Une famille rejetée par une agence d’adoption en raison de ses valeurs chrétiennes et de son opposition à l’idéologie transgenre

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie – Photo : Sam Edwards/Caia Image/AdobeStock
28 mai 2021 (LifeSiteNews) – En quelques années seulement, l’idéologie transgenre est passée de la théorie marginale à la théorie dominante, tous ses principes majeurs étant désormais appliqués par le gouvernement fédéral canadien. Si les parents ne sont pas d’accord avec le fait qu’un enfant subisse une chirurgie de changement de sexe ou une hormonothérapie, les tribunaux interviennent pour écarter le parent — et ont même exigé qu’un père appelle sa fille son « fils ». Les écoles publiques enseignent l’idéologie du genre dès le plus jeune âge, et le personnel scolaire aide fréquemment les enfants à entreprendre une transition à l’insu de leurs parents. Ceux qui ne sont pas d’accord avec cette démarche sont qualifiés de « dangereux », y compris pour leurs propres enfants.
Il s’avère maintenant que le fait d’avoir des doutes sur les « traitements » de transition peut également avoir un impact sur votre capacité à ouvrir votre foyer à un enfant adopté. Un père m’a récemment contacté pour me raconter l’histoire de sa famille. Après avoir exprimé leurs préoccupations concernant certains aspects de l’idéologie du genre au cours d’un entretien d’évaluation du foyer, ils ont appris qu’ils avaient été rejetés en tant que futurs parents adoptifs, même si on leur avait assuré auparavant que leur évaluation du foyer n’avait soulevé aucun problème. La lettre (qu’ils ont reçue ce mois-ci) stipule notamment ce qui suit :
Lire la suiteVeuillez accepter cette lettre comme une notification écrite que votre étude de foyer ne peut être approuvée pour le moment. Suite à notre récente conversation sur cette décision, je confirme que durant le processus d’étude du foyer, l’agence a été en mesure de voir de nombreux points forts chez vous, à la fois individuellement et en tant que couple.
Votre point de vue sur l’identité sexuelle a également été clairement exprimé. Malheureusement, votre point de vue n’est pas conforme aux valeurs et aux objectifs qui font partie intégrante de l’étude de foyer de SAFE, de notre Agence et du Mandat de protection de l’enfance de l’Ontario. Les exigences énoncées dans la Loi sur les services à l’enfance, à la jeunesse et à la famille (LSJEF) de l’Ontario exigent que nous tenions compte de la race, de l’ascendance, du lieu d’origine, de la couleur, de l’origine ethnique, de la citoyenneté, de la diversité familiale, du handicap, de la croyance, du sexe, de l’orientation sexuelle, de l’identité et de l’expression de genre d’un enfant ou d’un jeune pour assurer l’intérêt supérieur, la protection et le bien-être des enfants. À ce titre, Simcoe Muskoka Family Connexions n’est pas en mesure d’envisager le placement d’un enfant en vue de son adoption si ce placement ne démontre pas que les droits humains de l’enfant en matière de sécurité émotionnelle et d’appartenance pourront être respectés et protégés.
Un tribunal français retire 6 enfants à une famille de dix enfants après un conflit sur la scolarisation dans des écoles catholiques
Par Dorothy Cummings McLean — Traduction par Jeanne Smits
Orne, France, 27 mai 2021 (LifeSiteNews) — Un couple britannique qui espérait voir un juge l’aider à régler un différend concernant la scolarisation de leurs enfants en France a été stupéfait de voir le tribunal décider plutôt de les placer dans des foyers d’accueil.
Les six enfants sont tous catholiques, et les deux petites filles — âgées de 9 et 10 ans — ont été placées chez un couple qui, selon leur mère, refuse de les emmener à la messe mais leur a appris « à faire des prières musulmanes ».
L’une des sœurs adultes des enfants a déclaré à LifeSiteNews par courriel que les quatre frères et sœurs majeurs sont « très choqués » par la saisie des six enfants mineurs, ajoutant que leurs plus jeunes frères et sœurs veulent simplement rentrer à la maison.
« Moi et mes frères et sœurs aînés sommes très contrariés par le fait qu’ils soient placés, et c’est très dur quand les enfants demandent : “Quand pourrons-nous rentrer à la maison ?”, et que nous n’avons pas de réponse », a déclaré Georgina Graham, 21 ans.
David et Clare Graham se sont établis en France en 2005 pour y trouver « une vie meilleure », ainsi que l’a expliqué Clare à LifeSiteNews. Comme la Grande-Bretagne faisait alors partie de l’Union européenne, les Britanniques étaient libres d’aller vivre et travailler en France. Le coût de la vie dans la campagne française étant moins élevé qu’au Royaume-Uni, les Graham pouvaient s’y offrir une maison plus grande.
À l’époque, le couple avait quatre enfants nés au Royaume-Uni. Aujourd’hui, ils ont dix enfants en tout, dont six nés en France. Les quatre aînés sont majeurs et deux d’entre eux, des garçons, sont en Grande-Bretagne. Deux des filles, âgées de 22 et 21 ans, vivent toujours en France et aident leurs parents à s’occuper de leurs quatre plus jeunes frères et de leurs deux petites sœurs. David a subvenu aux besoins de sa famille en continuant à exercer son métier de maçon en France, en effectuant des rénovations et en réparant des toitures, généralement pour d’autres Britanniques expatriés.
Alors que David, 55 ans, est sans religion, Clare, 51 ans, est une fervente catholique. Parce qu’elle s’est opposée aux « inepties » enseignées dans les écoles publiques (laïques) près de chez elle — et parce que ces écoles donnent des contraceptifs à leurs élèves, entre autres — les Graham ont retiré quatre de leurs enfants du système scolaire public il y a quatre ans.
Lire la suiteLe Sénat du Wisconsin approuve un projet de loi autorisant la dissolution des corps et leur envoi aux égouts

Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pxfuel
Madison, Wisconsin, 13 mai 2021 (LifeSiteNews) — Les sénateurs du Wisconsin ont approuvé plus tôt cette semaine un projet de loi permettant de dissoudre les cadavres dans un bain chimique et de les jeter comme des eaux usées.
Le projet de loi, Senate Bill 228, autorise une pratique appelée hydrolyse alcaline, ou « crémation à l’eau », qui liquéfie le corps humain en utilisant un mélange d’eau, de chaleur et d’agents chimiques, ne laissant que les os. Le liquide est ensuite déversé dans le réseau d’égouts ou éliminé par ébullition, et les os peuvent être broyés et déposés dans une urne.
Le Sénat, dirigé par les républicains, a adopté la loi sans débat mardi, malgré l’objection des évêques catholiques du Wisconsin.
« L’enseignement catholique est centré sur la vie et la dignité de la personne humaine parce que chaque personne est créée à l’image et à la ressemblance de Dieu », a écrit Kim Vercauteren, directrice générale de la Conférence catholique du Wisconsin, à la commission sénatoriale de la santé. « Le cœur, l’esprit, la chair, les os et même l’ADN d’une personne humaine sont tous les éléments d’une création unique qui doit être honorée même après la mort. »
« Notre préoccupation est qu’avec l’hydrolyse alcaline, les restes sont déversés dans un système d’eaux usées comme si le corps créé par Dieu n’avait jamais existé », a ajouté Vercauteren. « Les eaux usées n’honorent pas le caractère sacré du corps, et ne permettent pas aux endeuillés d’honorer les morts après leur décès. »
Lire la suiteUn archevêque avertit une Commission scolaire catholique de ne pas arborer le drapeau LGBT ― il est aussitôt ignoré

Mgr Marcel Damphousse, archevêque d'Ottawa-Cornwall.
Par Pete Baklinski ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Archidiocese of Ottawa-Cornwall/YouTube
Ottawa, 26 mai 2021 (LifeSiteNews) ― L’archevêque d’Ottawa-Cornwall, Mgr Marcel Damphousse, a averti les administrateurs de la Commission des écoles catholiques d’Ottawa (OCSB), lors d’une réunion hier soir, de voter contre une motion visant à hisser le « drapeau de la fierté » homosexuelle sur le terrain des écoles catholiques au mois de juin, en leur disant que le drapeau est une « déclaration politique qui endosse des comportements et des styles de vie en contradiction avec l’enseignement de l’Église catholique ». Malgré cet avertissement, le conseil a voté à 9 contre 1 en faveur de l’utilisation du drapeau aux couleurs de l’arc-en-ciel, en commençant par le Centre éducatif de la Commission scolaire cette année, puis en l’arborant sur toutes les écoles l’année suivante, au mois de juin, à perpétuité.
Mgr Damphousse a commencé sa présentation en disant au conseil qu’au lieu d’unir la communauté, la motion visant à arborer le drapeau de la fierté homosexuelle a causé la « division » (voir la présentation ici à partir de 1:05:40).
« Le week-end dernier, j’ai reçu de très nombreux messages de parents, de grands-parents, de membres du personnel et de contribuables des écoles catholiques préoccupés par cette motion », a-t-il déclaré. Il a poursuivi en expliquant que, malgré ce qu’affirment les militants LGBT, le drapeau ne se borne pas à promouvoir l’inclusion, la diversité et la tolérance.
« Il est bien connu que les drapeaux peuvent avoir de nombreuses significations », a déclaré l’archevêque. « Le drapeau de la fierté homosexuelle n’est pas seulement une question d’inclusion. C’est une déclaration politique qui cautionne des comportements et des modes de vie en contradiction avec l’enseignement de l’Église catholique sur la dignité de la personne humaine. »
Mgr Damphousse a rappelé aux commissaires scolaires leur devoir et leur responsabilité de faire respecter et de promouvoir dans les écoles catholiques les enseignements de l’Église catholique.
« Nos écoles catholiques, et ceux qui représentent les membres de nos écoles catholiques, ont le devoir de défendre et de promouvoir les enseignements de l’Église catholique. Tous les adhérents du système scolaire catholique ont fait le choix conscient d’en faire partie, sachant quelles sont nos valeurs et ce qu’elles impliquent », a-t-il déclaré.
Lire la suiteUn ancien vice-président de Pfizer au sujet des vaccins covid-19 : « Votre gouvernement vous ment de telle sorte que cela pourrait vous conduire à la mort »

Dr Michael Yeadon.
Par Patrick Delaney ― Traduit par Campagne Québec-Vie (traduction s’inspirant pour la première moitié de celle de Pierre-Alain Depauw sur Médias Presse Info) ― Photo : Arshad Ebrahim/YouTube
7 avril 2021 (LifeSiteNews) — Le Dr Michael Yeadon, ancien vice-président de Pfizer dont il fut le scientifique en chef pour les allergies et les voies respiratoires, a passé 32 ans dans l’industrie à diriger la recherche sur les nouveaux médicaments et a pris sa retraite du géant pharmaceutique avec « le poste de recherche le plus élevé » dans son domaine. Il a accordé un entretien téléphonique d’une grande importance au site LifeSiteNews.
Il y dénonce la propagande « manifestement fausse » des gouvernements au sujet du COVID-19, y compris le « mensonge » de variants dangereux, l’aspect totalitaire des « passeports vaccinaux » et la forte possibilité que nous ayons affaire à une « conspiration » qui pourrait conduire à quelque chose de bien pire que les guerres et les massacres du 20e siècle.
Ses principaux arguments sont les suivants
- Il n’y a « aucune possibilité » que les variants actuels du COVID-19 échappent à l’immunité. C’est « un mensonge flagrant ».
- Pourtant, les gouvernements du monde entier répètent ce mensonge, ce qui indique que nous ne sommes pas seulement témoins d’un « opportunisme convergent », mais d’une « conspiration ». Pendant ce temps, les médias et les plateformes Big Tech sont engagés dans la même propagande et la censure de la vérité.
- Les sociétés pharmaceutiques ont déjà commencé à développer des vaccins « complémentaires » (« de rappel »), inutiles, contre les « variants ». Ces entreprises prévoient fabriquer des milliards de flacons, en plus de la campagne expérimentale actuelle du « vaccin » COVID-19.
- Les organismes de réglementation, comme la Food and Drug Administration américaine et l’Agence européenne des médicaments, ont annoncé que puisque ces vaccins « d’appoint » seront si semblables aux injections précédentes qui ont été approuvées par une autorisation d’utilisation d’urgence, les sociétés pharmaceutiques ne seront pas tenues de « d’effectuer des études de sécurité clinique ».
- Ainsi, cela signifie pratiquement que la conception et la mise en œuvre de vaccins à ARNm répétés et forcés « passeront directement de l’écran d’ordinateur d’une société pharmaceutique à l’injection dans le bras de centaines de millions de personnes d’une séquence génétique superflue pour laquelle il n’y a absolument aucun besoin ni aucune justification ».
- Pourquoi font-ils cela ? Puisqu’aucune raison bénigne n’est perceptible, l’utilisation de passeports vaccinaux combinée à une « réinitialisation bancaire » pourrait aboutir à un totalitarisme sans précédent. Si l’on se rappelle la méchanceté de Staline, Mao et Hitler, le « dépeuplement massif » reste une issue logique.
- Le fait que cela pourrait être vrai signifie que chacun doit « se battre comme un fou pour s’assurer que ce système ne se réalise jamais ».
Le gouverneur de Floride signe un projet de loi sans précédent visant à mettre fin à la censure sur les médias sociaux

Ron DeSantis, gouverneur de Floride.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (rognée) : State of Florida/Wikimedia Commons
Miami, Floride, 25 mai 2021 (LifeSiteNews) — Le gouverneur de la Floride, Ron DeSantis (républicain), a franchi une nouvelle étape dans sa lutte contre la censure de Big Tech en signant hier un projet de loi qui fait grandement progresser les droits des Floridiens face aux sociétés de médias sociaux. Les Floridiens ont désormais la possibilité de poursuivre les entreprises s’ils sont traités injustement, et la loi empêche également la censure des politiciens.
M. DeSantis a sanctionné le projet de loi, connu sous le nom de SB 7072, lors d’une conférence de presse tenue à l’Université internationale de Floride dans la matinée du 24 mai. Elle entrera en vigueur le 1er juillet 2021.
En annonçant la nouvelle loi, qui est la première du genre, il a déclaré qu’il garantirait la protection contre la censure des médias sociaux aux personnes vivant dans l’État de Floride.
« Durant cette session, nous avons pris des mesures pour nous assurer que “Nous le peuple” — les vrais Floridiens de tout l’“État ensoleillé” — soyons protégés contre les élites de la Silicon Valley. De nombreux habitants de notre État ont fait l’expérience directe de la censure et d’autres comportements tyranniques à Cuba et au Venezuela. Si les censeurs de Big Tech appliquent les règles de manière incohérente, pour discriminer en faveur de l’idéologie dominante de la Silicon Valley, ils seront désormais tenus pour responsables. »
La loi elle-même est un coup de semonce pour toutes les entreprises de médias sociaux qui cherchent à pratiquer la censure dans l’État. Notant que les médias sociaux sont devenus la « nouvelle place publique » et qu’à ce titre, ils occupent une « place unique par rapport à la sauvegarde du premier amendement », la loi accuse les plateformes de médias sociaux d’avoir « injustement censuré, censuré de façon camouflée, exclu de certaines plateformes des Floridiens et appliqué à ceux-ci des algorithmes de post-priorité ».
En conséquence, les Floridiens auront désormais le droit de poursuivre Big Tech ou les entreprises de médias sociaux, en demandant des dommages et intérêts monétaires pouvant aller jusqu’à 100 000 dollars, si les entreprises violent la nouvelle loi et appliquent une censure injuste, censurent de manière camouflée ou excluent d’une plateforme un utilisateur. Les entreprises de médias sociaux ne peuvent pas non plus bannir des utilisateurs sans avertissement, car elles doivent désormais donner un préavis de sept jours avant un bannissement potentiel, en expliquant la raison sous-jacente et en offrant la possibilité de résoudre le problème.
En outre, en vertu de la loi de l’État sur les pratiques commerciales déloyales et trompeuses, le procureur général de Floride pourra poursuivre les entreprises technologiques qui violent la loi. Si une faute professionnelle est prouvée, l’entreprise sera placée sur une « liste de fournisseurs violant la loi anti-monopole » et il lui sera interdit de travailler avec une entité publique.
L’un des éléments clés de la loi SB 7072 réside dans les règles qu’il fixe concernant la censure des hommes politiques sur les médias sociaux. En vertu de cette loi, il est désormais illégal pour Big Tech de bannir les candidats politiques.
Lire la suiteL’évêque du père Altman, ce prêtre qui disait « Vous ne pouvez pas être catholique et démocrate », lui a demandé sa démission

Le Père James Altman.
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d,écran vidéo/YouTube
La Crosse, Wisconsin, 24 mai 2020 (LifeSiteNews) — Le Père James Altman — ce prêtre dont le message vidéo de l’automne dernier : « Vous ne pouvez pas être catholique et démocrate » est devenu viral et qui a critiqué sans crainte les évêques américains d’avoir inutilement fermé les églises et refusé les sacrements aux fidèles pendant la pandémie de COVID-19 — a annoncé dimanche de la Pentecôte que son évêque, le qualifiant « source de division et inefficace », lui a demandé de démissionner.
Dès septembre, Mgr. William P. Callahan avait menacé le prêtre au franc-parler de « sanctions canoniques », alors qu’au même moment le soutien public des fidèles catholiques envers celui-ci grimpait en flèche dans tout le pays et dans le monde entier.
Après avoir prononcé une puissante homélie dimanche de la Pentecôte, Altman a ajouté : « J’ai le regret de vous informer qu’ils veulent ma tête sur un plateau. Ils veulent ma tête maintenant pour avoir dit la vérité. Je me suis apparemment créé des ennemis dans la hiérarchie. »
« Pour paraphraser le grand, grand cardinal Burke : “Quand je mourrai, je serai jugé par le Seigneur, non pas par un évêque de l’Église, ni, comme le grand cardinal Burke l’a dit spécifiquement, par l’USCCB [l’Assemblée des évêques catholiques des États-Unis]”, a déclaré s’est défendu le prêtre. »
Au lieu de se laisser étouffer ou de se rétracter, Altman a réaffirmé les vérités qu’il a proclamées au grand dam de nombreux évêques américains.
Lire la suiteCe qui est vraiment en jeu ici, chère famille, c’est que d’autres bergers sont offensés parce que j’énonce simplement le fait qu’ils ont abandonné leurs brebis pendant un temps de détresse.
Si ce prétendu virus avait été un tant soit peu aussi dangereux qu’on l’a dit, c’était une raison de plus pour garder nos églises ouvertes et pour vous donner les sacrements afin que vous restiez en état de grâce. Ils ont mis vos âmes éternelles en danger !
Ils me méprisent pour avoir dit cette simple vérité. Pour avoir rappelé cette vérité, que Jésus a commandé à ses apôtres : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie ; même si je sais que le monde vous haïra, je vous envoie baptiser, pardonner aux repentis et nourrir mes brebis. »
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Projet de loi pro-avortement à Malte : le président déclare qu’il ne signera pas « une autorisation de meurtre »

Par David McLoone ― Traduit par Campagne Québec-Vie (la traduction s’inspire pour une partie de l’article de Gènéthique) ― Photo : bearfotos/Freepik
La Valette, Malte, 20 mai 2021 (LifeSiteNews) — Dans une déclaration très ferme, le président maltais George Vella s’oppose à l’introduction d’une loi pro-avortement à Malte, préférant démissionner que de signer un « projet de loi qui implique une autorisation de meurtre ».
M. Vella, lui-même médecin avant d’entrer en politique, a maintenu une position strictement anti-avortement au cours de sa carrière et a publiquement déclaré qu’il ne signerait aucune loi pro-avortement durant son mandat présidentiel. La position pro-vie du président, rapporte The Malta Independent, « reste inchangée ».
Le pays a également un premier ministre ouvertement anti-avortement, Robert Abela, qui consolide la position fière mais solitaire de la nation en tant que seul État de l’Union européenne interdisant l’avortement.
Marlene Farrugia, membre indépendant du Parlement maltais, a tenté de changer cette situation en présentant, le 12 mai, un projet de loi visant à dépénaliser l’avortement sur cette île méditerranéenne historiquement catholique. Face à ce projet de loi, M. Vella a déclaré : « Je ne peux pas empêcher l’exécutif de prendre une décision, c’est au parlement de le faire. Mais j’ai la liberté, si je suis en désaccord avec un projet de loi, de démissionner et de rentrer chez moi, cela ne me dérangerait aucunement de le faire ».
M. Vella a confirmé qu’il ne peut y avoir de via media en ce qui concerne la légalisation de l’avortement de quelque façon que ce soit : « Vous tuez ou vous ne tuez pas, il ne peut y avoir de demi-mort. Je suis très clair, il n’y a pas de “si” et de “mais” ».
L’archevêque de Malte Charles Scicluna soutient la position de M. Vella, disant : « Le ventre d’une mère est quelque chose de cher et de saint, c’est là que la vie humaine peut se développer. Prions pour que le ventre de la mère reste un lieu de vie, et non un lieu où l’on tue. » Ailleurs, le prélat a ajouté : « La dignité des femmes ne peut être préservée en tuant des enfants innocents » [formulation malheureuse : comme si la grossesse en elle-même pouvait être contraire à la dignité de la femme…*].
Jonathon Van Maren, célèbre militant pro-vie et chroniqueur de LifeSiteNews, a écrit la semaine dernière que même si l’avortement et le fait de « provoquer une fausse couche » sont actuellement illégaux, les quelque 400 femmes qui se rendent chaque année à l’étranger pour se faire avorter, et les 200 autres qui commandent des pilules abortives en ligne, font rarement l’objet de poursuites.
Techniquement, cependant, les femmes qui se font avorter risquent d’encourir trois ans de prison et le personnel médical qui facilite le meurtre risque quatre ans. Pourtant, Farrugia propose de supprimer toutes les sanctions liées à l’avortement et de les remplacer par une peine de dix ans de prison uniquement pour ceux qui forcent la femme à avorter.
*Commentaire d’A. H.
Des dizaines de milliers de Lituaniens défilent dans les rues pour défendre le mariage et la famille traditionnels
Par Clare Marie Merkowsky ― Traduit par Campagne Québec-Vie
Vilnius, Lituanie, 19 mai 2021 (LifeSiteNews) — Afin de décrier une loi antifamille, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de la Lituanie pour défendre les valeurs familiales traditionnelles le 15 mai.
Bien que la Lituanie soit un pays traditionnellement catholique, le parlement actuel fait avancer le programme LGBT. Récemment, le parlement a rédigé un projet de loi autorisant les unions civiles pour les couples de même sexe.
Selon un sondage Eurobaromètre de 2019, 70 % des Lituaniens s’opposent à la reconnaissance légale des unions entre personnes de même sexe. En réponse à ce projet de loi, les citoyens lituaniens ont organisé « La grande marche pour la défense de la famille », première manifestation de grande ampleur depuis de nombreuses années.
Le matin du 15 mai, des milliers de citoyens se sont rendus dans la capitale, Vilnius. La file d’attente des voitures des habitants de la campagne se dirigeant vers la ville s’étendait sur plusieurs kilomètres. Ils se sont rassemblés dans le parc Vingis, beaucoup portant le drapeau frappé des armoiries de la Lituanie.
Une source lituanienne a déclaré à LifeSite que la marche avait pour but d’arrêter le processus législatif de la Convention d’Istanbul, « qui est présentée comme un moyen de protéger les femmes de la violence alors qu’en réalité elle valide le concept d’idéologie du genre ». Ils espéraient également empêcher le parlement de légaliser le « mariage » entre personnes de même sexe.
« Nous espérons que cette marche ne sera pas oubliée et que ses objectifs continueront à motiver les gens à agir », poursuit la source. « Cela pourrait être une grande opportunité pour les petits partis conservateurs existants d’accroître leur influence et de lutter pour la vérité. »
Le président lituanien Gitanas Nausėda s’est adressé aux manifestants via un enregistrement vidéo.
Il a promis de faire de son mieux pour défendre le mariage traditionnel entre un homme et une femme. « Le mariage est constitué du libre consentement d’un homme et d’une femme », a-t-il déclaré. « En tant que président, j’utiliserai mes pouvoirs pour que cela se réalise ».
Le père Robertas Grigas, qui a fait partie d’un groupe de résistance contre les soviétiques avant la chute du rideau de fer, déclara aux gens assemblés : « Nous attendons et exigeons de notre gouvernement élu qu’il s’occupe non pas des intérêts de petits groupes exotiques, mais des problèmes qui sont importants pour toute la nation ».
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