Le gouverneur de l’Idaho signe une loi obligeant les étudiants à utiliser les toilettes en fonction de leur sexe
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pkanchana/Adobe Stock
27 mars 2023 Boise (LifeSiteNews) — Le gouverneur de l’Idaho a récemment signé un projet de loi exigeant que les étudiants utilisent les salles de bains de l’école et autres installations en fonction de leur sexe biologique*.
La loi SB 1100, « loi relative à la protection de la vie privée et de la sécurité des élèves dans les écoles publiques », a été présentée le 13 février et signée par le gouverneur républicain Brad Little le 24 mars.
Selon le projet de loi, les législateurs ont estimé qu’« il existe des différences réelles et inhérentes entre les hommes et les femmes » et que « toute personne a un droit naturel à l’intimité et à la sécurité dans les toilettes et les vestiaires où elle peut se trouver en état de déshabillage partiel ou complet en présence d’autres personnes ».
« Le fait d’obliger les étudiants à partager les toilettes et les vestiaires avec des membres du sexe biologique opposé génère potentiellement de l’embarras, de la honte et des blessures psychologiques pour les étudiants, tout en augmentant la probabilité d’agressions sexuelles, d’attouchements, de viols, de voyeurisme et d’exhibitionnisme ».
Les législateurs ont ajouté que la législation visant à résoudre ce problème « est substantiellement liée à l’intérêt gouvernemental important que représente la protection de la vie privée et de la sécurité de tous les étudiants ».
« Chaque salle de bain ou vestiaire d’une école publique accessible à plusieurs personnes en même temps doit être réservé à l’usage exclusif des hommes ou des femmes et n’être utilisé que par les membres de ce sexe », stipule la loi. « L’école publique ayant autorité sur le bâtiment doit veiller à ce que toutes les toilettes et tous les vestiaires offrent à leurs utilisateurs une certaine intimité par rapport aux membres du sexe opposé ».
Lire la suiteUne cycliste de haut niveau annonce sa retraite après avoir perdu contre un « transgenre »
Hannah Arensman.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : USA Cycling/YouTube
24 mars 2023 (LifeSiteNews) — Une grande coureuse cycliste professionnelle qui a accumulé 35 victoires sur le circuit national de cyclocross au cours de sa carrière a déclaré qu’elle quittait le sport après avoir terminé à la quatrième place derrière un homme qui prétend être une femme.
La championne américaine de cyclocross Hannah Arensman a fait cette annonce dans un mémoire d’amicus curiae déposé auprès de la Cour suprême des États-Unis, demandant aux juges d’annuler l’injonction préliminaire d’un tribunal inférieur contre une loi de Virginie-Occidentale interdisant aux athlètes étudiants de concourir dans des équipes désignées pour le sexe opposé.
« J’ai décidé de mettre un terme à ma carrière de cycliste », a écrit M. Arensman dans sa requête. « Lors de ma dernière course aux récents championnats nationaux de cyclo-cross de l’UCI dans la catégorie des femmes élites, j’ai terminé à la quatrième place, flanquée de part et d’autre de coureurs masculins qui se sont vu attribuer la troisième et la cinquième place. »
La dernière course d’Arensman a été les Championnats nationaux de cyclo-cross de l’USA Cycling dans le Connecticut en décembre. La championne a terminé à la quatrième place, tandis que deux femmes ont remporté la première et la deuxième place et que le cycliste transidentifié Austin Killips a remporté le troisième prix. Killips avait déjà remporté la première place lors du tournoi international de cyclocross qui s’est déroulé dans le Massachusetts en novembre.
Dans son mémoire, Mme Arensman explique qu’elle est « née dans une famille d’athlètes » et qu’elle a été « encouragée par ses parents et ses frères et sœurs » à faire du sport et à devenir « une coureuse de cyclocross d’élite ».
« Ces dernières années, j’ai dû courir directement avec des cyclistes masculins dans des épreuves féminines », a-t-elle déclaré, précisant que son entraînement intensif se révélait de plus en plus inefficace parce qu’elle était forcée de concourir contre des hommes.
Lire la suiteLe Conseil mondial de l’athlétisme interdit aux hommes de participer aux épreuves féminines
Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : iuricazac/Adobe Stock
28 mars 2023 (LifeSiteNews) — Les hommes confus en matière de genre ne seront pas autorisés à participer à des compétitions internationales d’athlétisme de haut niveau contre des femmes qui vivent conformément à la nature que Dieu leur a donnée.
Jeudi dernier, le Conseil mondial de l’athlétisme a voté l’interdiction des « athlètes transgenres » dans les courses d’élite et autres concours réservés aux femmes.
« Le Conseil a décidé de donner la priorité à l’équité et à l’intégrité de la compétition féminine avant l’inclusion », a déclaré le groupe dans un communiqué de presse.
Bien que peu connu des amateurs de sport moyen, le Conseil mondial de l’athlétisme est en fait une organisation puissante qui sert d’organe directeur pour les épreuves d’athlétisme non olympiques les plus élevées de la planète.
Tous les deux ans, le Conseil mondial de l’athlétisme accueille les championnats du monde d’athlétisme, au cours desquels des médailles d’or, d’argent et de bronze sont décernées aux trois premiers athlètes. De nombreux vainqueurs remportent ensuite la gloire olympique.
Le groupe a souligné dans son communiqué de presse que « plus de 10 ans de recherche » montrent « les avantages physiques que ces athlètes apportent à la catégorie féminine ». C’est pourquoi « le Conseil a décidé d’exclure les athlètes transgenres qui sont passés “d’homme à femme” et ont vécu une puberté masculine, des compétitions féminines du classement mondial ».
Lire la suiteQuand les médias se font les limiers du pouvoir pour dénicher les « thérapies de conversion »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WavebreakMediaMicro/Adobe Stock
Un article du journal Métro nous apprend que des journalistes de cette feuille de chou se sont présentés auprès d’églises protestantes comme des personnes mal à l’aise avec leur « orientation sexuelle » et cherchant une solution à cet égard, afin de découvrir si elles offraient des « thérapies de conversion » — illégales au Canada, et davantage au Québec.
Selon Métro :
Des églises offrent des thérapies de conversion pour les personnes LGBTQ+ à Montréal, un an après l’adoption de la loi canadienne les interdisant. Des journalistes de Métro ont enquêté sur ces églises en prétendant vouloir changer d’orientation sexuelle et ont obtenu l’une de ces thérapies qui s’apparentent à un exorcisme.
Notez que lesdits journalistes n’ont pas hésité à mentir pour débusquer les fournisseurs de « thérapies de conversion », mais que l’article de Métro ne se gêne pas pour mettre en relief que ces églises ont nié avoir fourni des « thérapies », lorsqu'ouvertement interrogés par le journal. Oh ! tant qu’à y être, pouvez-vous me dire quand les journalistes cessent de mentir afin que je sache s’ils disent vrai dans leur article…
Mais qu’est-ce qu’une « thérapie de conversion » ? « Thérapie de conversion » est le terme employé par la Loi C-4 du Canada et la Loi 70 au Québec pour désigner toute tentative de changer ou réprimer l’« orientation sexuelle », l’« identité de genre » ou l’« expression de genre » d’une personne. Cependant, les deux lois s’entendent pour n’interdire que les « thérapies de conversion » visant à « amener une personne à changer son orientation sexuelle, son identité de genre ou son expression de genre ou encore à réprimer les comportements sexuels non hétérosexuels », pour citer la loi québécoise. Pourquoi donc ne pas interdire les « thérapies » ayant pour but de rendre une personne homosexuelle ?
Les « thérapies » par lesquelles les espions de Métro sont passés consistaient en prières prononcées par le pasteur de l’église qu’ils sollicitaient, et en quelques conseils.
Un des journalistes (toujours sous le masque du mensonge…) a contacté un pasteur, prétendant qu’il voulait aider son petit frère à se défaire de son « orientation sexuelle », amenant le pasteur Karl DeSouza à révéler qu’il connaîtrait des groupes de soutien pour une telle personne, selon Métro :
Lire la suiteLe pasteur a proposé de mettre le jeune homme en contact avec des groupes de soutien situés à différents endroits au Canada, dont certains à Montréal. Ces groupes seraient composés de « frères et sœurs chrétiens » qui sont « aux prises avec l’homosexualité » et qui pourraient témoigner de la façon dont ils « surmontent cela ».
« Vous n’êtes pas seul », lui a-t-il assuré. « Une fois que j’aurai pris contact avec ces gens, ils me mettront dans le réseau où ils me donneront d’autres contacts. »
L’équipe de basket-ball féminine d’une école chrétienne refuse de concourir contre des « transgenres » et se fait exclure des matchs du Vermont
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Shock/Adobe Stock
17 mars 2023, Vermont (LifeSiteNews) — Un collège chrétien qui a refusé que son équipe de basket-ball féminine affronte une équipe dont un membre est biologiquement masculin* se voit désormais interdire de participer aux compétitions sportives parrainées par l’État.
Comme LifeSiteNews l’a déjà rapporté, l’équipe féminine de basket-ball « The Eagles » de la Mid Vermont Christian School (MVCS) s’est retirée du tournoi d’État de la Division IV du Vermont le 21 février après avoir appris que l’équipe adverse inclurait un homme biologique. La directrice de l’école, Vicky Fogg, a déclaré dans un communiqué concernant la décision de déclarer forfait que l’inclusion d’hommes dans les sports féminins était un mauvais signe pour l’avenir des sports féminins.
L’école MVCS dispense un enseignement fondé sur la Bible de la maternelle à la 12e année. Selon la loi du Vermont, les hommes biologiques sont autorisés à participer et à jouer dans les équipes sportives féminines. Un document d’orientation publié par l’Agence de l’éducation du Vermont stipule que « les étudiants transgenres et non conformes au genre doivent avoir les mêmes possibilités de participer à l’éducation physique que tous les autres étudiants ».
Le Daily Caller rapporte maintenant que le 13 mars, l’Association des directeurs d’école du Vermont (VPA), l’organe directeur de l’État pour les sports dans les écoles secondaires, a notifié par écrit à la MVCS que ses « actions ne répondent pas aux attentes de la première et de la deuxième politique de la VPA, à savoir l’engagement en faveur du respect de la race, de l’égalité des sexes et du handicap, et la politique relative à l’identité de genre, respectivement. Par conséquent, la Mid-Vermont Christian School ne peut plus participer aux activités de la VPA ».
« Si vous ne voulez pas suivre les règles de la VPA, c’est très bien », a déclaré Jay Nichols, directeur général de la VPA. « Mais dans ce cas, vous n’êtes tout simplement pas membre de l’association. C’est assez simple. C’est tout ce que nous avons à dire à ce sujet ».
Lire la suiteUne éminente chercheuse sur les « transgenres » fait volte-face et soutient désormais les « détransitionneurs »
Par Mary Zwicker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pormezz/Adobe Stock
16 mars 2023 (LifeSiteNews) — Une éminente chercheuse pro-LGBT et professeur « trans » dans une université canadienne a déclaré qu’elle avait changé de position et qu’elle appelait à plus de soutien pour ceux qui cherchent à inverser les effets de leurs prétendues procédures de « réassignation de genre ».
« Kinnon » MacKinnon, professeur adjoint de travail social à l’université York de Toronto et femme biologique* qui a « transité » en homme, est une chercheuse bien connue sur la question des « détransitionneurs ». Bien qu’elle ait nié par le passé la pertinence d’une telle question, MacKinnon plaide aujourd’hui en faveur d’une meilleure prise en charge des personnes en détransition et appelle les experts à prendre la question plus au sérieux.
« Il est très important de comprendre cette expérience », a déclaré MacKinnon lors d’un symposium sur la détransition organisé par l’Université York le 21 novembre. « Le modèle actuel de soins liés au genre doit vraiment s’adapter afin de reconnaître et de répondre aux besoins des personnes qui “détransitionnent” ».
Au cours du symposium, MacKinnon a déclaré que les professionnels de la santé doivent commencer à se pencher sérieusement à la question des détransitionnistes, que le nombre de ceux qui cherchent à obtenir des soins soit grand ou petit.
« La détransition est complexe et souvent source d’isolement », a-t-elle déclaré. « Les gens peuvent perdre le soutien de leur communauté. Certains peuvent éprouver de la méfiance à l’égard des prestataires de soins de santé... et aussi de la peine ou du deuil pour les changements permanents apportés à leur corps par les interventions d’affirmation du genre ».
Si MacKinnon défend aujourd’hui la cause des personnes qui inversent leur processus de « réassignation sexuelle », elle n’a pas toujours eu les mêmes convictions.
Dans un entretien avec Reuters, Mme MacKinnon a déclaré qu’elle n’avait pas toujours pensé que la détransition était un problème. Elle a déclaré qu’elle croyait auparavant que ceux qui choisissaient d’inverser le processus de « transition » le faisaient uniquement en raison d’un manque de soutien, et qu’en écoutant une présentation universitaire sur les détransitionnistes en 2017, elle s’était dit « Cela n’arrive même pas vraiment » et « nous ne sommes pas censés en parler ».
Cependant, depuis ce temps, MacKinnon a connu un changement de cœur, réalisant que les détransitionneurs ont besoin d’aide, mais que beaucoup de gens ont peur de les soutenir.
Lire la suiteL’ex-président brésilien Bolsonaro : « Nous avons toujours défendu la vie dès sa conception contre l’avortement »
Jair Bolsonaro.
Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie
10 mars 2023 (LifeSiteNews) — Lors d’un discours à la Conservative Political Action Conference (CPAC) [Conférence d’action politique conservatrice] dans le Maryland la fin de semaine dernière, l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro a réitéré son opposition à l’avortement et à l’agenda LGBT.
« Quand vous parlez de conservatisme, nous nous battons pour la famille. Nous ne voulons pas de l’idéologie du genre ! Nous voulons que les garçons grandissent avec les enseignements de leur père et les filles avec ceux de leur mère », s’est-il exclamé.
« Nous avons toujours défendu la vie dès sa conception contre l’avortement », a-t-il également affirmé.
Bolsonaro, qui n’a jamais reconnu sa défaite face à l’actuel président brésilien — et blanchisseur d’argent condamné — Lula da Silva, a annoncé le mois dernier son intention de diriger le parti d’opposition dans son pays d’origine. Il vit en Floride avec un visa depuis plusieurs mois.
Au cours de son mandat, le dirigeant populiste et non-vacciné a promu le message pro-vie à plusieurs reprises. Après l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade, il a exprimé son soutien aux enfants à naître dans une série de tweets demandant à Dieu de « donner force et sagesse » à ceux qui « protègent » les enfants à naître. Lorsque l’Argentine a légalisé l’avortement en décembre 2020, il a condamné cette décision dans les termes les plus forts sur les médias sociaux. En mai 2022, il a rencontré le fondateur de Jesus Menino, une communauté pro-vie qui s’occupe d’enfants handicapés.
Bolsonaro, un catholique, a également bénéficié de ce qu’il a appelé une relation « exceptionnelle » avec l’ancien président américain Donald Trump. Dans ses remarques de la semaine dernière, Bolsonaro a abordé des thèmes qui suggèrent que, comme Trump, il prépare le terrain pour une autre course à la présidence.
Lire la suiteUn autre pays européen vient de porter un coup dévastateur au mouvement transgenre
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Koziol Kamila/Adobe Stock
13 mars 2023 (LifeSiteNews) — Le Norwegian Healthcare Investigation Board (NHIB) [Comité norvégien d’enquête sur les soins de santé] est le dernier organisme européen en date à annoncer que le soi-disant « modèle affirmatif de soins » pour les mineurs atteints de dysphorie de genre n’est pas soutenu par des preuves et déconseille l’utilisation d’hormones de sexe opposé, de bloqueurs de puberté et d’opérations de « changement de sexe » pour les mineurs. Le NHIB recommande que ces « traitements » soient classés comme expérimentaux et note que l’augmentation du nombre d’enfants s’identifiant comme transgenres est préoccupante.
« Les bases de connaissances, en particulier les connaissances fondées sur la recherche, concernant les traitements de confirmation du sexe (hormonaux et chirurgicaux) sont insuffisantes », note le rapport. « On sait peu de choses sur les effets à long terme ». Le NHIB recommande plutôt de recueillir davantage de données — en particulier des données de suivi — et note que les normes actuelles mettent en danger les enfants, qui ne peuvent pas consentir aux effets irréversibles de ces traitements. Les médias indiquent que les nouvelles recommandations font suite à des plaintes de familles concernant « la sécurité, le manque d’implication des parents et l’absence de suivi des patients mineurs ».
Aux États-Unis, les législateurs qui adoptent des lois limitant l’utilisation du « modèle affirmatif » sont condamnés par les militants transgenres et les législateurs de gauche comme une campagne d’extrême droite visant les « jeunes transgenres », mais la scène mondiale indique en fait que des pays comme les États-Unis et le Canada sont de plus en plus en décalage par rapport aux conversations médicales qui ont lieu dans d’autres pays. La Norvège n’est que le dernier pays en date à condamner les changements de sexe et les hormones transsexuelles pour les enfants.
Au Royaume-Uni, la Tavistock Gender Clinic a été fermée après qu’une enquête menée par le National Health Service a conclu que la qualité des soins prodigués mettait en danger les enfants et a publié des recommandations s’opposant aux interventions hormonales et chirurgicales pour les enfants dans la plupart des cas, allant même jusqu’à mettre fortement en garde contre la « transition sociale », qui prête à confusion et risque d’entraver la renonciation naturelle au fil du temps.
Lire la suiteUn enseignant chrétien emprisonné pour avoir refusé d’utiliser des pronoms transgenres perd son appel pour réintégrer l’école
Enoch Burke entouré de safaimlle devant la cour à Dublin.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie
9 mars 2023, Dublin (LifeSiteNews) — Un enseignant chrétien d’une école irlandaise, licencié pour avoir refusé d’utiliser des pronoms transgenres, a perdu son appel contre les injonctions du tribunal l’empêchant de se rendre dans son école.
Enoch Burke a vu son appel rejeté par la Cour d’appel de Dublin le 7 mars, lors d’une audience qui s’est terminée par l’expulsion des membres de la famille Burke du tribunal, et l’arrestation et l’inculpation de l’un d’entre eux. Ses parents l’avaient rejoint pour assister aux résultats de son appel, ainsi que sa sœur et de ses deux frères, alors qu’Enoch contestait la décision de justice qui l’empêchait d’entrer dans l’école où il travaillait.
Burke était professeur d’histoire et d’allemand à l’école secondaire Wilson’s Hospital de l’Église d’Irlande à Multyfarnham, dans le comté de Westmeath. L’année dernière, il avait refusé de se conformer à l’ordre donné par le directeur de son école, le 9 mai, d’utiliser un nom et un pronom féminins pour un élève de sexe masculin qui était en cours de « transition ».
Le 22 août, il avait été mis en congé administratif rémunéré pendant que le conseil scolaire menait une procédure disciplinaire. Après que Burke ait ignoré cette mesure et ait continué à fréquenter l’école, il a reçu une ordonnance provisoire le 30 août pour l’empêcher d’entrer dans l’école, ce qu’il a également ignoré.
Les autorités scolaires ont convoqué la police et Burke a été arrêté pour outrage au tribunal le 5 septembre alors qu’il était assis dans une salle de classe vide de l’école. Il a été condamné à une peine de prison d’une durée indéterminée, jusqu’à ce qu’il purge son outrage au tribunal ou jusqu’à ce que le tribunal en décide autrement. Cependant, quelques jours avant Noël, il a été libéré par la Haute Cour, le juge ayant estimé que Burke utilisait son emprisonnement à des fins personnelles.
Burke avait passé 108 jours derrière les barreaux, mais après sa libération, le tribunal l’a averti qu’il serait condamné à une amende journalière de 700 euros s’il refusait d’obéir à l’injonction du tribunal lui interdisant l’accès à l’école.
Lire la suiteLes militants LGBT emploient l’argument du suicide dans le procès du conseiller scolaire catholique Michael Del Grande
Michael Del Grande.
Par Jack Fonseca (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews
Ce rapport est un résumé du quatrième jour d’audience au tribunal de l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (OEEO) contre le conseiller scolaire du Toronto Catholic District School Board (TCDSB), Mike Del Grande, qui est persécuté pour sa défense de l’enseignement moral chrétien. Laissez-moi vous dire quelque chose...
Le quatrième jour a été un vrai casse-tête !
Vous trouverez ici un récapitulatif des accusations portées contre l’administrateur Del Grande.
Ce quatrième jour d’audience a eu lieu le 22 février et s’est concentré sur le témoignage et le contre-interrogatoire de Markus De Domenico, administrateur du quartier 2 du TCDSB, l’un des plus grands détracteurs de M. Del Grande.
Le témoin est-il crédible ?
Permettez-moi de vous donner une idée de ce « témoin vedette » de l’accusation...
Markus De Domenico est l’un des huit administrateurs hérétiques du conseil d’administration qui ont voté — en violation totale de l’enseignement moral catholique — en faveur de l’installation du drapeau de la fierté homosexuelle dans toutes les écoles catholiques de la Commission scolaire. Ce drapeau symbolise des modes de vie sexuels que l’enseignement de l’Église et les Saintes Écritures ont toujours considérés comme des péchés.
Les observateurs de longue date du TCDSB ont trouvé ironique que l’on compte sur De Domenico pour témoigner de la véracité des plaintes pour mauvaise conduite déposées contre Del Grande.
Pourquoi ceci est-il ironique ?
Parce que nous avons été trompés par les réponses qu’il a données sur son questionnaire électoral de 2018 afin d’obtenir le soutien de Campaign Life Coalition.
L’administrateur du quartier 2 a coché « oui » à la question du questionnaire du candidat de Campaign Life Coalition qui se lit comme suit : « Vous opposez-vous à l’enseignement de la théorie controversée et anti-scientifique de l’identité de genre dans les écoles ? »
M. De Domenico a également répondu « oui » à une question l’engageant à promouvoir « une fidélité totale à la foi et aux enseignements moraux de l’Église catholique » en ce qui concerne la pratique homosexuelle.
Cependant, presque immédiatement après sa victoire, il s’est publiquement rétracté de ces réponses catholiques orthodoxes.
En 2019, il a voté en faveur de la promotion de la théorie de l’identité de genre dans les écoles, en en faisant un « motif protégé » de non-discrimination, ce qui permettrait aux enseignants et aux étudiants de pratiquer le travestissement !
Alors s’il vous plaît, gardez cela à l’esprit lorsque vous lirez ce qui se passera ensuite…
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