Projet de loi en Californie visant à protéger l’industrie de l’avortement des effets secondaires de la pilule abortive
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : andrei77/Adobe Stock
9 décembre 2024, Sacramento, Californie (LifeSiteNews) — Les démocrates californiens proposent deux nouveaux projets de loi visant à rendre l’État le plus à gauche d’Amérique encore plus favorable à l’avortement en immunisant les fabricants et les distributeurs de pilules abortives contre les retombées de leur utilisation et en habilitant l’État à pénaliser les localités qui tentent d’empêcher l’industrie de l’avortement de s’implanter.
Live Action rapporte que le premier projet de loi « protégerait les fabricants, les distributeurs, les prestataires de soins de santé autorisés et les particuliers de toute responsabilité civile, pénale ou professionnelle lors du transport, de la distribution ou de l’administration » de mifépristone ou de misoprostol ; et le deuxième projet de loi habiliterait le procureur général de Californie Rob Bonta à imposer des amendes aux villes qui bloquent la construction de nouveaux établissements pratiquant l’avortement.
« Je tiens à le dire sans équivoque : la Californie restera un havre sûr pour les droits génésiques et l’accès à l’avortement, quel que soit le candidat à la Maison-Blanche », a déclaré Bonta, qui soutient les deux projets de loi. « Nous nous sommes préparés pour ce moment, et la législation d’aujourd’hui confirme notre engagement à protéger ceux qui cherchent des soins de santé reproductive, y compris l’accès à l’avortement médicamenteux ».
Lire la suiteUn média canadien financé par le gouvernement affirme que les transgenres n’ont aucun avantage sur les femmes dans le domaine du sport
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Nomad Soul/Adobe Stock
10 décembre 2024, Calgary, Alberta (LifeSiteNews) — Un média canadien financé par le gouvernement prétend qu’affirmer que les hommes ont un avantage dans les sports lorsqu’ils concourent contre des femmes est un « mythe ».
Dans un article du 2 décembre, The Conversation, un média pro-LGBT qui reçoit des fonds fédéraux du gouvernement Trudeau, a dénoncé la loi Fairness and Safety in Sport Act (FASISA) de l’Alberta — qui vise à garder hors des sports féminins les hommes confus en matière de genre — alléguant que les hommes n’ont pas d’avantage physique sur les femmes.
« Ces législations, comme le projet de loi 29, sont basées sur un mythe répandu selon lequel les femmes transgenres ont un avantage biologique inhérent qui menace l’intégrité et l’équité des compétitions athlétiques féminines », affirme l’article. « Ce mythe n’est pas fondé sur des preuves scientifiques et socioculturelles complètes ».
Lire la suiteUn maire canadien voit son compte bancaire saisi après avoir tenu tête aux militants LGBT
Harold McQuaker, maire d'Emo.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Facebook
10 décembre 2024 (LifeSiteNews) — Les militants LGBT n'ont pas l'habitude que les politiciens refusent de faire ce qu’ils disent. C’est pourquoi le maire Harold McQuaker d’Emo, en Ontario — 1 200 habitants — est devenu la cible de leur colère.
Comme je l’ai indiqué précédemment, le conseil municipal d’Emo a voté en 2020 contre la publication d’une « proclamation de la fierté » et le déploiement du drapeau LGBT. L’hôtel de ville n’a même pas de mât. En réaction, Borderland Pride a poursuivi la ville en justice et, le mois dernier, la Commission ontarienne des droits de la personne a ordonné à la municipalité de verser 10 000 dollars à l’association LGBT, tandis que M. McQuaker a été condamné à verser personnellement 5 000 dollars et à suivre un cours de rééducation intitulé « Droits de la personne 101 ».
Le conseil municipal doit encore se prononcer sur le paiement de l’amende ou sur l’appel, mais M. McQuaker a déclaré au Toronto Sun qu’il ne se laisserait pas « extorquer » et qu’il ne paierait donc pas l’amende, ne participerait pas aux cours de rééducation et ne sanctionnerait pas l’« heure du conte des drag-queens » à la bibliothèque locale — l’un des événements réclamés par Borderland Pride.
Lire la suiteUne catholique d’Irlande du Nord est condamnée pour avoir prié devant un avortoir
Par Andreas Wailzer — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Oregon Department of Transportation/Flickr/Wikimedia Commons
4 décembre 2024, Coleraine, Irlande du Nord (LifeSiteNews) — Une femme catholique d’Irlande du Nord a été condamnée pour avoir prié devant une usine d’avortement, dans une « zone tampon ».
Claire Brennan a été condamnée à une amende de 750 £ (1 355 $ CAN, 956 $ US) le lundi 2 décembre par le tribunal de Coleraine pour avoir prié et tenu une pancarte pro-vie à l’intérieur d’une soi-disant « zone tampon » à l’extérieur de l’hôpital Causeway à Coleraine le 3 octobre 2023.
La vidéo de l’arrestation de Brennan et de son associé David Hall en octobre 2023 a été publiée sur la chaîne YouTube du groupe de défense juridique Christian Concern.
Selon un article du journal News Letter, basé à Belfast, Mme Brennan avait plaidé non coupable, affirmant que ses actions étaient protégées par le droit à la liberté de religion en vertu de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH).
Lire la suiteL’Alberta adopte un projet de loi interdisant les « transitions de genre » de mineurs
Danielle Smith.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Danielle Smith/X
5 décembre 2024, Edmonton, Alberta (LifeSiteNews) — Le gouvernement du Parti conservateur unifié (UCP) de l’Alberta sous la direction de son premier ministre Danielle Smith a officiellement adopté une loi interdisant les chirurgies dites « du haut et du bas » pour les mineurs.
Mardi, les députés de l’Assemblée législative de l’Alberta ont voté par 47 voix contre 33 en faveur de l’adoption de la loi Health Statutes Amendment Act (HSAA). Tous les députés d’extrême gauche du Nouveau Parti démocratique ont voté contre le projet de loi, qui doit maintenant recevoir la sanction royale, attendue dans les prochains jours.
La nouvelle loi, appelée Loi 26, reflète « l’engagement du gouvernement à construire un système de santé qui réponde aux besoins changeants des Albertains ».
La Loi 26 modifiera la Loi sur la santé pour « interdire aux professionnels de la santé réglementés de pratiquer des opérations de changement de sexe sur des mineurs ».
Lire la suiteUn conseil scolaire réclame 47 000 $ à Josh Alexander pour avoir soutenu qu’il n’y a que deux sexes
Josh Alexander.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo/Jordan Peterson/YouTube
6 décembre 2024, Renfrew, Ontario (LifeSiteNews) — La commission scolaire Renfrew County Catholic District School Board (RCCDSB) réclame maintenant des dizaines de milliers de dollars à Josh Alexander, un collégien canadien qui a été suspendu en 2022 pour s’être exprimé contre l’idéologie transgenre.
Dans un message publié le 28 novembre, Josh Alexander a révélé que RCCDSB lui réclamait près de 47 000 dollars après que la Cour divisionnaire de l’Ontario ait rejeté son appel visant à annuler la décision du conseil scolaire de le suspendre pour avoir défendu les croyances bibliques sur les questions regardant le sexe.
« La commission scolaire Renfrew County Catholic District réclame maintenant à Josh des dizaines de milliers de dollars », a posté Alexander sur X, citant une campagne GiveSendGo mise en place pour couvrir ses frais de justice.
« L’arrestation, la suspension, l’exclusion, la diffamation, l’échec et le retrait permanent de Josh n’étaient pas suffisants. Cela mettra Josh en faillite à l’âge de 18 ans », cite-t-il.
« Mon conseil scolaire, le RCCDSB, soutient que j’ai le droit de croire ce que je veux, mais à la seconde où j’exprime cette opinion, il est acceptable de me soumettre au ridicule, à la discrimination basée sur ma foi, à la suspension, à l’exclusion, aux arrestations, aux accusations, à une interdiction permanente d’éducation, et maintenant à une facture de près de 47 000 dollars », écrit Alexander dans un message de mise à jour le 4 décembre.
« S’ils peuvent me faire ça, ils peuvent le faire à vous et à vos enfants », avertit Alexander.
Lire la suiteLa Cour suprême semble ouverte à l’interdiction des « transitions » d’enfants
Cour suprême des États-Unis.
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pycril/Pixabay
4 décembre 2024, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Le juge en chef John Roberts et plusieurs autres juges nommés par les républicains ont repoussé l'idée selon laquelle les interdictions de produits et de chirurgies transgenres pour les mineurs sont inconstitutionnelles en vertu de la clause d’égale protection.
La Cour suprême a entendu aujourd’hui les plaidoiries dans l’affaire U.S. v. Skrmetti, qui porte sur la question de savoir si le Tennessee, le Kentucky et d’autres États par extension peuvent protéger les mineurs confus du genre contre des médicaments et des opérations chirurgicales qui causent des dommages permanents. L’audience a duré près de deux heures et demie, les juges conservateurs semblant généralement favorables à l’argument selon lequel les interdictions relèvent du droit des États à réglementer les procédures médicales. Les juges libéraux, quant à eux, ont affirmé que les interdictions s’apparentent à du racisme et sont discriminatoires.
Le scepticisme du juge en chef Roberts à l’égard de la position du gouvernement fédéral pourrait être un signe positif, puisqu’il s’est déjà prononcé en faveur de l’élargissement de la loi fédérale pour reconnaître le droit de se travestir sur le lieu de travail.
Dans l’affaire Bostock v. Clayton County, les juges Roberts et Gorsuch s’étaient déjà ralliés aux libéraux de la Cour pour élargir la définition de la loi fédérale afin d’y inclure l’« identité de genre », malgré leur croyance supposée en une lecture limitée et originaliste de la Constitution.
Lire la suiteUn maire canadien refuse de céder aux réclamations pro-LGBT après que sa ville ait rejeté le drapeau de la « fierté »
Harold McQuaker.
Par Jonathan Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Facebook
4 décembre 2024 (LifeSiteNews) — Le mois dernier, la Commission ontarienne des droits de la personne a ordonné à la municipalité d’Emo de verser 10 000 $ au groupe d’activistes LGBT Borderland Pride pour avoir voté en 2020 de ne pas arborer de drapeau de la « fierté ». Le maire Harold McQuaker a été condamné à payer personnellement 5 000 $ et à suivre un cours de rééducation intitulé « Droits de la personne 101 ». Nous avons couvert l’histoire originale ainsi qu’un suivi, détaillant les menaces et les exigences de Borderland Pride.
L’affaire a connu un nouveau rebondissement : le maire Harold McQuaker refuse catégoriquement de faire ce qu’on lui demande. Interrogé par le Toronto Sun pour savoir s’il paierait l’amende ou s’il suivrait des cours de rééducation, McQuaker, âgé de 77 ans, a été catégorique. « Absolument pas », a-t-il répondu. « Je ne me laisserai pas extorquer. » Il a également déclaré qu’il n’organiserait pas non plus de « Drag Queen Story Hour » (Heure du conte avec Drag queen) à la bibliothèque locale — une des demandes formulées dans une lettre ouverte publiée par Borderland Pride.
Emo Township est une petite ville d’un peu plus de 1 200 habitants située à 380 kilomètres à l’ouest de Thunder Bay. La municipalité doit maintenant décider si elle paiera le groupe d’activistes LGBT comme l’exige la Commission ontarienne des droits de la personne ou si elle refusera de le faire. McQuaker a pris sa décision. « Je refuse catégoriquement de payer les 5 000 $ parce que c’est de l’extorsion », a-t-il déclaré. « J’ai beaucoup de respect pour nos quatre conseillers. Nous avons une réunion spéciale du conseil et ils décideront de cela et de ce qu’il faut faire ensuite, soit payer l’amende [de 10 000 $ infligée à la Ville], soit faire appel. »
Lire la suiteComment les gauchistes manipulent le langage pour encadrer le débat sur l’avortement, l’euthanasie et le transgenrisme
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Laurie Shaull/Flickr/Wikimedia Commons
4 décembre 2024 (LifeSiteNews) — Dans l’épisode du Van Maren Show de cette semaine, Jonathon discute des attaques orwelliennes de la gauche contre le langage dans les débats sur l’avortement, le transgenrisme et l’euthanasie.
Jonathon commence l’épisode en soulignant que le langage est au cœur du débat sur toutes les questions politiques, comme l’a noté George Orwell dans son roman 1984.
« George Orwell a vraiment compris que si l’on peut limiter le nombre de mots que les gens sont autorisés à utiliser pour discuter d’une question, on peut enfermer les gens dans une conclusion forcée », explique Jonathon.
L’animateur a souligné que si nous n’en sommes pas encore aux niveaux de censure linguistique de 1984, nous constatons que cette manipulation linguistique commence à se manifester dans certains débats politiques très importants.
Jonathon s’est d’abord penché sur la question des « transgenres » et sur la manière dont les personnes qui identifient correctement un individu « transgenre » en fonction de son sexe biologique sont accusées de le « mégenrer ».
Lire la suiteVictoire pro-vie ! Linda Gibbons innocentée de toute charge criminelle
Linda Gibbon.
Par Campaign Life Coalition/X — Traduit par Campagne Québec-Vie
Un juge de l’Ontario a jugé que l’héroïne pro-vie Linda Gibbons n’était PAS coupable de l’infraction criminelle du « méfait » d'« entrave » au fonctionnement d'une clinique d’avortement de Toronto.
Les actions de Linda « ne constituent pas un méfait criminel sur la propriété », a statué la juge ontarienne Maria Speyer ce matin (5 décembre). Il n’y a « aucune preuve » qu’elle ait bloqué la clinique. « Elle n’a pas harcelé, elle n’a pas été violente. Elle n’a pas pénétré sans autorisation. »
« Elle n’a jamais mis les pieds sur le trottoir menant à la porte... Les avortements ont eu lieu ce jour-là, avec quelques inconvénients. »
« Elle n’est pas coupable du méfait reproché ».
Lors de la lecture de la décision, Linda, vêtue de son habituel chandail vert clair, était assise dans le box des accusés avec une expression neutre sur le visage. Elle avait les mains jointes sur ses genoux. Elle est restée silencieuse, comme à son habitude.
Toutes les autres accusations criminelles ont été abandonnées par la Couronne. Linda a été libérée du box et tout de suite ses amis et partisans l’ont entourée et l’ont serrée dans leurs bras.
Le juge a demandé à tout le monde de quitter la salle d’audience et de faire leurs embrassades à l’extérieur.
« Justice a été rendue aujourd’hui pour Linda Gibbons », a déclaré le président national de la Coalition nationale pour la vie, Jeff Gunnarson. « Le juge a clairement vu que les actions de Linda étaient pacifiques et que les défenseurs de la vie ont le droit de s’exprimer sur le trottoir public. Ce sont des décisions comme celle-ci qui doivent être utilisées pour contester les zones-bulles qui servent à faire taire le discours pro-vie à travers le pays. »
« Rendons grâce à Dieu, Linda est libre ! »