La Chambre des communes du Canada adopte le projet de loi C-6 qui interdit la « thérapie de conversion »
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Ottawa, Ontario, 22 juin 2021 (LifeSiteNews) — Un projet de loi controversé qui punirait d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans les personnes qui aident les enfants souffrant de confusion de genre ou d’attirance indésirable pour le même sexe a été adopté aujourd’hui en troisième lecture par la Chambre des communes du Canada.
Dirigé par le premier ministre Justin Trudeau, le projet de loi C-6 de son gouvernement, souvent appelé Interdiction de la « thérapie de conversion », va maintenant être examiné par le Sénat du Canada.
Le projet de loi C-6 a été adopté par 263 voix en faveur et 63 voix contre. Le projet de loi a reçu l’appui des députés libéraux, néo-démocrates, verts et du Bloc québécois.
De nombreux députés du Parti conservateur (PCC) ont voté contre le projet de loi, notamment l’ancien chef du parti, le député Andrew Scheer, ainsi que le député Garnett Genuis. Le député indépendant Derek Sloan a également voté contre le projet de loi, mais l’actuel chef du PCC, le député Erin O’Toole, a voté en faveur.
Comme il ne reste que quelques jours avant la pause estivale du Sénat, il est peu probable que le projet de loi C-6 soit examiné ou voté par la Chambre haute avant la séance d’automne. Néanmoins, le Sénat a déjà annoncé qu’il a été présenté en première lecture.
Le projet de loi C-6 a été présenté par le ministre de la Justice David Lametti le 1er octobre 2020. Il définit la « thérapie de conversion » comme tout « pratique, traitement ou service visant à changer l’orientation sexuelle d’une personne en hétérosexuelle ou son identité de genre en cisgenre, ou à réprimer ou réduire une attirance ou un comportement sexuel non hétérosexuel. »
Le projet de loi a été qualifié d’attaque « scandaleuse » contre les libertés parentales par les groupes pour la famille.
Lire la suitePaternité et foyer
Par Peter Kwasniewski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Hero Images/AdobeStock
15 juin 2021 (LifeSiteNews) — Lorsque nous parlons de famille, nous avons affaire à une réalité riche et subtile qui ne peut être saisie qu’en réfléchissant à de nombreuses expériences et aspects de la vie. Nous ne pouvons pas en donner une définition tranchée sans ignorer, d’une certaine manière, l’ambiguïté et la profondeur du mystère de ce que signifie être « parent », de partager le sang, la culture et l’amour, de vivre comme un-dans-la-multitude. Gabriel Marcel écrit :
Contrairement à l’illusion humaniste persistante, nous avons de bonnes raisons d’affirmer que les relations familiales, comme les affaires humaines en général, n’offrent aucune cohérence, aucune garantie de solidité. Ce n’est que lorsqu’elles sont renvoyées à un ordre surhumain ─ qui ne peut être saisi ici-bas qu’à partir de ses signes et indications ─ que leur caractère véritablement sacré apparaît.
En d’autres termes, elles n’ont aucune consistance ni solidité si elles sont séparées de l’ordre surhumain qui leur confère leur caractère sacré.
Dans sa course à la plus grande liberté possible, l’époque moderne a oublié que les choses les plus importantes de la vie humaine sont complexes et liées à des devoirs. La paternité en est peut-être l’exemple le plus parfait. Si nous devions réduire la paternité à un simple épisode biologique avec une conséquence génétique, elle n’aurait que très peu de signification morale, religieuse ou transcendante. Appeler Dieu « notre Père » serait absurde si nous nous limitions à parler au sens physiologique.
Pour comprendre ce que signifie la paternité, nous devons sortir des sphères limitées de la pensée balisées par le monde. La paternité humaine est intimement liée aux réalités irréductibles du domus, le foyer ou la famille, et du munus regale, la fonction royale que l’homme reçoit du Père tout-puissant, pour régner et gouverner, pour protéger et pourvoir, pour aimer et pour servir.
Lire la suiteLe gouvernement canadien, responsable des conditions des pensionnats amérindiens comme celui de Kamloops
Pensionnat résidentiel de Fort Resolution dans les Territoires du Nord-Ouest.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bibliothèque et Archives Canada/Wikimedia Commons
Kamloops, Colombie-Britannique, 15 juin 2021 (LifeSiteNews) — De sombres accusations ont été portées contre l’Église catholique après la découverte récente des tombes non marquées de 215 enfants du pensionnat de Kamloops, autrefois géré par elle. Pourtant, un rapport du début des années 1900, rédigé par un inspecteur médical à l’époque, révèle des taux excessivement élevés de tuberculose chez les enfants autochtones et un manque important de soutien financier de la part de l’État.
Chargé de ce dossier peu après le début du 20e siècle, cet inspecteur médical canadien a rédigé un rapport explosif, que le gouvernement a refusé de publier, documentant les lacunes des pensionnats financés par l’État et la manière dont les manquements de l’État permettaient aux infections tuberculeuses de se propager largement.
Le Dr Bryce et les pensionnats
En janvier 1904, après une carrière médicale déjà remarquable, le Dr Peter H. Bryce a été nommé Inspecteur médical du ministère de l’Intérieur et des Affaires indiennes du Canada et s’est vu confier spécifiquement les dossiers de santé des peuples autochtones du Canada.
Dans le cadre de ses fonctions, le Dr Bryce a étudié les problèmes de santé des bandes autochtones et rédigé un rapport annuel. En 1907, il a effectué une inspection spéciale de 35 pensionnats autochtones et a rédigé un rapport détaillé et accablant sur les conditions de vie.
Toutefois, les recommandations qu’il formula dans son rapport n’ont pas été publiées par le gouvernement, qui en jugea le contenu trop embarrassant parce qu’il présentait un résumé détaillé de la « condition sanitaire » des écoles. Bryce a fait des révélations choquantes et a ensuite publié ses conclusions en 1922 dans un petit livre intitulé « The Story of a National Crime » [Le récit d’un crime national]. Son rapport et ses recommandations ont également été divulgués à la presse après la tentative de dissimulation de l’État.
Lire la suite« Nous sommes sur une trajectoire menant au communisme » : une famille renonce à voyager plutôt que porter le masque et se faire vacciner au covid
La famille Ebert
Par Dorothy Cummings McLean — Traduit par Campagne Québec-Vie
11 juin 2021 (LifeSiteNews) — Plutôt que de porter un masque en avion ou, pire encore, de se faire vacciner contre le coronavirus, André Ebert est prêt à ne jamais rentrer chez lui en Allemagne.
Ce chef cuisinier et sa femme Andrea, également cuisinière professionnelle, sont les parents de six enfants ─ et ils en attendent un autre. Ils ont déclaré à LifeSiteNews lors d’une récente entrevue qu’ils n’accepteront pas le vaccin COVID-19, ne permettront pas que leurs enfants le reçoivent, et ne porteront pas de masque, quel qu’en soit le coût. Et les coûts sont potentiellement très élevés : les restaurants exigent que le personnel porte des masques et l’Europe ─ la Mecque de nombreux professionnels de l’alimentation ─ est actuellement inaccessible, en raison de l’obligation de porter un masque imposée par les compagnies aériennes.
Mais en tant que catholiques traditionnels, ils refusent de plier le genou devant les récits, qu’ils estiment faux, imposés par le gouvernement.
« Je pense que ce n’est pas seulement le COVID », a déclaré André, qui a grandi en Allemagne de l’Est socialiste.
« Il y a aussi ce qui se passe politiquement en ce moment. Il me semble que nous sommes sur une trajectoire vers le communisme. »
Andrea se souvient avoir exprimé de la commisération à sa belle-mère, lui disant à quel point cela devait être « horrible » de vivre dans les privations et les restrictions de la vie derrière le rideau de fer, et avoir été choquée lorsque cette femme plus âgée lui avait révélé qu’ils « étaient très à l’aise dans leur prison ».
Son mari a été troublé de constater la même volonté d’accepter tout ce que l’État choisit de distribuer aux Américains d’aujourd’hui.
« Le gouvernement fait ce que les “scientifiques”, les autorités, disent de faire, et les gens suivent », a déclaré André.
« Personne ne veut se démarquer. Quand vous allez à l’épicerie, tout le monde porte des masques », a-t-il poursuivi.
« C’est comme une bande de zombies qui font ce que dit le gouvernement. Vous ne vous sentez pas à votre place, pour ainsi dire, si vous ne portez pas de masque. Les gens vous regardent. »
Andrea a déclaré qu’il était difficile de toucher les personnes qui ne suivent pas la philosophie de santé de sa famille ─ qui met l’accent sur une excellente nutrition ─ parce qu’« elles sont tellement aspirées dans ce monde de peur et de mensonges ».
La connaissance de la vérité, a-t-elle dit, nous rend presque « immunisés » contre la propagande et libres de toute crainte.
Lire la suiteLa campagne de soutien au P. James Altman dépasse 4 000 donateurs et les 300 000 $
Le Père James Altman, curé de la paroisse Saint-Jacques le Majeur à La Crosse au Wisconsin.
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie
7 juin 2021 (LifeSiteNews) — Deux semaines seulement après le lancement d’une campagne de collecte de fonds pour le Père James Altman, connu pour avoir attaqué sans crainte le catholicisme « allégé », la plateforme LifeFunder de LifeSite a recueilli plus de 332 000 $ grâce aux généreuses contributions de près de 4 000 donateurs, tous en faveur du travail du Père Altman.
Le P. Altman a critiqué la hiérarchie catholique américaine, notamment la décision d’innombrables évêques de fermer les portes de leurs églises et de refuser la messe et les sacrements aux fidèles en période de grand besoin, ce qui lui a valu l’ire des médias laïques et de nombreux prélats.
Ce pasteur du Wisconsin a aussi fait face à de vives réactions de la part de la gauche politique depuis qu’il a fait irruption dans la sphère publique à l’automne 2020 avec son désormais célèbre discours vidéo « Vous ne pouvez pas être catholique et démocrate. » Dès sa sortie, la vidéo est devenue virale, cumulant plus d’un million de vues et attirant l’attention du monde entier sur le P. Altman, qui n’était que simple curé de la modeste paroisse de Saint-Jacques le Mineur à La Crosse, dans le Wisconsin.
Après la publication de son discours, le P. Altman a rapidement fait l’objet d’attaques de la part d’ennemis tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Église, son bureau recevant de nombreux messages d’opposition à sa position audacieuse en faveur de la vérité : « Nous avons reçu des lettres, des appels téléphoniques parmi les plus vils et les plus méprisables. J’ai reçu des messages terribles, vraiment immondes », a déclaré le Père Altman au rédacteur en chef de LifeSite, John-Henry Westen, en septembre.
La dernière tentative de faire taire le P. Altman est venue de son propre évêque, Mgr William P. Callahan, du diocèse de La Crosse, dans le Wisconsin. Fin mai, Mgr Callahan a demandé au P. Altman de démissionner prématurément de son poste à la paroisse de Saint-Jacques le Mineur, après des mois de menaces de « sanctions canoniques ». Auparavant, il avait demandé au P. Altman de cesser de diffuser ses messes en direct après avoir critiqué le programme du parti démocrate.
Lire la suiteUn juge réintègre un enseignant suspendu par une école « vindicative » pour avoir refusé les pronoms transgenres
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Leesburg, Virginie, 10 juin 2021 (LifeSiteNews) — Un juge a annulé la suspension d’un enseignant de Virginie qui refusait d’accepter les « pronoms préférés » de certains de ses élèves souffrant de confusion de genre. Le magistrat a conclu en disant que les écoles publiques du comté de Loudoun ont traité M. Byron « Tanner » Cross de manière « extrême » et « vindicative ».
Cross, un instructeur d’éducation physique, a été placé en congé administratif la semaine dernière après avoir témoigné devant une réunion du conseil scolaire qu’il n’a que « de l’amour pour ceux qui souffrent de dysphorie de genre », mais qu’il « ne leur mentira jamais, quelles qu’en soient les conséquences. Je suis enseignant, mais je sers Dieu avant tout, et je n’affirmerai pas qu’un garçon biologique peut être une fille et vice versa parce que c’est contraire à ma religion. C’est mentir à un enfant, c’est abuser d’un enfant, et c’est pécher contre notre Dieu. »
Après cette réunion, Cross a été informé de sa suspension « dans l’attente d’une enquête sur l’allégation selon laquelle il a eu une conduite qui aurait perturbé le fonctionnement de l’école primaire de Leesburg ». Dans le cadre de cette suspension, il lui a été interdit de se rendre sur les terrains du district scolaire et de participer à des activités parrainées par l’école et à des activités extrascolaires.
Son cas a rapidement été pris en charge par l’organisation conservatrice Alliance Defending Freedom (ADF), dont l’avocat principal, Tyson Langhofer, a envoyé au district une lettre l’informant qu’il violait les droits de Cross au titre du premier amendement, et le juge de circuit du comté de Loudoun, James Plowman, lui a donné raison, rapporte WTOP.
Lire la suiteLe gouvernement canadien étend le mois de la « fierté » à tout l'été parce qu’un seul mois « n’est pas suffisant »...
Drapeau LGBT devant le Parlement du Canada à Ottawa.
Par Clare Mary Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pete Baklinski/LifeSiteNews
Ottawa, Ontario, 10 juin 2021 (LifeSiteNews) — Le gouvernement canadien a déclaré les mois allant de juin à septembre « saison de la fierté », affirmant qu’un mois de célébration de l’homosexualité et du transgenrisme « n’est pas suffisant ».
Depuis une dizaine d’années, les militants homosexuels et désormais les gouvernements du monde entier ont déclaré que le mois de juin était le mois de la « fierté », consacré au mouvement LGBT, avec parades et célébrations. Selon Free to be me, un compte du gouvernement canadien chargé des « questions d’orientation sexuelle et d’identité et d’expression de genre », juin marque désormais le début de la « Saison de la fierté », qui est prévue pour durer jusqu’en septembre.
Le ministère canadien de la Défense nationale a annoncé qu’il hisserait le drapeau de la « fierté » à la mi-juin pour lancer la « Saison de la fierté ». Il a également encouragé les Canadiens à envoyer des vidéos pour souhaiter au pays une « Bonne saison de la fierté ».
Selon Mister B&B, un site de réseautage social LGBTQ, des villes canadiennes comme Toronto, Vancouver, Montréal et Calgary prévoient d’organiser des événements.
Le mois de juin a commencé par une augmentation de contenus sur le thème LGBT destinés aux jeunes enfants. Un réseau populaire pour enfants, Nickelodeon, a publié une émission mettant en scène un travesti expliquant la signification du drapeau de la « fierté ». Nickelodeon a également diffusé un épisode de l’émission pour enfants Blue’s Clues dans lequel un travesti organisait une parade pour les créatures animales gays, transgenres et non binaires.
En réaction, Derek Utley, un commentateur politique conservateur, a lancé un appel aux parents sur Twitter pour faire « annuler Nickelodeon maintenant ! » Et, continuant, d’affirmer : « C’est ce qu’ils sont en train d’inculquer à vos enfants, les amis. »
Après avoir écrit un tweet pour annoncer le lancement de la « Saison de la fierté », Free to be me a publié un tweet en réponse, avertissant, dit-il, de « retirer ou supprimer les commentaires et contributions homophobes, diffamatoires et haineux, et de bloquer les usagers qui ne respectent pas nos conditions d’utilisation. »
Récemment, au Canada, le mouvement LGBT s’est développé et a étendu sa propagande. Par exemple, en Ontario, une école catholique a décidé d’arborer le drapeau arc-en-ciel des activistes de l’homosexualité, entraînant la démission de deux conseillés.
Entre-temps, le 6 juin, date anniversaire du Jour J, le compte officiel du gouvernement canadien a omis de mentionner les courageux soldats canadiens qui combattirent sur les plages de Normandie.
Quelques jours plus tard, le gouvernement écrivait un tweet « pour célébrer et soutenir les communautés LGBTQ2 au Canada et dans le monde. »
Mgr Charles J. Chaput déclare à Tucker Carlson que le « transgenrisme » est « la révolte suprême contre Dieu »
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Patrick Craine/LifeSiteNews
4 juin 2021 (LifeSiteNews) — L’archevêque émérite de Philadelphie, Mgr Charles J. Chaput, s’est prononcé contre l’immoralité sexuelle et le mouvement transgenre dans l’émission Tucker Carlson Today de Fox News la semaine dernière, qualifiant le transgenrisme de « révolte suprême contre Dieu ».
Dans une entrevue avec Tucker Carlson, l’archevêque, récemment retraité de l’archidiocèse de Philadelphie où il avait été nommé en 2011 par le pape Benoît XVI, a lié les tentatives de « changement de sexe » au « péché fondamental » de l’idolâtrie. « Vous savez que les catholiques parlent du péché originel, d’autres communautés chrétiennes parlent du péché d’Adam et Ève : leur péché a consisté à vouloir être comme Dieu. Ils ne voulaient pas que Dieu leur dise quoi faire. Ils voulaient faire les choses à leur manière », a-t-il déclaré.
« Au lieu de donner à Dieu ce qui Lui est dû, vous donnez à quelqu’un d’autre ou à quelque chose d’autre ce qui appartient à Dieu », a-t-il poursuivi. « Cela s’appelle l’idolâtrie. C’est un péché fondamental. C’est le péché le plus dangereux et il nous a conduits sur cette voie qui consiste à faire de nous-mêmes le centre de la création. »
Interrogé sur le désir des gens de prendre le rôle de Dieu, l’archevêque a déclaré : « Je pense que les questions de genre aujourd’hui en sont le meilleur exemple, lorsque nous ne sommes même pas satisfaits du corps avec lequel nous sommes nés, que nous pensons avoir le pouvoir de devenir quelque chose d’autre que ce que nous avons été créés, que je peux devenir une femme ou qu’une femme peut devenir un homme. »
« C’est quelque chose que Dieu fait, pas quelque chose que nous faisons ; alors, d’une certaine manière, c’est la révolte suprême contre Dieu », a ajouté Mgr Chaput.
Lire la suiteDes enfants de 12 ans pourront être vaccinés sans le consentement de leurs parents à San Francisco...
Par Kenton Biffert — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
San Francisco, 4 juin 2021 (LifeSiteNews) — Dans une ordonnance sanitaire publiée le 28 avril 2021, la ville de San Francisco a officiellement autorisé les enfants de 12 ans à se faire vacciner contre le coronavirus sans notification ni consentement parental.
L’ordonnance sanitaire a été publiée alors que les vaccins n’ont pas été entièrement approuvés par la Food and Drug Administration (FDA), mais qu’ils ont simplement reçu une autorisation d’utilisation d’urgence.
En fait, le décret indique que « dans les mois à venir, non seulement il est probable que l’autorisation de ces vaccins sera élargie (à la fois en termes de nombre de vaccins et d’autorisation non urgente), mais il est également probable que la tranche d’âge des personnes autorisées à recevoir le vaccin aux États-Unis sera élargie pour permettre à davantage de mineurs de recevoir le vaccin ».
Le document insiste sur le fait que « bien que de nombreuses personnes aient reçu les vaccins COVID-19, il est essentiel, du point de vue de la santé publique, que le plus grand nombre possible de personnes, y compris les mineurs, reçoivent le vaccin ».
Le département de la santé de San Francisco a justifié cette décision en se référant à des cas antérieurs qui permettaient aux enfants de donner leur propre consentement : « Cette capacité de consentement est similaire au concept utilisé ailleurs dans la loi de l’État selon lequel les mineurs de 12 ans ou plus peuvent consentir au diagnostic ou au traitement de maladies infectieuses, y compris spécifiquement le COVID-19, sans le consentement des parents. Permettre la prévention de la maladie par la vaccination est tout aussi important que de permettre à un mineur d’être testé pour cette maladie ou d’être traité pour elle. »
LifeSiteNews a contacté le directeur général, Michael Ramey, de ParentalRights.org, un groupe d’action politique à but non lucratif qui travaille à l’adoption de lois protégeant les familles, afin de commenter la question du consentement.
Lire la suiteLe juge bafoue les libertés garanties par la Charte dans le procès covidien du pasteur James Coates
James Coates.
Par The Justice Centre for Constitutional Freedoms (LifeStiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : GraceLife Church of Edmonton/YouTube
Edmonton, Alberta, 7 juin 2021 (JCCF) — Le Justice Centre for Constitutional Freedoms [Centre de justice pour les libertés constitutionnelles] est déçu de la décision rendue aujourd’hui par la Cour provinciale de l’Alberta dans le procès en cours du pasteur James Coates, de l’église GraceLife. Le juge Robert Shaigec a rendu une décision orale ce matin, rejetant les arguments du pasteur Coates selon lesquels l’amende qu’il a reçue le 20 décembre 2020, selon la Loi sur la santé publique pour avoir tenu des services religieux comme d’habitude, violait plusieurs droits de la Charte.
« Il est évident que la liberté de culte, de rassemblement et d'association est violée par les restrictions du gouvernement et les ordonnances sanitaires, qui empêchent la tenue de services religieux normaux et réguliers », déclare l’avocat John Carpay, président du Centre de justice.
« Le juge a estimé que les restrictions étaient raisonnables, ce qui n’est pas le critère juridique approprié à ce stade. La question de savoir si les restrictions sont raisonnables ne devrait être examinée que plus tard, après que le gouvernement ait enfin produit des preuves médicales et scientifiques pour tenter de justifier ses restrictions aux libertés prévues par la Charte », poursuit M. Carpay.
« Un appel de cette décision est envisagé, sur la base de graves erreurs de droit. »
Tout en reconnaissant « la sincérité des convictions religieuses du pasteur Coates », le juge Shaigec a décidé que le droit du pasteur à la liberté de religion garantie par la Charte devait être « raisonnablement menacé de façon plus qu’insignifiante et seulement après avoir pesé les intérêts concurrents ». Le juge Shaigec a ajouté que, selon lui, « la liberté de religion est sujette à de telles limitations pour protéger la santé et la sécurité publiques » et il s’est concentré sur la question de savoir si « l’application » des lois sur la santé publique et la « conduite » du gouvernement violaient la liberté de religion du pasteur Coates.
Lire la suite