Mgr Viganò condamne sévèrement les cardinaux pro-LGBT Cupich, Gregory et Tobin, « indignes de célébrer la messe »
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par John-Henry Westen — Traduit par Campagne Québec-Vie
8 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Dans une nouvelle entrevue écrite, exclusive, avec LifeSiteNews, l’ancien nonce des États-Unis, Mgr Carlo Maria Viganò, condamne la récente approbation par le pape François du prêtre promoteur de l’homosexualité, le P. James Martin.
« C’est un geste suicidaire par lequel les dirigeants de l’Église se capitulent inconditionnellement devant l’idéologie antichristique du mondialisme et livrent tout le troupeau du Christ en otage à l’Ennemi, abdiquant leur rôle de pasteurs et se montrant ce qu’ils sont vraiment : des mercenaires et des traîtres », a-t-il déclaré.
Il est « scandaleux envers Dieu, scandaleux pour l’honneur de l’Église, un sujet de grave scandale pour les fidèles et un abandon désolant pour les prêtres et les confesseurs qu’une voix puisse être donnée à un jésuite [le père James Martin] qui fonde son succès personnel non pas sur une action pastorale appropriée cherchant la conversion des homosexuels individuels quant à la moralité, mais sur la promesse illusoire d’un changement dans la doctrine catholique qui légitimerait le comportement peccamineux des gens » a déclaré Mgr Viganò,
L’ancien représentant du Vatican aux États-Unis, connu dans le monde entier pour avoir dénoncé la dissimulation des abus commis par l’ex-cardinal Theodore McCarrick, se révèle dans l’entrevue (texte intégral ci-dessous) comme un remarquable professeur de la foi, capable d’atteindre simultanément les simples et les érudits avec une vérité qui, bien que dure, est empreinte de charité.
Expliquant l’enseignement de l’Église sur le sujet délicat de l’homosexualité, Mgr Viganò a déclaré : « L’Église, fidèle à l’enseignement de son Chef [le Christ], est Mère et non marâtre : elle ne cède pas aux faiblesses et à l’inclination au péché de ses enfants, mais elle les réprimande, les exhorte et les punit par des sanctions médicinales afin de conduire chaque âme au but pour lequel elle a été créée, c’est-à-dire la béatitude éternelle. »
« Il faut montrer, avec une direction spirituelle patiente mais ferme, a-t-il dit, que chaque être humain a un destin surnaturel et un chemin de souffrances et de sacrifices qui le tempèrent et le rendent digne de sa récompense éternelle. Il n’y a pas de résurrection sans calvaire, pas de victoire sans combat ! »
« Cela est vrai, a-t-il ajouté, pour chaque âme rachetée par Notre Seigneur : aussi bien la personne mariée que le célibataire, le prêtre que le laïc, l’homme que la femme, l’enfant que le vieillard. »
Lire la suiteUn groupe « gai » chante : « Nous allons convertir vos enfants, nous venons les chercher » — ils sont sérieux
Le Gay Men's Chorus of San Francisco.
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
8 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Bien que le compositeur et le parolier d’une chanson controversée du San Francisco Gay Men’s Chorus [Chœur des hommes gais de San Francisco] ─ chanson désormais universellement connue sous le titre de « We'll convert your children, we're coming for them » [« Nous allons convertir vos enfants, nous venons les chercher »] ─ déclare que celle-ci n’est qu’une parodie, le message est fort et clair : Nous avons gagné, nous sommes invincibles.
Or, cette chanson n’est pas une parodie. Il s’agit du pouvoir politique que les forces LGBT ont amassé, écrasant tous les aspects de la culture américaine.
Il ne s’agit pas de victimes d’une société hétéronormative implorant d’être acceptées ou laissées tranquilles ; cette chanson, publiée sur les médias sociaux le 1er juillet — le lendemain de la fin du mois des « fiertés » — est à la fois une danse de la victoire et un dernier coup de semonce.
Ce sont des conquérants arrogants qui, malgré leurs protestations après coup, font savoir que le drapeau arc-en-ciel a été fermement planté dans la culture américaine, éviscérant la science, la nature et la moralité par le rejet de la vérité immuable de la complémentarité.
Nous avons un message pour vous :
Vous pensez que nous allons corrompre vos enfants, si notre programme n’est pas contrôlé.
Bien. Juste pour cette fois, vous avez raison : nous allons convertir vos enfants... Il n’y a vraiment aucune échappatoire.
Pourquoi déclarent-ils inconsciemment « Il n’y a vraiment pas moyen d’y échapper » ?
Parce que c’est vrai. Les activistes homosexuels et transsexuels ont ostensiblement gagné cette guerre.
Lire la suiteLa Hongrie applique sa nouvelle loi et pénalise un libraire pour un livre promouvant l’homosexualité auprès des enfants
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : gpointstudio/AdobeStock
Budapest, Hongrie, 8 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Les autorités hongroises ont infligé une amende à un distributeur de livres pour avoir vendu un livre sans avertir les clients qu’il encourage l’homosexualité chez les enfants.
Invoquant les règles relatives aux pratiques commerciales déloyales, les responsables locaux ont infligé une amende à un distributeur anonyme pour un livre publié par la Fondation pour les familles arc-en-ciel. Le livre, intitulé « What a Family » [Quelle famille !], est la traduction d’un livre d’un activiste LGBT américain qui met en scène des couples de même sexe avec enfants, afin de normaliser la parentalité homosexuelle.
Le bureau du gouvernement du Comté de Pest, un comté entourant Budapest (qui n’en fait pas partie), a infligé une amende de 250 000 forints, soit environ 830 dollars, selon Reuters.
« Ce livre a été placé parmi d’autres livres de contes de fées et de cette façon ils ont enfreint la loi », a déclaré Richard Tarnai, commissaire du comté de Pest, à la chaîne de télévision hongroise HirTV. « Il n’y a aucun moyen de savoir que ce livre parle d’une famille différente de la famille normale. »
La Hongrie a insisté pour que des avertissements soient inclus dans les livres décrits comme de la « propagande homosexuelle ».
Le mois dernier, le gouvernement conservateur au pouvoir, dirigé par le Premier ministre Viktor Orbán, a également approuvé une loi contre la pédophilie, qui interdit notamment la promotion de l’homosexualité ou du transgenrisme auprès des mineurs.
Cette loi de grande envergure, qui entre en vigueur jeudi, interdit spécifiquement « les contenus qui dépeignent la sexualité pour elle-même, ou qui promeuvent ou montrent des déviations de l’identité par rapport au sexe de naissance, le changement de sexe ou l’homosexualité ». De même, l’éducation sexuelle « ne doit pas viser à changer de sexe ou à promouvoir l’homosexualité ».
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé peu après l’adoption de la législation anti-pédophilie hongroise que l’Union européenne utiliserait « tous les pouvoirs de la Commission » contre cette loi. Elle a de nouveau menacé la Hongrie mercredi, déclarant que « la Commission utilisera ses pouvoirs en tant que gardienne des traités », rapporte EuroNews.
Viktor Orbán a répondu jeudi en déclarant que « nous ne laisserons pas les militants LGBTQ parmi nos enfants », quelles que soient les représailles. « Le Parlement européen et la Commission européenne veulent que nous laissions les militants et les organisations LGBTQ entrer dans les jardins d’enfants et les écoles. La Hongrie ne veut pas de cela », a déclaré M. Orbán. « Les bureaucrates de Bruxelles n’ont rien à faire ici, et quoi qu’ils fassent, nous ne laisserons pas les militants LGBTQ parmi nos enfants. »
Trump va poursuivre Google, Facebook et Twitter pour l’avoir banni de leur plateforme, lui et d’autres Américains
Donald Trump.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Shealah Craighead/White House/Flickr
Bedminster, New Jersey, 7 juillet 2021 (LifeSiteNews) — L’ancien président Donald Trump a annoncé mercredi qu’il intentait un recours collectif contre le PDG de Google Sundar Pichai, le PDG de Facebook Mark Zuckerberg et le PDG de Twitter Jack Dorsey pour l’avoir banni de leurs plateformes de médias sociaux.
M. Trump a annoncé qu’il serait le principal — mais non le seul — plaignant dans une action en justice visant à annuler son retrait forcé « et celui d’autres courageux patriotes » des plus grandes plateformes de communication du monde, ainsi qu’à obtenir des dommages-intérêts punitifs. Le procès sera soutenu par l’America First Policy Institute, une organisation relativement nouvelle dirigée par d’anciens collaborateurs de Trump, Linda McMahon et Brooke Rollins.
Trump a fait valoir que si les entreprises Big Tech sont techniquement des entités privées, cela ne rend plus compte de toute la réalité de la situation à la lumière de la « collusion » avec et de la « coercition » du gouvernement pour faire taire les ennemis politiques des démocrates, entre la règle fédérale Article 230, qui les exonère de toute responsabilité juridique pour le contenu des utilisateurs qu’ils autorisent, et la pression des politiciens démocrates. Le mois dernier, des fuites de courriels ont révélé que la campagne 2020 du président Joe Biden avait exhorté Facebook à supprimer une vidéo du fils de leur opposant de l’époque, Donald Trump junior.
Facebook et Twitter ont tous deux utilisé la [soi-disant]* émeute du 6 janvier au Capitole américain, dont les démocrates et leurs alliés ont tenté de faire valoir qu’elle avait été « incitée » par Trump, comme prétexte pour bannir ce dernier de la plateforme, prétendant craindre de nouvelles violences qui seraient soi-disant inspirées par les propos de Trump. En juin, à la suite des appels du soi-disant « conseil de surveillance » de l’entreprise à élaborer de nouvelles règles en la matière, le vice-président des affaires mondiales de Facebook, Nick Clegg, a annoncé « de nouveaux protocoles d’application à appliquer dans des cas exceptionnels » comme celui de Trump, et que l’interdiction de l’ex-président restera en vigueur jusqu’au 7 janvier 2023, deux ans après le début de sa suspension au début de cette année.
*Commentaire d'A. H.
Lire la suiteManipulation de l’argent et du langage : les nouvelles méthodes des oligarques modernes
Famille pêchant le poisson par Ekenæs.
Par le Dr Robert Hickson et Dr Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie
25 juin 2021 (LifeSiteNews) — L’article suivant a été publié par le Dr Robert Hickson et le Dr Maike Hickson sur leur blogue personnel, et est reproduit ici avec la permission des auteurs.
Une note des auteurs sur le 24 juin 2021 (la Nativité de saint Jean-Baptiste) : À la fin du mois d’août 2012, il y a maintenant presque 10 ans, alors que nous lisions et discutions ensemble candidement d’une variété de livres stimulants, ma femme et moi avons tous deux considéré quelques intuitions récurrentes et connectées dans ces textes contrepointés que nous avons alors décidé d’écrire, et ensuite aussi de présenter une partie de cette matière réfléchie à quelques autres, spécialement pour [bénéficier de] leurs corrections et leur jugement de discernement plus profond. Ces sujets comprenaient l’isolement de l’âme humaine et les épreuves d’un isolement humain prolongé (Belloc) ; un paradoxe chrétien rafraîchissant sur les domaines temporel et surnaturel (Jacques Maritain) ; le déracinement de la famille, non seulement de la famille chrétienne et catholique ; la conduite seulement partiellement connaissable de certains oligarques financiers et politiques influents et de leurs réseaux secrets souvent sans comptes à rendre ; et l’abus de langage (comme dans le sophisme) qui aide et couvre souvent l’abus de pouvoir. Puisse le bref examen que nous proposons ici être une contribution digne d’intérêt à un discours important, et même être opportun.
Dr Robert Hickson et Dr Maike Hickson
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25 août 2012
Saint Louis IX Roi de France (m. 1270)
Manipulation de l’argent et du langage : Les nouvelles méthodes des oligarques modernes
Épigraphe : Un paradoxe chrétien pour limiter la tentation de la présomption pharisaïque
« L’ordre de la bonne administration morale et civile prescrit que les publicains et les prostituées prennent rang après les personnes de vie honorable. L’ordre du Royaume des cieux permet aux publicains et aux prostituées de prendre rang, dans le jugement insondable de Dieu, avant les personnes de vie honorable. » (Jacques Maritain, Freedom in the Modern World, London : Sheed & Ward, 1935, p. 78 — c’est moi qui souligne.)
L’état inhumain dans lequel nous (les humains) vivons en ce moment de l’histoire devient chaque jour plus clair. Il devient de plus en plus évident que les élites dirigeantes sont détachées du peuple qu’elles dirigent et que même ces élites sont dirigées par d’autres élites, principalement financières. Les citoyens se sentent souvent impuissants face au désordre social, moral, financier et même naturel.
Une partie de l’analyse d’aujourd’hui devra porter sur les effets de la destruction de la famille. Beaucoup de courage, d’indépendance d’esprit et de cohésion ont été enlevés aux citoyens (souvent avec leur propre collaboration) par l’isolement de l’homme des autres membres de sa famille, en particulier par le divorce (le manque de soins pour les personnes vulnérables, les petits et les personnes âgées est souvent le résultat de l’absence d’une femme au foyer qui, étant à la maison, est donc à même de fournir des soins). Nous n’avons pratiquement plus de port d’attache qui soit pour nous un refuge et une forteresse, où nous trouverions l’amour et le soutien qui nous épauleraient plus pleinement dans toute lutte politique. Oui, nous sommes affaiblis par les liens brisés, les querelles pour la garde des enfants, le partage des biens, les réprimandes et les remords. Nous avons sombré dans l’anarchie morale et sociale et cela entraîne de graves conséquences pour le bonum commune. Une société aussi hédoniste (« Je ne fais que ce qui me fait plaisir ») et atomisée est trop égocentrique pour être capable de regarder le tableau d’ensemble de la société et d’agir en fonction de l’analyse de celui-ci.
Lire la suiteUn tribunal canadien déclare que le gouvernement ne peut refuser du financement à deux organismes chrétiens à cause de leur opposition au « mariage gay »
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pxfuel
Ontario, 8 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Un juge fédéral canadien a statué que le gouvernement canadien avait injustement refusé à une université ontarienne et à un camp d’été sur la bible l’accès au programme Emplois d’été Canada (EÉC) parce qu’ils ont des points de vue chrétiens traditionnels sur le mariage et la famille.
Dans un jugement rendu la semaine dernière, l’honorable juge Richard Mosley de la Cour fédérale du Canada a déclaré que le gouvernement avait enfreint « l’équité procédurale » dans la façon dont il a traité l’Université Redeemer, située à Hamilton, en Ontario.
Le juge Mosley a statué que le financement de l’école dans le cadre d’EÉC a été refusé uniquement parce qu’elle défend le point de vue biblique selon lequel le mariage est entre un homme et une femme. Il a ensuite ordonné au gouvernement fédéral de payer la totalité des frais de justice de l’université, soit un total de 102 000 $.
Albertos Polizogopoulos, un avocat représentant l’Université Redeemer, a déclaré au National Post qu’il n’avait « jamais vu cela dans aucun tribunal, et encore moins à la cour fédérale », ajoutant que la décision de Mosley était une mesure « punitive » contre le gouvernement fédéral.
L'Université Redeemer avait demandé en 2019 des fonds de 104 187 $ dans le cadre du programme EÉC pour aider à payer les coûts de 11 ouvertures temporaires de l’école.
L’école s’est vue refuser les fonds après un délai de deux mois, au motif qu’elle ne pouvait pas assurer « que des mesures ont été mises en œuvre pour offrir un lieu de travail exempt de harcèlement et de discrimination. »
La controverse entourant le programme Emplois d’été Canada (EÉC) a commencé en 2017 après que la ministre de l’Emploi, de la Main-d’œuvre et du Travail de l’époque, Patty Hajdu, a exigé que les groupes souhaitant recevoir des fonds du programme signent une attestation soutenant le soi-disant « droit » à l’avortement.
Lire la suiteLes projets de loi C-10 (censure de l’internet) et C-6 (prohibition des thérapies de conversion) resteront en plan pour l’été
Sénat du Canada.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : abdallahh/Flickr/Wikimedia Commons
Ottawa, Ontario, 5 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Deux projets de loi controversés défendus par le Parti libéral, au pouvoir au Canada, sous la direction du premier ministre Justin Trudeau n’ont pas été adoptés par le Sénat du pays lors de la dernière journée de débat le 29 juin, avant que la chambre haute n’aille en vacances d’été.
Le projet de loi C-10 sur la censure d’internet a été renvoyé en commission par le Sénat canadien avant les vacances d’été, ce qui signifie que, pour l’instant du moins, il n’a pas force de loi.
Le projet de loi controversé C-6, ou Interdiction de la « thérapie de conversion », n’a pas non plus été adopté par le Sénat avant la pause estivale. Ce projet de loi punit les personnes qui aident les enfants souffrant de confusion de genre ou d’attirance indésirable pour le même sexe d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans.
Si Trudeau déclenche des élections à la fin de l’été ou à l’automne, comme on le prévoit, avant la reprise des travaux du Sénat, ces projets de loi et tous les autres qui n’auront pas été adoptés, mourront.
Si une élection n’est pas déclenchée avant le retour du Sénat à la mi-septembre, les projets de loi C-10 et C-6 devront encore être étudiés, ce qui signifie que leur adoption éventuelle avec la sanction royale est potentiellement dans plusieurs mois.
Lors du débat final sur le projet de loi C-10, l’auteur canadien bien connu et sénateur David Adams Richards, qui a été nommé par Trudeau en 2017, s’est attaqué à la législation controversée dans un discours passionné.
« Je m’opposerai toujours et à jamais à tout projet de loi qui soumet la liberté d’expression au marasme de la surveillance gouvernementale, et j’implore les autres de faire de même », a déclaré Richards.
« Je ne pense pas que ce projet de loi ait besoin d’amendements ; je pense, en revanche, qu’il a besoin d’un pieu dans le cœur ».
Michael Geist, professeur de droit à l’Université d’Ottawa et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droit de l’internet et du commerce électronique, a fait remarquer que le débat au Sénat sur le projet de loi C-10 « a été marqué par des appels constants à une étude plus approfondie » du projet de loi.
M. Geist a également pris note du discours de M. Richards, affirmant qu’il aura fallu « l’un des auteurs les plus célèbres du Canada » pour remettre les pendules à l’heure et clore le débat sur le projet de loi C-10.
Le projet de loi C-10, connu sous le nom de « Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion », s’est attiré d’immenses critiques pour ce qu'il vise le contenu généré par les utilisateurs sur les plateformes des médias sociaux.
Lire la suiteLe pasteur qui a mis à la porte la police covidienne au Canada, en tournée de conférences
Artur Pawlowski en tournée aux États-Unis.
Par Stella Paul (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
Voici un exemple de courage et de détermination, face à la dictature sanitaire qui sévit en ce moment au Canada, comme ailleurs dans le monde. Disons-le tout de suite, ce que je trouve bon dans les actes de ce pasteur protestant n’est pas qu’il défende le protestantisme contre la dictature en place, mais le courage dont il fait preuve devant les restrictions imposées par la tyrannie covidienne, et l’exemple qu’il représente pour nous… Ah, si seulement les évêques s’étaient élevés contre le despotisme de l’État ! — A. H.
24 juin 2021 (American Thinker) — Artur Pawlowski est un pasteur d’origine polonaise qui a récemment acquis une renommée internationale lorsque les autorités canadiennes sont venues l’arrêter pour le crime d’avoir tenu un service religieux à Pâques. « Sortez ! Dehors ! Sortez immédiatement ! » a crié Pawlowski à la police, ainsi qu’on peut le voir dans une vidéo qui est instantanément devenue virale.
Le pasteur Pawlowski parcourt l’Amérique dans le cadre de sa tournée Courageous Faith [Foi courageuse], et le 15 juin, il s’est adressé à une foule débordante à Manhattan. « Les bonnes personnes n’obéissent pas aux ordres des tyrans », a-t-il hurlé, debout devant un drapeau américain. « Si vous ne repoussez pas le mal, vous faites partie du problème ».
Alors que le public l’écoutait, médusé, Pawlowski a décrit la persécution dont il a été victime pendant un an de la part des autorités de Calgary, où se trouve son église Cave of Adullam [Église de la grotte d’Abdullam]. Au nom des restrictions covid, la police faisait régulièrement irruption lors de ses services religieux, photographiant chaque femme et chaque enfant. « C’est ce que faisaient les communistes en Pologne. Ils vous envoyaient des photos de votre femme et de vos enfants pour vous intimider », a-t-il déclaré. « La police m’a également donné des amendes pour des millions de dollars. Je leur ai dit : “Donnez-m’en pour un milliard de dollars ! Visez grand.” »
Les absurdités évidentes des restrictions covid exaspèrent Pawlowski, qui voit un programme maléfique derrière les contradictions. « Actuellement, au Canada, prier est illégale. Mais vous pouvez aller chez IKEA, dans les cliniques d’avortement et dans les magasins de marijuana. Je pourrais amener toute mon église chez IKEA et y tenir des services. Mais si une seule personne vient dans mon église, je peux être arrêté. Il ne s’agit pas d’un virus ! Il s’agit de contrôle. »
Lire la suiteCanada : une combinaison dangereuse de sentiments antichrétiens systémiques et sociétaux
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : shankar s./Flickr
25 juin 2021 (LifeSiteNews) — Récemment au Canada, il y a eu un autre assaut de critiques contre l’Église catholique à la suite des tristes nouvelles concernant le système des pensionnats. LifeSite a couvert ce sujet en détail, mais il suffit de dire qu’à la suite de ces nouvelles, le sentiment anticatholique a augmenté chaque jour. Le mois de juin est souvent un mois difficile pour les catholiques fidèles, en raison du mouvement de la « fierté » et de l’animosité que celui-ci suscite à l’égard de l’Église. Mais, je peux dire que durant toutes mes années de vie catholique et d’éducateur dans des écoles catholiques, je n’ai jamais vu une telle intolérance religieuse dans mon pays, audacieuse et effrontée, envers la simple existence des catholiques.
Les 16 derniers mois de confinements à répétition ont été assez difficiles pour les catholiques et les autres chrétiens du Canada, car les églises ont été fermées pendant de longues périodes en raison de prétendus décrets de santé publique. Une grande partie de la résistance publique contre les fermetures a eu lieu dans les milieux protestants, bien que la majorité des confessions se soient conformées entièrement aux mandats injustes du gouvernement. Malheureusement, les évêques catholiques ont largement abandonné leurs ouailles, certains ayant même interdit l’administration du sacrement du baptême — un développement inexcusable, c’est le moins qu’on puisse dire.
Quoi qu’il en soit, comme la société a continué à se polariser dans différentes directions en raison des confinements, le ressentiment envers les personnes qui font des choses « non essentielles » s’accroît. Bien sûr, chaque fois qu’il y a un événement politiquement opportun, des hordes de personnes et de politiciens peuvent se rassembler en grandes foules, violant ostensiblement les décrets de confinement. Mais si les chrétiens protestent en disant qu’ils devraient pouvoir simplement faire ce qu’ils ont fait pendant 20 siècles... c’est inacceptable pour le public.
Non seulement il y a eu des scènes sinistres de pasteurs protestants arrêtés ou empêchés d’entrer dans leur bâtiment, mais il y a également eu des procès sur la liberté de religion dans plusieurs provinces où les juges ont statué contre la pratique de la religion. Par exemple, dans un cas survenu en Colombie-Britannique en mars, un juge de la Cour suprême de la province a conclu que les ordonnances de santé publique violaient effectivement les libertés religieuses. Mais, comme les autres droits prévus par la Charte, ils sont soumis à des limites raisonnables. Dans cette même décision, il a également été déclaré que, puisque les gens pouvaient toujours pratiquer leur culte dans des « ciné-parcs » [cinémas en plein air où l’on reste dans sa voiture] ou dans l’intimité de leur maison, il n’y avait donc pas de véritable attaque contre les chrétiens. Ce n’est là qu’une des nombreuses décisions similaires qui ont été rendues depuis le début de la pandémie.
Lire la suiteMgr Schneider prévient que les restrictions covidiennes sont en train de créer « une société d’esclaves »
Mgr Athanasius Schneider.
Par Patrick Delaney — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Diana Montagna/LifeSiteNews
28 juin 2021 (LifeSiteNews) — Dans une entrevue accordée aux producteurs d’un documentaire à venir intitulé Planet Lockdown [Confinement planétaire], Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire d’Astana au Kazakhstan, a expliqué comment le système COVID-19 semble être conçu pour créer « une société de contrôle total » ; il a défini sa position morale « sans exception » sur l’utilisation de vaccins contaminés par l’avortement ; et il a parlé des similitudes entre sa vie passée sous l’oppression communiste soviétique et ce qui se passe aujourd’hui dans le monde occidental.
Invité à réfléchir sur les mesures de confinement qui ont été prises au cours des 15 derniers mois, Mgr Schneider a déclaré que l’application similaire et universelle de ces mesures était manifestement « exagérée et disproportionnée » par rapport à la menace du virus, et qu’elle indiquait donc des objectifs qui allaient au-delà des buts médicaux.
« Pourquoi font-ils cela ? » demande l’évêque. « Ce n’est pas seulement pour la santé des gens, mais il doit y avoir un autre objectif, une sorte d’objectif politique pour créer de nouvelles structures et systèmes de vie sociale, probablement avec plus de contrôle sur chacun d’entre nous, donc une société de contrôle total. Et quand il y a une société de contrôle total... c’est très proche d’une société d’esclaves, où il y a une petite élite qui contrôle le reste. »
« Cette impression se fait sentir aujourd’hui après les expériences de confinement et autres mesures de cette année, dont l’exigence toujours plus grande de se faire vacciner. Par conséquent, on peut penser que l’objectif est de créer un nouveau système ou ordre social », a-t-il déclaré.
Mgr Schneider a également mentionné combien le droit à la vie privée est essentiel à la dignité humaine. « Nous avons aussi un droit à la vie privée, à ne pas être contrôlé complètement. Et quand vous n’avez pas de vie privée, vous êtes un esclave. Les esclaves n’ont pas de vie privée. Et cela va à l’encontre de la dignité de la personne humaine. »
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