médiatique ne se relâche pas sur le film Unplanned. Malgré la campagne médiatique et politique contre les cinémas Guzzo qui diffusent Unplanned au Québec, peu de gens se sont mobilisés contre la projection de ce film [...]
Isabelle Hachey de La Presse en rajoute une couche aujourd’hui et intitule sans ambages son article sur Unplanned « Un tissu de mensonges ». Elle reprend les critiques (peut-être fondées) à l’égard du témoignage d’Abby Johnson. L’ennui c’est que son article est uniquement à charge et qu’il ne reprend que les arguments des partisans proavortement sans jamais ne fût-ce qu’évoquer les réponses d’Abby Johnson aux diverses accusations.
Puisque l’information n’est pas facile à obtenir en français, voici notre traduction de la notice Wikipédia sur Abby Johnson uniquement disponible en anglais, elle comprend des éléments que Mme Hachey aurait dû relater. Nous avons aussi précisé, résumant des articles de presse sourcés, quelques points comme le 3 % que représenteraient les avortements pour Planned Parenthood ou la nature des documents produits par Planned Parenthood pour affirmer qu’aucun avortement du type décrit par Abby Johnson n’aurait eu lieu le jour donné.
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Jeunesse
Abby Johnson a grandi à Rockdale, au Texas. Elle est diplômée de la Rockdale High School. Elle a obtenu un baccalauréat ès sciences en psychologie de la Texas A and M University et une maîtrise ès arts en conseil de la Sam Houston State University [2].
Emploi à Planned Parenthood
Bien qu’élevée dans une famille conservatrice opposée à l’avortement, Johnson a commencé à faire du bénévolat pour Planned Parenthood après avoir vu leur stand à une foire du bénévolat dans son université [3]. Elle dit n’avoir jamais entendu parler du groupe auparavant et ne pas avoir su qu’on y pratiquait des avortements et que Planned Parenthood lui a dit alors qu’ils voulaient réduire le nombre d’avortements [3]. Johnson y a fait du bénévolat en 2001 et a accédé par la suite au poste de directrice des services communautaires. Se disant alors « extrêmement pro-choix », elle a travaillé pendant huit ans à la clinique Planned Parenthood de Bryan, au Texas, escortant les femmes de leur voiture à la clinique et finissant par en occuper le poste de directrice [4]. Johnson a régulièrement rencontré des militants de la Coalition pour la vie [Coalition for Life] (désormais connue sous le nom de 40 Jours pour la vie), un groupe local pro-vie qui manifestait devant la clôture de la clinique et a décrit le harcèlement généralisé du personnel de la clinique par ces activistes antiavortement [5]. Décrivant des menaces de mort proférées contre elle-même et sa famille, elle a déclaré : « C’est très effrayant, ce groupe de personnes qui prétendent être ces guerriers de la prière pacifiques, ou peu importe comment ils s’appellent, c’est ironique que certains envoient des menaces de mort. »[5] La clinique de Planned Parenthood a nommé Johnson comme employée de l’année en 2008 [5].
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