Une école licencie un enseignant qui avait réalisé une vidéo critique sur la propagande transgenre
Warren Smith.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie
15 mai 2024 (LifeSiteNews) — Warren Smith, l’enseignant à l’origine d’une vidéo virale critiquant le discours des militants LGBT selon lequel les critiques de l’idéologie du genre sont « transphobes », a été licencié, a-t-il annoncé cette semaine dans une nouvelle vidéo détaillant son calvaire.
En février, la vidéo de M. Smith était devenue virale à cause de sa réponse à un élève qui lui demandait s’il aimait toujours le travail de l’auteur de Harry Potter, J.K. Rowling, « en dépit de ses opinions bigotes ». M. Smith a engagé un dialogue socratique avec l’étudiant, disséquant le postulat selon lequel l’opposition publique de Mme Rowling au mouvement en faveur de la fluidité des genres constitue du sectarisme, l’invitant à reconsidérer ce postulat gauchiste omniprésent.
Le 13 mai, trois mois plus tard, M. Smith a annoncé qu’il avait été licencié de son école non identifiée la semaine dernière.
« C’est arrivé si vite, en cinq minutes », a-t-il déclaré. « J’ai consacré quatre ans de ma vie à cette école et hier, c’était comme si j’étais un personnage dans un jeu vidéo et que l’on m’effaçait, comme si je n’avais jamais été là […] C’était remarquable. Par des gens qui aiment prétendre qu’ils sont vos coéquipiers ».
« Lorsque vous dites : “Nous vous remercions de ne pas divulguer”, je ne sais pas si cela signifie que vous menacez mes indemnités de licenciement, j’espère vraiment que non », a-t-il ajouté à l’intention de la personne non identifiée à l’origine de la décision, notant que même s’il accepte la décision, « parfois la façon dont vous le faites est importante et je pense que cela aurait pu être fait sans prendre mon ordinateur et me faire perdre un livre que j’ai écrit pendant deux ans, plusieurs choses que j’ai écrites pendant deux ans, toutes les données de deux ans, ma vie numérique ».
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Par Pour une école libre au Québec ― Photo : Pxfuel
Le 21 décembre 1967, Pierre-Elliott Trudeau, alors ministre de la Justice, affirmait que « l’État n’a rien à faire dans les chambres à coucher de la nation ».
En Norvège, comme on le verra ci-dessous, l’État s’immisce non seulement dans les chambres à coucher, mais dans toutes les pièces de la maison. On est en droit de se demander si dans les années soixante cette éviction de « l’État » n’a pas été qu’une ruse, un paravent temporaire : il s’agissait en réalité d’évincer une morale conservatrice pour, dans un premier temps, tant que les progressistes-libertins étaient très minoritaires, prétendre être libertaire et ne rien imposer puis, maintenant que ces mêmes progressistes-libertins sont aux manettes, imposer une inquisition plus puissante (la prison !), plus perfectionnée techniquement et avec une mémoire bien plus infaillible que les anciennes églises chrétiennes. Cette nouvelle inquisition semble même exclure la possibilité de rédemption.
On remarquera que la loi s’appuie sur une augmentation des « crimes homophobes » en Norvège. Très pudique, la source de l’article (le site LGBT Out) n’identifie pas les coupables de ces « crimes ». Se pourrait-il que ce soit lié à l’immigration massive de populations extra-européennes qui voient d’un mauvais œil les mœurs décadentes pour elles des LGBTQ2SAI+ ? Selon Valeurs Actuelles :
Le Parlement norvégien a interdit mardi 10 novembre les discours de haine contre les personnes transgenres et bisexuelles, élargissant son code pénal qui protège les homosexuels et les lesbiennes depuis 1981. Les contrevenants s’exposent notamment à une amende.
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Par Olivier Bault (Visegrád Post) — Photo : asier_relampagoestudio/Freepik
L’agression a eu lieu le 27 juin dernier rue Wilcza à Varsovie. Un groupe de militants LGBT a alors encerclé une fourgonnette de l’organisation pro-vie Pro-Prawo do Życia. Parmi eux, Michał Sz., qui semblait entraîner les autres. Le conducteur de la fourgonnette a filmé l’incident, tandis que le passager est descendu et a cherché à calmer les esprits, les pneus du véhicule ayant de toute façon été crevés par les agresseurs. Un des militants LGBT a cherché à le renverser sans y parvenir, mais il a rapidement été aidé par Michał Sz. qui l’a fait tomber à terre avant de lui assener quelques coups puis de le laisser, repartant accompagné de ses acolytes.
Aujourd’hui, sur la base des vidéos en possession du parquet, Michał Sz. est aussi accusé d’être un des auteurs des dommages causés à la fourgonnette (pneus et bâche de la remorque lacérés au couteau, rétroviseur cassé, plaques d’immatriculation arrachées…), et il a en outre appelé ultérieurement, sur les réseaux sociaux, à commettre d’autres agressions physiques du même type contre la fourgonnette de Pro-Prawo do Życia.
Comme nous l’expliquions en mai dernier sur le Visegrád Post à propos des agressions qu’ont à subir régulièrement les militants de Pro-Prawo do Życia :
« Ce qui a énervé les agresseurs, ce sont les inscriptions sur la fourgonnette dans le cadre d’une campagne contre la pédophilie et contre l’imposition dans certaines grandes villes dirigées par les libéraux de la Plateforme civique (PO), dont Varsovie, des Standards pour l’éducation sexuelle en Europe de l’OMS, avec notamment sur le côté du camion les mots suivants, écrits en lettres majuscules :
Qu’est-ce que le lobby LGBT veut enseigner aux enfants ?
- La masturbation à 4 ans,
- Le consentement au sexe à 6 ans,
- Les premières expériences sexuelles et l’orgasme à 9 ans »
Des inscriptions que la justice polonaise a refusé d’interdire au motif que « les informations présentées sur ce panneau et concernant l’éducation sexuelle ne sont pas fausses puisqu’elles proviennent de la matrice de l’éducation sexuelle élaborée par le bureau régional de l’OMS pour l’Europe et le BZgA » et qu’« il est de notoriété publique que le mouvement LGBT est favorable à l’éducation sexuelle selon les standards de l’OMS » (jugement du tribunal de Gdańsk prononcé en 2019, quand le juge a ordonné le retrait provisoire de plusieurs banderoles en attente d’un jugement définitif face à une plainte déposée par des organisations LGBT, tout en autorisant la Fondation Pro-Prawo do Życia à continuer de déployer les banderoles portant l’inscription ci-dessus).
Lire la suitePour un professeur, les parents sont une gêne lors des cours virtuels « sur le genre et la sexualité »…
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Il s’agit pour le moins d’un professeur qui n’a cure des droits parentaux et n’a de repos que les élèves se fassent assener l’idéologie LGBT. Le professeur Matthew R. Kay, qui travaille pour l’Académie de gestion des sciences de Philadelphie, trouve peu à son goût que les parents puissent éventuellement être présents lors des cours virtuels — confinement oblige — qui traitent, notamment, de « genre » ou de « sexualité ». Selon LifeSiteNews :
« Je suis très intrigué par les dégâts que les parents “hélicoptère ou chasse-neige” pourraient faire dans des conversations honnêtes sur le genre et la sexualité », se lamente l’enseignant.
[...]
Bien que ses tweets soient privés, un usager de Twitter a publié une capture d’écran de son cortège de plaintes.
« Ainsi, cet automne, les discussions de classe virtuelle auront de nombreux spectateurs potentiels — parents, frères et sœurs, etc. — dans la même pièce », commence Kay. « Nous ne serons jamais tout à fait sûrs de savoir qui entend le discours. Qu’est-ce que cela change pour notre travail d’équité et d’inclusion ? »
« Dans quelle mesure les élèves ont-ils dépendu des barrières (quelque peu) sécurisées de nos salles de classe physiques pour l’encouragement à la vulnérabilité ? Combien d’entre nous ont installé une version de “ce qui se passe ici reste ici” pour y parvenir ? »
Kay mentionne ensuite les « conversations honnêtes sur le genre et la sexualité » comme une question dans laquelle les parents qui s’impliquent dans l’éducation de leurs enfants ne seraient d’aucune aide.
Kay l’admet : « les parents “conservateurs” sont ma principale préoccupation », mais déclare : « les dégâts peuvent venir de la gauche aussi ». Si nous sommes engagés dans le sale travail de déstabilisation du racisme, de l’homophobie ou de la transphobie d’un enfant [sic] — à quel point voulons-nous que les parents de leurs camarades de classe grossissent les rangs ? »
C’est donc un travail de sape conscient qui était en œuvre depuis un certain temps que le professeur craint de voir déranger.
Programme pour enfants de Radio-Canada (CBC) traite J. K. Rowling de transphobe
J. K. Rowling, auteur de la série antichrétienne Harry Potter.
Par Pour une école libre au Québec ― Photo (côtés flous rajoutés) : John Matthew Smith/Flickr
CBC Kids est un programme du diffuseur gouvernemental canadien destiné aux enfants dès six ans. Comme c’est la CBC (service anglais de la Voix d’Ottawa), les trois jeunes animateurs sont « racisés » avec deux filles et un garçon, euh, androgyne.
Dans son tour de l’actualité la semaine passée, ce programme pour jeunes enfants s’est attaqué à l’écrivain J. K. Rowling, auteur de [la détestable série] « Harry Potter », pour avoir osé dire que seules les femmes ont des règles menstruelles. Une déclaration qui, pendant des milliers d’années, aurait été considérée comme évidente. Mais sur CBC Kids News, les jeunes acteurs qui surjouent ont bien fait comprendre aux jeunes téléspectateurs que cette pensée était transphobe et donc très mal. Par contre, Daniel Radcliffe, qui défend le choix transgenre, est porté aux nues par ces nouveaux jeunes prêtres.
Raison. Parce qu’on est en 2020, sœurette.
Vos impôts à l’œuvre (1, 213 milliards de subventions pour l’exercice financier de 2018-2019)
Grande-Bretagne : Poursuite contre l’accès des « transgenres » aux toilettes de l’autre sexe dans les écoles
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Permettre à des garçons se disant filles d’employer les espaces réservés à celles-ci, pour des opérations intimes, est plus que sulfureux, d’autant plus que la gent masculine « transgenre » peut avoir encore les caractères qui lui sont propres.
Toujours est-il qu’une adolescente a entamé une action en justice contre un guide LGBT (n’oublions pas le « + ») destiné aux écoles et qui préconise notamment cet usage malsain des lieux réservés, selon LifeSiteNews :
Une adolescente a entamé une action en justice contre le « LGBT+ hate crime guidance » (Indications sur les crimes contre les personnes LGBT+) destiné aux écoles, car il recommande que les garçons qui se disent filles aient accès aux espaces réservés aux filles, comme les salles de bain, les vestiaires et les douches.
« Les filles ne devraient pas être obligées de garder le silence lorsqu’elles sont mal à l’aise face à la présence de garçons aux mêmes toilettes », a déclaré l’anonyme adolescente, selon la Safe Schools Alliance UK, le cabinet d’avocats représentant la jeune fille.
Le guide incriminé a été mis à jour et publié en janvier par le Crown Prosecution Service (CPS), principal service de poursuites pénales en Angleterre et au Pays de Galles. Le guide a été écrit en collaboration avec un certain nombre de groupes de militants LGBT, dont Stonewall, un groupe britannique à peu près équivalent au Human Rights Campaign (HRC) des États-Unis.
Le guide incite également élèves et professeurs à la délation des individus qui oseraient exprimer leur désaccord face à l’idéologie transgenre, ce qui en pratique peut être le sentiment d’inconfort de devoir partager son vestiaire avec des personnes qui sont de toutes évidences de l’autre sexe… c’est de la « transphobie ».
Heureusement pour les Britanniques, le gouvernement songerait à réserver à nouveau l'usage des lieux publics, normalement non mixte, aux personnes congrues.
Les cas d’adolescentes qui croient être « garçons » montent en flèche en Suède
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Image : geralt/Pixabay
28 février 2020 (LifeSiteNews) — Ces chiffres sont tout simplement stupéfiants : selon le Conseil suédois de la santé et de la protection sociale, on a enregistré une hausse de 1 500 % des diagnostics de dysphorie de genre — des filles croyant être garçons — parmi les adolescentes entre 13 et 17 ans. Selon le Guardian, cette augmentation des chiffres reflète un changement de l’opinion publique sur le transgenrisme qui a rendu beaucoup de gens plus ouverts à l’idée de permettre aux jeunes de subir une opération de « réassignation de genre ».
Selon les critiques, cette hausse a été énormément accentuée par le fait qu’en 2018, sous la pression des militants LGBT, le gouvernement suédois a introduit un projet de loi qui éliminerait la nécessité du consentement parental, réduirait l’âge minimum pour les opérations de « changement de sexe » de 18 à 15 ans et, dans certains cas, permettrait à des enfants encore plus jeunes de transiter. En réponse, certains professionnels de la santé — dont un prestigieux psychiatre — ont averti que mener l’opération soi-disant de changement de sexe sur des enfants était, en substance, une expérience aux conséquences inconnues.
La Suède n’est pas le seul pays à avoir connu une augmentation soudaine du nombre d’enfants et d’adolescents — principalement des filles — s’identifiant comme membres de l’autre sexe. En dix ans, le Royaume-Uni a connu une augmentation de 4 000 % du nombre d’enfants souhaitant « changer » de sexe, passant de 97 en 2008 à 2 510 en 2017-2018. Le même phénomène se produit au Canada, aux États-Unis et en Australie. Certains experts ont déjà souligné que le transgenrisme fonctionnait comme une contagion sociale, mais les militants LGBT insistent sur le fait qu’il y a toujours eu des milliers et des milliers d’enfants nés dans le mauvais corps, qui doivent devenir des patients médicaux à vie et subir des traitements hormonaux et des opérations sans fin.
Il y a eu au moins une certaine réaction dans les médias suédois, notamment un documentaire télévisé mettant en lumière un homme qui regrette sa transition et se concentrant sur l’hôpital universitaire Karolinska de Stockholm, qui a été décrié pour avoir « transitionné » des mineurs à la hâte, et qui a même pratiqué des doubles mastectomies sur des filles de 14 ans seulement. En outre, notait le Guardian, des histoires tragiques ont commencé à faire surface.
Au même moment, le magazine Filter a présenté le cas de Jennifer Ring, une femme transsexuelle de 32 ans qui s’est pendue quatre ans après son opération. Un expert en psychose, à qui son père, Avi Ring, a montré son journal médical, a déclaré qu’elle avait montré des signes évidents de psychose au moment où elle a cherché à se faire soigner pour la première fois pour la dysphorie de genre. En effet, la première clinique à laquelle elle s’était adressée avait refusé de la traiter, invoquant des signes de symptômes de schizophrénie et l’absence d’antécédents de dysphorie de genre. Mais l’équipe de Karolinska est allée de l’avant. « Karolinska ne renvoie personne ; pratiquement 100 % des patients obtiennent leur changement de sexe », affirmait Ring.
En réponse à ces réactions, le gouvernement suédois a reporté le projet de loi abaissant l’âge minimum pour l’opération de « changement de sexe » et a demandé au Conseil de la santé et de la protection sociale de réexaminer les données à la lumière des récentes critiques. Le rapport du Conseil devrait être publié le 21 mars et, dans l’intervalle, l’Agence d’évaluation des technologies de la santé suédoise a été chargée par le gouvernement d’examiner les raisons pour lesquelles tant d’adolescentes souffrent de dysphorie de genre. Parmi les adolescentes qui ont déclaré souffrir de dysphorie de genre, 15,2 % ont déclaré être autistes, 28,9 % ont déclaré être dépressives, 19,4 % ont déclaré être atteintes de TDAH et 32,4 % ont une forme ou une autre de trouble d’anxiété.
À mettre au crédit du Guardian, il a souligné le fait que les critiques sont maintenant plus fortes et plus nombreuses, citant l’expérience de plusieurs détransitionnistes et les avis d’un certain nombre d’experts invitant à la prudence. Depuis plusieurs années, les pays se sont précipités tête baissée dans cette vaste expérience sociale à l’instigation du mouvement LGBT, ignorant les appels à la retenue, diabolisant comme « transphobe » quiconque tentait de critiquer les « changements de sexe » ou l’hormonothérapie destinés aux mineurs, et déclarant que les féministes et les militants homosexuels qui avaient aussi des préoccupations étaient aussi des fanatiques. Il semble que l’ampleur de cette expérimentation et le nombre croissant de voix offrant une alternative, et contant leur expérience — souvent tragique — du mouvement transgenre, obligent aujourd’hui les gens à s’arrêter et à réfléchir à ce qu’implique ce que nous faisons.
Pour le bien de milliers d’adolescents et d’adolescentes qui ont été emportés par ce phénomène social, je l’espère vraiment.
Grande-Bretagne : les patients risquent d’être privés de soins non indispensables s’ils profèrent des propos «homophobes»
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : luis molinero/freepik
Ce sont de nouvelles directives du NHS, entrant en vigueur au mois d’avril, qui feront des propos « homophobes », « transphobes », « sexistes » ou « racistes » des actes répréhensibles et passibles de refus de soins non indispensables. Ce n’est pas comme si le personnel médical avait été sans défense depuis l’existence du NHS jusqu’au radieux avenir du mois d’avril, le personnel pouvait déjà refuser cette sorte de soins aux individus irrévérencieux ou violents. C’est donc que quelque chose sera rajouté à la liste des délits, mais quoi ? Est-ce qu’une personne au franc-parler émettant une remarque désapprobatrice sur la couleur rose des cheveux d’un infirmier (mettons qu’il soit homosexuel) sera coupable d’« homophobie » ? Est-ce que le patient refusant d’employer des titres et pronoms féminins à l’égard d’un homme « transgenre » du personnel sera repoussé pour « transphobie » ? On sait qu’en Grande-Bretagne le seul fait de critiquer l’idéologie transgenre sur Twitter peut vous valoir des ennuis avec la police. Selon LifeSiteNews :
[...] En vertu de nouvelles règles qui seront appliquées dès le mois d’avril, le personnel médical au Royaume-Uni pourra refuser des soins non indispensables aux patients des établissements médicaux financés par l’État, s’ils sont considérés comme ayant tenu des propos homophobes, sexistes ou racistes, selon un reportage de Sky News.
Le personnel médical était déjà autorisé à refuser de traiter des patients, dont l’état n’était pas critique, et que l’on considérait avoir fait preuve d’agressivité verbale ou de violence physique à l’égard du personnel.
Précisons cependant qu’il ne s’agira que des propos et non des convictions du patient, et que l’on tiendra compte de l’état mental de celui-ci avant de le mettre à la porte. Mais au fait, si, par exemple, l’on imputait le crime de « transphobie » à un quidam qui eut le malheur de laisser échapper un commentaire sur la barbe d’une femme du personnel médical, ne devrait-on pas aussitôt l’excuser de ce crime abominable vu que la phobie est une névrose obsessionnelle ? Mais je ne pense pas qu’il faille chercher beaucoup de cohérence dans la conduite de ces règlements LGBT… Selon LifeSiteNews :
Catholic News Agency (CNA) rapporte avoir demander au NHS de « clarifier les critères sur la base desquels un patient serait considéré comme raciste ou homophobe, et s’il pouvait se voir refuser des soins en raison de ce qu’un membre du personnel présumerait ou déduirait de ses croyances religieuses » [...]
Un porte-parole du NHS a répondu que « les croyances personnelles d’une personne ou ses opinions historiques ne sont absolument pas concernées par cette politique — une personne ne se verrait refuser des traitements que si elle faisait des remarques ouvertement discriminatoires à l’égard d’un membre du personnel à ce moment-là ».
Le porte-parole a également déclaré que « les conditions médicales qui peuvent avoir un impact sur les capacités de volonté d’une personne ou sur la réserve verbale seraient prises en compte lors de la décision de refuser des soins ».
Justice Québec et la «diversité»
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : AdobeStock
Si on a l’imprudence de s’aventurer sur la page Twitter Justice Québec, page officielle du Ministère de la Justice du Québec, on peut avoir la mauvaise surprise de tomber sur une vidéo promouvant la « diversité » afin de pourfendre la « l’homophobie et la transphobie » dans notre belle province. En fait, la vidéo présente le Québécois moyen (quoiqu’un peu riche, remarquez que c'est ce que certains appelleraient le stéréotype de l'homme blanc aimant la mécanique) prêt à accepter les calembredaines LGBT selon lesquelles une petite fille peut avoir deux « papas ». Le but évident est de faire que la réalité future devienne la fiction actuelle de la vidéo, ou que tous les Québécois accueillent la « diversité ». Bref…
Dans la vidéo, on voit deux petites filles, la fille du Québécois moyen (quoiqu'un peu riche) et une petite voisine, accourir vers celui-ci pour lui demander si la petite voisine, Charlotte, pouvait venir à souper. Le père accepte donc et dit à la petite de demander à sa mère. Quelle bourde ! Sa fille lui dit qu'elle n'a pas de maman... Le Québécois moyen (quoiqu'un peu riche) reste une seconde interloqué. Mais Charlotte a vite fait de le tirer d'embarra, elle lui révèle qu'elle a deux « papas ». Alors notre home, bonasse, lui dit qu'elle peut aller à l'un des deux... Et la vidéo de finir par une phrase se voulant sans doute lyrique : « Ça, c'est le Québec d'aujourd'hui. »
Paris : mise en place d’une police LGBT !
Par Antoine Béllion (Avenir de la Culture) — Photo : Pixabay
La Préfecture de police de Paris a été frappée le 3 octobre 2019 par un attentat islamiste commis par l’un de ses membres. Plutôt que de tout mettre en œuvre pour qu’un tel événement ne se reproduise plus, le ministère regarde ailleurs et vient de créer un nouveau poste : celui d’officier de liaison LGBT ! Il faut dire que l’idée était promue depuis un petit temps déjà par l’inénarrable Marlène Schiappa.
Le fonctionnaire sera chargé de prendre soin des victimes des « actes homophobes. » Pourquoi ce privilège pour les homosexuels ? « Les victimes d’actes homophobes peuvent avoir peur d’être mal reçues dans un commissariat et de faire face à des commentaires, des quolibets de la part des policiers », prétend le policier « spécial » à BFMTV, qui n’hésite pas à calomnier ses collègues pour justifier ses nouvelles fonctions.
« Cette appréhension n’est parfois pas justifiée mais reste nourrie par des préjugés », ajoute-t-il. L’officier de liaison va également suivre les procédures « pour s’assurer que le caractère aggravant d’homophobie ou de transphobie apparaisse bien dans les plaintes, car cela arrivait qu’il ne soit pas retenu ». Tous les dossiers liés à des actes homophobes lui seront d’ailleurs automatiquement transmis rapporte Valeurs Actuelles.
Mais le fonctionnaire ne souhaite pas s’arrêter là, et veut aussi « assurer le lien entre le tissu associatif LGBT et la préfecture de police de Paris ». Le but est de « faire remonter les éventuelles difficultés que rencontreraient les associations LGBT sur l’accueil des victimes au sein de l’institution policière ».
On ignore encore si cet individu aura aussi pour mission d’espionner – et de dénoncer – les opposants au mouvement homosexuel, mais c’est incontestablement le début d’une police politique qui est en train de se mettre en place. Déjà un poste similaire a été créé à Marseille et d’autres pourraient bientôt voir le jour dans toutes les grandes villes de notre pays. Comment s’en étonner ? Chaque dictature dispose de sa police et c’est peu dire que le lobby LGBT en exerce une en France.