Des parents dénoncent la présence d’un transgenre dans le vestiaire des filles d’une piscine publique de Saskatoon
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter
1er février 2023, Saskatoon, Saskatchewan (LifeSiteNews) — Un groupe de parents canadiens inquiets a bravé des températures glaciales au cours de la fin de semaine pour protester contre un homme confus qui dit être une femme et qui s’est promené nu dans le vestiaire des femmes d’une piscine publique.
La manifestation s’est déroulée devant l’hôtel de ville de Saskatoon, en Saskatchewan, samedi dernier. Environ 25 parents ont demandé que des mesures soient prises à l’encontre de l’homme confus, dont le corps nu était à la vue de tous, y compris des petites filles.
« La Ville de Saskatoon et Charlie Clarkyxe totalement “woke” ont de sérieuses explications à donner. Est-ce que vous soutenez sérieusement ça ?! Faire l’hypocrite en disant que c’est inclusif au détriment de nos enfants est plus que dégoûtant. Ceci est un appel à changer de politique pour protéger nos enfants », peut-on lire dans un tweet de @kelseyAOT publié samedi pour promouvoir l’événement.
L’information concernant l’incident, qui s’est produit jeudi dernier, a été publiée le 26 janvier sur Facebook sur le compte « Canada First » géré par Mark « Grizzly Patriot » Friesen du Buffalo Party.
Selon le Western Standard, un parent a déclaré que l’homme en question était autorisé à se promener dans le vestiaire des filles et dans la piscine publique du Shaw Centre de Saskatoon sans sous-vêtement ni serviette.
Le parent s’est plaint au Shaw Centre, qui a répondu qu’une personne pouvait utiliser le vestiaire correspondant à son « identité sexuelle ».
Le Centre Shaw a confirmé sa politique consistant à permettre l’utilisation des salles de bain en fonction du sexe choisi.
Lire la suiteLe premier ministre britannique choque les médias en affirmant qu'une femme est «un être humain adulte de sexe féminin»
Rishi Sunak, premier ministre de Grande-Bretagne.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Facebook
3 février 2023 (LifeSiteNews) — Le premier ministre de Grande-Bretagne Rishi Sunak est un Tory, mais il n’est pas un conservateur — et c’est ce qui rend sa position contre les aspects extrémistes de l’idéologie transgenre si intéressante. Tout d’abord, son gouvernement a annoncé son intention de bloquer le projet de loi radical de Nicola Sturgeon sur la reconnaissance du genre en Écosse. Aujourd’hui, dans une conversation avec Piers Morgan sur Talk TV, il est allé plus loin.
Morgan — lui-même un social-libéral — a demandé à Sunak s’il pouvait définir ce qu’est une femme. Cette question, qui aurait été totalement absurde il y a dix ans, est aujourd’hui considérée comme un piège. Sunak, cependant, a été admirablement succinct : « Bien sûr que je sais ce qu’est une femme. Un être humain adulte de sexe féminin… Je suis marié à une femme. J’ai deux filles. Et il est vraiment important qu’elles grandissent dans une société où leurs besoins sont respectés, qu’il s’agisse, vous savez, de la façon dont elles veulent être traitées lorsqu’elles sont dans les vestiaires ou au sport, mais aussi de leur sécurité. »
Il a ajouté : « Qu’il s’agisse de sexe, d’espaces réservés aux femmes ou de prisons, le sexe biologique* a une réelle importance. Et nous l’avons vu récemment avec ce qui se passe en Écosse. » Lorsque Morgan l’a pressé sur la question des mâles biologiques jouant dans des sports féminins, Sunak a répété : « Eh bien, je pense que la plupart des gens ne trouvent pas cela juste, n’est-ce pas ? C’est pourquoi, lorsqu’il s’agit de ces questions, le sexe biologique compte. »
Lire la suiteL’Utah interdit les « transitions de genre » pour les mineurs et limite les bloqueurs de puberté
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Natali/Adobe Stock
30 janvier 2023, Salt Lake City (LifeSiteNews) — Le gouverneur de l’Utah a signé la semaine dernière un projet de loi qui empêche réellement les mineurs souffrant de confusion de genre d’accéder à des opérations mutilantes et aux bloqueurs de puberté et hormones transsexuelles.
Le gouverneur républicain Spencer Cox, qui soutient ouvertement le programme LGBT, a signé la loi SB 16, qui protège les mineurs victimes du mensonge selon lequel ils peuvent « passer » au sexe opposé.
Le projet de loi, intitulé « Transgender [sic] Medical Treatments and Procedures Amendments », a été parrainé par le sénateur républicain Michael Kennedy et prend effet immédiatement.
Le SB 16 « interdit à un prestataire de soins de santé de fournir un traitement hormonal transgenre [sic] à de nouveaux patients qui n’ont pas reçu de diagnostic de dysphorie de genre avant une certaine date » et « interdit de pratiquer des procédures chirurgicales portant sur les caractéristiques sexuelles d’un mineur dans le but d’effectuer un changement de sexe [sic] ». La loi impose un moratoire indéfini sur les médicaments hormonaux.
Les personnes « peuvent intenter une action pour faute professionnelle médicale » en réponse à des procédures qui altèrent leur vie et « désavouer leur consentement » aux opérations chirurgicales et aux hormones mutilantes.
La législation insiste également pour qu’un « examen systématique des preuves médicales concernant les traitements hormonaux des transsexuels » soit effectué par le ministère de la Santé et des Services sociaux afin de proposer d’autres « recommandations à la législature ».
Lire la suiteLes écoles publiques canadiennes endoctrinent les enfants dans le transgenrisme sans le consentement des parents
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
11 janvier 2023 (LifeSiteNews) — Le 5 janvier, le National Post a publié un reportage extraordinaire qui a suscité très peu d’attention — une réaction révélatrice. Écrit par Tom Blackwell, il est intitulé « Voici comment les écoles canadiennes aident à la transition de genre des étudiants sans le consentement des familles », et il expose les détails de ce qui devient une pratique courante dans les écoles publiques canadiennes à travers le pays. Nous publions ici des articles sur cette tendance depuis plusieurs années, mais le reportage de Blackwell comprend des histoires vraiment étonnantes.
L’article commence par décrire comment un enseignant de Calgary a dit à une classe de 6e année que leur camarade avait dévoilé son identité transgenre, mais qu’ils « ne devaient pas révéler la nouvelle identité de genre de leur camarade à ses parents », qui ne savaient pas que l’élève avait commencé à s’identifier de cette manière. En bref, une mère a déclaré à Mme Blackwell : « On apprend aux enfants à mentir à leurs parents » — des enfants de 11 ans. Ce scénario, cependant, est en fait maintenant une pratique courante dans le système scolaire public, a noté Mme Blackwell :
Lire la suiteMais d’une certaine manière, l’enseignement découlait naturellement de ce qui est devenu une politique commune dans tout le Canada. Les conseils scolaires, les ministères de l’Éducation et même l’Agence de la santé publique du Canada incitent les écoles à honorer automatiquement la demande d’un élève en transition de changer son nom et ses pronoms, et à ne pas communiquer cette information aux parents qui le demandent.
Ce n’est là qu’une des façons dont le système d’éducation est devenu intimement lié au processus de transition, qui touche un nombre de jeunes Canadiens en croissance « exponentielle ». Les écoles acceptent les préférences en matière de noms et de pronoms, fournissent des toilettes non sexistes et enseignent dès le plus jeune âge l’identité sexuelle. Dans certains cas, elles peuvent même orienter les élèves directement vers des cliniques de traitement de l’identité sexuelle.
Une école envoie un avis d’interdiction d’entrer à un élève qui s’oppose à la présence de garçons dans les toilettes des filles
Josh Alexander.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ottawa CityNews
12 janvier 2022, Renfrew, Ontario (LifeSiteNews) — L’étudiant en secondaire canadien Josh Alexander, qui a été suspendu de son école catholique l’année dernière pour avoir protesté contre l’autorisation accordée aux garçons confus quant à leur sexe d’entrer dans les toilettes des filles, s’est maintenant vu signifier un avis d’interdiction d’entrer par son directeur, selon un avocat.
« Il n’est actuellement pas à l’école, car le principal l’a de nouveau suspendu et lui a même signifié un avis d’interdiction d’entrer en guise de représailles pour la présence de Josh aux deux cours qui lui étaient interdits », a écrit James Kitchen, avocat de la Coalition Liberté Canada (CLC), dans un courriel envoyé à LifeSiteNews mardi.
Comme le mentionne la déclaration de Kitchen, en plus d’être suspendu, Alexander a été interdit de deux des quatre classes auxquelles il est inscrit, car ces classes comptent parmi elles des étudiants qui s’identifient comme « transgenres ».
« Bien que la raison pour laquelle le principal a signifié un avis d’interdiction d’entrer à Josh Alexander ne soit pas tout à fait claire, on peut supposer que c’est parce qu’il voulait utiliser tout ce qu’il pouvait pour empêcher Josh de fréquenter l’école ou l’éloigner physiquement s’il se présentait en appliquant l’avis d’interdiction d’entrer, ce qui inclurait l’implication de la Police provinciale de l’Ontario (OPP) », explique l’avocat.
Comme le rapportait LifeSiteNews, Alexander, un élève de 16 ans de l’école secondaire catholique St. Joseph, à Renfrew, en Ontario, s’est vu infliger une longue suspension de 20 jours le 23 novembre 2022, après avoir organisé une grève à l’école le même mois pour défendre le droit des filles à accéder à leurs locaux sans avoir à endurer la présence d’élèves masculins.
LCC a noté dans un communiqué de presse qu’Alexander a été effectivement suspendu « parce qu’il a exprimé sa conviction, lors de débats en classe et sur les médias sociaux, qu’il n’y a que deux sexes, que les étudiants ne peuvent pas passer d’un genre à l’autre, et que les étudiants masculins ne devraient pas être autorisés à entrer dans les toilettes des filles ».
Lire la suiteCitant Gorsuch, un juge se prononce contre un hôpital catholique qui ne veut pas amputer une femme « trans » de son utérus
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lenets tan/Adobe Stock
4 janvier 2023, Baltimore, Maryland (LifeSiteNews) — Un juge fédéral du Maryland a statué en faveur d’une femme transgenre qui poursuit un hôpital catholique pour avoir refusé de lui retirer son utérus sain.
La juge Deborah Chasanow, nommée par Bill Clinton, a décidé que « Jesse » Hammons pouvait poursuivre son procès contre le centre médical St. Joseph de l’Université du Maryland pour avoir refusé sa demande d’hystérectomie en 2019. Mme Hammons est « mariée » à Lura Groen, un pasteur de l’Église évangélique luthérienne d’Amérique, une organisation de gauche.
Le juge Chasanow s’est appuyé sur l’avis de la Cour suprême de 2020, Bostock v. Clayton County, dont l’auteur est le juge Neil Gorsuch, qui a interprété le titre VII de la loi sur les droits civils comme une protection de l’« identité de genre » et des personnes ayant une confusion de genre.
Le centre médical est géré par le système de santé de l’Université du Maryland, mais dans le cadre de l’achat de la clinique, un accord a été signé qui exigeait que l’établissement maintienne les principes catholiques dans ses pratiques. L’Église catholique s’oppose au prélèvement d’organes corporels sains et enseigne la vérité selon laquelle il y a des hommes et des femmes et qu’on ne peut pas changer de sexe.
Lire la suiteUn élève d’une école catholique canadienne suspendu pour avoir défendu les toilettes réservées aux filles
Josh Alexander.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ottawa CityNews
10 janvier 2023 (LifeSiteNews) — Josh Alexander, un lycéen canadien suspendu de son école catholique l’année dernière pour avoir protesté contre l’autorisation donnée aux garçons d’utiliser les toilettes des filles, cherche à faire appel de sa suspension avec l’aide juridique de Liberty Coalition Canada (LCC).
Le 5 janvier, la LCC a envoyé, au nom d’Alexander, un « Avis d’intention de faire appel de la suspension » à Mary-Lise Rowat, surintendante des services éducatifs du Renfrew County Catholic District School Board (RCCDSB).
M. Alexander fréquente l’école secondaire catholique St. Joseph, à Renfrew, en Ontario, qui est desservie par le district catholique du comté de Renfrew.
« M. Alexander fait appel de la suspension conformément à l’article 1.1 (b) (ii) de la politique du RCCDSB intitulée Pupil Suspension Appeal (la “politique d’appel”). Aux fins de cet appel, M. Alexander s’est soustrait à l’autorité parentale, est un mineur mature et est apte à donner des instructions à un avocat pour la conduite de l’appel », peut-on lire dans la déclaration, signée par l’avocat du LCC, James Kitchen.
LCC a noté que, comme « la suspension a déjà été signifiée, il n’y a pas d’urgence concernant l’opportunité d’une audience d’appel ».
« M. Alexander consent à ce qu’une date d’audience soit fixée au plus tard 15 jours de classe après la date du présent avis et suggère de choisir une date qui convienne à toutes les personnes concernées, y compris son avocat », ajoute l’avis.
Alexander, qui a 16 ans, s’est vu infliger une longue suspension de 20 jours le 23 novembre 2022, après avoir organisé une grève de l’école le même mois pour défendre le droit des filles à accéder à leurs installations sans avoir à supporter la présence d’élèves masculins.
Il a déclaré à LifeSiteNews l’année dernière qu’il croyait, conformément à l’enseignement catholique et à la Bible, qu’il n’y a que deux sexes.
Lire la suiteCombien d’autres victimes mutilées de l’idéologie transgenre choisiront l'euthanasie ?
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Lightfield Studios/Adobe Stock
15 décembre 2022 (LifeSiteNews) — Quelques heures avant sa mort, le 30 septembre 2013, « Nathan » Verhelst, quarante-quatre ans — une femme anciennement nommée Nancy qui tentait de faire une transition masculine depuis des années — a expliqué pourquoi elle avait demandé l’euthanasie. Après avoir commencé un traitement hormonal en 2009, elle avait subi une double mastectomie, puis une opération visant à créer un pénis pour achever la transition. Mais lorsqu’elle s’est vue, elle a été remplie de désespoir. « J’étais prête à célébrer ma nouvelle naissance », a-t-elle confié à un média belge. « Mais quand je me suis regardée dans le miroir, j’étais dégoûtée de moi-même ».
La Belgique autorise l’euthanasie en cas de « douleur physique ou psychologique constante et insupportable » résultant d’un « accident ou d’une maladie incurable », et l’état de Verhelst répondait aux critères. « Mes nouveaux seins ne correspondaient pas à mes attentes et mon nouveau pénis présentait des symptômes de rejet », dit-elle tristement. « Je ne veux pas être... un monstre. » Au lieu de cela, elle a porté sa souffrance à un médecin. Elle a été tuée par injection létale.
C’était il y a près de dix ans, avant que le mouvement transgenre n’ait conquis la culture et avant la flambée de jeunes s’identifiant comme transgenres et les légions de jeunes suivant une hormonothérapie et optant pour des opérations de changement de sexe. C’était aussi avant l’arrivée de la tendance à la « détransition » — d’abord au goutte-à-goutte et maintenant, semble-t-il, en vague. Ce qui m’a frappé dans les regrets et le dégoût de Nancy Verhelst, c’est la similitude de ses propos avec les témoignages de nombreux transsexuels qui s’expriment maintenant publiquement et racontent comment l’industrie transgenre a détruit leur corps, ainsi que le désespoir et le dégoût de soi que beaucoup d’entre eux ressentent en conséquence.
Lire la suiteLe Cambridge Dictionary redéfinit les termes « homme » et « femme » pour inclure les personnes « trans »
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : monticellllo/Adobe Stock
14 décembre 2022 (LifeSiteNews) — Cédant à l’idéologie LGBT, le Cambridge Dictionary a mis à jour sa définition des termes « homme » et « femme » pour inclure les personnes « transgenres ».
Selon la version en ligne de ce dictionnaire, un homme n’est plus simplement « un être humain mâle adulte ». La nouvelle définition inclut « un adulte qui vit et s’identifie comme un homme bien que l’on ait pu dire qu’il avait un sexe différent à la naissance ».
Pour expliquer davantage la définition ajoutée, le Cambridge Dictionary poursuit : « Mark est un homme trans (= un homme dont on a dit qu’il était de sexe féminin à la naissance). » Voici un autre exemple : « Leur médecin les a encouragés à vivre comme un homme pendant un certain temps avant de subir une transition chirurgicale [sic]. »
De même, le dictionnaire affirme qu’une femme peut être plus qu’« un être humain féminin adulte ».
« Un adulte qui vit et s’identifie comme une femme bien que l’on ait pu dire qu’il avait un sexe différent à la naissance » est également une femme, selon le Cambridge Dictionary. Parmi les exemples figurant sous la définition actualisée, citons « elle a été la première femme transgenre élue à un poste national » et « mary [sic] est une femme à qui on a assigné un sexe masculin à la naissance ».
« Le problème avec cette tentative de refonte est qu’elle est totalement absurde », a déclaré Matt Walsh, animateur du Daily Wire. « Les nouvelles définitions contredisent le bon sens, la science, et même le propre récit de la gauche. Et elle accomplit ce dernier exploit en confondant le sexe et le genre, deux catégories au sujet desquelles la gauche insiste encore qu’elles sont distinctes. »
Lire la suiteBiden signe le projet de loi codifiant le « mariage » homosexuel en présence d’un drag queen activiste
Joe Biden.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
13 décembre 2022, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Le président Joe Biden a signé le soi-disant Respect for Marriage Act ou RMA (loi sur le respect du mariage) mardi lors d’une cérémonie à la Maison-Blanche remplie d’invités dont un drag queen activiste de la « jeunesse queer ».
Le RMA abroge la Loi sur la défense du mariage (Defense of Marriage Act), en vigueur depuis longtemps (mais non appliquée), qui reconnaissait le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme dans la loi fédérale et protégeait les droits des États à faire de même. La nouvelle loi (RMA) reconnaît au niveau fédéral tout « mariage » légalement célébré par n’importe quel État et oblige chaque État à reconnaître tout « mariage » de n’importe quel autre État « entre deux individus », sans tenir compte « du sexe, de la race, de l’ethnicité ou de l’origine nationale de ces individus ».
Le projet de loi suscite des tensions depuis juillet, alors que 47 républicains se sont joints aux démocrates pour faire adopter la première version par la Chambre des représentants des États-Unis. Mais l’opposition des groupes conservateurs, des chefs religieux et des électeurs républicains a conduit les partisans à proposer des amendements visant principalement à satisfaire les préoccupations en matière de liberté religieuse (de manière inadéquate, selon les conservateurs). Le Sénat a ensuite voté pour adopter la version modifiée, 12 républicains se joignant aux démocrates. La semaine dernière, la Chambre a voté en faveur de la version finale, 39 républicains se joignant aux démocrates.
« Cette loi, et l’amour qu’elle défend, portent un coup à la haine sous toutes ses formes », a déclaré M. Biden mardi lors de la cérémonie de signature du projet de loi. « Merci à tous pour cette victoire obtenue de haute lutte et après de nombreuses années de travail ».
La Maison-Blanche avait précédemment annoncé que la cérémonie comprendrait « des invités et des spectacles musicaux », parmi lesquels le copropriétaire du Club Q, Matthew Haynes, les survivants de la fusillade du Club Q, James Slaugh et Michael Anderson, les plaignants de l’affaire Obergefell contre Hodges, le co-conseiller de l’affaire Loving contre Virginie, Phillip Hirschkop, le survivant de la fusillade de la boîte de nuit Pulse, Brandon Wolf, etc.
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