Mgr Carlo Maria Viganò : la vraie liberté est la faculté d’agir dans les limites du Bien
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Fabien Laurent (Médias Presse Info)
Message de l’archevêque Carlo Maria Viganò
Ancien Nonce Apostolique aux États-Unis d’Amérique
Pour la manifestation contre les mesures pandémiques
dans la confédération Hevétique
Berne, le 12 novembre 2021
Chers amis,
Beaucoup d’entre vous n’auraient jamais pensé que la Suisse finirait par suivre l’Italie et d’autres nations en s’adaptant docilement aux diktats de l’élite, y compris en matière d’urgence pandémique. Votre Confédération, en effet, est déjà très en avance sur les autres pays sur la voie de la mondialisation et l’empreinte du Nouvel Ordre Mondial est très marquée dans la vie des grandes villes suisses. Et tout comme la Suède a été épargnée par les lockdown et les masques, on aurait pu penser qu’en Suisse aussi, les mesures destinées prétendument à contenir la contagion n’auraient pas adopté le modèle désastreux dont l’Italie est un triste exemple. D’autre part, le Forum Économique Mondial étant basé à Davos, certains d’entre vous auraient pu espérer que Klaus Schwab vous aurait épargné d’expérimenter vous aussi ce qui attend l’ensemble de l’humanité, si seulement nous laissons se réaliser son délirant Great Reset [1], partagé par l’ONU sous le nom d’Agenda 2030 [2]. Pourtant, si vous pensez à ce qui vous a été montré le 1er juin 2016 avec l’ouverture du tunnel du Saint Gothard, vous devriez avoir une idée des principes qui inspirent ce Nouvel Ordre.
Vous êtes ici aujourd’hui pour protester contre le renforcement des mesures sanitaires et de contrôle, adoptées par le gouvernement fédéral suisse sous le prétexte de la soi-disant pandémie. Ce qui est prévu pour la Suisse, comme vous le savez, a également été adopté en tout ou en partie dans d’autres pays, dont l’Italie et la France. La discrimination à l’encontre des personnes non vaccinées est déjà une réalité dans de nombreux pays, tout comme le suivi des citoyens au moyen de passeports vaccinal, la suspension du salaire pour ceux qui ne se soumettent pas aux contrôles et la possibilité pour les Autorités publiques de légiférer en dérogation aux lois ordinaires et à la Constitution elle-même.
Mais laissez-moi vous poser quelques questions.
Protestez-vous parce que vos libertés constitutionnelles sont restreintes, ou parce que vous vous rendez compte que ces premières mesures de contrôle ne sont que la première étape d’une annulation progressive de votre liberté individuelle, absorbée par un État-Médecin qui décide de vous soigner à votre place, un État-Patron qui décide si et quand vous pouvez sortir de chez vous, travailler, aller au restaurant, voyager ?
Manifestez-vous contre le passeport vert tout en acceptant le récit de la pandémie et des vaccins, ou avez-vous réalisé que cette farce colossale est basée sur un virus produit en laboratoire et répandu pour créer une urgence pandémique qui donnerait un prétexte pour mettre l’humanité entière sous contrôle ?
Lire la suiteUn médecin québécois souligne la chute de la médecine avec la contraception
Par un médecin québécois — Photo : Siam/AdobeStock
Je crois que l’on assiste, depuis la pilule contraceptive, à une médecine qui retourne à la sorcellerie/chamanisme.
En effet, Hippocrate, puis le christianisme qui a « baptisé » la tradition hippocratique, ont opéré une distinction : dans les sociétés païennes primitives, la frontière entre guérisseur, shaman, médecin, sorcier, etc. n’existait pas.
En interdisant le meurtre, l’avortement, l’abus sexuel, et le charlatanisme, la tradition médicale hippocratique, puis chrétienne, ont opéré une distinction cruciale.
Ils ont subordonné le pouvoir du « guérisseur » à la loi naturelle (Hippocrate), puis à la loi surnaturelle (la charité, avec le christianisme).
En faisant fi de ces lois, la médecine moderne retourne au paganisme. Mais avec des moyens techniques terrifiants.
En effet, l’argument contre la pilule, par exemple, est extrêmement facile et simple :
- la femme qui demande la pilule n’a pas de maladie
- un traitement médical n’est pas indiqué
- donc la prescription de la pilule n’est pas indiquée
La seule façon de faire « fonctionner » un argument logique en faveur de la pilule, et de continuer à faire de la médecine, c’est de postuler qu’une fertilité normale est une maladie.
- une femme souffrant de fertilité veut régler son problème
- il y a une indication médicale de traiter, puisqu’il y a une maladie, la fertilité
- on prescrit la pilule
Du moment que le corps médical s’est mis à prescrire la pilule, il est sorti de son champ d’action « médical », et s’est mis à faire autre chose que de la médecine, telle que définie par la tradition hippocratique depuis 3000 ans.
La porte s’est ouverte pour tout le reste : euthanasie, transhumanisme, avortement sur une échelle industrielle, eugénisme, etc.
Qu’est-ce qui a produit cela, et a séduit pratiquement tout le monde ? Autant dans le monde médical que dans l’Église ?
La révolution sexuelle.
Tout d’un coup, l’impératif éthique ultime, c’est devenu le besoin, arbitraire et subjectif, ressenti par les individus. Des individus esclaves de myriades de passions et de démons...
Le Tao de Lewis
Clive Staples Lewis.
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Levan Ramishvili/Flickr
L’alternative fondamentale
En 1942, alors que l’agression nazie semblait invincible et que les bombes tombaient sur Londres, C. S. Lewis, ce grand penseur chrétien, l’auteur des Chroniques de Narnia, regardait déjà au-delà. Il rédigeait une analyse magistrale qui situait le nazisme dans le cadre d’une menace idéologique beaucoup plus vaste. Cette menace incluait le communisme et présageait, intuition géniale, l’émergence d’une forme encore plus insidieuse et plus extrême de cette même agression au sein des démocraties occidentales.
Cette analyse s’intitule L’abolition de l’Homme (Abolition of Man). Je reprends, ici, l’excellent sommaire qu’on en trouve chez Amazon.
La manière dont on conçoit l’éducation varie du tout au tout selon que l’on défend la possibilité de l’erreur et de la vérité du jugement moral, et l’universalité de la raison pratique — ce que C. S. Lewis désigne par le terme de voie, ou « Tao », dans ce livre (publié en) 1943. Pour ceux qui sont à l’intérieur de la voie, l’éducation consiste à favoriser la naissance de ces réactions au monde qui sont justes en elles-mêmes, indépendamment du fait qu’on les éprouve ou non — ces réactions dont la possibilité définit l’humanité même. Ceux qui sont étrangers au Tao doivent par contre, s’ils sont logiques, regarder tous les sentiments comme également irrationnels, comme des sortes de buées qui nous cachent la réalité. Ce n’est pas que ce soient des hommes mauvais : ce ne sont plus des hommes du tout. En sortant du Tao, ils sont entrés dans le vide. Quant à ceux qu’ils dominent, ils ne sont pas forcément malheureux ; ce ne sont pas des hommes non plus : ce sont des produits fabriqués. La victoire finale de l’homme ce n’est pas un affranchissement de « l’ordre naturel » ; c’est au contraire un retour à la nature, mais qui s’affranchit de toute médiation culturelle. Aujourd’hui, cette libération s’appelle « écologisme » et « transhumanisme ». Ce sont les autres noms de l’abolition de l’homme.
C. S. Lewis débute son analyse avec une observation apparemment anodine : « (Nous ne sommes pas) suffisamment attentifs à l’importance des manuels d’éducation primaire ». S’ensuit une réflexion sur un passage particulier d’un manuel scolaire que quelqu’un lui a envoyé. Ce passage décrit un Monsieur qui, regardant une cascade, déclare qu’elle est sublime. L’auteur du manuel commente en disant que ce n’était pas la cascade qui était sublime mais, que ce Monsieur particulier avait ressenti une émotion de « sublimité » en la regardant alors que d’autres pourraient ressentir autre chose. À partir de cette humble mise en scène, la réflexion de Lewis s’élabore et aboutit (en 1942 !) à une description précise du « Great Reset » et de la menace existentielle que celui-ci représente, aujourd’hui même, pour l’humanité.
Lire la suiteSinge-homme, premiers embryons chimériques des apprentis sorciers modernes
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) — Photo : André Mouton/Pexels
Nos sociétés post-modernes, sans repère, sans foi, sans identité, aux idéologies fluides et déconstructivistes, ouvrent la voie à toute sorte d’expériences sur l’être humain, aussi petit soit-il qu’un embryon, pour le plus grand danger de l’humanité.
Sous couvert de faire progresser les thérapies médicales, dont la médecine régénérative — et en cela aussi la pandémie de covid* aura été une aubaine en faisant sauter des verrous éthiques — une nouvelle transgression vient d’être franchie : des embryons chimériques homme-singe ont été créés. Deux équipes, l’une française, l’autre sino-américaine, ont cultivé durant trois à dix-neuf jours des embryons de macaques, dans lesquels ils avaient ajouté des cellules humaines. Les taux de cellules humaines intégrées dans les embryons de singe, cependant, sont restés très faibles dans la première étude, publiée le 12 janvier dans la revue Stem Cell Reports. Et modestes dans la seconde étude, intitulée Contribution chimérique des cellules souches pluripotentes humaines étendues à des embryons de singe ex vivo et publiée le 15 avril dans la revue Cell.
« L’article, relate le quotidien italien La Nuova Bussola Quotidianna, rédigé par des chercheurs chinois et américains appartenant à divers instituts ou universités, dont une catholique, rend compte de l’expérimentation suivante. Des cellules humaines adultes ont été prélevées et amenées à régresser à un stade de pluripotence (cellules hPSC), c’est-à-dire à un stade où elles peuvent théoriquement générer de nombreux tissus et organes. Ces cellules reconverties ont été insérées dans des blastocystes de singe (le blastocyste est le niveau de développement embryonnaire 5 à 6 jours après la conception) pour voir comment elles interagissaient. Sur les 132 embryons ainsi manipulés, seuls trois, après 19 jours, étaient encore en vie. Le vingtième jour, ces trois embryons sont également morts. »
Le journaliste pose alors la question essentielle, existentielle pourrait-on dire, sans jeu de mots :
« Pourquoi ces embryons de chimères ont-ils été créés ? »
D’après l’étude, « la première motivation, explique LNBQ, serait d’étudier le comportement in vivo des cellules pluripotentes humaines. Deuxièmement, l’étude a voulu étudier les possibilités réelles concernant la “génération d’organes et de tissus destinés à la transplantation” ». Enfin, « ces résultats peuvent aider à mieux comprendre le développement humain précoce et l’évolution des primates et à développer des stratégies pour améliorer le chimérisme humain dans des espèces évolutives éloignées ».
Les implications éthiques de ces chimères singe-homme sont si graves que même le magazine Cell qui héberge l’article émet des réserves sur l’efficacité pratique de cette expérimentation et sur son éthique.
Lire la suiteLa Grande remise à zéro ou « Great Reset », c’est quoi ?
Par Michèle-Marie (Medias Presse Info) — Photo : Włodi/Flickr
Le 3 juin 2020, en conséquence de la « crise sanitaire mondiale », le Forum économique mondial (WEF) de Genève a annoncé un sommet pour janvier 2021 à Davos, en Suisse, dont le thème serait « La grande remise à zéro ».
Le WEF est un rassemblement mondial des élites politiques, financières et sociales. Selon le « Telegraph », 119 milliardaires avaient assisté aux discussions de Davos en 2020. En 2018, 1 200 des participants étaient arrivés en jet privé.
Le communiqué de presse du WEF a poursuivi :
L’annonce de « La grande remise à zéro » a été faite par S.A.R. le Prince de Galles et le Professeur Schwab lors d’une réunion virtuelle, suivie par les déclarations du Secrétaire général des Nations Unies António Guterres et de la Directrice exécutive du FMI Kristalina Georgieva.
Le professeur Klaus Schwab, fondateur et président du Forum économique mondial, a fait sa propre déclaration le jour même de l’annonce, sous le titre « Le temps est venu d’une “grande remise à zéro” », avec en sous-titre « Dans toute crise, se présente une opportunité ».
L’essence de ses propos et de ses idées exprimées ailleurs, dans ses publications, est résumée ci-après dans une série de tableaux.
Lire la suite« Le Covid est une des pandémies les moins mortelles qu’ait connues le monde au cours des 2 000 dernières années ».
Le discours de Marion Maréchal-Le Pen sur le conservatisme national
Marion Maréchal-Le Pen.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Gage Skidmore/Flickr
Lors d’une conférence tenue à Rome le 4 février sur le national-conservatisme (pour ceux qui craindraient les composés de « national-… », le colloque a été organisé par deux juifs), Viktor Orbán, Roberto de Mattei et Marion Maréchal-Le Pen ont donné un discours sur le conservatisme qui caractérise le nationalisme de plusieurs pays ou mouvements. Le discours de Marion Maréchal-Le Pen est assez intéressant, elle y nomme dans celui-ci la nécessité de la patrie de l’identité, de la filiation, de la continuation familiale, de la culture et de la religion.
Après quelques remerciements adressés aux organisateurs de l’événement, Marion Maréchal-Le Pen commence ainsi, d'après Polémia :
Notre grande idée est que le conservatisme n’est pas une norme, ce n’est pas une doctrine fixe. Que c’est avant tout une disposition d’esprit. C’est pourquoi il existe tant d’expressions nationales du conservatisme. Le génie de chaque peuple a traduit à sa manière le besoin universel de conservation de la société.
La particularité des mouvements conservateurs présents aujourd’hui est qu’ils ne veulent pas simplement ralentir la marche du progressisme. Ce n’est pas seulement un « oui mais ». Ils proposent une voie radicalement différente.
S’il est vrai que la base d’un sain conservatisme doit reposer sur des bases solides pour ses aspects moraux, son expression culturelle selon les pays ne sera pas dictée par une norme culturelle unique. Mais il est erroné de dire qu’un sain conservatisme ne doit pas se baser sur une norme. Elle continue plus loin :
Nous refusons le relativisme par lequel chaque individu serait le créateur de ses propres valeurs. Nous croyons au droit naturel, à une éthique universelle. Nous pensons que la volonté individuelle ne peut être la seule boussole de la société.
Nous, conservateurs, savons que ni l’humanité ni les nations ne peuvent être réduites à des constructions intellectuelles. Ce sont des réalités réelles, sensibles, linguistiques, culturelles, spirituelles.
Nous essayons de relier le passé au futur, la nation au monde, la famille à la société, l’économie à la politique, le commerce aux frontières, la personne au bien commun.
Nous représentons le réalisme alors qu’ils représentent l’idéologie, nous incarnons la mémoire alors qu’ils sont amnésiques, nous appartenons à une continuité historique alors qu’ils se concentrent sur la prochaine introduction en Bourse ou les prochaines élections.
Elle affirme par ses paroles que l’Homme à une nature et qu’il doit s’y conformer puisque « la volonté individuelle ne peut être la seule boussole de la société » et que « nous croyons au droit naturel ».
Parlant du conservatisme français, Marion Maréchal-Le Pen désigne le chaos qui sape depuis longtemps la France :
Lire la suiteEdmund Burke a déjà détecté dans la Révolution française les racines du mal qui nous ronge : le citoyen abstrait de la Révolution française, détaché de sa terre, de sa paroisse, de sa profession, est une matrice du citoyen du monde !
Cardinal Robert Sarah : « Soyons des bâtisseurs de cathédrales »
Cathédrale Notre-Dame de Paris.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixabay
Le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, a donné une conférence à Paris le 25 mai 2019, dans l’église Saint-François-Xavier. Le cardinal y a présenté son livre Le soir approche et déjà le jour baisse, comparant la situation du monde, de l’Occident et de l’Église à celle de la cathédrale Notre-Dame de Paris, dévorée par les flammes le Lundi Saint 2019 (15 avril). Le texte intégral de la conférence, dont voici des extraits, est disponible sur La Nef :
Je voudrais ce soir vous redire ces convictions profondes qui m’habitent en les mettant en perspective avec l’émouvante visite que j’ai faite hier. Il y a quelques heures j’étais à la cathédrale Notre-Dame de Paris. En entrant dans cette église éventrée, en contemplant ses voûtes effondrées, je n’ai pu m’empêcher d’y voir un symbole de la situation de la civilisation occidentale et de l’Église en Europe.
Oui, aujourd’hui de tout côté, l’Église semble être en flamme. Elle semble ravagée par un incendie bien plus destructeur que celui de la cathédrale Notre-Dame. Quel est ce feu ? Il faut avoir le courage de lui donner son nom. Car, « mal nommer les choses, c’est augmenter le malheur du monde. »
Ce feu, cet incendie qui ravage l’Église tout particulièrement en Europe, c’est la confusion intellectuelle, doctrinale et morale, c’est la couardise de proclamer la vérité sur Dieu et sur l’homme et de défendre et transmettre les valeurs morales et éthiques de la tradition chrétienne, c’est la perte de la foi, de l’esprit de foi, la perte du sens de l’objectivité de la foi et donc la perte du sens de Dieu.
La flèche maintenant abattue de la cathédrale montrait le ciel aux hommes, ciel vers lequel tous doivent se tourner, vers lequel l’Occident doit se tourner, ou se tourner vers la ruine, vers lequel doit rester orientée l’Église. La seule raison d’être de l’Église d’ailleurs est de nous conduire vers Dieu, rappelle Mgr Sarah.
Lire la suiteDu transgenre au transhumanisme, le projet de Martin Rothblatt
Martin, dit « Martine », Rothblatt.
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info)
Canada — Martine Rothblatt était il y a quelques jours à Montréal pour tenir une conférence sur le monde de demain. Un futur décrit comme l’avènement du transhumanisme. « L’humain et la machine ne feront plus qu’un », affirme fièrement Martine Rothblatt.
Le transgenre Martin(e) Rothblatt, promoteur du transhumanisme
Au fait, bien que présentée comme la femme d’affaires la mieux payée au monde, Martine Rothblatt s’appelle en vérité Martin et est né aux Etats-Unis, de parents juifs. Ce transgenre fortuné est notamment à la tête d’une entreprise de biotechnologie, milite à la fois pour les transgenres et le transhumanisme, et a créé les services de radio par satellite Sirius XM. Son entreprise United Therapeutics tente par exemple de fabriquer des organes artificiels que l’on pourrait transplanter à l’humain.
Martin(e) Rothblatt enseigne aussi à l’Université de Victoria, dans le cadre d’études transgenres
« De la même façon que nous avons fusionné avec nos outils dans le passé, nous fusionnerons avec l’intelligence artificielle. », promet Martin(e) Rothblatt qui prédit aussi que ce n’est qu’une question de temps avant qu’un « système d’exploitation de la conscience » soit créé à partir de ce processus. Les humains seront alors en mesure d’interagir avec une version numérique d’eux-mêmes, téléchargée dans leur esprit, qui serait « leur ami, leur guide, leur enseignant et leur moteur de recherche… »
« L’une des carrières les plus importantes de l’avenir sera celle de “curateurs personnels” », raconte encore Martin(e) Rothblatt : « des concierges qui aideront les gens à intégrer dans leur esprit de nouvelles informations numériques ».
Martin(e) Rothblatt propose aussi de trouver l’immortalité grâce aux robots. Et a présenté un robot destiné à immortaliser son « épouse ».
Et comme si cela ne suffisait pas, Martin(e) Rothblatt a également lancé la religion transhumaniste. Une parodie démoniaque de religion dont son fils, Gabriel Rothblatt est « pasteur ». L’une des branches de cette soi-disant religion est constituée par la Mormon Transhumanist Association.
Cardinal Robert Sarah : la crise de l’Occident et du monde tient dans leur rejet de Dieu
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Malacañang Photo Bureau/Wikimedia Commons
Le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, a récemment publié son troisième livre d’entretien avec Nicolas Diat Le soir approche et déjà le jour baisse. Ce livre décrit la crise actuelle du monde, une crise de foi, de rejet de Dieu, d’athéisme qui trouve sa source en Occident. Mgr Sarah aborde dans son livre la question de la société catholique, de la vérité et de la liberté, du sacerdoce et du célibat, des scandales dans l’Église et de leur remède, du relativisme et de l’athéisme qui contaminent le langage de certains ecclésiastiques, de la culture de mort et d’autodestruction occidentale, de l’athéisme par rapport à l’islamisme, enfin du chemin à suivre pour sauver une civilisation et pour une vraie évangélisation.
Le cardinal Robert Sarah a accordé un entretien à la revue La Nef, où il présente les différents aspects que l’on rencontre dans son ouvrage.
Il commence par expliquer que la crise spirituelle concerne le monde entier, mais qu’elle a sa source en Occident. Extraits de La Nef :
Lire la suiteL’effondrement spirituel a donc des traits proprement occidentaux. Je voudrais relever en particulier le refus de la paternité. On a convaincu nos contemporains que pour être libre il fallait ne dépendre de personne. Il y a là une erreur tragique. Les Occidentaux sont persuadés que recevoir est contraire à la dignité de la personne. Or l’homme civilisé est fondamentalement un héritier, il reçoit une histoire, une culture, un nom, une famille. C’est ce qui le distingue du barbare. Refuser de s’inscrire dans un réseau de dépendance, d’héritage et de filiation nous condamne à entrer nus dans la jungle de la concurrence d’une économie laissée à elle-même. Parce qu’il refuse de s’accepter comme héritier, l’homme se condamne à l’enfer de la mondialisation libérale où les intérêts individuels s’affrontent sans autre loi que celle du profit à tout prix.
Mais dans ce livre, je veux rappeler aux Occidentaux que la raison véritable de ce refus d’hériter, de ce refus de la paternité est au fond le refus de Dieu. Je discerne au fond des cœurs occidentaux un profond refus de la paternité créatrice de Dieu. Nous recevons de lui notre nature d’homme et de femme. Cela devient insupportable aux esprits modernes. L’idéologie du genre est un refus luciférien de recevoir de Dieu une nature sexuée. L’Occident refuse de recevoir, il n’accepte que ce qu’il construit lui-même. Le transhumanisme est l’ultime avatar de ce mouvement. Même la nature humaine, parce qu’elle est un don de Dieu, devient insupportable à l’homme d’Occident.
Voici les Bébés OGM : une expérience douteuse
Par Jean-Pierre Dickès (Medias-Presse.info)
On apprend par France-Info le 26/11/2018 qu’en Chine une expérience à visée génétique a été effectuée. En réalité, il s’agit de deux embryons différents de jumelles qui parallèlement ont été génétiquement traités par le couteau à ADN Crispr Cas 9 inventé par Emmanuelle Charpentier. Nos lecteurs se souviennent de cette technique révolutionnaire permettant de couper des morceaux d’ADN dans le génome. Dans ce cas précis, le but était de modifier les embryons humains avant leur transfert dans l’utérus de la femme ; l’idée était d’obtenir des enfants génétiquement débarrassés du gène CCR5 pouvant s’activer par le virus HIV (sida) ; il fallait aboutir chez ces deux enfants au rejet du virus. Beaucoup d’entre nous possèdent un gène inactif de cette maladie. La contagion par le virus HIV l’active de manière facultative. Il en est ainsi des maladies cancéreuses par exemple. Nous sommes tous porteurs de gènes inactifs de nombreuses maladies. Ainsi, le tabac active le gène du cancer du poumon. Mais la convention d’Oviedo interdit de toucher au génome humain.
Si cette découverte de l’Université de Shenzhen, au sud de la Chine se confirmait, elle entrouvrirait la porte à l’eugénisme intégral : c’était le programme eugéniste d’Hitler. Dans le cas précis il s’agissait de permettre à sept couples dont les hommes étaient atteints du sida (séropositifs), d’avoir des enfants avec leurs femmes séronégatives, donc non porteurs de la maladie. Ces enfants risquaient de venir au monde avec un sida congénital d’où cette tentative. Seulement deux embryons ont survécu à cette manipulation ; puis est intervenue une fécondation in vitro (PMA). Deux enfants seraient nés. Pourquoi ce conditionnel ? En effet ce sinistre succès reste à confirmer. Les premiers à s’indigner violemment ont été les savants chinois. De son côté, le Pr Hervé Chneiweiss, président du Comité d’éthique de l’Inserm, a déclaré : « Sur le plan éthique, la balance bénéfice/risque semble avoir été incroyablement négligée. Neutraliser le gène CCR5 pour créer une résistance au VIH ne constitue pas une raison particulièrement forte pour modifier l’hérédité d’une personne et plus encore d’un bébé. Il existe des moyens plus faciles et moins coûteux de prévenir l’infection par le VIH ».