Histoires de toilettes canadiennes, de personnes transgenres, et d'agressions sexuelles
Sur le site de Radio-Canada du 7 mars 2014 :
(Messieurs, Dames, et autres choix de réponses?)
(Photo : jyhem sur flickr.com, licence creative commons)
La Commission des droits de la personne de l'Île-du-Prince-Édouard mène une campagne de sensibilisation au droit à l'expression de l'identité sexuelle. (...)
Par exemple, dans le cas de toilettes publiques, une personne transgenre peut se sentir mal à l'aise d'utiliser celles réservées aux hommes ou celles réservées aux femmes. En principe, les entreprises ayant des toilettes réservées aux hommes et aux femmes pourraient faire l'objet de plaintes pour discrimination. (...)
Et ce n'est pas tout... Sur le blog de Jeanne Smits du 6 mars 2014, on parle aussi des légendaires toilettes canadiennes :
Christopher Hambrook, 37 ans, est biologiquement un homme. Mais voilà quelque temps qu'il se présente comme transgenre. Et comme on ne doit pas faire de discrimination à l'encontre des transgenre – ce sont les droits LGBT – dans un pays aussi évolué que le Canada, il a pu en profiter pour obtenir la possibilité de s'introduire dans un abri pour femmes de Toronto. Bilan : plusieurs agressions sexuelles en 2012.
C'était l'année où le gouvernement de l'Ontario venait de passer sa loi sur l'identité de genre. Les opposants à la loi l'avaient qualifiée de « loi toilettes » (Bathroom bill) en expliquant qu'elle conduirait à permettre aux hommes s'identifiant avec le sexe féminin à utiliser les toilettes et autres lieux réservés aux femmes à des fins d'agression.
Le cas Hambrook est venu confirmer cette interprétation et s'est achevé, la semaine dernière, avec la décision d'un juge de Toronto, de le faire incarcérer de manière « indéfinie » au motif qu'il s'agit d'un « délinquant dangereux ».
En tant que « Jessica », il avait agressé une femme endormie en lui arrachant ses vêtements et s'en était pris à plusieurs reprises à une femme sourde, la contraignant à le toucher, l'épiant alors qu'elle prenait sa douche.
(...)
« On n'a pas besoin d'être neurochirurgien pour comprendre que le fait de permettre aux hommes d'accéder aux toilettes et à d'autres lieux privés allait fatalement aboutir à des agressions », a déclaré Jack Fonseca de Campaign Life Coalition à LifeSiteNews, d'où je tire cette histoire exemplaire.
En Argentine, un enfant de six pourra changer de « genre »
Sur le site de theoriedugenre.fr du 2 octobre 2013 :
(Le jeune Coy Mathis)
Comme le relate la BBC dans un article du 27 septembre, Manuel, un petit garçon argentin de six ans, pourra désormais s’appeler Lulu et être considéré comme une fille.
La législation argentine n’a en effet requis aucune décision médicale et de justice pour qu’un « changement de genre » soit autorisé sur les documents d’état civil.
(...)
Les parents avaient vu leur requête rejetée deux fois auparavant par l’administration de la province de Buenos Aires qui considérait qu’un enfant de moins de 14 ans ne disposait pas de la capacité de jugement suffisante pour prendre une telle décision. Les parents de l’enfant ont alors fait appel à une agence de protection de l’enfance, laquelle s’est appuyée sur la Convention des droits de l’enfant des nations unies pour considérer ce rejet comme une violation des droits de Manuel/Lulu.
Un enfant – donc un individu dont le jugement et la raison sont encore en construction – peut donc désormais « choisir » d’être transgenre sur simple réclamation.
Désormais, Lulu/Manuel est le plus jeune transgenre : un petit garçon peut désormais être considéré dans son état civil et dans sa vie de tous les jours comme une petite fille, en attendant peut-être d’être opéré dans quelques années.
Ici le découplement entre l’anatomie et le genre est total ce qui n’est pas sans poser de problèmes. Ainsi Coy Mathis, un garçon américain qui se considère transgenre de 6 ans a été autorisé en juin à utiliser les toilettes pour fille de son école du Colorado, ce qui n’a pas été sans perturber les autres petites filles élèves de l’établissement (...)
L'Université de l'Alberta a ses toilettes pour les personnes transgenres
Sur le site de Radio-Canada du 29 août 2013:
(...)Ce changement est salué par le groupe Gender-Based Violence Prevention Project.Melanie Alexander, membre de cet organisme de prévention de la violence basée sur le sexe, croit que ce choix sera bien reçu par les étudiants qui ne s'identifient pas aux rôles sexuels traditionnels.« Nous voyons beaucoup de personnes dans notre campus qui peuvent être transgenres ou qui ne s'alignent pas derrière un sexe ou un autre. Ces gens ont des difficultés d'accepter des toilettes dédiées soit aux hommes, soit aux femmes. Les toilettes sont vraiment un endroit où on se sent vulnérable si on croit qu'elles ne reflètent pas l'expression sexuelle qu'on assume »— Melanie Alexander, Gender-Based Violence Prevention Project(...)
Une école américaine forcée d'accepter les personnes « transgenres » dans le dortoir du sexe opposé...
Sur le site de Riposte catholique du 31 juillet 2013:
Le département de la Justice fédérale a tant fait pression sur les autorités d’un district scolaire de Californie qu’une jeune élève faisant son entrée dans une « High school » locale – l’équivalent du lycée – pourra utiliser les toilettes et les vestiaires des garçons, parce qu’elle s’identifie comme tel. Son sexe biologique, précise-t-on, est féminin.Les responsables de l’école ont reçu une lettre de l’administration Obama précisant que s’ils refusaient de respecter l’identité choisie de la jeune fille, ils se rendraient coupables de discrimination en raison du sexe à l’égard d’« élèves qui ne se conforment pas aux stéréotypes sexuels ».Un nouvel accord a donc été signé au niveau du district scolaire ouvre désormais à chaque élève transgenre la possibilité de profiter des toilettes et vestiaire du sexe opposé, et, mieux, de partager les dortoirs du sexe opposé au sien pendant les voyages scolaires. Ce qui, soit dit en passant, pourrait bien faire naître des vocations « transgenres » chez quelques garçons un peu plus entreprenants que les autres…(...)
Un ajout dans le code civil de l'Île-du-Prince-Edouard sur les personnes transgenres.
Sur le site de Radio-Canada du 22 juillet 2013:
Le droit à l'expression de l'identité sexuelle pourrait être spécifiquement inclus dans le Code des droits de la personne de l'Île-du-Prince-Édouard dès cet automne.
Les personnes transgenres jouissent déjà de protections prévues dans la loi actuelle de l'Île-du-Prince-Édouard, qui les protège contre la discrimination basée sur le sexe.Mais en incluant spécifiquement le terme « transgenre » dans le libellé de la loi, la Commission des droits de la personne croit que les personnes transgenres seront plus enclines à porter plainte quand elles s'estimeront lésées.(...)Quelques provinces, dont la Nouvelle-Écosse, ont déjà inclus le droit à l'expression de l'identité sexuelle dans leur Code des droits de la personne.
Un fouillis de loi se met en place partout à travers le Canada pour « protéger de la discrimination », dans la vie courante, des expressions sexuelles que personne ne voudrait montrer à ses enfants. Ce qui est une forme de persécution grave et une violence inouïe faite envers les familles et les enfants. La lutte contre la «discrimination» est actuellement, la plus sournoise et violente forme d'intimidation envers les personnes qui veulent protéger leur famille de pareils scandales...
Une femme transgenre porte plainte contre l'université du Manitoba pour discrimination
Sur le site de Radio-Canada du 12 juillet 2013:
(Elle exige du personnel de l'Université qu'ils l'appellent Damien)
Damien Leggett affirme que sa dignité en tant que personne transgenre n'a pas été respectée dès son premier jour en salle de classe.« J'étais confus parce qu'il n'y avait pas de toilettes unisexes », dit-il. « J'avais indiqué à quatre personnes qui m'avaient interviewé que j'étais transgenre, alors je pensais qu'il y en aurait une quelque part. »M. Leggett dit qu'il évitait de déjeuner et de dîner pour ne pas avoir à se servir des toilettes publiques.L'Université lui a finalement donné accès à la salle de bains des employés, qui était unisexe, mais seulement après de nombreuses demandes sur plusieurs mois.Humiliation publiqueDamien Leggett dit qu'il a aussi demandé à ses professeurs de parler de lui au masculin, même s'il n'avait pas encore obtenu un changement de nom officiel.Il dit qu'une professeure a insisté pour utiliser le pronom « elle » en salle de classe, même si M. Leggett lui a demandé d'arrêter à plusieurs reprises.Lors d'une conversation en privé, la professeure aurait dit que ce n'était pas de sa faute si elle avait de la difficulté à parler de M. Leggett au masculin.« Elle m'a dit "Peut-être si tu avais une moustache, ça aiderait. Je ne vois pas un homme, je vois une femme." »(...)Inaction critiquéeM. Leggett critique l'inaction de l'Université du Manitoba. Selon lui, l'Université a fait très peu pour mettre fin à l'humiliation.Il a demandé à l'Université d'organiser un atelier obligatoire pour aider les gens à comprendre et à respecter les personnes transgenres. « Lorsqu'ils ont finalement organisé un atelier, seulement deux étudiants et quelques professeurs y ont assisté » déplore-t-il.Malgré les difficultés, Damien Leggett voulait terminer ses études et ne s'est pas retiré du programme.Expulsé du programme ACCESSDamien Leggett affirme qu'il a été expulsé du programme parce qu'il aurait fait une farce insensible au sujet de la flatulence d'un de ses camarades de classe.« J'avais l'impression qu'ils cherchaient une raison pour m'expulser », se souvient-il.Sa professeure, Pat Hrabok, dit qu'elle a été choquée par la tournure des événements. « Ils ont tout simplement décidé que ce qui s'était passé était horrible et ils ont entamé le processus d'expulsion » a-t-elle affirmé. « Je n'ai jamais vu rien de pareil dans l'histoire du programme. »L'Université du Manitoba nie les accusations(...)Selon les documents obtenus par CBC, l'Université nie les accusations portées par Damien Leggett. L'Université affirme que l'expulsion de M. Leggett était liée à ses actions et non au fait qu'il est transgenre.L'Université ajoute que Damien Leggett s'était identifié comme une femme au moment de son inscription au programme. « L'étudiant s'était présenté comme une femme lors des processus d'inscription, d'admission et d'orientation; une période de six mois », a-t-elle affirmé dans les documents soumis à la Commission des droits de la personne du Manitoba. (...)
Des enfants « transgenres »?
Sur le blog de Jeanne Smits du 26 juin 2013:
(Le jeune Coy Mathis)
Le garçon en question a six ans. Oui, six ans ! A Denver, Colorado, le petit Coy Mathis fréquente une école élémentaire depuis la rentrée 2011. En l'inscrivant, ses parents avaient demandé qu'il soit traité, comme il l'était déjà à la maison, en petite fille, expliquant qu'il est « transgenre » : jusqu'à l'hiver dernier, le petit Coy avait donc accès aux toilettes des filles, là où il y avait des toilettes séparées. Mais, sans que l'école rende la raison publique, cela lui a été interdit au retour des vacances. Il lui était proposé d'utiliser les toilettes des garçons, celles des professeurs ou celles de l'infirmière de l'école.Colère et indignation des parents !Sa maman, Kathryn Mathis, a souligné combien il était « dangereux » pour une petite fille de devoir utiliser les toilettes des garçons… Avec son époux, Jeremy, un ancien Marine, elle en a fait une affaire très médiatisée, accordant des interviews à la presse et apparaissant dans des talk-shows à la télévision.Les Mathis, assistés du « Transgender Legal Defense and Education Fund », se sont aussitôt tournés vers la Division des droits civiques du Colorado – nous sommes alors en février. Le 18 juin, le directeur de cet organisme, Steven Chavez, explique que l'attitude de l'école rappelle la ségrégation qui avait cours avant le mouvement des droits civiques, cette ségrégation qui reposait sur le principe que les Noirs et les Blancs sont « séparés mais égaux ». Donc, les droits de Coy Mathis avaient été violés. Et son école y est qualifiée d'« hostile, discriminatoire et n'offrant pas un environnement sûr » en raison de son refus de laisser le garçonnet faire usage des toilettes des filles.Il n'est peut-être pas nécessaire de préciser que c'est une première…(...)C'est à cinq mois que ses parents ont commencé à « s'apercevoir » que Coy se sentait fille – parce qu'il avait attrapé la couverture rose d'une de ses sœurs. Plus tard, il ne montrait guère d'intérêt pour les jouets traditionnellement « mâles » et avait plutôt tendance à graviter vers les jouets et les vêtements des filles. A quatre ans, il a expliqué à ses parents que quelque chose clochait dans son corps.Déprimé quand on lui coupait les cheveux, il a commencé à refleurir, assurent les parents, lorsqu'ils ont commencé à le traiter comme une fille (ou plus exactement, sans doute, comme ses sœurs…), sur la recommandation d'un psychiatre qui l'a diagnostiqué « transgenre ». Tout le monde s'adresse à lui avec des pronoms féminins et il paraît que, revêtu de robes à froufrous, il (pardon, toute la presse américaine dit « elle ») a retrouvé le sourire. Sans compter que sa mère donne des interviews sur son cas en sa présence.Que ce garçon soit victime d'un désordre, soit de lui-même, soit en raison des circonstances familiales, et même pour toute autre raison, paraît évident. Ce qui est notable, c'est le refus de vouloir essayer de traiter le désordre qu'on ne qualifie plus comme tel depuis que l'Association psychiatrique américaine l'a décidé. On a pourtant de nombreux exemples de thérapies réussies qui ont permis à un enfant biologiquement fille ou garçon de se sentir à l'aise dans sa propre identité.LifeSite cite la vice-présidente de l'American College of Pediatricians qui, après avoir souligné que les enfants intègrent des messages émis par leurs parents même pendant la petite enfance et que si ces messages sont confus ou brouillés, ce qui peut se refléter dans l'affirmation qu'ils aimeraient faire partie de l'autre sexe. « Le sexe biologique n'est pas un désordre ; permettre à un enfant de désavouer son sexe biologique l'est bel et bien. Personne ne naît transgenre : cela a été établi grâce à des études sur les jumeaux », affirme-t-elle.L'université John Hopkins a cessé de pratiquer des opérations de changement de sexe en constatant qu'elles n'entraînent aucune conséquence bénéfique, tandis que certaines personnes opérées finissent même par revenir à leur identité d'origine. Le responsable de ces opérations a abandonné en expliquant qu'« on ne donne pas de liposuccion à un anorexique ».
Québec Solidaire et les personnes « transgenre »
Si nous étions en Europe, Québec Solidaire porterait probablement le nom de Parti Communiste, avec sa volonté bien affirmée de travailler à la «réingénierie» humaine. En voici un exemple tiré du site de Québec Solidaire du 4 juin 2013:
Alors que s’ouvre son étude détaillée en commission parlementaire, Québec solidaire souhaite que le projet de loi 35 modifiant le Code civil évolue pour encore mieux protéger les droits des personnes transgenres et transsexuelles. Sa porte-parole, Françoise David, invite le gouvernement à faire preuve d’ouverture à ce chapitre.(...)Françoise David, députée de Gouin, estime « que le projet de loi permet déjà quelques avancées pour les personnes transgenres, mais il peut aller plus loin pour éliminer les autres embûches légales auxquelles elles font face. Nous allons donc travailler dans ce sens. »Au premier chef, le projet de loi devrait faire en sorte de relever les personnes de l’obligation de subir une opération chirurgicale de changement de sexe avant de pouvoir changer de sexe légalement à l’État civil, estime la députée de Gouin. La Commission des droits de la personne et de la jeunesse juge que cette obligation d’une opération chirurgicale qui stérilise la personne porte atteinte aux droits à l’intégrité et à la reconnaissance de leur personnalité juridique. Déjà, l’Ontario a abandonné cette exigence à la suite d’un avis similaire émis par son Tribunal des droits de la personne tout comme plusieurs pays.À l’instar de nombreuses organisations, Québec solidaire suggère également que l’âge minimum requis pour obtenir ce même changement de mention de sexe aux registres de l’état civil soit réduit. Une personne transgenre résidant au Québec qui n’aurait pas encore obtenu sa citoyenneté canadienne devrait aussi pouvoir demander un changement de mention de sexe.« C’est sont des mesures qui ne coûtent rien et qui font du bien. Je suis persuadé que mes collègues autant du côté gouvernemental que des autres partis d’opposition pourront se rallier », lance Françoise David.
Une personne « transgenre » se voit refuser l'essai d'une robe de mariée. Elle porte plainte.
Sur le site de Radio-Canada du 23 mai 2013:h
(Rohit Singh qui a voulu essayer des robes de mariée)
Une transgenre, qui s'est vue refuser l'essai d'une robe de mariée dans une boutique de Saskatoon, a déposé une plainte devant la Commission des droits de la personne de la Saskatchewan mercredi matin.« Ce n'est pas seulement ma bataille. C'est une bataille pour toute la communauté transgenre qui vit de la discrimination au jour le jour par toute la société », a déclaré Rohit Singh.(...)Le propriétaire de la boutique Jenny's Bridal avait de son côté affirmé ne pas regretter son geste.(...)
La Commission des parcs de Vancouver désire innover par des toilettes unisexes pour accommoder les personnes «transgenres»
Sur le site de Radio-Canada du 15 mai 2013:
(Une toilette pour les femmes, pour les hommes, pour les transgenres, mais personne n'a encore pensé aux autres qui selon leur imagination, ne se retrouvent pas dans ces catégories...)
La commission des parcs de la ville de Vancouver a adopté lundi une motion afin de créer un groupe de travail qui étudierait des moyens pour que Vancouver devienne un chef de file pour l'inclusion des transgenres, notamment dans les toilettes et les vestiaires des parcs.
Le comité sera composé de deux membres des communautés transgenre et LGBT (diversité sexuelle) et de six membres qui seront choisis par un processus de mise candidature public.