Le district scolaire de San Francisco apprend aux enfants à cacher leur « identité » transgenre à leurs parents
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (modifiée) : Freepik
4 octobre 2022 (LifeSiteNews) — Christopher Rufo fait partie de la poignée de militants — avec Matt Walsh, Katy Faust, Laila Mickelwait, Libs of Tiktok et une poignée d’autres — qui prouve qu’il est possible de lancer avec succès un mouvement opposé à la révolution sexuelle. Ses reportages révèlent constamment à quel point la pourriture de l’idéologie du genre s’est répandue dans le système scolaire public, et son journalisme attire régulièrement l’attention des autorités.
Dans son dernier reportage viral, Rufo a révélé un guide édité par le San Francisco Unified School District « encourageant les enseignants à faciliter les transitions secrètes des enfants et à soutenir les élèves qui utilisent le pronom de genre “it” (pronom neutre anglais) à l’école — qui, selon le district, est la version, pour l’identité de genre, du mot tabou en “n” ».
Rufo, comme à son habitude, présente ses justificatifs dans une série de messages Twitter truffée de captures d’écran qui prouvent ses allégations. « Le district enseigne aux élèves qu’ils peuvent s’écarter de la “sexualité vanille” (ou classique) et faire partie du “parapluie bisexuel”, avec des options d’identité sexuelle incluant “fluide”, “pansexuel”, “omnisexuel”, “homo-curieux” et “hétéro-flexible” », a noté Rufo. « Le district a également publié un guide sur l’affirmation des élèves qui utilisent le pronom “it”, expliquant qu’il a été utilisé depuis longtemps comme une insulte pour déshumaniser les personnes trans et non conformes au genre, mais qu’il peut être récupéré, comme les Afro-Américains l’ont fait avec le mot en “n”. »
Comme toujours, cependant, la partie la plus troublante des directives scolaires est le fait qu’elles donnent des conseils explicites sur la façon de garder l’identité des enfants secrète pour les parents. « Le district a créé un système pour faciliter les transitions sexuelles des enfants pour ses élèves de la maternelle à la cinquième année, en disant aux enfants qu’ils peuvent choisir un nom et un ensemble de pronoms différents de ceux qu’ils utilisent à la maison, et que cette nouvelle identité sera cachée à leurs parents », a rapporté Rufo.
« La politique du district est de faciliter les transitions sexuelles des enfants sans en informer les parents. Les élèves ont le droit de révéler leur nouveau genre à l’école — avec de nouveaux pronoms, une nouvelle identité — et que cette information ne soit en aucun cas partagée avec les gens de leur famille ».
Lire la suiteLe père de James Younger craint que son ex-femme ne déménage en Californie afin de « transitionner » son fils
Jeffrey Younger et son fils James.
Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Facebook
27 septembre 2022 (LifeSiteNews) — Jeff Younger, qui se bat depuis des années pour la garde de ses jumeaux, craint qu’une récente décision de justice ne permette à son ex-femme de déménager en Californie pour contourner une décision antérieure et castrer chimiquement l’un des jumeaux.
L’ex-femme de Younger, Anne Georgulas, traite leur fils James, âgé de 10 ans, comme une fille, depuis qu’il a trois ans, l’appelant « Luna », le vêtant de robes et le présentant à l’école comme fille. Au cours d’une bataille juridique qui lui a permis d’obtenir la garde complète des enfants en 2021, Mme Georgulas a admis à plusieurs reprises sous serment qu’elle avait l’intention de transformer James en fille.
Younger soutient que son ex-femme a amené James à se présenter socialement comme une fille avant qu’il ne soit assez mature pour en comprendre les implications. Il a précédemment expliqué à LifeSiteNews que James se présentait comme un garçon lorsqu’il était avec Younger, et un ancien journaliste de LifeSiteNews qui a rencontré James a observé qu’il « avait l’énergie et l’esprit d’un jeune garçon » et qu’il avait des comportements typiquement masculins, notamment le goût de la lutte.
Le juge du district de Dallas, Mary Brown, a décidé le 21 septembre que Mme Georgulas pouvait déplacer James et son frère jumeau Jude n’importe où aux États-Unis, et qu’elle ne devait pas révéler leur futur lieu de résidence à leur père. Elle se trouve actuellement dans la région de Dallas, tout comme Younger.
En outre, toute visite de Younger à ses enfants devra être « supervisée » dans le comté où les enfants résideront, selon le jugement, comme l’explique Jeff Morgan, militant de la réforme du droit de la famille, dans une vidéo YouTube.
Younger a déclaré à LifeSiteNews que Georgulas a témoigné sous serment lors de la dernière audience du tribunal qu’elle avait l’intention de déménager en Californie, ce qui lui permettra probablement de contourner une décision de justice antérieure qui exigeait le consentement de Younger pour effectuer une opération « transgenre » sur son fils ou lui administrer des bloqueurs de puberté.
La Californie a adopté un projet de loi qui empêche essentiellement l’application des lois en vigueur dans d’autres États qui « empêcheraient les personnes d’obtenir des soins d’affirmation du genre qui sont légaux en Californie », a partagé The Epoch Times.
Lire la suiteL’université Vanderbilt encourage les opérations transgenres pour gagner « énormément d’argent »
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Hero Images/Adobe Stock
21 septembre 2022, Nashville (LifeSiteNews) — Le centre médical de l’université Vanderbilt (VUMC) a fait la promotion des « transitions de genre » mutilantes pour les mineurs comme « générant énormément d’argent » et a considéré les objections morales à la participation à cette pratique comme un problème méritant des sanctions, selon une vidéo explosive découverte par Matt Walsh du Daily Wire.
Walsh a publié le 20 septembre 2022 une série de messages Twitter soulignant ses découvertes sur la clinique transgenre de Vanderbilt à Nashville — dont certains patients étaient des enfants de 13 ans seulement — dont les détails ont ensuite été compilés et élaborés dans un article du Daily Wire.
« Nouvelle fracassante : Mon équipe et moi avons enquêté sur la clinique transgenre de Vanderbilt, ici à Nashville. Vanderbilt drogue, castre chimiquement, et pratique des doubles mastectomies sur des mineurs. Mais il y a pire. Voici ce que nous avons trouvé. Commençons par le début. »
« Vanderbilt a ouvert sa clinique transgenre en 2018. Lors d’une conférence la même année, le Dr Shayne Taylor a expliqué comment elle a convaincu Nashville de se lancer dans le jeu de la transition de genre. Elle a souligné qu’il s’agissait d’une “grosse rentrée d’argent”, notamment parce que les opérations chirurgicales nécessitent beaucoup de “suivis”. »
« Vanderbilt était apparemment préoccupée par le fait que tout son personnel ne serait pas d’accord. Le Dr Ellen Clayton a prévenu que les “objections de conscience” sont “problématiques”. Toute personne qui décide de ne pas participer aux opérations de transition en raison de “convictions religieuses” devra faire face à des “conséquences”. »
« Au cas où les objecteurs n’auraient pas reçu le mémo, Vanderbilt a dévoilé un programme appelé “Trans Buddies”. Les “copains des trans” sont des activistes transgenres de la communauté qui assistent aux rendez-vous des patients transgenres et surveillent les médecins pour éviter les comportements “dangereux” tels que les erreurs d’appellation. »
« Vanderbilt met aussi ses Trans Buddies à la disposition des enfants. Ils mettent beaucoup de “services” à la disposition des enfants, y compris la castration chimique. Bien qu’à un moment donné, au cours du mois dernier, ils aient supprimé la reconnaissance explicite de ce fait sur leur site. Voici la capture d’écran archivée [qui dit : “Traitements et services. Gamme complète de tests, de traitements et de services, y compris l’hormonothérapie d’affirmation”]. »
Lire la suiteTucker Carlson : les études montrent que les opérations transgenres entraînent « 19 fois plus de risques de suicides »
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
21 septembre 2022 (LifeSiteNews) — L’animateur de Fox News Tucker Carlson a démenti l’affirmation selon laquelle les chirurgies transgenres préviennent les suicides, affirmant que les personnes qui sont passées par ces opérations destructrices sont en fait beaucoup plus susceptibles de se suicider que celles qui n’en ont pas obtenu.
Dans un clip publié sur les médias sociaux par le Daily Caller lundi, Carlson a déclaré que des militants « avec un agenda sexuel, pas un agenda politique, ont poussé si fort pour rendre » la chirurgie transgenre « légale et ensuite à la mode que nous n’y avons pas fait attention. Mais les chiffres sont là ».
Dans son monologue, Carlson a fait référence à une étude de cohorte suédoise publiée en 2011. Selon le résumé de l’étude, « les personnes atteintes de transsexualisme, après une réassignation sexuelle, présentent des risques considérablement plus élevés de mortalité, de comportement suicidaire et de morbidité psychiatrique que la population générale. »
Carlson a expliqué que, d’après les recherches qui ont porté sur les résultats réels sur trois décennies, les personnes qui ont obtenu ce qu’on appelle des « chirurgies d’affirmation du genre » étaient « 19 fois plus susceptibles de se suicider que les personnes qui n’en avaient pas eu ; la population générale. »
Tucker Carlson: "People that underwent 'gender-affirming surgery' were 19 times more likely to kill themselves than people who hadn't." pic.twitter.com/xXG0fwn2BR
— Daily Caller (@DailyCaller) September 20, 2022
« Ce n’est pas une histoire ? Vraiment ? », a dit Carlson, en soutenant que les médias traditionnels « ne couvrent pas du tout cela. Ils l’encouragent. »
Le populaire animateur de Fox News a en outre noté que les défenseurs de l’idéologie transgenre « cachent la réalité » des opérations chirurgicales destructrices permanentes « derrière des euphémismes », faisant passer la castration réelle pour des « soins d’affirmation du genre ».
Alors que les défenseurs des transgenres citent souvent des statistiques pour affirmer que les soins dits « d’affirmation du genre » contribuent à réduire les idées suicidaires, une étude du JAMA de 2021 a révélé que les efforts « pour démontrer empiriquement les avantages pour la santé mentale de la chirurgie d’affirmation du genre ont généré des résultats mitigés ».
Lire la suiteLe gouvernement canadien recommande aux enseignants de cacher aux parents l’« identité transgenre » de leur enfant
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wayhome Studio/Adobe Stock
Vous est-il déjà arrivé de jeter un coup d’œil sur la page du site officiel du gouvernement du Canada, intitulée « Questions et réponses : L’identité sexuelle à l’école – Que dois-je faire si un étudiant me révèle son identité transgenre ? » Sa lecture édifiante vous apprendra, entre autres velléités progressistes, que le gouvernement fédéral se permet de recommander aux personnes travaillant dans le domaine de l’instruction de cacher aux parents l’« identité transgenre » de leur enfant, s’il advenait que ce dernier confiât auxdits éducateurs un tel sentiment et qu'il ne l'eût pas révélé à ses parents.
Pourquoi ? Parce que « Le milieu familial n’est pas toujours sécuritaire pour les jeunes transgenres », proclame l’auteur de la page. Selon le site du Gouvernement du Canada :
Le milieu familial n’est pas toujours sécuritaire pour les jeunes transgenres. Il est important de ne pas faire appel aux parents et aux personnes responsables des jeunes transgenres à moins que les jeunes eux-mêmes n’aient déjà divulgué leur identité sexuelle à leurs familles ou vous avez l’obligation légale de déclarer une telle identité s’il y a des risques de blessures volontaires. Les jeunes transgenres peuvent être exposés à des risques à la maison si l’école s’adresse aux parents et aux personnes responsables alors qu’ils ne sont pas au courant de l’identité sexuelle de leur enfant.¹
Les parents sont toujours (que je sache) les premiers responsables de leurs enfants, les dernières personnes en fait à qui cacher une telle révélation, et surtout pas a priori. En effet, en quoi un professeur devrait-il systématiquement cacher aux premiers responsables de l’enfant un secret de ce type sous prétexte que le « milieu familial n’est pas toujours sécuritaire » ? Ce n’est pas parce que le milieu familial « pourrait » être insécuritaire qu’il faut par défaut le sauter. Cette généralité est symptomatique d’un gouvernement qui désire s’arroger les prérogatives parentales. A priori, un éducateur ne devrait pas cacher aux parents l’état de l’élève qu’ils lui ont confié, puisque c’est d’eux qu’il a reçu autorité pour enseigner à l’enfant.
C’est un peu comme si le fédéral s’ingérait dans les autres paliers gouvernementaux : « surtout n’allez pas dire au gouvernement provincial… »
Suivant les conseils gouvernementaux, l’enseignant pourrait même décourager l’élève de se confier à ses parents :
Lire la suiteNe parlez pas de l’identité de l’étudiant avec les personnes auxquelles il n’a pas encore révélé son identité sexuelle, y compris les parents et les personnes responsables.
La divulgation de leur identité sexuelle est l’une des annonces les plus difficiles et les plus importantes que les personnes transgenres communiquent aux autres. Pour un grand nombre d’entre elles, cela peut représenter la fin d’une très longue lutte intérieure pour tenir leur identité secrète par peur ou par honte. L’action de divulguer son identité est un jalon qui peut signifier que la personne accepte son identité, et marquer le début d’une « nouvelle vie ». Il est toutefois important de parler au jeune transgenre de la gamme de réactions que la divulgation pourrait susciter au sein de la collectivité scolaire et au sein de la famille. Discutez avec lui de la possibilité qu’il soit victime de rejet, de harcèlement, de violence verbale, de violence physique, et de violence sexuelle, et aidez-le à acquérir des mécanismes d’adaptation.
Les « changements » de sexe sur les certificats de naissance destinés à refléter l’« identité de genre » sont interdits au Montana
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gajus/Adobe Stock
15 septembre 2022, Helena, Montana (LifeSiteNews) — Le Département de la santé publique et des services sociaux du Montana (MPHHS) a officiellement adopté un règlement visant à garantir que seul le sexe biologique*, et non « l’identité de genre », sera enregistré sur les actes de naissance officiels et il ne pourra être modifié.
Fox News rapporte que la règle, adoptée le 9 septembre, supprime la catégorie « genre » des certificats de naissance et la remplace par « sexe », avec « homme » et « femme » comme seules options, qui ne peuvent être modifiées après coup que si une erreur a été commise lors de l’identification ou de l’enregistrement initial.
La règle découle d’une ordonnance d’urgence émise par le MPHHS en mai affirmant que le sexe « est différent du genre et constitue un fait génétique immuable, qui ne peut être modifié, même par une intervention chirurgicale », et que par conséquent « la modification du sexe identifié ou cité sur un certificat de naissance basée sur la transition de genre, l’identité de genre ou le changement de genre » n’était pas autorisée.
L’ordonnance est une réponse à la décision prise en avril par le juge Michael Moses de bloquer une loi de l’État qui renforce les conditions de modification du sexe figurant sur l’acte de naissance en apportant la preuve d’une « transition de genre ». Le juge Moses a fait valoir que la loi était trop vague ; l’État a répondu que sa décision laissait la question dans une « situation ambiguë et incertaine ».
« Il est évident que les intentions derrière ces lois discriminatoires sont de nuire aux personnes transgenres, qui sont déjà confrontées à des niveaux élevés de discrimination et de préjudice », a déclaré l’avocate Akilah Lane, de la section du Montana de l’American Civil Liberties Union (ACLU), une organisation de gauche, qui a poursuivi l’État au nom de plaignants souffrant de confusion de genre.
Alors que les certificats de naissance sont censés enregistrer des informations exactes sur les résidents à des fins médicales et d’identification, permettre aux résidents de changer leur sexe inscrit vise à céder à l’un des articles les plus récents de la foi progressiste : le genre n’est rien d’autre qu’une question de perception de soi que les individus sont libres de changer à volonté, sans corrélation avec le sexe biologique, qui est en réalité enraciné dans les chromosomes d’un individu et reflété par des centaines de caractéristiques génétiques.
Le Montana rejoint une poignée d’États, tels que l’Oklahoma, le Tennessee et la Virginie-Occidentale, qui interdisent de modifier le sexe déclaré d’une personne pour refléter une fausse « identité de genre ». Les tribunaux ont récemment annulé des mesures similaires en Idaho et en Ohio. Quant aux États du Connecticut et de la Pennsylvanie, ils sont allés jusqu’à remplacer les termes « mère » et « père » sur les formulaires de naissance par « parent accoucheur » et « parent non-accoucheur ».
*« Sexe biologique » est un terme redondant, car le sexe est biologique ! — A.H.
«Il faut sortir les enfants du système scolaire» - Dr Ann E. Gillies, PhD avertit les parents sur l'endoctrinement du genre
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Montage Photo : Joanne D’Arc
Le genre et le sexe sont des termes qui sont utilisés de manière interchangeable dans la société d’aujourd’hui, mais avant 1950 le genre ne s’appliquait qu’à la grammaire et non aux personnes.
Présentement, on entend souvent les gens parler de changement de genre, alors qu’ils se réfèrent au changement de sexe.
La définition scientifique du sexe biologique serait, pour la quasi-totalité des humains, claire, binaire et stable, reflétant une réalité biologique sous-jacente qui n’est pas contredite par les exceptions de comportement sexuel et ne peut pas être modifiée par la chirurgie ou le conditionnement social.
La définition du genre, soit la conscience et le sentiment d’être un homme ou une femme, est un concept sociologique et psychologique, et non un concept biologique.
Personne ne naît avec un genre, mais chacun naît avec un sexe biologique.
La science nous permet de conclure que le sexe humain est une dichotomie; il est binaire — homme et femme — et non un continuum. Plus de 99,98 % des humains naissent soit mâles, soit femelles.
Malheureusement, le système d’éducation présent, les médias de masse, les réseaux sociaux ainsi que les politiciens utiliseraient un langage qui porterait à confusion à ces propos non seulement la majorité des adultes, mais les plus petits membres de notre société : nos enfants.
Suite à l’annonce récente du financement impressionnant de 100 $ millions par le premier ministre Justin Trudeau pour les groupes 2ELGBTQI+ nous avons discuté avec Dr Ann E. Gillies qui est thérapeute et conférencière d’Ottawa, spécialisée entre autres en Genre et Sexualité.
Dr Ann E. Gillies nous permet de mettre les choses au clair. Elle a passé plus de 25 ans dans un cabinet privé, travaillant intensivement avec des survivants de traumatismes, voyant des vies restaurées et transformées. Ann s’est retirée de la pratique en 2019 pour se concentrer sur la défense des droits et la réforme politique, pour les personnes traumatisées, surtout celles qui luttent contre les attirances sexuelles non désirées et pour les plus vulnérables — les enfants.
Lire la suiteFini « père » et « mère » au Connecticut
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
13 septembre 2022, Hartford (LifeSiteNews) — Dans le Connecticut, les parents biologiques ne sont plus désignés comme « mère » ou « père » dans les documents officiels de naissance, selon les dernières directives du département de la Santé publique du Connecticut.
Comme l’a souligné le biologiste et journaliste Colin Wright, les documents de naissance tels que l’acte de naissance, les certificats de naissance et les documents de vaccination font maintenant référence aux mères en tant que « parents de naissance » et aux pères en tant que « parents non de naissance » [littéralement « birth parent » et « non-birth parent »].
Le Daily Caller ajoute que les documents de naissance en Ohio et en Pennsylvanie remplacent également le terme « mère » par celui de « parent donnant naissance ».
Ces changements visent à satisfaire l’un des articles les plus récents de la foi progressiste : le genre n’est rien de plus qu’une question de perception de soi que les individus sont libres de changer à leur guise, sans aucune corrélation avec le sexe biologique¹, qui est en réalité enraciné dans les chromosomes d’un individu et reflété par des centaines de caractéristiques génétiques.
Seules les femmes sont physiquement capables de porter des enfants, bien que les militants pro-LGBT qui pensent différemment aimeraient réorienter la compréhension du sexe dans la société pour qu’elle ne repose plus que sur la perception. À cette fin, les médias font souvent la promotion d’histoires d’« hommes transgenres enceints » (qui sont en fait des femmes confuses) et de recherches sur la transplantation d’utérus chez des hommes qui « s’identifient » comme femmes. En l’absence de telles manœuvres sémantiques ou de machinations artificielles, cependant, toutes les « personnes donnant naissance » sont en fait des mères.
Le militantisme transgenre a généré quelques divisions au sein du progressisme sur ce point, car certaines féministes de gauche², comme l’auteur J.K. Rowling, affirment que l’adhésion à de telles fictions entraîne l’effacement des femmes réelles, une position qui a suscité la haine de ceux qui adhèrent pleinement aux dernières tendances gauchistes.
Aujourd’hui, nous sommes soumis à des concepts comme « les hommes enceints existent », a déclaré la fin de semaine dernière le sénateur américain Marco Rubio (républicain-Floride), dans des remarques qualifiées de « transphobes » par ses adversaires politiques. « À presque 10 heures aujourd’hui — pour autant que je sache — chaque être humain qui est né est né d’une femme biologique. »
« Et pourtant nous n’avons pas seulement des commentateurs, pas seulement des professeurs, nous avons les Centers for Disease Control, nous avons l’agence de Santé publique la plus importante d’Amérique qui insiste pour utiliser le terme de personnes enceintes », a-t-il poursuivi. « Eh bien je peux vous assurer que cela n’a jamais existé ».
¹« Sexe biologique » est un terme redondant, en effet, le sexe est biologique ! — A.H.
²Parce qu’il y a des féministes « de droite » ? — A.H.
Prions pour que Dieu accorde sa miséricorde à la reine, elle qui avait donné son assentiment à la légalisation de l’avortement
La reine Elizabeth II du Royaume-Uni et du Commonwealth.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : The Royal Family/Twitter
La Reine Elizabeth II du Royaume-Uni et des Royaumes du Commonwealth, dont le Canada, est décédée tout récemment, hier en fait. Elle était ma souveraine, bien que je sois Canadien français et catholique et que son règne fut somme toute symbolique ; aussi ai-je un certain devoir à son endroit de prier pour le repos de son âme.
Combien de gens ne l’aimaient-ils pas autrement dans le monde anglophone et parmi ses sujets ! – tendresse qui rayonnait sans doute plus loin que la Grande-Bretagne et ses colonies. Nombre d’Anglais ont pleuré la mort d’Elizabeth II, elle qui avait régné pendant 70 ans !
Mais il y a une raison encore plus importante de prier pour que Dieu étende spécialement sa miséricorde à elle, particulièrement qu'Il lui pardonne d'avoir signé la Loi sur l’avortement (Abortion Act) en 1967, permettant le meurtre des enfants à naître jusqu’à la 28e semaine de grossesse.
Son rôle est peut-être, me direz-vous, assez mineur puisque les souverains du Royaume-Uni apposent systématiquement la Sanction Royale aux lois votées par le parlement britannique depuis plusieurs siècles, et que, cela étant devenu une tradition fermement établie, elle ne pouvait en pratique empêcher aucune loi qui lui était présentée.
Oui et non. Même si le gouvernement qui exerce le pouvoir (ou gouvernement « réel ») aurait pu sans doute contourner le gouvernement officiel de la reine, elle pouvait, en théorie du moins, mettre son veto à toute loi déplaisant à Sa Majesté. Qu’en eût-il résulté ? Sans doute un ternissement de l’image « démocratique » du système britannique ; mais ne vaut-il pas mieux sauver monarchiquement ses sujets que de ratifier démocratiquement leur meurtre ? La fin de la monarchie ou du moins la perte du statut de législateur suprême eût peut-être été l’aboutissement d’un tel geste.
Mais la popularité de la reine aurait peut-être aussi suffi à faire reculer parlement et ministres avec leurs lois macabres, du moins en Grande-Bretagne ; a contrario, la reine use de sa popularité pour soutenir des lois immorales.
Lire la suiteIrlande : un professeur catholique emprisonné pour refus d’utiliser les pronoms « neutres » d’un élève transgenre
Enoch Burke sous l'escorte de gardiens de Garda.
Par Pour une école libre au Québec
En Irlande, un professeur catholique a été emprisonné lundi 5 septembre, rapporte le Daily Mail. Son tort ? Avoir refusé d’user des pronoms neutres d’un de ses élèves qui se dit transgenre. Enoch Burke, enseignant en allemand et histoire dans un établissement scolaire catholique irlandais, a été arrêté et traduit en justice. Devant le tribunal, il a affirmé avoir été suspendu par l’école pour avoir, en mai dernier, refusé d’appeler un de ses élèves « un garçon » comme étant « une fille ». Il a déclaré qu’une telle directive était « contraire aux Écritures » et allait à l’encontre de « l’éthique de [s]on école et de l’Église d’Irlande », et qu’il ne pourrait jamais l’accepter, car il n’est pas d’accord avec l’idéologie transgenre.
Emprisonné
À la suite de cette affaire, Enoch Burke avait été suspendu en août dernier, tout en conservant sa rémunération. Mais il est revenu à l’école, vendredi 2 septembre. C’est la police de l’établissement qui l’a arrêté lundi 5 septembre et l’a transféré au tribunal de Dublin. Le juge a demandé l’incarcération du professeur pour qu’il respecte la décision de l’école. L’enseignant, qui se défendait lui-même, a affirmé qu’il avait été suspendu à tort de son poste, expliquant que le processus disciplinaire utilisé pour le suspendre était entaché d’un vice de procédure et que l’injonction n’aurait pas dû être accordée. Enoch Burke a déclaré qu’il « aimait être enseignant » et qu’il appréciait l’école en elle-même, confirmant toutefois son opposition au traitement de l’élève souhaité par sa direction. Il a ajouté qu’il « ne voulait pas aller en prison » et qu’il respectait la loi. Cependant, se conformer aux ordres serait « un mépris » de ses propres croyances chrétiennes profondes qui, selon lui, lui sont « très chères ». Accepter de se conformer à l’ordonnance du tribunal, a-t-il dit, reviendrait à enfreindre sa propre morale, son éthique et ses opinions religieuses.
Sources : Daily Mail et VA.